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III. Approches sémiotiques de la modernité et de la tradition : une opposition entre tradition et

III.2 Analyse intuitive

Tableau récapitulatifs des définitions et des synonymes donnés à « tradition » et « modernité »

Tradition Modernité

Dictionnaires

Le Robert

1- Doctrine ou pratique, religieuse ou morale transmise de siècles en siècles par la parole ou par l’exemple [croyances]

2- Informations relatives au passé, plus ou moins légendaires, non consignées dans des documents originaux, et transmises d’abord oralement de générations en générations, ensemble d’informations de ce genre  folklore, légende, mythe.

3- Dans le domaine de la connaissance, des techniques, et des arts, des mœurs, … manière ou ensemble de manières, de pensées, de faires, qui est un héritage du passé  coutumes, habitudes, mémoire

ContraireInnovation

Dictionnaires

Le Robert

Caractéristique de ce qui est moderne, notamment dans le domaine de l’art.

Contraire  archaïsme, antiquité.

Moderne : qui est du temps de celui qui parle ou d’une époque relativement récente (par rapport à une époque ancienne)

1- Actuel, contemporain, présent

2- Qui bénéficie des progrès récents de la technique, de la science  neuf, nouveau, récent

3- Qui tient compte de l’évolution récente dans son domaine

4- Qui appartient à une époque postérieure à l’antiquité (les temps modernes comprennent le moyen âge et l’époque contemporaine)

Contraire ancien, antique, classique, haut (haute époque), passé – archaïque, attardé, désuet, anti-dhiurne, préhistorique, rococo

Encyclopédies

« En tant qu’acte d’une communauté, toute

Encyclopédies

tradition fait corps avec celle-ci et avec sa façon particulière de s’apparaitre avec elle-même à travers ses valeurs essentielles. La tradition n’est pas seulement une médiation ou une intégration nécessaire à toute culture. En conservant et en transmettant ce qu’elle sait, une communauté se « re-crée » elle-même et « fait être de nouveau » ce qu’elle a été comme ce qu’elle veut être »

« La tradition est une « re-création » des valeurs d’une communauté » c’est par l’acte rituel et par la liturgie, en effet, que s’accomplissent le plus parfaitement la commémoration et la transmission du « faire-être » qu’exige toute tradition véritable de l’expérience sacrée »

historique et polémique de changement et de crise [prend tout son sens à partir du 19ème siècle mais est repérable au 17èmesiècle] » « parler de modernité n’a guère de sens quand il s’agit d’un pays sans tradition ni moyen-âge comme les Etats-Unis, et, inversement, la modernisation a un impact très fort dans les pays du tiers monde, de forte culture traditionnelle »

« la modernité n’est pas seulement la réalité des bouleversements techniques, scientifiques, et politiques depuis le 16ème siècle, c’est aussi le jeu de signes, de mœurs et de culture qui traduit ces changements de structure au niveau du rituel et de l’habitus social »

« la modernité est une pratique sociale et un mode de vie articulé sur le changement, l’innovation, mais aussi l’inquiétude, l’instabilité, la mobilisation continuelle, la subjectivité mouvante, la tension, la crise. c’est une représentation idéale ou mythologique »

« la productivité grâce aux moyens techniques nouveaux fait apparaitre une mutation profonde dans la modernité : le passage d’une civilisation, du travail et du progrès vers une civilisation de la consommation et du loisir »

Plusieurs sèmes reviennent lorsqu’il s’agit de définir la tradition, nous en avons relevé sept. Le premier sème est : « croyances » écrit au pluriel, ce qui renvoie non plus à une seule croyance mais à plusieurs, il n’y a pas de délimitation précise pour le terme de croyance, il fonctionnerait comme une pluralité de pratiques ou de dogmes religieux et/ou moraux qui se transmettent de siècle en siècle par voie orale210. Ce premier sème est lié à tout ce qui est de l’ordre du religieux et qui renvoie à la notion de Dieu et à ce qu’il comporte comme représentations morales.

Trois autres sèmes relayent le premier et sont regroupés en un seul groupe : « folklores,

légendes et mythes ». Ces trois sèmes ont un dénominatif commun : les représentations. En ce

sens, ces trois sèmes entrent dans un système sémiotique qui va entretenir cette notion de représentation où tout objet est pris dans son sens connoté ou symbolique. Folklore, légende et mythe vont rendre visible la tradition, ils vont lui conférer un caractère bien plus palpable : elle sera vécue grâce à eux. Aussi, chacun d’entre eux a une représentation qu’elle soit populaire ou savante, inscrite dans la réalité et inspirée par l’histoire (dans la plupart des cas), sous forme de récits donnant à ces personnages des capacités surhumaines et symbolisant souvent des histoires qui ont été amplifiées quant à leur contenu en termes de pouvoirs magiques ou physiques par exemple. Les cultures savante et populaire rendent possible les diverses façons de percevoir et de se représenter le monde, elles agissent aussi comme un enseignement doté d’une morale dans lequel l’individu puise pour améliorer son vécu et sentir qu’il appartient à un groupe avec lequel il partage les mêmes représentations. La(es) religion(s) joue le même rôle et permettent une forme de circularité entre les trois sèmes (les uns en rapport avec les autres), d’une part ; et une circularité des sèmes à l’intérieur même des groupes sociaux (la relation qu’ont les individus de les vivre), d’une autre part. Et bien que leur transmission soit orale, on remarquera que le peuple la préserve et la suit car folklores, légendes et mythes sont une partie de lui, donc une partie de son identité.

Le dernier groupe de sèmes se compose de trois sèmes : « coutumes, habitudes et

mémoire », les deux premiers renvoyant à ‘une manière d’être et d’agir’ en se confortant aux

pratiques réglées et organisées par la société sous forme de consensus. Revenons sur cette première acception des sèmes coutumes et mémoires : notons, tout d’abord, que nous sommes toujours dans une forme plurielle, il n’y a donc pas une seule mémoire ou habitude, celles-ci sont

210Dans un premier temps, la transmission est principalement établie par voie orale, ce n’est que bien plus tard que l’écrit semble prendre le pouvoir en termes de transmission : Phénomène largement observé lorsqu’il s’est agit de transmettre les religions chrétienne ou musulmane par exemple. La parole a primé sur l’écrit.

nombreuses (nous avons relevé la même remarque par rapport au premier groupe, et nous aurions pu faire pareil en ce qui concerne le second groupe. Par cette remarque, nous souhaitons mettre l’accent sur le fait que ce que porte le mot tradition comme dénotatif ne peut s’inscrire dans le singulier car il existe plusieurs mythes, légendes, croyances, etc. et ils s’inscrivent tous pour former une tradition, voire des traditions, comme nous pouvons aussi les relever à l’intérieur d’un même individu constituant et construisant ainsi son identité) et relèvent de différentes transmissions ; notons, ensuite, que coutumes et habitudes sont des savoir-être et des savoir-faire desquels découlent des savoir-agir (en communauté, en groupe, en société) et qu’ils dépendent tous d’un point particulier qui est le consensus. Aussi, un fait ne peut entrer dans la catégorie coutumes ou habitudes, c'est-à-dire qu’il ne peut ni ne devient une coutume ou une habitude s’il ne se pratique pas d’abord. Sa pratique et la répétition qui s’en fera pourra lui permettre d’être identifié comme tel ou tel phénomène. Ajoutons aussi que c’est la société qui règle les pratiques, les conforte, les régularise et en fait des coutumes et des habitudes transmissibles dans une société donnée.

La mémoire, quant à elle, est gardienne de ces ensembles de manières afin de les perpétuer dans la tradition. Nous voyons que les groupes sont rattachés à trois catégories : Dieu, représentation et enfin manières.

A notre sens, le sème « mémoire » devrait constituer un groupe distinct car elle constitue d’abord la faculté de rappeler les idées, ensuite, elle représente un phénomène passif, conscient ou inconscient, qui s’actualise dans l’acte même du souvenir, le souvenir comme principal gardien et conservateur de mémoire. Son rôle sera de préserver la mémoire et de la garder la plus intacte possible. Ce travail est collectif et sociétal, il se manifeste dans une mise en accord de toutes les parties concernées. Toutefois, ce travail n’est pas figé, il est bien au contraire soumis à une forme de mouvement qui lui permet de se « re-créer »211par une remise à jour des systèmes de valeurs définis par les trois catégories précédemment citées. Evidemment, il existe une certaine primauté dans la transmission de la tradition prise par le sacré et le liturgique212: en effet, nous remarquerons que la religion, en tant qu’elle s’inscrit dans une forme de tradition

211Encyclopediae Universalis. Op.cit.

212 A cet effet, revenons sur trois définitions, toutes extraites du Larousse en ligne (site consultable sur www.larousse.fr) des trois mots sacré, liturgique et enfin ce qui découle des deux, le culte. Le sacré est défini comme ce qui appartient au domaine séparé, intangible et inviolable du religieux et qui doit inspirer crainte et respect (par opposition à profane) qui a un rapport avec l’exercice d’un culte ; liturgique est défini comme tout ce qui est de l’ordre de la liturgie, à son tour définie comme étant un ensemble de culte public (rites, prières, chants) rendu à Dieu par l’Eglise, tel qu’il est déterminé ou reconnu par l’autorité compétente ; le culte est défini comme un hommage, un honneur rendu à Dieu, à des êtres divins ou jugés tels ou à certaines créatures particulièrement proches de Dieu, ensemble des cérémonies par lesquels on rend cet hommage, pratique.

(orale et écrite) est perçue de différentes manières selon que l’on soit chrétien, musulman ou juif213. Les pratiques qui s’en suivront seront, elles-aussi, différentes. On est amené dans ce genre de situation à avoir plusieurs représentations de ce qu’est le sacré et de comment pratiquer le culte, ainsi que des représentations différentes selon l’identité de chacun sur les symboles renvoyés par sa religion ou celle des autres. Si nous prenons l’exemple de la religion musulmane, beaucoup des représentations qui lui sont assignées sont faussées par un discours médiatique rédhibitoire et qui ne renvoie pas aux vrais principes de cette religion, ainsi que par sa pratique extrémiste par les membres de certains mouvements. Tel a été le cas en Algérie avec la période noire du terrorisme.

Enfin, un autre point important est constaté : le caractère oral de la transmission de la tradition. Dans chacune des catégories sus citées, toutes font d’abord référence à la transmission par la parole et non pas par l’écrit. Cette caractéristique n’enlève en rien au sérieux des choses, des récits de la tradition transmise, bien au contraire. Il est aussi important de souligner qu’avec l’avènement de l’écriture et sa prise de pouvoir comme preuve permanente et non effaçable du passé, l’oral en tant que procédé de transmission a, quelque peu, perdu de son pouvoir de relais. C’est ce qui fait, peut-être, que le pouvoir de la religion est lié au pouvoir de l’écriture. C’est une trace ineffaçable et un témoignage des histoires qui ont marqué les esprits et permis d’élever le statut des religions.

Définitions de la Tradition Définition de la Modernité Le Larousse

- Ensemble de légendes, de faits, de doctrines, d’opinions, d’usages, de coutumes, etc. transmis oralement sur un long espace de temps.

- Manière de penser ou d’agir transmise depuis des générations à l’intérieur d’un groupe.

- Transfert juridique de la possession

Le Larousse

Elle est synonyme de Modernisme :

- Caractère de ce qui est très moderne. - Gout, recherche de ce qui est

moderne, actuel, contemporain, par opposition au traditionalisme.

Religieux :

- Ensemble de doctrines et de

213A noter qu’il s’agira là aussi de ma propre lecture faite à partir de mes connaissances à propos des religions et de leurs pratiques. Même si le sujet doit être décrit de la manière la plus objective possible, il n’en reste pas moins qu’il s’aira de ma propre lecture.

d’une chose faisant l’objet d’un contrat.

- Transmission du contenu de la vérité révélée à partir de l’Eglise, par les écrits des pères d’église, les conciles, les écrits des docteurs de l’Eglise, la liturgie, les documents pontificaux, dans la fidélité de l’action du Saint-Esprit (les Protestants (au contraire des Catholiques) rejettent l’autorité de la tradition comme magistère doctrinal : seule la Bible est pour eux source de foi)

Synonymes : coutume, pratique, rite,

usage.

tendances ayant pour objet commun de renouveler la théologie, l’exégèse, la doctrine sociale et le gouvernement de l’église pour les mettre en accord avec ce qu’on croit être la nécessité de l’époque qu’on vit.

- Crise religieuse qui a marqué la fin du XIX° siècle et le début du XX° siècle et la pontificat de Pie X.

Le Littré

- Transmission de faits historiques, de doctrines, religieuses, de légendes, etc. d’âge en âge par voie orale et sans preuve authentique et écrite. - Tout ce qu’on sait ou pratique par

tradition, c'est-à-dire par une transmission de génération en génération à l’aide de la parole ou de l’exemple.

Le Littré

Néologisme, qualité de ce qui est moderne.

Le CNRTL.Ortolang (selon cet ordre d’importance)

- Pratique, rite

Le CNRTL.Ortolang - Contemporanéité

- Coutume, habitude, usage.

- Observance, passé, rituel, routine, survivance, mémoire, mythe, mode, légende, legs du passé, héritage, folklore, croyance, transmission.

Antonyme : Innovation - Modernisme. Antonymes : - Antiquité. - Archaïsme. - Vétuste.

Ce tableau présente d’autres définitions données par deux autres dictionnaires – Le littré214et le Larousse215– ainsi que le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales216 -et qui sont, comme nous le remarquons, quelques peu différentes, bien que le fond de significations soit le même. Nous avons choisi ces définitions car nous voulons discuter, à présent, de la tradition non-religieuse. Nous soulignerons que, majoritairement, les définitions concernant l’entité /tradition/ relèvent du domaine religieux, comme si tout ce qui est de l’ordre du traditionnel soit avant tout un acte de religion. Dans ce cas, existe-t-il des pratiques fondées sur une tradition qui n’ait rien à voir avec la religion ? Est-ce que le domaine de la tradition est relié de manière constante à la religion ? Il semble que dans les définitions relevées, seules celles du CNRTL relèguent les croyances issues du monde religieux au dernier plan. Toujours est-il qu’il s’avère que la religion ait pris le pas dans le domaine de la tradition : Toutefois, nous constatons qu’il existe des actes qui se sont transformés en tradition sans qu’ils aient été reliés à la religion : nous pouvons citer comme exemple la transmission du vêtement traditionnel, une pratique qui n’a rien à voir avec la religion, mettre une « constantinoise » n’est pas un acte de foi mais bien plus, une tradition liée à une région, Constantine. Mais des phénomènes comme celui-ci sont très rares et il nous semble impossible de trouver des exemples qui ne soient pas directement reliés à la religion, ou au moins d’abord à un acte de foi. Pareillement, en ce qui concerne le sacrifice du mouton chez les musulmans : un tour dans l’histoire nous révèlera que c’est Abraham qui fut obligé d’égorger son fils parce que Dieu le lui avait demandé. Par son acte de foi, par ce sacrifice, Dieu avait compris toute l’abnégation d’Abraham et lui a demandé d’égorger à la place de son fils, un mouton. Abraham n’était pas musulman, d’ailleurs,

214En version CD-Rom

215Site en ligne : www.larousse.fr

l’avènement de l’Islam est arrivé bien plus tard. Cet acte est devenu une tradition religieuse chez les musulman qui s’appelle la fête de l’Aid El Ad’ha.

Aussi, dernièrement, une anecdote personnelle nous fit prendre conscience de toute la part religieuse conférée à un simple vêtement, la « chedda tlemcénienne » : une conversation avec une amie nous révéla que porter la chedda pour la jeune mariée, lors de sa sortie de chez ses parents, revient à avoir la baraka, la bénédiction de Dieu dans le mariage. Au fait, en ce qui concerne la tradition, nous remarquerons que nous sommes dans le synchrétisme, car tout ce qui est de l’ordre de la non-tradition peut se transformer en tradition. Comme s’il suffit que l’acte devienne une pratique, puis une habitude, puis une tradition.

Nous voyons que deux groupes de sèmes sont choisis pour être des synonymes de l’article « modernité ». Le premier groupe est constitué de « actuel, contemporain et présent » qui renvoient tous à l’idée que le temps dont on parle, lequel on vit, auquel on fait référence porte l’idée de l’immédiateté. Le sème « présent » démontre ce critère car il est signe de la présence d’un sujet et du temps que ce sujet vit au moment où il parle : c’est un temps T+ par rapport à un temps passé, un moment T par rapport à temps présent, et T- par rapport à un temps futur, de plus, le présent renvoie à la conjugaison des verbes et les classes dans des catégories d’aspectualité dans l’axe temporel qui va du passé au futur. Ceci nous permet de placer les trois premiers sèmes dans la catégorie du « maintenant ».

Pour mieux saisir cette idée d’immédiateté, il faudrait revenir sur la question de l’aspectualité et sur l’idée de procès qui s’y rattache : Fontanille et Greimas, définissent l’aspectualité comme résultat de l’aspectualisation. Pour eux

« L’aspectualisation désignerait une procédure, un ensemble

d’opérations qui aboutirait à l’aspectualité comme résultat ; à ce titre, elle concerne l’économie générale de la théorie, et plus particulièrement

les relations du continu et du discontinu »217

Au fait, le procès est pris en considération selon qu’il renvoie à la dénomination « état », on marque ainsi le passage de la tradition à la modernité comme le passage d’un état (a) vers un état (b), on passe de la contemporanéité à la véritable modernité. Ce passage se fait parce qu’il y a un événement qui le permet. Ce dernier est perçu comme actualisation du passage d’un stade non-moderne vers un stade moderne.

217Jacques Fontanille. 1989. Actes du colloque « Linguistique et Sémiotique I ». Université de Limoge. Consulté sur le site E-Book de Google en 2014.

Cette catégorie du « maintenant » pourrait se voir privilégiée car elle renvoie à l’existence de la personne, à l’existence d’un sujet, dans un moment T, qui a la possibilité de tenir son propre discours sur l’événement qu’il vit : nous serons face à un discours tenu par un sujet sur la modernité et sur les manifestations de la modernité. Ce temps permet aussi d’avoir un regard nouveau sur le passé. Il donne la possibilité de revenir au passé et d’en parler, il permet de l’écrire, voire de le réécrire218, il permet de l’analyser et de le critiquer. Par conséquent, le « maintenant » a une forme de pouvoir, car il permet de parler et, tout autant, de penser le futur, de le repenser en termes de lectures du passé et de prises de conscience du présent. Au fait, chaque sujet vivant dans un moment T peut réfléchir sur la suite à donner aux événements qu’il vit. Le fait est que l’homme, ayant cette capacité de réflexion, peut s’appuyer des événements du passé pour améliorer son futur et pour le vivre différemment. On parle alors de prise de conscience à propos d’une réalité expérimentée.

Le second groupe de sèmes est constitué de « neuf, nouveau et récent ». Ils portent tous