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3-1-2 Les épreuves de justice : révélateurs de grandes logiques de justifications (cités et mondes communs)

Comme indiqué précédemment, une épreuve de justice est un moment particulier de conflits où une argumentation est cependant possible, à la différence d’autres moments où toute discussion est impossible (régime de violence) ou n’a pas lieu d’être (régime de paix). Dans les situations de recours à la justice, les acteurs ont un regard métacritique sur ce qu’ils font car la manière dont ils le font ne leur semble plus aller de soi. Leur réflexivité leur permet d’une part de qualifier ce qui se passe mais aussi de faire valoir « ce qui devrait être », c’est-à-dire ce qui leur paraîtrait bien, bon et juste29. Boltanski emploie aussi le terme d’épreuve de réalité30 au lieu

d’épreuve de justice, pour désigner des épreuves qui concernent des moments de désaccords reposant sur des divergences entre grandes conceptions du monde. Dans ces épreuves particulières, les acteurs ne défendent pas seulement leur intérêt particulier mais plutôt celui d’un groupe pour le bien commun. Chaque grande conception se fonde sur des principes supérieurs communs et a une portée universelle à une époque donnée. Un groupe d’individus peut y adhérer et s’appuyer sur un argumentaire propre à un principe supérieur commun pour prétendre à la vérité. Ces notions sont modélisées sous les termes de « cités et de mondes communs » dans l’ouvrage de Boltanski et Thévenot De La justification : les économies de la grandeur31.

Pour décrire de façon simple les principes supérieurs communs et les économies de la grandeur, on peut prendre un exemple familier, celui de l’ordre de service d’un plat. Pour savoir qui sera servi en premier lors d’un repas à plusieurs convives, il est nécessaire que chacun soit d’accord sur la temporalité même du service d’un plat entre les conviés au repas : est-ce l’aîné par exemple qui pourra se servir en premier ? Ou bien est-ce que l’ordre n’a que peu d’importance car

une répartition collective et égalitaire sera effectuée ? Où s’agit-il de servir un invité spécial qui prend part au repas ? Si chacun connaît les principes prioritaires, par exemple servir l’aîné, alors la situation se passe sans conflit. Mais si quelqu’un remet en cause cette répartition ou ce partage, alors cet ordre ne va plus de soi et peut être débattu. Les épreuves de justice sont les moments spécifiques où ces règles sont remises en question. Chacun peut alors exposer ses principes : il est important de servir l’aîné dans le respect de la hiérarchie, l’invité spécial a besoin d’une reconnaissance spécifique, etc. Ces principes « mis sur la table », il s’agit de trouver un moyen de

mesurer (économie) ces différentes « grandeurs » proposées par les différentes parties prenantes32.

Dans ce modèle, chaque individu a donc des compétences pour juger une situation en faisant appel à la défense d’une priorité/grandeur spécifique à mettre en avant. Les logiques représentent ainsi des « univers d’argumentation »33, c’est-à-dire un ensemble de règles de justification, des

« grammaires » sur lesquelles on peut s’appuyer34. Les « cités » s’appuient notamment sur un

ensemble d’objets de dispositifs qui permettent de mesurer en situation quelles grandeurs prévalent,

dans ce cas le terme de « mondes communs » est employé35.

Les cités en ce sens représentent de grandes logiques de justification et donnent à voir des façons de penser la société, son organisation et sa gouvernance à un moment donné. Dans la société contemporaine, six logiques ont été identifiées par les auteurs36 en se basant sur des textes

fondateurs d’ordre philosophique dont la vocation est de définir des modèles de société et d’en donner une explication sociale, philosophique et politique, d’où le terme d’« économie et de philosophie politique » que j’emploie par la suite notamment en référence aux travaux de Benjamin

Loveluck sur la généalogie du libéralisme37. Les auteurs se sont attachés à décrire les différentes

cités (opinion, civique, domestique, marchand, industriel, inspiré) de façon systématique selon plusieurs caractéristiques. Je ne reviens que sur quelques-uns des éléments descriptifs détaillés par

les auteurs38. Un des plus importants est le principe supérieur commun, attaché à une grandeur qui

est jugée prioritaire dans chaque cité. Par exemple, pour la cité civique, il s’agit de mettre en avant le collectif ; la cité industrielle repose sur les notions d’efficacité et de performance ; la cité domestique met en priorité le respect des rapports de hiérarchie. À chaque cité correspond aussi ce qui est appelé un état de grand ou un état de petit, c’est-à-dire les qualités mises en avant ou répudiées pour chaque cité. On y retrouve aussi un ensemble de figures-types (répertoire de sujets). L’artiste ou le scientifique désintéressé par toute considération matérielle est caractéristique de la cité inspirée, l’ingénieur est associé à la cité industrielle, les représentants du collectif (syndicats par exemple) sont typiques de la cité civique. Le père, l’ancien est associé quant à lui à la cité domestique car il est le garant de la tradition et donc d’une forme de protection et d’un « rien ne bouge »). Pour la cité de renom, dont la grandeur est la reconnaissance, les figures associées sont celles des

personnalités publiques. Dans la cité marchande, c’est celui qui s’enrichit qui est considéré comme grand.

Théorisation ancrée et noms des concepts employés

Dans un ensemble d’écrits ayant repris le modèle théorique des cités, différentes expressions ont été employées pour désigner les cités et leur grammaire : logiques de justification, visions du monde, rationalités propres. Ma démarche par théorisation ancrée m’a amenée à employer ces termes, tout autant qu’à m’en détacher pour proposer d’autres expressions. Je parle par exemple de « perspectives argumentatives » pour décrire les éléments de discours que j’ai observés en situation, et que j’ai rattachés à la notion de « logiques » sous-tendant des « visions du monde » spécifiques. Je n’ai pas employé le terme de cités et mondes communs même si je me suis inspirée de la description de certaines caractéristiques des cités (c’est pour cette raison que j’emploie ensuite les qualificatifs de civique, industriel, marchand, etc.). C’est là toute la différence entre l’inclusion dans un cadre théorique donné et la démarche par théorisation ancrée qui « dés-encadre » des concepts, ce qui permet également de proposer une relecture d’un cadre théorique, sans rejeter de but en blanc tous les concepts qui y sont associées. La théorisation ancrée a pour visée de définir au fur et à mesure des concepts et d’en proposer une articulation dans un terrain donné, sans pour autant prétendre à la construction d’une quelconque théorie générale (cf. Chapitre quatre).

Or, ces cités ne sont que des grands concepts, des grandes idées générales (des idéaux- types) reposant sur des textes canoniques proposant une vision de la société et de son organisation (notamment par des éléments d’économie et de philosophie politique). Pour que les principes supérieurs communs soient comparés, un ensemble d’objets et de dispositifs y sont associées. Dans une situation donnée, la mesure des grandeurs peut se faire dans un monde commun ou entre différents mondes, ce qui participe également à la résolution possible des épreuves selon différents cas de figures39.

Des cités aux mondes communs en situation : compromis, arrangement et critiques En effet, dans une situation donnée pour qu’un jugement puisse être rendu, un ensemble d’objets spécifiques sont associés à chaque cité et appuie les justifications. Les auteurs emploient le

terme de mondes communs (monde = cité + objet)40. L’appareillage des grandeurs permet ainsi de

passer d’une argumentation à un ensemble d’actions coordonnées en situation et à la résolution

possible d’une manière ou d’une autre de l’épreuve41. Les mondes ont toute leur importance car les

dispositifs donnent des prises nécessaires à la résolution des conflits selon différentes modalités.

L’ouvrage de Boltanski et Thévenot42 consacre ainsi toute une partie à décrire les critiques entre

mondes (un monde peut adresser une critique particulière à un autre monde) mais aussi les différentes façons de résoudre un conflit. Trois mécanismes principaux y sont proposés : la

clarification, l’arrangement ou le compromis43. Ces dynamiques présentent un degré de stabilité

asymétrique où l’un des mondes se range à la décision de l’autre. Pour reprendre l’illustration de l’ordre du repas, chacun se met d’accord par exemple sur la priorité donnée aux principes d’aînesse. Un arrangement est une situation instable, où un accommodement est trouvé mais peut être remis facilement en cause à chaque fois que la situation se rejoue (à chaque repas dans l’illustration).

Le compromis quant à lui (le plus largement décrit dans l’économie de la grandeur) est le plus durable car il se base sur un accord entre les principes de chaque cité. Pour reprendre l’exemple du repas, un compromis entre le monde civique et le monde de l’opinion (invité spécial) repose par exemple sur l’idée que la star sera servie en premier car elle pourra ensuite aller défendre dans d’autres contextes la cause du plus grand nombre. La stabilité du compromis pour cela se construit notamment sur des dispositifs, c’est-à-dire des objets, des infrastructures, des normes, mais aussi des règles. Les procédés permettent l’association d’objets issus de plusieurs mondes, des dispositifs

communs, sans toutefois qu’une nouvelle grandeur soit créée44. Différentes figures de compromis

sont données en exemple dans De la Justification : par exemple, le produit représente un accord entre le monde marchand et le monde industriel. Les droits des travailleurs sont aussi considérés comme un compromis civique-industriel. Un autre compromis entre le monde civique et le monde industriel se retrouve autour de l’idée de « service public », structure qui permet d’associer une dynamique gestionnaire pour gérer de façon efficace la « vie civique »45 .

Mise en perspective avec les chapitres d’analyse : l’importance des compromis J’insiste ici sur la description du compromis car je montre dans mon analyse que les compromis de par leur ancrage dans des dispositifs jouent un rôle majeur pour expliquer l’émergence des revendications concernant l’open en sciences. Un des éléments de ma thèse est de considérer que le déploiement des technologies numériques vient déstabiliser des compromis existants (civique- industriel/domestique-marchand) qui assurent la stabilité du régime des savoirs et de son esprit associé à une époque et contexte donné (cf. Chapitre six).

Un point à spécifier cependant concerne l’emploi du terme de monde commun qui peut parfois prêter à confusion car on peut penser qu’il représente des groupes, des collectifs, des

communautés stables. Mais, à la différence de la notion de « mondes sociaux »46 où des individus

appartiennent à un monde, dans le modèle des cités, ces mondes désignent - comme le rappelle Mohamed Nachi - un « univers d’argumentation et des formes de compétences spécifiques que les personnes peuvent mobiliser généralement pour opérer des qualifications ou établir des équivalences »47. Un individu n’est donc pas attaché à un monde. Cela me conduit à revenir

brièvement sur la définition même donnée à un « être » et plus précisément aux « êtres multiples », qui peuvent aussi bien représenter des individus que des institutions. Un concept qui a toute son importance ici est celui d’« êtres sans corps »48, c’est-à-dire les institutions, notamment l’État dont

le rôle est majeur par sa capacité à proposer des compromis via la mise en place de cadres juridiques, économiques, etc.

Êtres multiples et diversité de voix

Dans l’article « Une justification écologique ? conflits dans l’aménagement de la nature »49,

Claudette Lafaye et Thévenot emploient le modèle des cités pour étudier les « rhétoriques politiques » dans le cas d’un conflit particulier de réaménagement du territoire. Outre le fait qu’ils proposent une nouvelle justification, « la cité écologique »50, les auteurs apportent quelques

précisions à la définition de ce qu’ils appellent des acteurs-types (en référence aux idéaux-types) associés aux différentes argumentations émises. Ce terme permet d’insister sur le fait qu’un même acteur de terrain peut faire entendre plusieurs voix en fonction des situations et peut représenter tout aussi bien un individu ou un collectif. Un des exemples de leur démonstration dans cet article51

porte sur l’acteur-type des associations. Selon les contextes, les associations peuvent à la fois invoquer une dimension militante et critique, ou bien tout au contraire une justification basée sur une logique gestionnaire. Parfois, la voix de l’expertise est mobilisée par l’association avec à l’appui l’apport d’arguments scientifiques. Dans le même article, les auteurs montrent que l’administration peut aussi se faire l’écho de plusieurs voix dans un langage aussi bien administratif que technique ou économique. Un point important avancé également par ces auteurs est que ces « mondes » sont repérables aussi bien par les justifications apportées par les acteurs-types que par les critiques qu’ils émettent sur d’autres mondes. Les discours des lobbies de la chasse et de la pêche défendent par exemple des « traditions séculaires » (domestique) mais portent également un jugement critique quant aux « directives européennes qualifiées de technocratiques » (compromis civique-industriel)52.

Étudier les arguments de chaque acteur-type (aussi bien les justifications que les critiques) nécessite donc d’être attentif à la diversité des voix qu’ils peuvent employer en fonction des situations, c’est-à-dire des ressources à disposition, des espaces dans lesquels ils se trouvent mais aussi du cadre d’énonciation. J’insiste sur l’importance de considérer les éléments en contexte dans la deuxième section de ce chapitre.

Dans ce modèle, que ce soit un individu, un groupe ou bien une institution, chacun

représente donc un « être multiple, une personne composite »53. Comme le souligne Nachi, « les

personnes peuvent se réaliser dans plusieurs mondes »54 si elles possèdent la grammaire des cités et

arrivent à adapter leur « logique argumentative en fonction des circonstances »55. Les cités et

Mise en perspective avec les chapitres d’analyse : diversité de voix et « figures-types » Dans la suite de mon analyse, je m’attache à montrer que les perspectives argumentatives, c’est-à- dire à la fois les justifications mais aussi les critiques à l’encontre d’autres acteurs, sont employées par ce que je désigne différentes « figures-types ». Les figures-types peuvent être aussi bien des individus qui s’expriment (par exemple, le scientifique militant, l’open scientist, etc.) mais aussi des institutions (industrie culturelle, maison d’édition, institut de recherche dans sa dimension gestionnaire). Je préfère employer le terme de figure-type plutôt qu’acteur-type pour insister sur le fait qu’il s’agit également de représentation symbolique telle que la figure du citoyen ou du scientifique, véhiculée à une époque et un contexte donné.

Autre point important, un même individu ou institution peut selon la situation être associé à différentes figures-types. Je reviens plus en détail sur ce point lors de la présentation de ma modélisation, c’est-à-dire le schéma (concepts et articulation entre ces concepts) qui résume l’analyse que j’ai faite du phénomène observé (cf. introduction partie trois).

Dans cette approche, les êtres peuvent aussi se référer à une institution, représentée par des « porte-paroles ». Les « êtres sans corps », notamment l’État, ont été décrits plus précisément dans le livre De la critique : précis de sociologie de l’émancipation56. L’ouvrage renoue d’une certaine façon avec

des éléments de la sociologie critique en intégrant le rôle des structures, qui ont toute leur importance dans la dynamique des épreuves par leur capacité à dire « ce qui est ce qui vaut »57 .

Le rôle de l’État dans la mise en place de l’épreuve : « Dire ce qu’il en est de ce qui est » En plus de proposer une rétrospective du modèle des cités, le livre De la critique : précis de sociologie de l’émancipation58 est aussi un moyen pour l’auteur de dialectiser sociologie critique et

sociologie pragmatique de la critique en réintroduisant des éléments tels que les institutions59. La

sociologie pragmatique de la critique permet en effet de redonner du poids aux acteurs et à leur capacité critique dans des moments d’incertitude. Mais cette démarche peut également, et c’est la remarque de Boltanski dans ce livre, aider à comprendre comment un ensemble de moyens sont mis en place pour que l’incertitude soit résorbée, c’est-à-dire qu’un ensemble soit considéré comme « stable » à un moment donné. La stabilité est essentielle pour que tout ne soit pas remis en cause en permanence, ce qui empêcherait toute action. Boltanski avance que la capacité à diminuer l’incertitude se situe dans la fonction institutionnelle. Les institutions sont ainsi qualifiées d’« êtres sans corps » et représentent des entités à qui on délègue la tâche « de dire ce qu’il en est de ce qui est »60 et de définir à un moment « la réalité » . Ces dernières sont représentées par des porte-paroles

(par exemple les membres du gouvernement) dont les propos peuvent être remis en cause, ce qui

crée selon l’expression de Boltanski une contradiction herméneutique61. Pour réduire la

contradiction herméneutique, les institutions et leurs porte-paroles s’appuient alors sur des normes, des règles, en somme un ensemble de textes qui ont la capacité sémantique de qualifier « ce qui est » mais également déontique62 de dire « ce qui vaut ». Les garanties institutionnelles permettent

ainsi de trancher dans des situations d’incertitude, d’instaurer des règles et ainsi de performer la réalité par le biais de codes et d’écrits. On voit ainsi apparaître l’importance des dispositifs et le rôle majeur de la figure de l’État pour résoudre des épreuves de justice publique.

Mise en perspective avec les autres chapitres : « être sans corps » et « gouvernement » lors de la consultation République numérique

Le rôle des « êtres sans corps » est primordial dans cette étude. En effet, lors de la consultation

République numérique, le « gouvernement »63, en proposant le projet de loi pour une République

numérique, joue le rôle de « dire ce qu’il en est de ce qui est » mais également de ce « qui vaut » (fonction herméneutique et déontique). C’est pour cette raison que je considère la consultation comme une épreuve de réalité. Je détaille ce point dans le chapitre quatre.

Par ses fonctions juridiques, l’État a la capacité de redéfinir des notions, d’intégrer au droit de nouveaux éléments issus parfois de critiques et ainsi, comme l’exprime Boltanski, d’« adapter [le droit] aux nouvelles réalités qui s’annoncent. »64. À cela s’ajoute aussi le rôle d’autres dispositifs

comptables et économiques employés par l’État. Et c’est notamment l’hégémonie du cadre

comptable et juridictionnel avec un « gouvernement par les normes »65 et la mise en place d’un

nouveau management public à partir des années 1970 qui sera l’objet du livre Le nouvel esprit du capitalisme66.

L’ouvrage publié en 1999 par Boltanski et Chiapello est intéressant sur plusieurs points et je m’y attarde un peu longuement désormais. Deux aspects m’ont particulièrement intéressée dans le volume. Tout d’abord, l’étude donne un cadre explicatif aux dynamiques de reconfiguration des justifications dominantes avec le concept d’esprit. Un esprit définit un ensemble de justifications dominantes à une époque et un contexte donné, qui vient sous-tendre l’engagement du plus grand nombre dans un agencement sociétal aux apparences stables. Dans leur cas d’étude, l’agencement sociétal est le capitalisme, son esprit représente la « grammaire » employée qui permet de justifier

l’engagement dans le capitalisme malgré les critiques qui peuvent lui être faites67. Un autre point

abordé dans ce livre concerne les mécanismes mêmes de formation d’une cité et la proposition par les auteurs de l’émergence d’une nouvelle logique de justification, la cité par projets68 dans les

années 1970. Ils décrivent ainsi un nouvel esprit du capitalisme en formation dans les années 1990, qui ne fera que se déployer dans les décennies suivantes, comme le soulignent d’autres travaux réalisés à la suite.

3-1-3 Dynamiques de changement d’un esprit : critiques des agencements

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