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1-1-2 Développement de l’informatique et des Free Libre Open Source Software

L’explosion de l’usage du terme open aujourd’hui est associée à un événement majeur du 21ème siècle, à savoir le développement des technologies dites « numériques ». Les potentialités offertes par les supports et les protocoles technologiques actuels (le réseau internet et le Web) s’accompagnent de de nouvelles problématiques liées à la circulation de l’information et à son accès en tant que ressource immatérielle. Pour bien comprendre les enjeux associés à l’open au 21ème siècle, une possible entrée en matière est de s’appuyer sur l’histoire du mouvement des logiciels libres et open source (Free Libre Open Source Software FLOSS) décrite succinctement ci-dessous. La mise en œuvre et la structuration des FLOSS illustrent en effet un ensemble de problématiques sociopolitiques et économiques que l’on retrouvera dans d’autres domaines au fur et à mesure du déploiement de l’informatique et d’Internet. Les enjeux liés au départ au code source informatique ont concerné par la suite un ensemble de ressources immatérielles (articles, données), et la genèse d’autres mouvements autour de l’open dans la lignée de ses précurseurs.

Derrière l’acronyme de FLOSS (Free Libre Open Source Software) se trouve une grande diversité de projets mais aussi d’opinions et de finalités concernant la liberté/ouverture du code source. Les vocables open source et logiciels libres peuvent évoquer, aujourd’hui en 2018, la gratuité ou l’usage d’alternatives à Microsoft Word tels qu’Open office ou Libre office, ou bien encore la suite Ubuntu pour les utilisateurs de Linux. D’autres personnes plus acculturées à cette thématique

penseront à des figures charismatiques tels que Richard Stallman ou bien Linus Torvalds, ou encore à des noms d’organisations et de communautés telles que Mozilla, la Free Software Foundation, Debian. Pour certains, les licences GNU GPL et MIT évoqueront même des différences essentielles sur les droits de propriété intellectuelle. Le terme de FLOSS tend à regrouper cette nébuleuse d’initiatives et à lisser également les distinctions originelles entre les logiciels libres et open source. Pour des milliers d’utilisateurs de ces logiciels ou même de développeurs aujourd’hui, ces distinctions sont bien moins claires et renvoient à des modes d’organisation communs et normalisés dans les milieux informatiques, un point soulevé par Sébastien Broca dans son livre Utopie du logiciel libre.9 Dans cet ouvrage issu de sa recherche doctorale10, Broca a fait le choix

d’employer la catégorie unifiée de « logiciels libres ». Mais une partie de son étude vise à étudier la genèse distincte du free software d’une part et de l’open source d’autre part. Il rappelle ainsi que le mouvement du free software est issu d’une nouvelle forme de revendication sociale et éthique ancrée dans la technique (utopie concrète). Le mouvement open source quant à lui s’est mis en place par la suite dans une visée d’efficacité organisationnelle et économique au sein de projets informatiques. Je vais revenir sur l’émergence du mouvement des logiciels libres puis le développement de l’open source en les distinguant successivement. Cette distinction est à considérer comme la description de deux idéaux-types, qui se retrouvent néanmoins entremêlés dans la plupart des projets open aujourd’hui (open data, open access, open science) malgré l’emploi en anglais du terme open et non free. Logiciels libres et éthique communautaire hacker

L’émergence de l’informatique libre avec le mouvement des logiciels libres remonte au début des années 1980. À cette époque, les ordinateurs personnels n’en étaient qu’à leurs débuts. La discipline de l’informatique (computer sciences en anglais) constituait un objet de recherche, aussi bien dans la dimension logicielle que matérielle, tout autant qu’une passion (hobby) de milieux bien spécifiques à la frontière entre mondes universitaires et culture hacker. La bidouille (une des traduction utilisée pour le terme hacking) d’amateurs de la construction de micro-ordinateurs donnent naissance au premier Apple en 1976 et au déploiement de la micro-informatique et des enjeux de l’informatisation11 tout d’abord puis du ‘numérique’.

Un des événements fondateurs des logiciels libres est le projet GNU, un acronyme récursif (Gnu’s not Unix) qui dénote aussi la dimension créative associée au code source par les communautés de l’informatique libre. L’initiative est lancée en 1983 par Stallman, alors au Département d’intelligence artificielle du MIT, sur un forum de discussion employant UseNet

(avant l’adoption de l’internet)12. À cette époque, la communication électronique n’est employée

que par les universitaires, étudiants et autres passionnés. Le projet GNU de Stallman s’ancre dans une revendication politique et sociale forte. Il vise à s’opposer à la privatisation du code source en

créant un système d’exploitation libre qui se différencierait des systèmes propriétaires tels que UNIX ou Windows. Pour cet informaticien, le mot free ici ne signifie donc pas gratuité, mais liberté. Une phrase désormais culte dans le milieu numérique, attribuée à Stallman, résume bien la signification donnée à free dans ce cas-là : « Free as in free speech, not free beer » (discours libre versus bière gratuite).

Stallman y associe quatre libertés : le droit d’exécuter un programme, le droit de le modifier (ce qui nécessite l’accès au code source), le droit de le redistribuer avec le choix de faire payer ou non, puis le droit de distribuer ces nouvelles versions pour que la communauté en bénéficie.

La création de GNU illustre également l’importance donnée à la communauté dans les logiciels libres et qui s’inscrit dans la lignée de l’esprit hacker auquel Stallman fait référence dans un article rétrospectif sur le projet. Il y explique que c’est la mise en danger de l’esprit hacker et de son

éthique qui le poussa à développer GNU13. Il raconte que les communautés hackers, développées

dans les années 1960 et 70 dans des universités, regroupent des personnes dont l’activité ne se réduit pas à l’écriture d’un programme informatique. Leurs activités sont variées et se caractérisent par un goût de l’exploration, du jeu et de l’ingéniosité (explorer les « tunnels du MIT », faire des

blagues spécifiques)14. Avec le départ progressif de leurs membres pour de nouvelles entreprises de

logiciels propriétaires, ces communautés s’effondrent. Pour résister à cette disparition, Stallman lance alors le projet GNU’s not Unix. Dans une perspective communautaire, il lui semble évident de devoir partager son travail pour en faire bénéficier les autres et de faire passer la motivation et l’intérêt pour un projet avant d’autres priorités telles que l’argent. Stallman explicite clairement ce point dans son message initial : « Le salaire ne sera pas élevé, mais je recherche des gens pour qui aider l’humanité est aussi important que l’argent »15. L’esprit hacker pour Stallman, est donc associé

à la lutte contre des barrières mises par les logiciels propriétaires pour accéder au code source, ou bien les murs érigés par des administrateurs informatiques au nom de la sécurité (firewall). C’est notamment le cracking (cassage de protection) qui donna mauvaise presse aux hackers. La notion de « hack » plus largement est associée à celle de contournement : ne pas attaquer frontalement et déjouer toutes les barrières, qu’elles soient techniques ou légales.

Dans cette optique, le domaine juridique de la propriété intellectuelle constitue rapidement un terrain de jeu pour l’esprit hacker, comme l’explique Gabriella Coleman dont de nombreux travaux portent sur l’éthique des hackers et l’organisation des communautés de logiciels libres (Debian)16. Le code juridique, pour des informaticiens, apparaît assez similaire à de la

programmation, car il s’agit aussi d’une suite rationnelle et logique de signes que l’on peut

modifier17. En enlevant un mot ou en ajoutant une virgule, le sens entier d’une phrase peut être

droits de propriété intellectuelle (DPI), fer de lance de la nouvelle économie des ressources immatérielles. Dans l’esprit hacker du contournement, les DPI deviennent alors un moyen pour les développeurs de mettre en œuvre ce hack. La licence GPL proposée avec GNU est ainsi un contournement des droits de propriété intellectuelle et même un détournement. Parfois dénommée le « hack de Stallman », cette licence ne se place pas en opposition au copyright, mais en détourne son usage classique. Ainsi, au lieu de réserver des droits spécifiques à l’auteur, cette licence permet au détenteur ou à la détentrice de ces droits de donner des libertés aux utilisateurs de la ressource. Au lieu de restreindre un accès, la licence potentialise son usage. Une personne peut alors non seulement accéder au code source, mais aussi le réutiliser, le modifier et le distribuer de nouveau pour peu de respecter au moins deux conditions : attribuer le code source original à son auteur et surtout de ne pas enfermer à nouveau le code source. Ce deuxième point est essentiel car il implique qu’une personne utilisant une ressource doit la repartager sous les mêmes conditions. Dénommée de copyleft, cette condition a pour finalité de s’assurer que le projet informatique ne soit pas réapproprié par un acteur privé qui pourrait en créer une version propriétaire. Le but est ainsi de favoriser la collaboration et la participation au cœur de l’esprit communautaire hacker. Mais le principe de collaboration s’est aussi développé au sein des univers informatiques pour d’autres raisons s’éloignant de la visée sociale et philosophique. Des actions collectives et distribuées sur du code source apparaissent également comme une manière plus efficace et adaptée de travailler au sein d’un réseau d’ordinateurs connectés. Ce principe au cœur du développement des logiciels open source donne aussi à voir une autre coloration de l’esprit hacker.

Open source et action collective distribuée

En parallèle des logiciels libres, un autre mouvement se développe un peu plus tard, avec d’autres personnages clefs tels que Torvalds, fondateur de Linux ou encore Eric Raymond, auteur

du livre La cathédrale et le bazar18. Les années passant, il manque toujours un élément majeur au

système d’exploitation libre GNU : le kernel ou noyau19. Torvalds en tant qu’informaticien

commence en 1991 à développer ce noyau tout d’abord en tant que projet personnel. Bien que l’on retrouve chez lui le goût de la programmation et le plaisir de coder pour l’amusement, l’aspect communautaire n’est pas son objectif premier. À cette époque, le nombre d’ordinateurs connectés avec Internet ne cesse d’augmenter. Son projet prend progressivement une tournure collaborative dans le but de travailler de façon plus efficace. Comme l’explique Torvalds20 dans l’une des

conférences rétrospectives sur ses projets, il rend tout d’abord son code public afin que d’autres puissent le regarder, le commenter, proposer des idées et l’améliorer en faisant des modifications. C’est ainsi que le projet Linux se développe jusqu’à former une communauté de milliers de développeurs travaillant ensemble. On retrouve ici l’aspect hacker de l’amusement et de la

motivation, mais qui, ici, repose davantage, comme l’explique Broca, sur une éthique de l’action et de la collaboration distribuée. À la différence du logiciel libre, la perspective principale est de développer des méthodes de travail efficaces, basées sur un modèle plus horizontal d’organisation en réseau (cf. encadré suivant). Le transfert d’information en réseau a pu se déployer avec des ordinateurs connectés avec le réseau des réseaux internet et le développement d’applications tels que le courrier électronique et le World Wide Web.

Dans le modèle dénommé par la suite open source, la priorité consiste notamment à gagner de nouveaux publics et de nouveaux marchés. Dans cette logique, la volonté d’affaiblir la propriété intellectuelle en la « hackant » perd de sa force. Benjamin Loveluck, à la suite des travaux de Broca, note bien cette différence. Il précise que le mouvement open source consiste en « un principe d’organisation de l’action collective respectant la liberté individuelle, mais qui n’implique pas nécessairement une volonté éthique et politique de restreindre la propriété intellectuelle, comme le voudrait Stallman dans le cas des logiciels libres »21.

Hacker et… Hacker : différentes visions du monde

J’ai présenté précédemment une première vision du hack porté par Stallman, illustrant un goût du jeu, de l’exploration et une pensée « outside the box ». Le hack incarné par Torvalds ou Raymond est à quant à lui axé sur un mode d’organisation pour une production ouverte, organisée et efficace. Le livre de Pekka Himanen L’éthique hacker et l’esprit de l’ère de l’information contribue à mettre en avant une facette spécifique de l’éthique hacker basée sur une coordination ouverte et un mode méritocratique qui déroge à des formes traditionnelles industrielles22.

Le livre de Raymond La cathédrale et le bazar23 joue aussi un rôle important pour faire connaître cette

organisation open source dont les dimensions techniques et créatives sont au profit de l’efficacité en premier lieu (repérer avec mille paires d’yeux les erreurs des autres). Cette vision est différente de l’éthique hacker d’un Steven/Pierre Levy dont Stallman s’inspire24 et qui associe aux logiciels libres

la défense d’un modèle social et politique alternatif à la production industrielle « adaptée » à la nature informationnelle du code source.

Bien qu’une base commune de passion, de désir d’amusement et de motivation existe, les finalités se distinguent entre ces deux idéaux-types du free software et de l’open source en informatique. Comme le souligne Coleman, les hackers représentent une diversité de profils partageant différentes visions du monde (worldviews). Bien que l’étiquette de libertarien soit souvent attachée à l’esprit hacker, l’auteure souligne que les tenants de l’open source mettent en avant la liberté du choix d’utilisation d’un logiciel et se rapprochent ainsi de la logique néolibérale, ce qui est à l’extrême opposé de la

logique défendue par le free software25. La caractéristique commune serait cependant la volonté de

créer des objets technologiques de qualité, ce que Coleman appelle le « craft and craftiness »26.

Ce retour historique montre que, derrière l’acronyme unificateur FLOSS, les priorités défendues peuvent différer. Le positionnement free défend avant tout les libertés associées au code source. Le positionnement open prône quant à lui l’efficacité dans la production d’un code de qualité et la liberté du choix d’utilisation d’un logiciel. C’est pour cette raison que le qualificatif open est employé par la suite dans le milieu informatique à partir des années 1990 pour se dissocier de la

notion ambiguë de free. En effet, malgré l’efficacité de ces méthodes de travail dans le milieu informatique,27 les entreprises sont restées réticentes à employer le terme de free software à cause de

la notion de liberté mais surtout de gratuité qu’il véhiculait. La notion d’open apparut ainsi plus adaptée à des informaticiens pour lever cette ambiguïté. Coleman a étudié cette dynamique de réappropriation, qu’elle qualifie de tactique iconique, au sein même du développement des logiciels basés sur l’ouverture du code source28.

Comme souligné précédemment, la distinction open source/free software se retrouve aussi sur le plan juridique. En termes de licences, les compromis avec le cadre économique et juridique industriel sont plus importants avec les logiciels open source. À partir de la licence GNU/GPL, d’autres licences (non plus libres mais dénommées ouvertes, telles que la licence MIT ou Apache) ont été mises au point sans la mention de copyleft et l’obligation de remettre dans un « pot commun »29.

Cette brève présentation historique a pour ambition de montrer que différents projets sociopolitiques et techniques s’associent respectivement aux termes open source et free software, qu’il s’agit néanmoins de considérer comme deux idéaux-types. À partir d’une base commune liée à l’informatique qui puise ses racines dans des pensées concernant la théorie de l’information et du contrôle des systèmes (cybernétique), on voit que différentes conceptions et sujets de mobilisation s’entremêlent. Ces idées fondatrices, aux finalités distinctes dans le milieu informatique, ne font que se déployer dans d’autres domaines avec l’emploi grandissant et quasi omniprésent aujourd’hui d’Internet et de ses applications. Mais le rôle de plus en plus central de l’information, avec ce que l’on dénomme aujourd’hui le ‘numérique’, participe également à l’explosion de l’usage du terme open. L’open devient ainsi une formule, à savoir un élément central des discours sur le ‘numérique’ aux côtés d’autres termes couramment employés aujourd’hui tels que data, transparence, communs, etc. Si différentes significations de ce terme existaient déjà au 20ème siècle, comme le présente l’article « Fifty shades of open », l’ère numérique n’a fait qu’amplifier l’entrecroisement des différentes significations qui lui sont associées. Suivre cette formule donne ainsi à voir quelques grands axes de transformations du cadre économique, mais aussi sociopolitique et juridique actuel alors que l’usage de l’informatique n’est plus réservé à quelques domaines mais a pris une place centrale au sein des sociétés.

1-1-3 De l’informatique au « numérique » : amplification et effet de levier

De l’informatique à l’essor de la télématique/compunication

Si les questions d’accès, de partage et d’utilisation des programmes informatiques se sont déjà posées dans les milieux des utilisateurs de l’informatique puis de la micro-informatique, ces

problématiques sont devenues centrales au fur et à mesure du déploiement des ordinateurs personnels mais également du développement d’Internet dans un grand nombre de domaines. À un tel point qu’aujourd’hui, rares sont les domaines où ces technologies de l’information et de la communication ne sont pas présentes. Cet « effet pervasif » du ‘numérique’, comme le souligne

Dominique Boullier30, soulève de nombreux enjeux sociopolitiques qu’il s’agit de considérer. La

problématique des significations de l’open permet d’en aborder quelques-uns. L’usage même du terme ‘numérique’, cet adjectif substantivé, est une illustration de l’importance donnée à ce concept flottant qui signifie pour toutes et tous quelque chose sans pour autant souvent comprendre ce qui le compose. L’expression Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), qui était encore employée il y a quelques années, permet de rappeler que le ‘numérique’ repose sur le mariage entre deux dimensions essentielles qui ont fait la force de son impact. Il unit, d’une part, l’informatique, c’est-à-dire une méthode de traitement automatisé de l’information qui s’est déployée avec l’usage des ordinateurs et des évolutions de la (micro)-électronique et, d’autre part, les supports de télécommunications connectant ces machines. Ces derniers constituent aujourd’hui le réseau des réseaux dénommé Internet, associé à des applications ou protocoles tels que le Web, le courrier électronique et le pair à pair (P2P). La télématique ou compunication,

expressions données au tout début de l’informatisation de notre société31, a permis de concrétiser

des attentes à la fois scientifiques et sociales dont les théories de l’information (la cybernétique du grec cyberneticos gouvernail) se faisaient déjà l’écho. Je n’y consacre qu’un court paragraphe mais il

faut tout de même mentionner l’importance de la « matrice cybernétique »32 développée à partir des

années 1940, au fondement même des concepts essentiels de l’information et de la communication et des attentes multiples qui y sont associées.

Aux origines : bref retour sur les pensées cybernéticiennes

La cybernétique ou plutôt les pensées cybernéticiennes servent encore aujourd’hui de substrat à bon nombre de travaux théoriques et sont le reflet de la force évocatrice de la notion d’information. Il est étonnant par exemple de voir ce que le terme « intelligence artificielle (IA) »

suscite encore aujourd’hui en 2018 comme espoir, attentes, rêves mais aussi craintes33. Dans le

courant cybernéticien, né d’une dynamique interdisciplinaire entre chercheurs à l’image des conférences de Macy, les objectifs sont de développer « une « physique » de la complexité de l’organisation sociale et humaine »34 basée sur le rôle majeur de la transmission d’un signal et de sa

régulation ou contrôle dans un système donné.

Mais plus que des réflexions scientifiques et théoriques sur ces systèmes complexes, qu’il soient biologiques ou électroniques, les pensées cybernéticiennes participent également à véhiculer un modèle de société : un système social dont la gouvernance est basée sur le rôle prépondérant de

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