Bureaux: R u e de la S e r r e , 5 8 .

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Quinzième Année. — N° 79 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

P A

Jeudi 4 Octobre 1900.

Bureaux: R u e de la S e r r e , 5 8 .

5 U I u 5 L

ABONNEMENTS

l'ii an: Six mois:

Suisse . . . . Fr.6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tons les bureaux de poste.

Paraissant le Jeudi et le Dimanche a 1E Chaax-de-Fonds

ANN0N6ES

suisses 20 ct., étrangères 25 et. la ligne Ofl'res et deniaudes de place

10 centimes la ligne, Les annonces se paient d'avance.

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Société suisse des exportateurs d'horlogerie Affaire S e h a k o w , Varsovie. —

L e s c r é a n c i e r s p o u r r o n t t o u c h e r l e d i v i - d e n d e e n l ' E t u d e E u g \ W i l l e e t D1 L é o n R o b e r t , 5 8 , r u e L e o p o l d R o b e r t .

L'Horlogerie suisse

à l'Exposition de Paris, 1900 NOTICES-

I. C a n t o n d e N e u c h â t e l . M M . C h . H a h n & O , L a n d e r o n .

Récompense à l'Exposition de Paris, igoo M é d a i l l e d ' o r

En ce qui concerne la vue des mouvements, ébauches brûles,ou finissages, je serais disposé à croire que celte maison pourrait être classée en tète, parmi les diverses expositions de ce genre, tant comme importance d'installation que comme extrême variété de genres, de formats, voire même de qualités.

Disposés rationnellement, el en plusieurs g r a - dations de calibres, cette fabrication est présen- tée au visiteur avec un degré d'avancement, de terminaison veux-jedire, de plus en plus avancé, jusqu'au mouvement prêt à être enfermé dans le

boîtier. Au cours des nombreux assortiments formant l'ensemble de ces deux vitrines, je note des calibres genre Roskopf, à côté du calibre Glashütte, d'une construction un peu moins ru- dimentaire. Plusieurs formats de la montre à ancre pour hommes et dames, d'une bonne qua- lité; des calibrés anglais, simples et plats, de 9 à 22 lignes; quantité de genres particuliers de chronographes, de rattrappantes et de compteurs pour sport, faisant suite à un groupe intéressant de montres huit jours d'une facture soignée, depuis le format de la montre colosse jusqu'au type pour dames des plus réduits; j'examine aussi les détails délicats de quelques secondes au centre et d'une série d'échappements à bascule bien ter- minés, d'un aspect très séduisant. Enfin, gra- vissant l'échelle de la... complication, il ne me reste plus qu'à vous mentionner plusieurs grou- pements, de différents formats, avec gradation de travail et de détails, de mouvements — mon- tés et démontés — de répétitions quarts ou mi- nutes, avec ou sans chronographe, d'une exécu- tion remarquable.

J e finis par où j ' a u r a i s du commencer, à vrai dire, en ajoutant que ces vitrines renferment encore bon nombre de pièces détachées — vis, rouages, pignons, pivotages — et une rétrospec- tive intéressante partant de la platine brute, la pointant, la perçant, la tournant, qui contribuent, elles aussi, à donner une idée de la fabrication consciencieuse de MM. Hahn & Gic.

R é u n i o n c o l l e c t i v e d e s m é c a n i c i e n s , C o u v e t Récompense à VExposition de Paris, igoo

M é d a i l l e d ' o r .

Cette collectivité, comprenant une douzaine d'industriels, Jest d'un haut intérêt; l'anciennelé séculaire de celte fabrication horlogère n'a fait que progresser depuis les perfectionnements ap- portés dans le domaine de la mécanique par l'ap- plication de l'électricité, force motrice puissante.

La réputation de ces maisons a suivi la même marche ascendante, el lui permet de soutenir aisément aujourd'hui la concurrence croissante dans cette sphère"tndTrstrreiie."

Sans trop vouloir m'allarder sur la description approfondie des pièces exposées, j ' e n ferai ^enu- meration en suivant généralement l'ordre de classement qu'elles présentent, dans des vitrines qui sont placées — je me demande pourquoi — avec les bois sculptés, où l'on a guère trop l'idée d'aller les c h e r c h e r ; est-ce défaut d'installation ou manque de place ?

La première en ligne est une machine à arrondir, en acier et fer, rigidement construite par Julia Kopp, successeur de E. Kopp; un écran lui est adjoint renfermant toutes pièces accessoires d'un beau fini ; ce même exposant présente plus loin, une machine à tailler et arrondir per- fectionnée, d'un bàli des plus i n g é n i e u x , avec pointeau-circonférence constellée de poinles en creux de différentes grandeurs — une boite d'accessoires s'y rapportant contient une fort belle collection de pièces do r e c h a n g e ; tasseaux à écrous, à dès, à pinces américaines, tasseaux à calottes avec couronnes, un entrainoir pour pignons, dont un assortiment de ces derniers pouvant tailler de 2 à 2000. C'est une des pièces de résistance de la Collectivité.

J e reviens à ma liste, en décrivant brièvement une taraudeuse automatique à friction de M.

Edouard Brauen, qui est un modèle du genre comme fini et comme soin ; à côté, clans un écrin, groupées en soleil éclatant d'acier poli, voici un grand nombre de fraises el de molettes en tous genres, de différentes grandeurs, belles œuvres de MM. Vautravers & fils; les mêmes exposent l'une des plus grandes pièces de la section : un tour de monteur de boites d'une construction excellente, avec toutes pièces détachées assorties- que forcé d'écourter, je ne détaillerai pas, signa- lant encore des mêmes fabricants une rogneuse, circulaire dont le détail est une construction admirable de précision. Séparant ces pièces d'un même auteur, j'admire une pièce en nickel, fort bien étudiée el non moins bien exécutée par MM. Jeanmonod frères, lour avec burin fixe avec poupée pour planter.

Un peu partout, dans des écrins coquets comme pour faire mieux ressortir les joliesses de leur fabrication, j ' a i noté tout un choix de tours à pivoter en nickel, tous mieux finis les uns que les autres. Ce sont œuvres de MM. David-

Louis Pelilpierrc d'une p a r t , Emile Cornu de l'autre; tous deux méritent un égal éloge pour ces objels d'une facture très distinguée, très ap- préciés ici par les intéressés. Du premier nommé, il y a encore tout une série d'ouliis divers: un huit-chiffres à mettre rond les mobiles, en nickel et laiton ; puis, parmi trois jeux d'arbres lisses repassés à la meule (dont un jeu d'arbres à guides un autre à minois), je note un écrin très intéres- sant contenant des outils à repousser le cuir.

Mais je sors de l'horlogerie; rentrons-y, si vous voulez bien, en parlant d'un homonyme du pré- cédent, M. Gustave Pelitpierre qui expose plusieurs pièces d'une réelle valeur, d'une construction très fine et très soignée : C'est un oulil à cen- trer les pivots, un autre à resserrer les trous, un autre pour le plantage automatique, un oulil à river, à planter, un compas avec engrenage et un perce-droit, loutes pièces dont la belle finilion donne une belle idée de celle fabrication. Dans celte même vitrine une machine avec mécanisme et perçage de tiges de M. Ed. Brauen, dont la construction très rigide fail pendant à une machine automatique très forte, pour mettre d'épais- seur les platines et les ponts, au bàli ingénieux sur rail mobile; encore de M. Brauen je remar- que un perceur à cylindre grand modèle. Avec

M. Auguste Jeanjaquet je fais une nouvelle in- cursion — fort intéressante — dans le domaine des machines à arrondir, d'une 1res belle facture : l'une d'elles, genre carpano, en nickel, est mon- tée sur un pied en bois; sa facture spéciale est très intéressante.

D'une construction très compliquée, très at- trayante, est la machine à faire les colimaçons et le crochet aux arbres de barillets de MM.Vau- travers & fils: auprès de celle belle pièce ne saurait cependant passer inaperçue une petile machine à fendre les vis d'horlogerie, consiruite habilement par M. Ami Dubied, qui expose en outre une machine automatique pour fendre les vis d'horlogerie que j ' a i fort admirée, d'une très grande ingéniosité; du même encore, un tour à fileier les larrauds d'horlogerie, mobile sur rails d'une combinaison bien pratique, que je laisse pour examiner avec un haut intérêt une collection admirable de fraises de tous genres em- ployées pour la fabrication de la montre et de la pendule, œuvres de M. A. Cavin, successeur de Fritz Cavin & fils

M. Borel-Ducommun expose de sa fabrication, un superbe compas p l a n t e u r , puis une petite perceuse à coulisses d'une construction fort remarquable, de même qu'une estrapade en fer avec tasseaux divers.

Enfin, terminant celle noie abrégée, j ' a i re- marqué dans le fond des Irois vitrines qui com- posent la collectivité de Couvet (un peu trop masquées derrière les machines diverses, à mon gré) une dizaine de châssis divers en fonte brute, œuvres intéressantes de la Fonderie sociale du

Val-de-Travers. GHS MINCIEUX.

(2)

T T

498 LA F E D E R A T I O N m K L Ü G E R E ' S U I S S E

Information

Les intéressés peuvent d e m a n d e r des renseignements sur la maison :

A . À . B a c h m a n n , Hall Bazar, Calcutta.

au Secrétariat général-de la Chambre can- tonale' dii Commerce, à l'a dhaux-de-Fönds.

La journée de Huit heures

'Theorie et étu'de comparée de ses applications et leurs résultats économiques et sociaux

par John Rac.

• Traduit par 'Geo. T . Stark

II

Enfin à signaler le passage suivant sur l'inlluence de l'entretien des forces physi- ques sur l'intensité du travail :

Les peuples les mieux nourris, les Anglais et les Américains, sont les plus productifs, mais donne?, aux autres peuples la même alimentation et bientôt il feront à peu près le même travail, t

.11. y.a plusieurs années, MM. Manby et Wilson firent manger aux ouvriers français qui travail- laient dans leur fonderie de Chorenlon, la même quantité de viande qu'à leurs ouvriers anglais et conformément à leurs espérances, dès que l'amé- lioration du régime put produire son effet, les premiers firent le même ouvrage que les seconds.

L'infériorité du travail des Irlandais dans leur propre pays est depuis longtemps de notorilé publique. Un manufacturier de Cork et de Man- chester, M. Fox, a déposé devant la commission des Trades-Unions que, bien que les salaires de ses ouvriers de Cork fussent de20 °/° plus faibles que ceux de ses ouvriers de Manchester, la main- d'œuvre lui revenait exactement au même prix dans ses deux fabriques. Mais l'Irlandais qui travaille en Angleterre ou en Amérique et qui lou- che les salaires élevés qu'on gagne dans ces deux pays, devient aussi bon ouvrier que ses camara- des. Un grand nombre de jeunes Irlandais vien- nent dans les ateliers de métallurgie de Cleve- land, déclare sir I. Lowlhian Bell, et s'ils sont de piètres ouvriers uu début, sous l'influence de l'amélioration de leur genre de vie, ils égalent bientôt les travailleurs de Cleveland par leur .. habileté et leur ardeur au travail.

Voilà qui est fort bien et probablement d'une vérité assez générale. Malheureuse- ment, l'auteur lui-même le fait remarquer:

Il faut un certain temps pour perfectionner ainsi l'organisme physique, même lorsqu'il s'agit d'individus, mais dès qu'il s'ogit d'une nation, c'est une entreprise de longue haleine qui se heurte à des difficultés économiques. Les salaires de tout un pays ne peuvent pas s'élever à la fois, . car peux qu'on donne aujourd'hui sont fixés et limités par la puissance productive d'aujourd'hui.

Le salaire et la puissance productive se poussent l'un l'autre et le peuple qui est entré le premier dans celte voie ne peut être rattrapé que diffici- lement, s'il sait conduire sagement ses affaires.

Plus intéressant encore est peut-être le chapitre V, intitulé « la j o u r n é e de huit heu- res et les sans-lravail».

« On prêche habituellement, dit l'auteur, avec la plus grande ferveur et le plus grand succès, la j o u r n é e de huit heures comme l'é- vangile des sans-lravail. ».Et c'est bien là, en effet, l'idée qui a cours dans les milieux ou- vriers. Il semble que celui qui Iravaille plus longtemps que les autres vole à ceux-ci leur part de salaires et volontiers on demande i a diminution de la journée avec cet espoir

que, chacun travaillant moins, dés emplois disponibles se trouveront à répartir entre ceux qui, actuellement n'ont pas d'occupa- tion. N'est-ce pas en cédant à des préoccu- pations de ce genre que les trades-unions ont, longtemps, prétendu réglemenler le travail de leurs membres, de manière à en m o d é r e r la productivité?

M. John Rae détruit celte illusion. La journée de huit heures, affirme-t-il, restera sans effet à l'égard du chômage.

A vrai dire, cette affirmation est conforme;;

à la logique. j ' O n nous conseille l

!

ädöptidn des huit heures en déclarant qu'il n'en ré- sultera aucune diminution de la production.

Comment, dès lors espérer que cette ré- forme puisse rendre disponible des em-j p l o i s ? S i , en moins de temps, le même nombre d'ouvriers exéçu te le môrrie ouvrage,;

il n'y a rien de

^;

change, le beson d'etnbaïKi chage s u p p l é m e n t a i r e ^ n e s e fait'pas sentir.

L'auteur accumule alors les faits et, bienj qu'il söit malaisé "tie distinguer les causes"

des augmentations ou des diminutions dm personnel employé, il semble bien qrie sa démonstration soit convaincante. Dans la masse des faits qu'il rapporte, nous nous bornerons à relever les suivants :

L'expérience des différents établissements de mécanique qui ont récemment remplacé la jour- née de neuf heures par celle de huit heures vient de fournir des preuves beaucoup plus concluantes de l'influence exercée par la diminution des heu- res de travail sur les mécaniciens sans travail.

Ces essais ont produit le résultat-surprenant que;

le même personnel a fait, plus de travail dans la.

nouvelle semaine de quarante-huit heures qu'il n'en faisait précédemment en une semaine de' cinquante-quatre heures augmentée "des 'heures

¹

supplémentaires qui étaient alors d^un usage courant, si bien-que ni M. Johnson, ni M. Allan, ni M. Short ne;furent obligés d'embaucher un' seul ouvrier de plus. La journée de travail des fondeurs en fer a.été réduite à neuf heures en 1873, et tandis quel;4 °/° seulement des membres de l'Union des-fondeurs en fer étaient sans tra- vail en 1872, le nombre des chômeurs s'est élevé à 3,2 °/o en 1873, à 3,9 °/o en 1874, et celtepro- porlion a continué à s'élever, avec l'expansion de la crise commerciale qu'aucune diminution des heures de travail ne serait capable d'enrayer, jusqu'à 22,3 % en 1879. Les heures de travail des

mouleurs en fer écossais ont été diminuées de soixante heures à cinquante et une et 1872. Mais leurs dépenses en vue de venir en aide aux sans- travail qui n'étaient que de 5 s. 1 d. par lète en 1871, se sont éle-véès^à 10 s. 4

1

/i d.' en'1872; à 14 s.' I ' d . en 1873, et ainsi de suite jusqu'à 3 liv. 8 s. Il

³

/* d. par tèle'en 1879. Les heures de travail des mineurs du Northumberland'fu- rent réduites à huit en 1871, puis à sept en 1873, et leurs dépenses au profit des sans-travail qui avaient été nulles en 1870, furent de 2

3

/< d. par tète en 1871, redevinrent nulles en 1872, puis s'élevèrent à 1 s. 6'/s d. en 1873, s'abaissèrent à 4'/a d. en 1874, se relevèrent à 1 s. S-

¹

/* d. en 1875, et à G s. 3

3

/id. en 1870: ainsi que dans ces deux cas, la diminution des heures de travail a été suivie d'une diminution du nombre des sans- travail pour la première année et d'une augmen- tation de ce nombre l'année suivante.

Dans la grande majorité des cas où on a es- sayé de mettre ;en pratique la journée d&huit heures, la même quantité de travail a été faite sans qu'on eût besoin d'appeler un seul nouvel ouvrier.

Voilà qui e s t a retenir. Il faut savoir gré à l'auteur de sa sincérité toute scientifique.

Pour un partisan déterminé de la jour- née de huit heures, il était pénible d'avoir à proclamer comme le fait courageusement M. J o h n R a e : « Q u e l q u e bizarre que cela paraisse, l'argument le plus populaire de ceux qui sont d o n n é s en faveur de la jour-:

née de huit heures, et celui e n l e q u e l on a le plus de confiance constitue le seul dan- ger pratique sérieux qui s'oppose à cette réforme». Louis

M I R A G E .

(Paru dans le Monde Economique.) Création de « Parts de participation

de collaborateurs)).

Une initiative intéressante vient d'être prise, par la maison Japy frères & G

ie

, dans les usines de laquelle une grève éclata l'an dernier, qui'fut marquée par divers incidents.

L'assemblée générale des actionnaires, «dans le but d'affirmer une fois de plus la solidarité d'intérêts qui existe entre les patrons et leurs collaborateurs», a décidé à l'unanimité l'émis- sion jusqu'à concurrence de 3000 litres d'obliga-

tiöhs;

;

d'un nouveau'type, dites Vparts de'partici- pàtiohde collaborateur» et d'un montant de 100

francs-pour chaque titre.

Pöuripouvoir souscrire aux parls/de'partici- pation de collaborateur, iffaudi»:

1° être ouvrier chez Japy frères"& G'"

:

depuis cinq années ininterrompues au moins, -ou bien être employé ou con-tremaitre de Japy &'C

^ie

de- puisune annee^anintnoins;

2° eh;

^-

outre,- êtreVagré'è; comme souscripteur par le conseil!de géréïiceld'e la maison.

Les rjîaTÏs Sont'insaisissables

r

pbur fflüelque cause que,'ce'soit. Quantia leurïcessibh,relie .ne

•poufraèe faire/qu^êc l%utorisMioh~du'cbnseil de gérance qui a pris ses mesuras pour qu'estes parts restent entre les mains-du. person-néKactif.

'Les-parts de parlic'pation^te'co'llabeiräföur au- ront droit, sôu3 déduction des impôts-résultant des lois de finances :

1° A un intérêt de 4 7» Vo'Vafy «^ffSèle avant tout partage de bénéfices de la société.

2° A un intérêt'éventuel supplémentaire de:

a)i"/o, lorsque le dividende brut de l'exercice revenant aux actions de la société sera égal ou supérieur à 30 francs par action ;

b) 2°/o pour un dividende brut par action de 35 francs et au delà;

c) 37°,-pour :mn: dividende brut par -'action de . 40. francs et au-delà \

d) enfin 4°/», pour un dividende'brut'par action '-égal ou supérieur à 45 fr.

-Il-sepa-etabli-da^s^ch^ctme^es-stx^shiesr^de la'maison une assemblée générale de tous les titulaires de parts qui nommera'une délégation de cinq membres comprenant àu'môîris'trois ou- vriers. Chacune des six délégations, moyennant euavôir fait la

^{j !}

detHa

^;

n'deau'président du conseil de gérance, «aura le "droit d'être entendue à la plus-prochaine réunion du conseil

^:

de;gérance sur tous les points pouvant intéresser l'usine, pour laquelle elle est déléguée». Chacune de ces six délégations «aura ainsi pour mission de contri- buer au maintien de la'bonne harmonie entrera maison et ses collaborateurs».

L'IMPARTIAL.

"Le commerce de Thbrlogérie . dans le Sud-Amérique

Un journal anglais : 'Hotàio'gical journal donne'quelques .conseils à èés -compatriotes au sujet du commerce'dans le~Sud-Amérique; nous croyons devoir les reprdduire, pensant que les commerçants suisses pourront en tirer profit:

«Si notre commerce d'exporlàtiônestilié hors du' bon chefnin,'nous n'ayons que ce;'q'ue nous méritons,.. C'est toujours' le" merne'dêïdain pour les besoins ou lés goûts'des gens qui est' le péché mignon de nos industriels.

l

La plupart 'd'entre eux se comportent à peu

^;

de chose prés comme se comportaient leurs grands-p'èrës.' Ce quittait assez bon pour cèux-çi doit être bon pour tout autre. J'ai fait lé tour de tout le commerce'ici et, partout où des affaires ont été traitées avec des maisons anglaises, la' même histoire w a ' été' ra- contée. J'ai causé avec un des directeurs de

^!

la plus importante maison de détail de ce" pays. Il me conta ses ennuis avec' les maisons'anglaises avec lesquelles il a été en rapport, combien il était difficile d'obtenir qu'elles tiennent ëo'mpte'de sesdeniandes... Les'habitants préfèrent (pour les couteaux) le bon acier anglais, mais, en dépit de tous les efforts, les Anglais ne veulent pas tenir compte de leurs désirs et, par suite, ces marchan- dises doivent être tirées d'Allemagne. Ces mêmes

«Gandos» ont l'habitude de porter un grand nombre d'ornements d'argent peUdiis" à'leur cein- ture, et même de porter des 'cemtu'rös entière- ment couvertes d'argent —

!

'de''mêm'e

:

^our''Ies élriers, ces marchandises sont vendues "par'im- menses quantités. 'Nulle'part, je n'en ai trouvé de fabricati'on'angià'ise, quoiquèavecnotreiüSin- d'œuvre meilleur marché et nosTnàèhiu'es'per- féciionnèes, nous pourrions 'évîrrc;ér

;i

tjui6ondue 'du marché. 'La même tihoàe'pèut'être

^:

uite des cannes et parapluies'moitiés en "tnètal'précieux.

« S'il en estimai de notre jbaiUeriéfqui, jusqu'à un certain point, est progressive, que aire 'de notre production horlogère sfrètàrdàtéire.

«Une'large proportion du "capital de'ce

^u

pays

est entre des mains anglaises. Une-gran'dequan-

tité des habitants Tiches sont anal'ais ou de

descente anglaise, avec des goûts anglais. Cela

devrait fournir un débouché pour les'meilleures

marchandises anglaises. Il y a ici environ 'neuf

cents boutiques de joaillerie pour huit cent -mille

habitants. Ceux qui pensent que Londres'est en-

(3)

; • •

L A F E D E R A T I O N H O R L ü G E R E S U I S S E ,409

combré de joailleries devraient jeter un coup d'œil-sur ceux-ci. A la campagne et à la ville, des gens raffolent de joaillerie et une visite à l'opéra de l'endroit vous surprendrait fort, par le degré de richesse que les gens peuvent consacrer à l'embellissement de leurs toilettes. Deux ou trois maisons de Birmingham sont représentées ici, mais il reste beaucoup de place pour les autres. Les Allemands suppléent à tous les besoins, fabriquent les marchandises exactement comme elles leur sont demandées, payent les gens exprès pour visiter le pays, et de plus ont assez de courage pour aventurer de l'areent.

Quelles sont les maisons anglaises qui voudraient envoyer un représentant pour recueillir des renseignements et jeter les bases d'affaires pour l'avenir... En fin de compte, nous dépensons da- vantage, en envoyant des représentants avec des stocks invendables et qui reviennent les mains vides.

« En pierres précieuses, les maisons anglaises devraient réussir parfaitement. Les articles doivent être de bon goût, parce qu'il y a ici de déli- cieuses choses, et d'une forme plus fantaisiste que la forme simple de nos ornements de Lon- dres. La production des écoles d'art, par exemple,;

aurait beaucoup de succès. Il faut des nouveau- tés capables de satisfaire le goût des classes bien élevées. Il n'y a rien de barbare ou de colonial à Buenos-Ayres... L'article a n g l a i s a la même réputation qu'en Angleterre et toujours lesclients lui préféreront l'article allemand ou français.

P o u r t a n t l'Allemand, avec sa grande persévé- r a n c e , s a bonne volonté à dépenser un peu pour éventuellement gagner tout, sa soigneuse étude des désirs de ses clients, prend graduellement toute la place. »

Les télégraphes et les téléphones en Suisse pendant l'année 1899

N o u s e x t r a y o n s l e s ' i n d i c a t i o n s s u i v a n t e s d u r a p p o r t d u C o n s e i l f é d é r a l s u r la g e s t i o n d u d é p a r t e m e n t f é d é r a l d e s p o s t e s e t des:

c b é f n i n s d e fer e n 1899 :

Après la légère augmentation du trafic télé- graphique interne constatée en 1898 (1,16 °/°) par suite des interruptions fréquentes et en partie assez prolongées des communications télépho- niques, le mouvement rétrograde survenu depuis l'année 1892, dont les causes ont été commentées à diverses reprises dans les rapports de gestion antérieurs, se fait de nouveau remarquer aussi pendant l'année 1899. Le nombre des télégram- mes internes est de 23,725, ou de 1,41 °/° infé- rieur à celui de l'année précédente et atteint toutefois presque exactement le chiffre prévu au budget (1,060,000). A l'exception des mois de janvier et de la saison d'été, juin et septembre, qui accusent une augmentation modérée, la diminution s'étend à tous les autres mois. L'influence reductive que le trafic téléphonique exerce sur le trafic télégraphique ressort des indications du tableau comparatif du nombre des télégram- mes d'un certain nombre de localités dans lesquelles des réseaux téléphoniques fonctionnent à côté de bureaux télégraphiques.

Le trafic international a c c u s e , vis-à-vis de l'année précédente, une augmentation de 8,22°/»

et avec un nombre de télégrammes de 1,098,030, dépasse de 37,036 télégrammes le trafic interne.

L'augmentation se répartit sur tous les douze mois et ne doit donc pas être attribuée seulement à la saison d'été, il est! vrai favorable.

Le trafic des conversations téléphoniques dans son entier n'a pas justifié les espérances fondées, d'une part, sur la progression des-années précé- dentes, d'autre part el principalement sur les nombreuses communications interurbaines éta- blies pendant ces dernières années. Le trafic local ainsi que le trafic interurbain accusent, il est vrai, une augmentation considérable vis-à-vis de Tannée précédente :;,le premier de 2 0 , 0 6 % , le seconde de 15,87 °/o ; mais cette augmentation s'explique principalement par les circonstances1

extraordinairement défavorables de l'année pré- cédente, qui ont été exposées en détail dans le rapport de gestion de 1898.

Le produit total des conversations locales et i n t e r u r b a i n e s , d e f r . 2,436,807.40, est de fr. 376,725. 85 plus élevé que l'année précédente, mais il reste de'fr. 258,192. 60: au-dessous des

prévisions budgétaires. Le nombre.des...ahon,fle- ments téléphoniques, à la fin de 1'annéQ, ïest(«le 35,056 et n'a donc dépassé que légèrement''le chiffre de 35,000 admissions'le'hudget. Vis-à-vis de l'état de l'année précédente, il ;y '.a'une a u g - mentation de 3138 abonnements, qui est un peu supérieure à celle de l'exercice précédent (3072) et reste toutefois considérablement au-dessous de celle^ide l'année 1897 (3756). La recelte résultant des ta^es d^tbortnements téléphoniques'-aépasse de-ffr.IÎ75,531;:08 celle de l'année précédente, mais laëioeure de fr. 121,649. 22'au-dessaus-adu poste'budgéteire.

Le résultat financier total de l'administration, comparé à celui de l'année précédente, se .'pré- sente comme suit :

1898 Recettes fr. 8,285,162.-26 Dépenses fr. 8,285,162. 26 Solde passif

1899

-fr. $rQ7&,0i9.53 fr. 9,230,494.19 fr;:<lvl58#97ä'66 Dans cette comparaison, il y a toutefois lieu de tenir compte de ce que, pour l'année 1898, le compte de construction n'a exceplioonèîlement été amorti que de 10,70 °/o, soit de l'exoédent*4es recettes sur les dépenses d'exploitation etH'*n4é- rèt de l'inventaire, tandis qu'en 1 8 9 9 l ' a m o r t i s - sement est d e l 5 °/o, cohformêmenkau»;décisions des Chambres1 fédérales. 'Sans! l'amortissement, un solde actif se serait .produit:de-fr.;$93f,lA9:ï75 pour 1898 et de fr. 340,878. 79 pour 1899.

C o t e d e l ' a r g e n t

du 3' Octobre rgoo

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Monsieur,

Comme le- « Rapport de l'Observatoire du dé- partement de l'industrie sur le concours des chro- nomètres en iSgg » a, par suite de circonstances particulières, paru un peu plus tard que d'ordi- naire, je certifie, à votre demande, que vous avez déposé dans tes mois d'octobre, janvier et février derniers ÜOUZe

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) montres à répétition, avec ou

sans autres complications, pour être observés pen- dant six semaines

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), c'est-à-dire dans cinq posi- tions etaoec épreuves thermiques

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), et que toutes

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)

ces pièces ont obtenu des bulletins de marche h Classe") qui vous ont été délivrés. -(H 1812 G)

Le fait certainement remarquable qu'une dou- zaine de montres compliquées, d'une même mai- son, ait sans exception satisfait largement

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) aux conditions exigées par l'article 3 de notre règle- ment, pour l'obtention de bulletins pour les chro- nomètres des différentes classes, démontre de nouveau la possibilité qu'avec des efforts voulus, on peut réussir à obtenir un réglage de précision pour cette espèce d'horlogerie, malgré ta com- plication du système.