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169 scolaire est facile. L’Internet et la télévision représentent des sources de pratique de l’anglais associées au même indicateur « facile ». Dans la catégorie « autres » endroits où l’apprentissage de l’anglais ne suppose pas un degré élevé de difficulté, les répondants ont également inclus dans cette catégorie les activités spécifiques à l’environnement virtuel, à savoir les jeux sur l’ordinateur ou Facebook ; la musique, la radio, la lecture et les voyages à l’étranger.

Le pourcentage d’élèves qui pensent que l’école est un environnement qui facilite leur apprentissage montre que les apprentissages scolaires, systématisés et contrôlés, sont perçus des appuis dans le développement des compétences en langue vivante pour un nombre réduit d’apprenants. L’analyse de la première colonne du tableau montre une certaine homogénéité entre l’environnement formel, l’école, les environnements non-formels et informels d’apprentissage, y compris l’environnement virtuel. Cette observation me mène à constater que les environnements divers, à des degrés similaires, offrent des outils et des situations qui facilitent l’apprentissage de l’anglais, en créant par conséquent, des affordances multiples.

Tableau XI : Perception de l’indicateur « utilité » d’apprentissage de l’anglais Utilité de

l’apprentissage de l’anglais

à l’école sur Internet à la télé autres

51% 33% 29% 19%

La dimension « utilité » me paraît particulièrement intéressante puisqu’elle témoigne des perceptions nuancées des apprenants concernant l’utilité de l’apprentissage dans chaque environnement. D’après les réponses des élèves, 51% d’entre eux affirment que c’est l’apprentissage à l’école de l’anglais qui leur est le plus utile suivi par les apprentissages informels : 33% mentionnent Internet, 29% la télévision tandis que 19% indiquent « autres» environnements. Ces données confirment partiellement que l’environnement formel n’est pas l’endroit exclusif d’apprentissage de l’anglais et que la nouvelle génération de collégiens 33%, influencés par les médias et les outils de l’environnement virtuel, devient de plus autonome dans sa recherche de ressources d’apprentissage. Ces résultats confirment à nouveau mon hypothèse selon laquelle les apprentissages faits dans différents environnements sont complémentaires. Néanmoins, l’ensemble des réponses met en évidence la diversité des environnements d’apprentissages pour les collégiens questionnés. Sous le libellé « autres » 15 % des répondants ont ajouté des sous- environnements appartenant tant à l’environnement informel (jeux sur l’ordinateur, la rue, la maison, les voyages à l’étranger, les amis, la radio, « our world ») qu’à l’environnement non- formel (les cours particuliers, les centres culturels ou les écoles de langues privées).

Tableau XII : Perception de l’indicateur « intéressant » d’apprentissage de l’anglais « Intéressant »

dans

l’apprentissage de l’anglais

à l’école sur Internet à la télé autres

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En ce qui concerne le critère « intéressant », 51% des élèves ont mentionné l’apprentissage sur Internet, 45% ont indiqué la télévision tandis que les pourcentages plus bas ont visé l’école (33%) ou d’autres endroits (15%). Cette répartition souligne l’attractivité des ressources multimédia et des nouvelles technologies par rapport à l’offre de l’environnement formel. L’intérêt des nouvelles technologies chez les collégiens peut aussi s’expliquer par leur dimension ludique.

En ce qui concerne l’indicateur « obligatoire » seulement 38% des collégiens associe cet indicateur à l’environnement formel. Si seulement 38% des collégiens perçoivent le caractère obligatoire de l’apprentissage de l’anglais à l’école, on peut en déduire que la majorité d’entre eux ne se pose pas de question sur cet apprentissage et que l’anglais fait partie des disciplines fondamentales obligatoires apprises à l’école. Cette analyse est confirmée par les réponses à la question 11 qui montrent l’importance accordée à l’anglais par 92 % des répondants.

Pour les deux derniers indicateurs, « difficile » et « ennuyeux », les résultats obtenus convergent : pour une minorité des collégiens les ressources d’apprentissage disponibles sur Internet et à la télévision sont difficiles à utiliser et/ou peu intéressantes.

Pour conclure, les perceptions des élèves concernant l’importance de l’apprentissage de l’anglais Q9 et son caractère obligatoire Q10 mettent en évidence le statut prioritaire de cet apprentissage dans leurs perceptions. Les pourcentages élevés en ce qui concerne les indicateurs « facilité », « utilité », « intéressant » montrent l’engagement des collégiens dans l’apprentissage de l’anglais dans les divers environnements.

Dans la question suivante Q11, j’ai proposé aux élèves de s’auto-évaluer et d’indiquer leur niveau d’anglais. Comme le montre la figure ci-dessous, 83% des collégiens pensent que leur niveau est « assez bon » ou « bon » tandis que seulement 8% apprécient leur niveau comme « très bon » et 9% « pas du tout bon / mauvais ». Leurs représentations très positives de leur niveau peuvent être mises en relation avec la variété des environnements d’apprentissage qu’ils mentionnent et sont une première indication de leur sentiment d’efficacité personnelle.

Le rapport équilibré entre le nombre d’environnements dans lesquels les élèves disent qu’ils apprennent l’anglais et le taux élevé sur la perception de leur niveau indique une augmentation du sentiment d’efficacité personnelle de la part des élèves : être exposé à l’anglais à l’école, pendant le temps libre, pendant les vacances, dans la vie quotidienne confère aux collégiens le sentiment d’une amélioration de leur niveau de langue.

En conclusion, les pourcentages obtenus pour les différents indicateurs font ressortir les connotations positives associées à l’apprentissage de l’anglais dans les différents environnements. Les pourcentages faibles associés aux indicateurs dépréciatifs « obligatoire », « difficile », « ennuyeux » peuvent être interprétés comme la marque de leur relative indifférence à l’égard de l’apprentissage de l’anglais.

Les réponses à cette question sont aussi liées aux résultats de la Q12 et seront approfondies dans l’analyse des entretiens pour faire apparaître les raisons qui se trouvent derrière ces représentations.

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Figure XII : Appréciation du niveau d’anglais

Le but de la Q12 Ce qui compte le plus pour moi pour connaître mon niveau en anglais

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