Juillet 1911 .. , R u e de la S e r r e , 5 8

Vingt-sixième Année. — N° 52 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Samedi 1

^er

Juillet 1911 .. , R u e de la S e r r e , 5 8

Ai. ï)

S U1S S 1

ABONNEM ÈNTSU.V

Un an Six mois.

Suisse . . . . Fr.6.— Fr.\--'~

Union "postale » 12--— > ,6-—, Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant le Mercredi et le Samedi à la Ehaux-ûe-Fonâs On s'abonne à tous les litireaux de poste

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suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels

.•:,;' - ' « l i t V . " f e1 Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

.'.,.• v ^ t u j

Entre grossistes et détaillants Les horlogers; de- Belgique' se plaignent amèrement des grossistes qui leur feraient^

pré

:

réridéttï-ilsv une concurrencé déloyale.

Le Bulletin fédéral, organe des horlo- gers, s'exprime comme suit surcette-ques'-*

t i o n : '". .

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:•' '•<:•- • -''-J•••'• ;

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« Nous, hOHogers'sj^diqaes,avons sou- vent reproche aux grossistes,de

;

nous faire une, concurrence déloyale;en vertdant di-

;

rectement àùx< fär^^ftelft?..' Sëèlèftiëiî|? e t c'est ici qaë

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4"«^raUié'

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xiâiaMëhci&Vriê'''!de->

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taillant' sauté trop ' souvent par-dessus la têtédu grossiste

:

et s'approvisionne direc

4

-

1

tement e n fabrique';» Hcn«- ii. : > --.rrv La quetëllé entré" détaillants et 'grossis- tes est tout eutiçré en ces quelques lignes,t dit'la Revue horlogère de Belgique.^ Que- relle d'enfantsy au- fond ! Car, il fautbieti en convenir', les grossistes qui 'vendent aux consommateurs, ne sont pas'"l'a règle, mais l'exception; et il en est de même des dé- taillants qui se pourvoieht directement en fabrique-:''Mais, la croyàhcfe ayant fait son chetnlïï,' 'il faut bien en tenir ëompte. Les déiiégàtiptys^qué l!ôn s'oppose de part et d'autre ne Suffisent pas pour remettre les choses au point, =11 y à autre chose à faire pour ramener'là paîxi

1

''

Le' correspondant du Bulletin Jédèral propose un remède à la situation d'anar- chie qu'il dénonce. C'est, en quelque sorte, un meeting noir? au cours duquel on dé- signerait, sans eh-prendre' ta' responsabi- lité, lesgrossistes que l'on soupçonne de faire de la eohcûr"i

J

éricë

l

dëloyalè.

1,

''

w

Le remède est pire que le mail II est évident qu'après' aVoir recdnrtü des torts, aussi bien chez les détaillants que chez lés grossistes ; • il est' logique', si Tön ' est parti- san de représailles,- d'exérfcer'celles-ci aussi bien'^ontrë les 'uns que' contre ' les autres. ' Sur ce point, le remèdè'p'récoriisé p a r l e correspondant du Butlèîin, est incomplet.

Eii secotid lieu,'serait-ît'juste'd'exercer des représailles Contre ' quelqu'un que l'on ne ferait qué'so'upç'onnïér

i

coupa'blë d'un dé- lit? Il nous semble qu'il serait beaucoup plus digrié'^re dénoncer lés faits que l'on connaît et de les porter ouvertement à là

connaissance des intéressés. Eh matière répressive,' les accusés pht souvent quel- èué chose à dire, qui atrehûë peu od prou 1 intensité de l'accusation.

j ••• •*."... . j L .:,.>*•'•- .'.- •••>•••- Ces réflexions s o n t foylt jusles_ et p o u r - raient'être utilement méditées par certains chroniqueurs ou rédacteurs qui, sans oser donner des noms d e çekçx qu'ils accusent de toutes

1

sortesidè méfaits, jettent la sus- picrbhTtfTo'rt; et a travers, invoquent le se- cret'professionnel quand on les met au pieddn mûr, ou affirment avoir simplement voulii'illustrër une doctrine ou une théorie.

PoUr'ën'revenir à la question des rap- ports entre grossistes et détaillants, l'idée se fait jour,! en Belgique, en Allemagne et ailleurs, deïlier ces deux catégories de ven- deurs pàr.des conventions précisant leur chàitip d'activité réciproque.

Sabotages et saboteurs

Le sabotage est entré dans nos mœurs, dïile Petit Comtois, et dans quelles mœurs ! Il n'est pas de jour où un entrefilet de trois ou quatre lignes ne vienne nous annoncer que des fils télégraphiques sont coupés à tel ou tel endroit/ des poteaux renversés, parfois jetés en travers des voies ferrées.

C'est ce que l'on appelle, avec un accent de tendresse, les amusements de Mlle Cizaille.

Quels sont les fous criminels qui commet- tent de semblables méfaits? Cerveaux dé- voyés ou simplement bons pour le crime, qui' u'héëitènt' pas à provoquer des acci- dents terribles. • Que les sabotages de Mlle ou de M, Cizaille provoquent ou non des accidents, il est bon d'y mettre fin. Et l'on e s t e n droit de se demander pourquoi on n'y a pas èriedre mis fin; pourquoi, à côté du délit, on n'entend jamais parler d e l à répression. Car il y a une loi, si imparfaite soit-elle, qui •permet de poursuivre lés sa-, botieurs. On ne daigne pas s'en souvenir.

On enregistre les actes délictueux. Et les saboteurs ont beau jeu; quand ils voient qu'ils peuvent travailler en foute liberté.

,Faibléssë 'incompréhensible de gouverne-, menfsqui né gouvernent pas, qui, sciem-

ment, laissent passer impunis des actes abominables.

Le sabotage est passé au rang de. prin- cipe. Ce ne sont pas seulement les fils té- , légraphiques qui sont coupés. Mlle Cizaille : n'a pas le privilège de manifester haute- ment ses revendications en agissant par la violence. Tout le inonde suit un peu son exemple aujourd'hui. Et c'est là la plus dé;/^

r^lorableJ dë^-eon^tà*ie«sj ^.Giirtës,,. .ceux, ; dont nous parlons ne,, s'attaquent pas-aux.

poteaux des lignes de chemins de fer, pas plus qu'aux outils des industries qu'ils ser- vent... mal. Ils sabotent par ce seul, fait . qu'ils ne se soumettent plus aux lois. La loi n'est plus rien. Quand,, pour, unjpaotif..

quelconque, il est convenuqu'elle vous est lourde à supporter, eh bien, on la sabote;.;

On se réunit, on décide de manifester, de troubler le repos de la ville et celui des ,.

bons citoyens. Le gouvernement, pour avoir la, paix, ce qui n'est pas brave, cède^

parfois. Et les saboteurs triomphèn,t. L'au-,, tre soir, un député de Paris proclamait ouj- vertement, dans une réunion* qu'aujourr, d'hui, quand on voulait obtenir quelque chose, il fallait user de la violence.

Ces saboteurs de la,loi:

;

chauffeurs qui., nous promettent d'embouteiller les portes, de Paris, si la taxe du benzol n'est pas àU-_

nulée; inondés qui refusent de payer leurs . contributions— nous mettons à,parties , pauvres gens qui ont vraiment souffeÂtji..

mais ce n'est pas le cas de tous ceux qui' protestent — font le plus grand mal aux institutions, à la République. Ils le savent peut-être, et il est probable qu'ils s'en

r

mOv,

;

quent. Ils ont tort. La République

f

est

:

bonne fille, pacifique et ennemie des coups.

Ces saboteurs, qui finissent par apeurer le bourgeois, le vieux bourgeois qui croit toujours au spectre rouge, seraient bien,.,...

étonnés s'ils se trouvaient un j o u r e n face d'un gouvernement qui ne supporte pas ...

leurs facéties, et qui les. reçoive sans amé-

nité. Croient-ils qu'un gouvernement d'au-

torité les laisserait faire sans protestation,

laisserait j encombrer les rues, bafouer la

loi, en prendre, en un mot, à son aise ?

Que MM. les saboteurs réfléchissent et

qu'ils ne détruisent pas de leurs propres mains les libertés dont ils usent si mal.

* * »

Le sabotage des fils télégraphiques, loi comotives, ou outils et machines servant à la production, ne fleurit heureusement pas chez nous ; les ouvriers suisses ont trop le sentiment de leur dignité, pour que l'on puisse les croire aptes à subir l'influence de ceux qui voudraient les y pousser. Mais l'excitation au non respect des lois et des jugements de tribunaux rendus conformé- ment aux lois, est pratiqué par certains meneurs, et c'est déjà t r o p .

Information

Les fabricants qui auraient accepté ré- cemment des commandes de

M. G. S c h u b e r t , à Dresde,

sont invités à se renseigner avant de livrer au Secrétariat de la Chambre cantonale du commerce à La Chaux-de-Fonds.

Horlogerie française

Les boîtes de montres en argent.

La Fédération des Chambres syndicales des horlogers-bijoutiers, joailliers et orfè- vres détaillants de France, vient d'adres- ser à M. le président du Syndicat des fa- bricants de boites de montres argent, la lettre suivante :

Monsieur le président,

Nous venons attirer votre attention sur un vœu adopté au dernier congrès de la Fédération des Chambres syndicales des horlogers-bijoutiers, joailliers, orfèvres détaillants de France, concer- nant la fabrication des boîtes de montres argent.

Mes confrères se plaignent, à juste litres, qu'il est très difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver dans le commerce des montres en ar- gent 1

er

titre.

Les boites de montres en 2

e

titre ont l'inconvé- nient, quand elles sont vendues aux clients des ports de mer ou aux cultivateure, de jaunir dans la poche et de prendre ainsi des couleurs qui ne ressemblent en rien à celles de l'argent. De là, des reproches de nos clients, qui croient souvent que leurs montres ne sont pas du mêlai pour le- quel nous les avons vendues.

Il nous a paru possible de demander que ces boîtes soient faites au l"

p

litre, surtout quand les mouvements seront de bonnes qualités ou de qualités supérieures.

C'est pour se référer à ces desiderata que le congrès a émis le vœu suivant :

«Que les fabricants établissent dans toutes les

«qualités des boites de montres à 800'" et des

«boites à 950

m

, que le litre soit toujours marqué

«d'une façon visible dans l'intérieur des boîtiers,

«de façon que l'horloger intéressé puisse acheter

«ce qu'il désire en toute connaissance de cause.»

Nous osons espérer que vous étudierez celle question avec toute l'attention qu'elle mérite et qu'il vous sera possible de donner satisfaction à ce vœu adopté à notre dernier congrès du mois d'octobre 1910.

Nous profitons de cette lettre pour altirer votre attention sur les mots «argent fin» que certains fabricants n'hésitent pas à mettre sur des boîtes en argent 2

^e

titre. Il est certain que l'argent fin rentre pour une certaine quantité dans l'alliage de ces boites, mais il nous paraît excessif déqua- lifier de ces noms un alliage de 2

^e

titre.

Ne croyez-vous pas qu'il serait utile de faire cesser un abus qui tente à laisser croire une ten- tative de tromperie sur la marchandise vendue.

Recevez, monsieur le président, l'assurance de ma parfaite considération.

Pour le président : L'un des secrétaires,

GUITTON,

106, avenue Victor-Hugo, Paris.

Les ouvrages d'or et d'argent en Belgique Nous disions récemment, q u ' u n rapport officiel du commissaire du gouvernement belge avait révélé que sur 12 bureaux de poinçonnement, un seul existait encore, à Bruxelles, desservi par un seul employé, dont la besogne était nulle.

Certains j o u r n a u x professionnels belges avaient conclu de ce rapport, que la ques- tion du rétablissement du poinçonnement des ouvrages d'or et d'argent en Belgique allait se poser et s'y montraient sympathi- ques.

Il résulte d'une enquête officielle dont le résultat a été communiqué à la Cham- bre suisse de l'horlogerie par le Bureau fé- déral des matières d'or et d'argent, que le gouvernement belge ne projette aucune mo- dification concernant la législation sur la garantie du titre des ouvrages d'or et d'ar- gent.

Assurance maladie et accidents Le comité central de la Fédération des sociétés de secours mutuels de la Suisse romande, dans une séance tenue à Lau- sanne, dimanche 25 juin, a procédé à l'exa- men de la loi fédérale sur l'assurance ma- ladie et accidents. Après avoir entendu des exposés très complets et concluants de MM. Latour, de Neuchàtel, Correvon, de Lausanne, et Le Cointe, de Genève, il a adopté la résolution ci-après :

« L e comité central de la Fédération des sociétés de secours mutuels de la Suisse r o m a n d e , soit des cantons de Berne, Fri- bourg, Neuchàtel, Genève, Valais et Vaud, réuni à Lausanne le 25 juin 1911, après avoir pris connaissance de la loi fédérale sur l'assurance maladie et accidents, dé- clare, à l'unanimité des 16 membres pré- sents, adopter cette œuvre humanitaire et sociale et vouloir la défendre de tout son pouvoir dans le cas où. le referendum aboutirait à une consultation populaire.»

Il décide de convoquer les délégués des sociétés fédérées pour le 16 juillet pro- chain, à Lausanne, et recommande chaleu- reusement la loi aux mutualistes romands.

Exposition de médailles et plaquettes des maîtres allemands contemporains

On nous écrit sousce litre :

Une exposition des œuvres des premiers mé- dailleurs allemands va s'ouvrir au Locle.

Elle est organisée par le Musée d'art industriel du Technicum.

Vingt-cinq des maîtres les plus estimés ont bien voulu y prendre part. Ils ont envoyé plus de deux cents médailles et plaquettes, soit plus de quatre cents sujets.

Voici les noms connus de quelques-uns des exposants :

Dasio, Munich. — Gœtz, Munich. — Hoern- lein, Dresde. — Kautsch, Vienne. — Kowarzik, Frankfort s/M. — Mayer, Rudolf, Karlsruhe. — Schmid, Pforzheim. — Schwegerle, Munich. — Wadère, Munich. — Wurba, Munich.

Cette manifestation artistique est d'autant plus intéressante que l'œuvre des . médailleurs alle- mands les plus remarqués se trouve ainsi réunie en Suisse pour la première fois.

Tous ceux que l'art du graveur et du ciseleur attire, viendront voir au Technicum du Locle ces belles médailles et plaquettes.

L'entrée est gratuite. Les ordres d'achat sont transmis aux exposants.

Durée de l'exposition : Du dimanche 2 juil-

let au dimanche 30 juillet inclus.

Heures d'ouverture: Le dimanche, de 9 h. du matin à midi et de 2 h. à 5 h. de l'après-midi;

les jours de semaine, de 4 à 9 h. du soir.

Une collection des émaux de M. E. Musper, figurera aussi à l'exposition.

Une exposition de gravures Nous avons eu l'occasion de visiter l'exposi- tion de gravures originales en couleurs, ouverte par M. H. Brendlé, dans son nouveau magasin, Leopold Robert 22, du 26 juin au 11 juillet. Plus de 180 eaux-fortes sont disposées sur les parois, la plupart d'un remarquable coloris et d'un vi- goureux relief. Nous ne saurions entrer dans le détail' des gravures exposées, signées des mai- . 1res de la gravure en couleurs, Andoni, Bellan- ger-Adhémar, Balestrieri, Bandoux, Berthoud, Boichard, Bouillette, Brouet, Chabanian, Char- let, Charpentier, Dauphin, Delàtre, Delpy, Etienne, Fraipont, Gauthier, Goeffroy, Helleu, Haudard, Jourdain, Lafitle, La Touche, Le Gout- Gérard, Le Riche, Lesage, Levé, Lorrain, Lui- gini, Maresté, Marlyns, Meunier, Millières, Os- terlind, Raffaelli, Robbe, Simon, ThauloWjVe- ber, Waidmann, Willaet.

La plupart proclament la vérité de cette ap- préciation de M. Roger-Miles, que la gravure en couleurs, en opposition avec la gravure mono- chrome, est, par excellence, la « gravure des peintres». Certains des effets obtenus sont, à cet égard, saisissants; nous ne pouvons qu'engager vivement les amateurs de choses d'art à aller vi- siter l'exposition He M. Brendlé, quia fait "œuvré louable d'éducation artistique.

National suisse.

Mise en garde

Notre place paraît toujours être un séjour de prédilection pour les escrocs étrangers de plus ou moins haut vol, et les chevaliers d'industrie de tout acabit.

Après la série de maisons italiennes véreuses, dont nous avons répandu la liste il y a deux mois environ, on nous signale aujourd'hui les exploits d'un nouvel aigrefin, M. G. G., à L.

(Italie). A en juger par son nom, il s'agirait cette fois-ci, malheureusement, d'un de nos compa- triotes; peut-être aussi, n'est-ce qu'un surnom dont s'est affublé ce personnage, qui, à ce qu'on nous affirme, a été arrêté à Neuchàtel.

Sa manière de procéder est la suivante. M. G.

s'est présenté chez un fabricant de notre ville, et a fait un achat considérable, en déclarant qu'il paierait comptant ; il remit effectivement en paie- ment.un chèque sur sa banque, à L. Le fabri- cant, heureusement cette fois-ci, fut prudent — ce dont il convient de le féliciter — et pendant le délai nécessaire à faire aviver et emballer la marchandise, il se renseignaauprès de la banque de L., où il apprit que son acheteur n'avait fait qu'un dépôt de fonds insignifiant.

Cet acheteur (!) aura des émules; il convient donc de donner de la publicité à cette petite aven- ture, et de faire ressortir la leçon qui s'en dé- gage. Lorsqu'il s'agit d'une affaire traitée soi- disant au comptant, avec un acheteur étranger inconnu, les billets de banque étrangers remis en paiement peuvent être faux ; les chèques, tirés sans couverture ; ou les lettres de changé, domi- ciliées chez des tirés imaginaires. Il n'y a pour le fabricant qu'un seul comptant véritable: des espèces, et avant de les avoir reçues, on ne peut que lui conseiller de ne pas se dessaisir de sa marchandise.

Secrétariat de la Chambre cantonale du commerce.

La Chaux-de-Fonds.

A propos de la journée de 2 heures

La Sentinelle, qui a publié il y a quel-

que temps, un appel à la journée de 2 heures, en se basant sur des considérations soi-disant scientifiques, n'est pas contente du tout, que n o u s nous soyons permis de relever sa bouffonnerie.

Ayant lu un fragment de notre article dans le National Suisse, M. C. Naine, au lieu de s'expliquer sur la journée de 2 heures, en tentant de nous réfuter, se rire d'affaire par une pirouette et s'écrie, s'a- dressant au rédacteur de la Fédération

Horlogère :

Qu'il nous aide seulement, par son interven

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 329

tion auprès de MM. les patrons, à abaisser d'une

seule heure la journée de travail.

Après quelques années de ce régime, si les ou- vriers risquent d'en tomber malades d'ennui, on pourra toujours revenir à la journée de dix heures. Si, au contraire, ils s'en accomodent, on pourra passer a u x huit heures, et ainsi de suite.

Nous ménagerons de la sorte les transitions et les nerfs de M. le rédacteur de la Fédération horlogère. Il me semble que je suis raisonna- ble. Gela ne-vous tente-t-il pas, M. Huguenin?

. Q u e l l e s i n g u l i è r e m a n i è r e d e d i s c u t e r , o u p l u t ô t d e s e d é r o b e r à l a d i s c u s s i o n !

M a i s q u e l e r é d a c t e u r d e La Sentinelle s e r a s s u r e ; l e r é d a c t e u r d e La Fédération Horlogère e s t p a r f a i t e m e n t m a î t r e d e s e s n e r f s e t s ' é t o n n e s i m p l e m e n t q u e M . N a i n e , q u i n e s e p r e n d c e r t e s p a s p o u r u n i m b é - cile, p u i s s e o c c u p e r s o n t e m p s à m y s t i f i e r s e s l e c t e u r s e t , d a n s le c a s q u i n o u s o c c u p e , d e façon à s e r e n d r e s e m b l a b l e a u m o n - s i e u r q u i n e c r o y a i t p a s à s a m a n i è r e d e v o i r e t q u i l ' a v o u a i t .

S e u l e m e n t M . N a i n e n ' a v o u e p a s et t r o u v e s a n s d o u t e t r è s s p i r i t u e l d e se ficher d e s e s l e c t e u r s .

C o m m e c e g r a n d r é f o r m a t e u r s e r a i t v o l é , s'il n e p o u v a i t p l u s s e l i v r e r à s o n a m u s e - m e n t favori q u e 2 h e u r e s p a r j o u r ! P a u - v r e h o m m e , à q u o i o c c u p e r a i t - i l s e s loi- s i r s ? |

Un objet indispensable

La maison; Friedrich Kiircher, à Pforzheim, dont la spécialité de fabrication est la construc- tion de coftrçs-forts pour la réception d'objets précieux, vienl d'apporter sur le marché une nou- veauté qui fera sensation dans le commerce de la bijouterie et de l'horlogerie.

Cette nouveauté consiste en une armoire à cou- lisses avec casiers mobiles. Cette armoire, qui est brevetée, a les avantages s u i v a n t s : Les ca- siers peuvent être placés d'une manière très vi- sible. La manipulation et le placement ne sont que jeu d'enfant, puisque les casiers mobiles re- posent sur des billes. L'armoire occupe, contrai- rement à celles de fabrication de ce genre, moins de place; le contenu est protégé contre la pous- sière et sa construction offre une complète ga- rantie contre les voleurs. Toutes les parties de

l'armoire sont également éclairées. Un avantage encore est celui d'être transportable, ce qui per- met de la déplacer sans beaucoup de difficultés.

Elle peut être construite dans, toutes les gran- deurs et est utile pour la remisé^ de toutes sortes d'objets, modèles, clichés, outils, etc.

Cette armoire est très bon marché et par suite du temps que l'on gagne et des! ennuis que l'on

s'évite, elle se trouve payée dans très peu de temps. Le bon renom dont la maison Friedrich Kärcher jouit dans la branche de la bijouterie et de l'horlogerie, ainsi qu'auprès des maisons de gros/.permet de considérer cette armoire comme un objet solide et pratique. La maison est à la disposition de chacun pour tout autre renseigne- ment.[.Sur désir, elle fournit même des armoires

à T e s s a i . '<••*«& KKiM £ (Communiqué.) ,

Nouvelles diverses

Un c a d e a u i m p é r i a l . — Une des premières fabriques d'horlogerie de précision du Locle, la maison Paul Buhré, se trouve être depuis'25ans fournisseur de la cour impériale de Russie. P o u r marquer cet anniversaire et donner un témoi- gnage de^salisfaclion à la maison Buhré, S. M.

l'empereur vienl^de remettre à l'un de ses chefs, M. Paulj[Girard, à St-Pétersbourg, un superbe porte-cigarettes en or, portant, montées en bril- lants, les"armes impériales. Celte précieuse^mar- que d'attention fait honneur à la maison renom- mée qui en a'été l'objet.1

CLICHES

D ' A P R E S N A T U R E -*

P H O T O G R A P H I E S D E S S I N S

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Elle délivre des bons de dépôt à i an, au taux rfc3[/j»/0('(Hi, a, 3 et 5 ans, au taux de 4 % l'an. Ces bons sont émis au porteur ou nominatifs et pour n'importe quelle somme; ils portent intérêt

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