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De « l’hagiographie délirante » à la mythobiographie

DU ROMAN REMANIÉ À L’AUTRE ROMAN

2.1 LE ROMAN REMANIÉ

2.1.1.2 De « l’hagiographie délirante » à la mythobiographie

Du mythe de l’androgyne qui parcourt la mythobiographie, nous passerons au principe même qui régit l’œuvre, au concept qui est à l’origine de la création de MM. Le concept mythobiographique se résume dans l’identification du narrateur à un personnage légendaire, devant être le féminin du masculin. Dans MM, l’auteur met en parallèle deux récits, le récit du narrateur et celui de la sainte. Les deux récits se déroulent dans des cadres temporels et spatiaux totalement différents mais nous avons cependant des passages où les deux récits se rejoignent au

94 Le Recours au mythe, op. cit., p. 338.

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moment où le narrateur n’hésite pas à se comparer à la sainte et à sa destinée, manière de vortex dans lesquels s’engouffrent les effets d’assimilation de deux figures. Ces comparaisons sont situées toujours dans le premier récit et sont le fait du novice qui se compare à une femme déguisée en homme, symbole de la créature parfaite mais aussi symbole de l’indigence d’être où Marina s’éclipse au profit de Marinus.

Dans le travail de genèse du roman, nous repérons des textes et des notes qui relient les deux récits. Le narrateur évoque à plusieurs reprises la sainte en s’intéressant particulièrement à son travestissement, reflet du problème existentiel qui le saccage. Le narrateur s’approprie même le cadre temporel et spatial de la sainte tellement cette femme le touche au plus profond de son être et de ses déchirures.

Dans le br n°10, le narrateur avoue ne pas encore connaître la sainte mais se prépare à cette rencontre. Nous notons plusieurs changements entre le brouillon et la version manuscrite. L'auteur rajoute une virgule après « l'ombre » pour structurer sa phrase d'une manière logique. Il remplace « que » par « dont ». Ce sont des corrections qu'il établit dans la dernière version manuscrite. En outre, « M'ôter » se transforme en « me défaire » (f. 78, p. 53) qui résonne bien avec la sonorité en « ai » et qui surtout aggrave la dépossession du personnage du narrateur. L'avant-dernière phrase du brouillon est modifiée dans le ms. Claude Louis-Combet ajoute « A ce moment » au début de la phrase pour plus d'indication temporelle. « Je ne savais rien » est remplacé par « j'ignorais tout » ; « Marinus et Marina » cède la place à « la Bienheureuse Marina – Bienheureux Marinus » (f. 78, p. 53) pour restituer le titre original de l’hagiographie. Dans la dernière phrase de l’avant-texte, les tirets sont remplacés par des virgules. Nous retrouvons, comme dans la plupart des brouillons, des notes inscrites par l'auteur. La note « Epiphanie de l'obscène » se rapporte à l'Abbé comme le précisera la version manuscrite. Elle se résume dans cette phrase : « Quant à l'Abbé, comme s'il avait eu la prémonition du mal que je couvais en moi [sous] < dans > l'abri dérisoire de mes paroles de paille et de vent et comme s'il avait souhaité, puisque le bruit devait se parfaire, qu'il mûrît jusqu'au bout, il m'encourageait chaque jour à ne pas me hâter. » (f. 78, p. 53). Une note sur le plaisir-en-Dieu est un effet d’annonce pour un développement tardif de ce thème. Le plaisir-en-Dieu est mentionné au f. 89 du ms (p. 60). L’attitude du narrateur de vouloir s’offrir au Père absolu, résume le principe du plaisir-en-Dieu qui associe le charnel et le spirituel, le narrateur en chair à cet homme de foi, le directeur spirituel qu'est l'Abbé, figure du Père, figure de Dieu. L’auteur découpe son folio en deux parties,

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il rédige d’abord un court passage sur son rapport avec Marina qu’il reprend dans la version définitive avec de légères modifications et remplit l’autre partie par des notes sur le premier récit, des notes qui seront développées dans le ms autographe concernant le récit du narrateur.

Le br n° 23 est parsemé de notes sur la Bithynie, l'œil et le Désert, autant d’éléments qui inscrivent le roman de Marina dans un cadre historique et géographique précis, mais autant d’éléments aussi dont les contours réalistes vont être gommés et qui vont prêter plutôt à la symbolisation de l’œil ou du désert. Avant d’aborder les notes, attardons-nous sur le contenu du folio. En comparant le brouillon au ms, nous constatons quelques modifications. L'auteur rajoute « dernier » juste avant « rebord » et supprime « extrême » (f. 209, p. 135). Il insère également un segment juste après « existence » « au point des confluences des genres ». Il remplace le son « è » par « é »; « extrême » cède la place à « dernier » pour s’harmoniser avec l'allitération en « é », donc un remaniement de style et un ajout en rapport avec le thème de l’androgyne. Revenons aux notes de l’auteur, Claude Louis-Combet note « Proche Bithynie » avec une flèche qui va dans le sens du texte. La deuxième note « vers les thèmes de l'œil et du Désert » est exploitée dans la version manuscrite. L'auteur parle de Salomé et de Marine, de sa part féminine et enchaîne sur l'œil stylisé et le désert. Voici le développement de la note d’annonce qu’était « vers les thèmes de l’œil et du Désert » :

Que je dise simplement ici que le regard de Salomé me fut si intensément présent pendant si longtemps qu'il finit par symboliser tout ce que je savais d'elle et que je dessinai partout, comme un œil stylisé, une [ill.] sorte d'ovale allongé en amande, figurant la paupière et enserrant un cercle dont le centre, à mon désir, représentait la pupille et me dévisageait. Un orfèvre en eut fait un bijou. Moi, j’en faisais un signe et je me disais que, aussi longtemps que passerait la communication entre le regard de Salomé et mon visage d’homme, j’aurais quelque espoir d’avoir à énoncer une vérité - comme si la vérité (contre toute expérience, contre toute histoire et contre la mémoire même des mythes) entretenait quelque rapport essentiel avec la femme. Le désert serait le Désert, mais je ne serais pas tout à fait seul. (f. 210-211, p. 136).

L’œil mentionné dans l’avant-texte, caractérisant cette partie du monde, est donc personnalisé dans le ms prend forme de symbole en prenant la forme de phrase. Il est celui de Salomé, la part féminine du narrateur, cette part intérieure et extérieure qui le regarde. Entre l’avant-texte et le texte s’est opérée l’alchimie du fantasme. La narration a arraché l’œil de Byzance à l’univers réaliste et historique qui était le sien pour le plonger dans l’univers fantasmé de Claude Louis-

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Combet lui-même qui lui confère un sens et une symbolique personnels. Le Désert est en rapport avec l’être, c’est le désert du narrateur mais il est atténué par la présence de Salomé qui redonne au narrateur son unité. La relation Narrateur/Marina réapparaît dans le br n°45. Le premier jet débute avec une phrase sur Marine mais enchaîne sur la légende de la sainte et son influence sur la vie de son traducteur. En confrontant avant-texte et ms, nous constatons que la dernière phrase de l’avant-texte a été reprise avec des modifications intéressantes :

Car l'histoire de Marina-Marinus, que j'inventais à mesure que je la déchiffrais, quittait le lit très strict des textes et débordait dans ma vie même comme si une lame de fond, issue de l'antique mémoire des légendes de la Bithynie chrétienne, sapait les faibles assises de ma raison et, au mépris de l'espace et du temps, irruptait dans ma conscience et y ruinait le sens des distinctions de genre en même temps qu'elle abolissait, fondamentalement, toute possibilité de recul critique à l'égard du passé des hommes. (f. 529, p. 308).

La phrase de la version définitive est bien plus longue, suite aux ajouts effectués, comme si Claude Louis-Combet avait voulu développer l’idée d’un écrasement, d’un anéantissement du narrateur au moment de l’irruption de la figure de la sainte dans la vie sans sens et sans trajectoire du narrateur. Ailleurs, « car » est inséré au début de la troisième phrase devant « l'histoire » et « Marina » remplacé par « Marina-Marinus ». L’auteur met l’accent sur l’ambiguïté Homme-Femme qui caractérise cette légende et qui l’intéresse en premier lieu. Le narrateur évoque les textes, source, où il a puisé son récit et emploie le mot « déborder » et « lame de fond » pour souligner l’ampleur de cet événement dans sa vie personnelle qui prend l’envergure d’un cataclysme. Il n’hésite pas à parler des genres en tant qu’auteur de cette histoire et fait allusion au genre mythobiographique. Il semble un moment que le narrateur soit le double de la figure auctoriale. Cela nous inclinerait à penser que le travail d’écriture de l’auteur Claude Louis-Combet est voué à l’inaccomplissement, comme le travail de lecture-traduction du narrateur. La fonction de l’auteur en même temps traducteur est mise en relief dans la version manuscrite, contrairement au brouillon indigent dans ses développements.

Les notes de l’avant-texte évoquent encore cette interférence entre les deux récits à travers le mot « osmose » : « osmose Marinus/Narrateur ». L’expression constitue une sorte de définition de la mythobiographie et en indique la trajectoire. Le terme « osmose » de l’avant- texte est véritablement fondamental en imprimant un sens d’union, de fusion qui développera l’ensemble du récit. Mais ce terme isolé, jeté sur le papier, n’est qu’une promesse d’écriture.

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Encore faudra-t-il que le roman tienne cette promesse dans ses développements ultérieurs. En même temps, le thème de la dualité est inscrit en bas du folio pour être nié. Le contenu de la note « ce qui est négation de l'opposition diurne/nocturne », ainsi développée dans la version manuscrite :

Aussi puis-je bien dire que, dès lors, jour et nuit ne firent plus qu'un – ou plutôt que nous entrâmes en un temps dans lequel cessait d'avoir cours la vieille distinction du diurne et du nocturne, du réel et du rêve, du rationnel et de l'imaginaire. Ce qui était enfoui dans les désirs inaccessibles de l'âme sortit soudain de sa crypte. (f. 530, p. 308).

Se dit dans un même brouillon la tentative d’union de tous les contraires, l’osmose du narrateur et de la sainte à laquelle il tente de s’identifier. La dualité est éliminée. Avec l'abolition de l'espace et du temps, tout devient possible. Il n'y a plus de limite, le passé se mêle au présent ; le réel se mélange au rêve, le mythe se mêle au réel. Cette note est en harmonie avec la fin de la distinction des genres évoquée dans le ms. Elle incarne le fond de la pensée louis-combétienne qui tend à effacer le dualisme et à accéder au monisme, à l’Un.

La pensée de l’auteur prend donc plus de forme et de valeur dans la version manuscrite où l’auteur opère des ajouts qui appuient le sens simplement ébauché dans les brouillons. Les notes inscrites sur les folios de l’avant-texte se transforment en phrases amples. L’idée se cristallise dans la version finale où l’auteur affine sa pensée en la développant par rapport au texte. Dans le br n°23, la note sur l’œil et le désert enrichit le texte en instaurant une comparaison implicite entre Salomé et Marina à travers l’œil stylisé, donc en se rapprochant davantage du récit légendaire, thème qui était absent du brouillon. Dans le br n°45, la phrase sur la relation entre le narrateur et Marina sera développée dans la version définitive à travers des additions qui enrichissent le texte, et où apparaît le titre même de l’ouvrage à travers l’emploi de Marinus- Marina absent dans ce folio de l’avant-texte. Le ms semble donc être toujours un développement ample et heureux des notes et ébauches de l’avant-texte qui agissent toujours comme des effets d’annonce ou des aide-mémoires. Les brouillons portent en germe le roman, qui se déploie vraiment dans la deuxième campagne de l’écriture, celle du ms autographe, qui est quasiment la version définitive puisque nous avons vu que les ajouts et corrections sur la version manuscrite ne changeaient plus le sens du texte.

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Le terme de « mythobiographie » a surgi dans l’esprit de l’auteur pendant la rédaction de son roman, l’auteur n’avait pas prévu de donner à son projet ce titre. Il s’explique sur ce mot dans son essai Le Recours au mythe :

Lorsque, dans les quelques moments de réflexion théorique que je me suis accordés, à distance, de la fiction, j’ai essayé de m’expliquer sur le sens de ma démarche, j’ai dû forger un concept méthodologique au moins provisoire et à contenu relativement variable, susceptible d’évoluer à mesure que l’expérience avancerait. Tel fut, à l’origine, dans mon intention, le terme de

mythobiographie dont j’ai commencé à me servir, à l’époque où j’écrivais Marinus et Marina, afin

de formuler le dessein de mon entreprise d’expression ; dessein qui m’apparaissait peu à peu à mesure que le texte s’extirpait de ses limbes, à mesure que je me tenais dans une écoute plus réceptive au désir des mots, qui m’occupait. Je ne cherchais pas à innover dans l’art du roman mais seulement à me donner l’écriture nécessaire – et moi, à accéder à la forme. 96

Louis-Combet avoue avoir commencé MM sans plan la rédaction de son roman : « A l’heure où

je commençais, sans plan préconçu, sans entrevoir les aboutissements du récit ni ceux de l’expérience, à écrire Marinus et Marina […]. »97

Mais il a ensuite ébauché quelques plans que nous avons classés dans le dossier des marginalia, mais nous constatons que le mot « mythobiographie » n’apparaît pas dans certains plans comme au folio 1 (dossier des « Plans », Annexes III) où Louis-Combet note « Essai d’hagiographie délirante » comme titre de son ouvrage. Notons la saveur de cette expression qui dit la fusion, dans le projet du romancier, entre le fantasme débridé et la vie du saint, entre ce qu’il y a de plus intime et de plus extérieur. La problématique de la mythobiographie n’est pas encore conçue par l’auteur. Mais un lien est déjà tissé entre l’auteur et l’histoire de Marinus. Au folio 2 (dossier des « Plans »), apparaît le mot « mythobiographie » dans un plan qui se répartit selon trois étapes : Biographie, Mythe et Mythobiographie. L’auteur reprend le même plan, au folio 3 en apportant plus de détails, ce que Louis-Combet appelle « Biographie » c’est ce qui précède l’histoire de Marinus-Marina comme il le note : « Ie)Avant Marina et Marinus », une partie du récit qui concerne le narrateur et sa relation avec l’Abbé. La deuxième partie du plan se réserve au récit initiatique de Marina et Marinus, ce sera donc le récit hagiographique ou le « Mythe » comme le note Louis-Combet. Le troisième point concerne l’époque d’après Marina et Marinus où le récit est de nouveau consacré au narrateur et c’est là que l’auteur insère le mot « mythobiographie » où il souligne à propos du

96 Le Recours au mythe, op. cit., p. 340. 97 Ibid., p. 338.

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narrateur « Nouvelle problématique » « Moi je voudrais recommencer » désignant cette époque d'après l’Abbé, donc d’après l’expérience religieuse. Le narrateur quitte l’Abbaye et commence une nouvelle vie : « Or je vivais à présent seul, pour la première fois, et disposais d’un lieu d’habitation où j’avais tout loisir de m’approcher de moi-même et, pour autant que cela fût possible et signifiât quelque chose, de me posséder. » (f. 222, p. 142). Ce qu’il y a d’essentiel à noter, est que ce plan tripartite révèle la lente élaboration pour Claude Louis-Combet du plan de son roman : à l’origine, il ne fonctionnait pas selon l’alternance des chapitres dont nous avons déjà parlé. Ensuite,sur deux bouts de papiers, des folios de taille moindre, l’auteur explicite les trois points ou les trois parties de ce plan. Au folio 4 du dossier des « Plans », Louis-Combet inscrit son premier et deuxième point. Le premier point est toujours centré sur la séduction : « Le Fils se révèle Femme, tente de séduire le Père échoue. » Le deuxième point concerne Marina où il s’agit toujours de la séduction, celle de Marina par Salomé mais sans toutefois mentionner les prénoms. Le troisième point évoque le thème de la fusion dans ce « dépassement de la séparation Masculin/Féminin dans l’extase de l’Amour » comme dans « Abolition de la solitude dans l’indistinction du Toi et du Moi. » Louis-Combet a prévu la réalisation de son rêve d’androgynat au départ, une possibilité qui va vite se dissiper comme le montre son plan au folio 6 où cette communion, confusion est vouée à l’échec ou la négation par l’Abbé comme le note l’auteur dans son troisième point. Dans ce folio, Louis-Combet reprend ces trois points dans un plan structuré autour du couple Moi/l’Abbé, un plan qui résume les trois relations que va avoir le narrateur avec l’Abbé et Marina. Le plan est divisé en trois parties. La première partie reprend la séduction de l’Abbé par le novice. Dans la deuxième partie apparaît Marina-Marinus à laquelle le Moi s’identifie, principe même de la mythobiographie. Le dernier point se réserve à la négation de l’Abbé lancé contre le novice, ce qui contredit en quelque sorte le plan précédent, le novice est refusé par son directeur, et quitte l’Abbaye. A la communion ou la confusion auxquelles aspire le narrateur répond la négation de l’Abbé. Au folio 7, un plan détaillé intitulé « Ego Marinus Ego Marina » reprend les principales étapes de la mythobiographie où nous retrouverons presque le schéma que nous avons dans la version finale, cette alternance entre les deux récits avec des changements qui interviendront plus tard surtout en ce qui concerne le point X où l’auteur note l’aveu de Marina à propos de sa réelle identité98, ce qu’il a prévu au départ

98 Dans l’ébauche abandonnée n°5 du dossier « l’autre roman » (Annexes I), l’higoumène découvre l’identité de

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ainsi que le point XI (f. 8) où il a prévu la mort comme dénouement : « Et comme nous nous tenions penchés ensemble sur l’instant qui naissait, nous pûmes nous reconnaître chacun tout entier dans l’ombre de l’autre et nous demeurâmes immobiles. » (f. 692). C’est donc lentement et avec quelques hésitations que le plan du roman a été élaboré, ce n’est pas par préméditation que le concept de mythobiographie a été créé. Mais plutôt, si nous voulons suivre les étapes de la genèse de MM, nous devons admettre que le genre et la structure sont venus à Claude Louis- Combet par poussées, par tâtonnements. Par cercles concentriques, il s’est rapproché d’un centre dans lequel prenait place théorie et pratique, mythobiographie et alternance des récits.

Le concept de mythobiographie se déploie dans quelques brouillons identifiés où l’auteur a rédigé des passages qui mettent en relation le narrateur et la sainte Bithynienne, des passages retouchés lors de la rédaction de la version manuscrite mais qui gardent toujours l’image d’une sainte capable de faire rêver le narrateur de l’autre récit à travers cette complétude Homme- Femme, symbole de la perfection pour un homme tourmenté dans ses déchirures et ses scissions. Le dossier des « Plans » vient nous confirmer l’idée que la mythobiographie n’a surgi que tardivement au moment de la rédaction de l’ouvrage. L’auteur a prévu d’abord d’appeler son