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LES AIRES PROTÉGÉES D’AFRIQUE

Catégorie VI : aire protégée de ressources naturelles gérée

LES AIRES PROTÉGÉES D’AFRIQUE

Patrick TRIPLETet Olivier LANGRAND

Figure 1 :les aires protégées d’Afrique, classées selon les critères UICN

en Afrique de l’Ouest dans les années 1930 et s’est poursuivie, à moindre échelle, jusque dans les années 1950.

Les analyses réalisées ces dernières années montrent que la désignation des aires protégées n’a pas été toujours basée sur la volonté de sauvegarder la biodiversité, mais plutôt sur leur intérêt touristique, récréatif, historique ou culturel. Il apparaît également que bien des aires protégées correspondent à des zones ne présentant pas d’intérêt pour d’autres utilisations. Elles ne sont généralement que de faible valeur agricole. Enfin, certaines d’entre elles restent très vulnérables, du fait de leur localisation, aux impacts humains comme par exemple le braconnage, la cueillette, voire la coupe de bois.

Hormis certains objectifs spécifiques, économiques ou conservatoires, ces classements interviennent dans des régions peu peuplées et pour des raisons soit historiques (zones tampons entre plusieurs ethnies ou terrains de conflits locaux), soit d’ordre écologique (présence de la mouche Tsé-Tsé, pauvreté naturelle des sols, absence d’eau), soit encore d’ordre paysager (relief remarquable). Parmi ces sites, les plus caractéristiques se situent au Sénégal oriental, au sud-ouest du Mali, au sud-est et sud-ouest du Burkina Faso, à l’extrême sud du Niger. Ces zones non perturbées étaient, de ce fait, relativement riches en faune et constituaient des sites de classement et de protection idéaux.

Quelques exemples nationaux

Les aires protégées du Niger couvrent 84 162 km2(dont près des 80 000 km2 pour la seule réserve de l’Air et du Ténéré) soit 6,6 % de la superficie totale du pays. Plusieurs catégories sont reconnues : parc national, réserve naturelle intégrale, réserve naturelle nationale, réserve faunique totale, réserve faunique partielle, forêt classée et zone de restauration ou de défense de la nature. Les aires protégées sont placées sous la direction de la faune, des pêches et de la pisciculture, qui est intégrée à la section environnement du ministère de l’Hydraulique et de l’Environnement.

Les aires protégées du Sénégal couvrent environ 21 807 km2, soit 11 % de la superficie totale du pays. Plusieurs catégories sont reconnues : parc national, réserve naturelle intégrale, forêt classée, périmètre de reboisement ou de restauration, réserves forestières et réserves spéciales.

Les six parcs nationaux couvrent environ 4 % de la superficie du pays.

En République de Guinée, les aires protégées couvrent environ 1 635 km2, soit 0,7 % de la superficie totale du pays. C’est l’un des plus faibles pourcentages du continent africain. Les populations animales ont été appauvries par un braconnage intense. La période coloniale a laissé un ensemble de réserves nationales de faune. La Deuxième République a créé en 1985 le premier parc national, celui de Badiar, en limite sud du parc national sénégalais du Niokolo-Koba. Les autorités protègent le parc national du Haut-Niger grâce au soutien d’organismes internationaux, un parc reconnu pour sa population importante de chimpanzés.

En adoptant une législation moderne sur l’environnement (1987), en renouvelant sa législation forestière (1989) et sa législation sur la protection de la faune sauvage et la réglementation de la chasse (1990), la Guinée a marqué sa volonté d’assurer une meilleure conservation et ges-tion durable des ressources naturelles et de son environnement.

D’autres pays africains sont dans le même cas, comme le Burundi, où les aires protégées cou-vrent 890 km2, soit 3,2 % de la superficie totale du pays. Quatre catégories sont reconnues : parc national, réserve naturelle, réserve forestière et monument national. Il est un des rares pays d’Afrique où aucun parc national n’a été établi durant l’époque coloniale alors que toutes les forêts sont devenues réserves officielles sous l’autorité coloniale belge en 1933.

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Les aires protégées nées dans la douleur

La création d’aires protégées a aussi conduit à l'expropriation des populations vivant sur ces territoires, ce qui a conduit à un sentiment de frustration et de rejet, puis à des comportements non conformes à la protection de la nature, braconnage, coupes sauvages d’arbres…

Ajayi (1997) explique ainsi qu’en Afrique francophone, durant la sécheresse du début des années soixante-dix, les villageois réclamaient qu'on leur donne ces terres, la seule solution à leurs besoins fonciers. Cet auteur explique également que les classements ne tiennent pas du tout compte du partage rationnel entre l’espace à protéger et l’espace cultivable nécessaire pour une population en expansion. La mise en place des aires protégées n'est pas précédée ou suivie d'actions d'accompagnement telles que l'amélioration des terres cultivables, l'évaluation des besoins des populations, l'évaluation de leurs modes alimentaires qui devraient permettre aux aires protégées de jouer pleinement leur rôle, qui est à la fois écologique, économique et social. Damuza (non daté) poursuit sur le constat suivant :

- les communautés locales ont pratiquement perdu l'accès aux ressources naturelles, la faune en particulier, et aux réserves forestières. Ce sont elles pourtant qui payent le plus fort tribut à la conservation des ressources si l'on considère la spoliation de terres dont elles ont été victimes, les occasions d'exploitation perdues, et les dommages causés aux cultures par la faune, source supplémentaire de privations.

- les communautés africaines entretenaient des liens culturels et traditionnels forts avec leurs ressources naturelles. Les politiques de conservation ont en partie tranché ces liens. Les communautés rurales n'ont pratiquement pas été associées aux prises de décisions dans ce domaine, ni aux bénéfices qui en découlaient.

- les communautés voisines des zones de conservation classées sont toujours sous-développées, puisque les gains provenant de l'exploitation des ressources naturelles ne sont pas retransmis à la base. En conséquence, ces zones isolées ne bénéficient quasiment pas de services sociaux et sont victimes d'un chômage important.

- toute interaction entre la communauté et la faune ou les autres ressources naturelles est considérée comme illégale dans le cadre de la législation répressive existante. Le braconnage continue donc de sévir, intensivement.

À titre d’exemple, les parcs nationaux du Djoudj et du Niokolo Koba au Sénégal ont été mis en place après l’évacuation, appuyée par les militaires, de villages entiers. Cette méthode est encore utilisée. En Éthiopie, le parc national Omo était peuplé de 50 000 personnes. Elles ont été sommées par le gouvernement éthiopien de quitter leurs villages en raison de la reprise du parc par une structure privée.

La mesure risque de produire un antagonisme profond et durable entre le parc et les populations des alentours, ainsi que des déséquilibres dans le fonctionnement écologique sur un site où les hommes et la nature vivaient en harmonie (Bulletin du WRM, 105, avril 2006).

Cette méthode d’installation est la moins à même d’assurer une intégration locale car au lieu d'être un moteur du développement économique des régions qui sont rurales à plus de 90 %, de telles aires protégées sont devenues, comme l’écrit Sournia (1990) « des garde-manger entourés par la faim ».

Notons encore que dans d’autres aires protégées bien que nées de façon plus consensuelle, les rapports avec les villageois ne sont pas toujours exempts de problèmes, et des conflits entre les humains et les animaux pèsent lourdement sur la perception qu’ont les populations locales du rôle des aires protégées.

Par exemple, au parc national de la Fosse aux lions (Togo) et au parc national de la Lopé (Gabon), des villageois se plaignent régulièrement de la destruction de leurs cultures agricoles par les Éléphants, les Phacochères et les singes, qu'ils n'ont pas le droit de chasser.

Aires protégées d'Afrique et développement

L’un des principaux questionnements actuels à propos des aires protégées porte sur la manière de concilier conservation et développement, dans la mesure où il n’est plus envisageable de laisser les populations de côté dans le processus de conservation (Sournia, 1998 ; UICN, 2003, recommandation 29). Les aires protégées doivent respecter les populations locales et, quand cela est possible, contribuer à la création de richesses locales essentiellement fondées sur le tourisme de vision ou la valorisation économique du fonctionnement des écosystèmes pour le maintien de la disponibilité des biens publics (eau, air, sols).

Cette création de richesses locales fondées sur le tourisme n’est le fait que de quelques États africains réputés et fréquentés pour leurs aires protégées : Afrique du Sud, Namibie, Botswana, Zimbabwe, Zambie, Tanzanie, Ouganda, Kenya, Madagascar. Ces pays forment un ensemble presque continu à l’est de l’Afrique, du Cap à Nairobi. L’Afrique de l’Ouest, quant à elle, dispose de quelques grands parcs et d’un dispositif non négligeable de réserves de faune, mais leur fréquentation et leur réputation ne génèrent pas un tourisme occidental de masse ou de luxe, alors que certains d’entre eux n’ont vraiment rien à envier aux aires protégées de l’Afrique anglophone.

Des points communs peuvent être relevés entre les parcs africains les plus réputés et fréquentés : - présence de savanes à grands animaux sauvages, grands prédateurs félins et pachydermes,

- présence de hauts-lieux naturels, sommets ou massifs réputés à l’échelle continentale (Kilimandjaro, mont Kenya), chutes (Zambèze), grands lacs,

- présence de milieux bioclimatiques et paysages complémentaires (par exemple, désert, littoral, montagne et savane en Afrique du Sud) ou spécifiques (désertique et marécageux pour le Botswana, insulaire endémique pour Madagascar),

- ancienne colonie britannique,

- ancienneté de la réputation touristique, - stabilité politique relative,

- accès facile et bon rapport qualité/prix sur le marché du tourisme international,

- excellente promotion par ces pays de leur capital de biodiversité destinée à attirer les visiteurs.

Les aires protégées d’Afrique francophone doivent assurer leur développement en assurant, dans des conditions précises, l’accueil du public, source de devises. Elles disposent pour cela de valeurs écologiques et patrimoniales reconnues, qui peuvent, sans difficulté, soutenir la comparaison avec celles des États anglophones d’Afrique. Ainsi le nombre de sites naturels inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCOest-il de 19 dans chaque groupe de pays.

Elles devront cependant tirer profit de leurs propres expériences et de celles des autres pays afin d’éviter les erreurs qui pourraient compromettre leur fonctionnement. Ainsi, dans les espaces qui risquent d’être les plus fréquentés, des mesures d’encadrement des visiteurs devront être prises afin d’éviter que ceux-ci sillonnent l’espace protégé et conduisent à un climat d’insécurité de la faune, avec tout ce que cela peut entraîner en matière de dérangement, de baisse de la reproduction, voire d’accidents provoqués par des animaux acculés à la dernière extrémité en raison de touristes non suffisamment informés que la faune sauvage peut être dangereuse. Ces précautions prises, la promotion de visites dans les aires protégées aura pour conséquence des entrées de devises permettant d’améliorer les possibilités de gestion.

Mais encore faudra-t-il que les populations locales puissent partager ces ressources équitablement et ne soient pas réduites à des fonctions subalternes non valorisantes qui auront tendance à les orienter vers d’autres ressources, comme le braconnage. Ainsi, les aires protégées d’Afrique ne rempliront correctement leurs fonctions envers la biodiversité que si elles sont également des moyens de lutter contre la pauvreté, ce qui n’est possible qu’en impliquant les populations dans le fonctionnement même des espaces.

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Les aires protégées n’existant que « sur le papier »

Bien que créées officiellement, des aires protégées restent virtuelles, n’existant que sur le papier. De nombreuses raisons peuvent expliquer cette situation :

- la réglementation nationale insuffisante, tout au moins au moment de l’instauration de l’aire protégée, ce qui a eu pour effet de ne pas avoir d’application au plan local,

- des conflits d’intérêts administratifs nés de la superposition de différentes lois ou mesures,

- le manque d’intérêt des autorités pour la sauvegarde de la biodiversité ou des priorités données à d’autres aspects de la gestion de l’environnement (développement agricole),

- la situation locale trop compliquée en raison de conflits divers,

- le manque de personnel, de moyens, notamment financiers pour mettre en œuvre les mesures de gestion,

- le manque de compétences en matière d’évaluation de l’état des milieux et de programmation de la gestion,

- la mauvaise définition des limites de l’aire protégée, réduisant ainsi son intérêt pour la faune et la flore,

- la pression humaine très importante en périphérie et le manque de corridors écologiques permettant de relier les aires protégées,

- le manque de valorisation économique des aires protégées.

Les aires protégées d’Afrique sont-elles en danger ?

Selon Mengué-Médou (2002), la chasse, l’exploitation forestière et la destruction des forêts à des fins commerciales menacent fortement la préservation de plusieurs aires protégées en Afrique.

Cette situation est due principalement à la forte augmentation de la population dans certains pays (UICN, 1999).

D’autre part, les problèmes d’instabilité politique et les conflits peuvent être cause de la destruction de ces zones si elles sont envahies par des populations fuyant la guerre ou en quête de nouvelles terres agricoles (Boonkind et al., 1991). Durant la guerre au Ruanda, le parc national Virunga est devenu un refuge pour des milliers de réfugiés.

Plusieurs autres menaces proviennent de l’exploitation minière, des feux de brousse intentionnels pour pratiquer la chasse, du développement des activités humaines telle que la construction des routes (Besong et al., 1992).

Selon Mengué-Mégou (2002) dix mesures sont à prendre pour améliorer la situation des aires protégées d’Afrique :

1. Améliorer la qualité de la gestion des aires protégées.

2. Mettre au point des indicateurs et des systèmes efficaces de suivi pouvant être utilisés pour la gestion adaptative des aires protégées.

3. Créer de nouvelles aires protégées à des emplacements stratégiques notamment pour les espèces en extinction et vulnérables.

4. Concilier la nécessité de permettre un développement durable et celle d'assurer la conservation de la biodiversité et associer véritablement les populations locales à la prise des décisions concernant la gestion des aires protégées.

5. Obtenir des sources régulières de financement pour la conservation.

6. Améliorer les relations entre les gestionnaires des aires protégées et les populations locales car pour que les aires protégées survivent, il est nécessaire d’engager un dialogue avec les communautés affectées. C’est dans cette optique que des projets de conservation impliquant les communautés locales ont été initiés autour de plusieurs aires protégées comme au parc national Oban (Nigeria), dans la réserve naturelle Aïr-Ténéré (Niger), au parc national Amboseli (Kenya) et au parc de la

reine Elisabeth (Ouganda).

7. Améliorer l’aménagement des aires protégées par la préparation des plans d’aménagement et de gestion ce qui est l’une des principales étapes pour la gestion de ces zones.

8. Renforcer des programmes d’éducation afin de susciter l’intérêt des communautés locales à la conservation des ressources naturelles. Plusieurs organisations comme le African Wildlife Foundation en Afrique de l’Est, le Southern African Nature Foundation dans les pays de l’Afrique du Sud et Birdlife International qui sont impliquées dans les activités d’éducation environnementale en Afrique, apportent une assistance technique et financière aux clubs écologiques dans les pays africains.

9. Développer des activités écotouristiques qui peuvent créer des emplois pour les communautés locales qui vivent dans et autour des aires protégées.

10. Établir une réforme institutionnelle.

11. Encourager les initiatives sous-régionales et la coopération entre les États dans le but d’échanger les informations sur les expériences positives en matière de gestion des aires protégées.

12. Redéfinir le concept d’aire protégée car la conception actuelle est fondée sur des interdits alors qu’il faudrait plutôt s’orienter vers le concept de réserve à vocations multiples.

Une couverture insuffisante

Il a été récemment montré qu’en utilisant les amphibiens et les mammifères comme groupes d’espèces déterminantes, la surface protégée pourrait être augmentée de 45 à 70 %. Par ailleurs, seulement 57 % des zones importantes pour les oiseaux sont protégées.

Des efforts, encouragés par la communauté internationale, sont seuls capables de développer une protection efficace et respectueuse des populations locales.

Pour aller plus loin

AJAYIS.S. (1997) Pour une gestion durable de la faune sauvage : le cas africain. Étude FAOForêts, 122.

BESONGJ.B. & WENCÉLIUSF.L. ( 1992) Realistic strategies for conservation in the tropical moist forests of Africa: regional review. in CLEAVERC., MUNASINGHE M., DYSON, M EGLI, N, PEUKERA. &

WENCÉLIUSF. (Eds.),Conservation of West and Central African Rainforests. Washington, D.C., The World Bank, p. 21-31.

CHAPES., HARRISONJ., SPALDINGANDM., LYSENKOI. (2005) Measuring the extent and effectiveness of protected areas as an indicator for meeting global biodiversity targets. Phil.Trans.R.Soc.B (2005) 360,443455 doi:10.1098/rstb.2004.1592, Published on line 28 February 2005.

DAMUZA D. (non daté) Étude comparée des stratégies de lutte anti-braconnage. Mémoire on line, Université de Kinshasa.

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HOGANR. (non daté) Les richesses de la nature, le parc naturel, outil de développement économique.

Document trouvé sur internet, 4 p.

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Étude juridique de la FAOen ligne, 13, 25 p.

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Vertigo - La revue en sciences de l'environnement sur le WEB, 3.

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SOURNIAG. (1998)Les aires protégées d’Afrique francophone. Paris, Acct, Éd Jean-Pierre de Monza, 272 p.

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