Bureaux: R u e de l a S e r r e , 5 8 .

Seizième Année.— N° 14 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Jeudi 21 Février 1901.

Bureaux: R u e de l a S e r r e , 5 8 .

ABONNEMENTS

Un a n : Six mois:

Suisse . . . . Fr.G»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste

Paraissant le Jeudi et le Dkwctie à la taï-âe-Fonils

ANNON6ES

suisses 20 ct., étrangères 2o et. la ligne Offres et demandes de place

10 centimes la ligne.

Les annonces se paient d'avance.

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Chambre suisse de l'horlogerie Le Comité central de la Chambre suisse de l'horlogerie s'est réuni lundi, à Neu- châtel, sous la présidence de M. le D

r

Petta- vel, conseiller d'Etat de Neuchàtel.

Etaient présents :

MM. F. Thiébaud, conseiller d'Etat, et J. Ferrero, Genève. L. P. Mermod, Sainte-

Croix. Jacot-Burmann et F. Raymond^

Bienne. Ernest Kotlmann, Langendorf.

D. Perret, Neuchàtel. F. Huguenin, La Chaux-de-Fonds.

M. Louis Droz, St-Imier, s'était l'ait excuser.

L'ordre du jour, très chargé, portait : Enquête sur le renouvellement des trai- tés de commerce.

Contrôle obligatoire de la bijouterie.

Extension de la protection des inven- tions.

Représentation commerciale au Japon.

Projet de création d'un musée d'hygiène industrielle.

L'enquête sur le renouvellement des traités de commerce, a occupé la plus grande partie de la séance. Commencée le 10 août 1895) dans les sections de l'Inter- cantonale, le secrétariat a pu, très péni- blement et après de nombreux rappels, réunir un nombre assez considérable de documents, émanant d'associations com- merciales ou industrielles et de particuliers, pour être en mesure d'exprimer, d'une façon précise, dans un rapport qui va être adressé au Département fédéral du com- merce, les vœux de l'industrie horlogère suisse.

L'enquête comprenait deux parties dis- tinctes.

a) Modifications à apporter à la loi fédé- rale sur le tarif des douanes suisses.

b) Moditications à apporter aux traités de commerce.

Sur le premier point, l'avis unanime est, qu'il ne faut apporter, aux tarifs des douanes suisses, aucune modification qui puisse avoir pour conséquence de renché- rir le prix de la vie du peuple suisse.

Sur le second point, lès revendications de l'horlogerie suisse et des industries

annexes seront nettement exposées dans le rapport aux autorités fédérales.

Le second point à l'ordre du jour, con- trôle obligatoire de la bijouterie, a donné lieu à la résolution dont le texte suit, prise à l'unanimité.

La Chambre suisse de l'horlogerie dé- cide la non entrée en matière, sur le pro- jet qui lui a été soumis de contrôle obli- gatoire de la bijouterie et de l'orfèvrerie.

IJexlension de la protection des inven- tions a été recommandée par les sections de la Chambre suisse de l'horlogerie, quoi- que intéressant plus particulièrement d'au- tres branches de notre activité nationale.

Mais la Chambre suisse ne pouvait rester indifférente aux vœux exprimés d'autre part et elle leur donne son appui, sous réserve que la majorité des industries plus particulièrement intéressées soit d'accord.

Les motifs qui militent en faveur d'une extension de la protection aux procédés industriels, ont été exposés dans notre nu- méro du >i courant.

lieprésentation commerciale au Japon.

L'idée d'adjoindre, à notre consul de car- rière à Yokohama, un vice-consul commer- cial, a été récemment émise et a rencontré une certaine faveur dans les milieux inté- ressés.

Le Comité central de la Chambre suisse l'a discutée dans son principe, et a émis l'avis, conforme à celui de ses sections, que partout où les nécessilés s'en feraient sentir, if y aurait lieu d'instituer des con- suls commerciaux. Mais, partant de l'idée que ceux-ci auraient pour mission de sauvegarder les intérêts généraux du commerce et de l'industrie de notre pays, le comité s'oppose énergiquement à ce que ces consuls soient choisis parmi des com- merçants, qui auraient la tendance toute naturelle de soigner leurs intérêts particu- liers avant ceux de notre commerce.

Depuis un certain temps déjà. M. Cam- piche, inspecteur fédéral de fabriques, caresse l'idée de la création, dans la Suisse française, d'un musée d'hj'giène indus- trielle, sur les bases de celui de Zurich.

Son désir serait de le constituer sous le

patronage de la Chambres suisse de l'Iior logerie.

Comme, d'après les renseignements com- muniqués, l'inspecteur des fabriques s'est déjà mis en rapport avec fes gouverne- ments des cantons intéressés et a déjà reçu, d'un certain nombre de villes industrielles de la Suisse occidentale, des offres de lo- caux pour l'installation dudit musée, le Comité central a envisagé que celte entre- prise, qui nécessiterait des subventions, devrait être remise aux gouvernements des cantons intéressés.

Un certain nombre de questions d'impor- tance secondaire, ont encore été disculées et la séance, commencée à 11 heures du matin, s'est terminée à 7'/2 heures du soir.

Information

Les intéressés peuvent demander des renseignements sur la maison :

T h . W o o l b r e d g e & C

^{i e}

, Limited

Queen street 90-91, Londres E. C.

au Secrétariat général de la Chambre can- tonale du Commerce, à la Chaux-de-Fonds.

Le commerce suisse

D'après un tableau provisoire de la sta- tistique du commerce, les importations en Suisse pour l'année 1900, en exceptant les métaux précieux monnayés, se sont élevées à 1 milliard 106,500,000 fr., contre 1 mil- liard 102,500,000 fr. en 1899.

Les exportations se sont montées 830 millions, contre 796 millions en 1899.

Importation en France de bijouxjl'or et d'argent

Les bijoux d'or dont le titre est inférieur à 750 millièmes et les bijoux d'argent d'un litre inférieur à 800 millièmes ne peuvent pas être importés en France par la voie de la poste.

Les objets d'or ou d'argent de quelque

nature qu'ils soient, les bijoux, boites de

montre, pièces détachées de montre, etc.,

qui sont reconnus inférieurs au plus bas

. • •

80

LA F E D E R A T I O N H u R L O t i E K E S U I S S E

t i t r e légal s o n t b r i s é s p a r Je s e r v i c e ( l a n - çais d e l a g a r a n t i e a v a n t d ' ê t r e r e n v o y é s a u x e x p é d i t e u r s .

Le commerce allemand

U n e d é p ê c h e d e B e r l i n a u Daily Mail a n n o n c e q u e l a s t a t i s t i q u e d u c o m m e r c e d e l ' e m p i r e a l l e m a n d p e n d a n t l ' a n n é e 1900 v i e n t d ' ê t r e p u b l i é e . C e l t e s t a t i s t i q u e d é - m o n t r e q u e le c o m m e r c e a b e a u c o u p d i m i - n u é e t q u e l ' A l l e m a g n e é p r o u v e u n e r é a c - t i o n c o n t r e l e s r é s u l t a t s d e s a n n é e s p r é c é - d e n t e s .

Guerre de tarifs

O n c r o i t à u n e c r i s e g r a v e d a n s l e s rela- t i o n s c o m m e r c i a l e s d e la R u s s i e e t d e s E t a t s - U n i s .

L e d é c r e t r u s s e a u r a p o u r eü'et d ' é l e v e r d e 50°/o l e s d r o i t s s u r l e s m a c h i n e s et l e s p r o d u i t s m é t a l l u r g i q u e s a m é r i c a i n s . O n c r a i n t q u e c e l t e é l é v a t i o n n e s o i t p r o h i - b i t i v e .

L e s E t a t s - U n i s o n t e x p o r t é , p e n d a n t l ' a n n é e 1 9 0 0 , p o u r 30 m i l l i o n s d e d o l l a r s d e c e s p r o d u i t s .

Le repos du dimanche dans le commerce

O n lit d a n s la Gazette de Francfort d u 31 j a n v i e r :

Le nouveau règlement municipal concernant le repos dominical dans le commerce entre en vigueur le premier février. Les maîtresses de maison seront spécialement intéressés de savoir que les magasins de denrées alimentaires ne seront ouverts le dimanche que jusqu'à neuf heures et demie du malin, excepté les boulan- geries, auxquelles la vente sera permise aussi de dix heures et demie à trois heures. A celle occasion, quelques-unes des plus grandes mai- sons de denrées alimentaires se sont entendues pour fermer tout à fait leurs magasins le diman- che a partir du premier février. Pour cela il faut, comme elles le demandent avec raison dans leurs annonces, que la paie soit transportée du samedi au vendredi ou s u r tout autre jour, pour faciliter aux femmes des ouvriers les achats du samedi.

L a S o c i é t é s u i s s e p o u r l ' o b s e r v a t i o n d u d i m a n c h e , q u i n o u s c o m m u n i q u e cet e x - t r a i t , y a j o u t e l e s r é l l e x i o n s s u i v a n t e s :

« C ' e s t e n v a i n q u e d a n s n o t r e b o n n e ville d e G e n è v e l e s é p i c i e r s o n t d e m a n d é à n o t r e a u t o r i t é e x e c u t i v e o u l é g i s l a t i v e u n e loi a n a l o g u e p o u r a s s u r e r l e u r l i b e r t é d u d i m a n c h e à p a r t i r d e 9 o u 10 h e u r e s . P a r c o n t r e , n o s v o i s i n s d u c a n t o n d e V a n d v o n t d i s c u t e r d a n s l e u r G r a n d C o n s e i l u n p r o j e t d e loi p r é s e n t é p a r le C o n s e i l d ' E l a t . L e s c o m m e r ç a n t s d e L a u s a n n e et l e u r s e m p l o y é s c o m p t e n t b i e n n e p a s ê t r e d é ç u s d a n s l e u r a t t e n t e si l é g i t i m e e n c e l l e m a - t i è r e . »

Journal de Genève.

Musée d'horlogerie

La commission du Musée a adopté le plan gé- néral ci-dessous :

Le Musée serait divisé en deux parlies.

a) Musée rétrospectif.

Le Musée rétrospectif comprendrait trois classes :

La Irc GLASSÉ recevrait les objets ayant été fa- briqués p a r des Suisses — entendant p a r objets tout ce qui a trait à l'horlogerie — : montres pendules, outils et machines.

La IIm e CLASSE aurait les objets de provenance autre que suisse.

Et la III™ CLASSE, les objets se rapportant à l'horlogerie, tels que livres et traités, médailles, tableaux, meubles^ etc.. etc.

b) Musée d'actualités.

Ce Musée sei ail divisé en 12 classes :

CLASSE I. — Mouvements terminés de m o n t r e s : Division A: Montres civiles simples. Division B : Montres civiles compliquées. Division C: Montres marines.

CLASSE I I . Ebauches1 et parties détachées de la montre. La classification comprendrait chaque partie détachée groupée par pièces de même nature.

CLASSIC I I I . — La boîte et sa décoration. Si l'on ne peut obtenir la boile môme, l'on se con- tentera de dessins.

CLASSE IV. — Mouvements terminés de pen- dules, réveils et leurs boites.

CLASSE V. — Ebauches et parties détachées des pendules, réveils et horloges des tours.

CLASSE VI. — Outils et machines servant à la fabrication de la montre et de la pendule. Les divisions se feront d'après les spécialités.

CLASSE VII. — Outils et machines servant à l'horloger-rhabilleur.

CLASSIC VIII. — Produits divers, chimiques et autres servant à la fabrication ou au rhabillage, tels que poudres, essences, etc.

CLASSIC IX. — Boites à musique.

CLASSIC X. — Instruments enregistreurs, comp- teurs, etc.

CLASSE XI. — Objets ayant t r a i t a l'horlogerie, tels q u e : livres et traités, médailles, tableaux, prix-courants, meubles, plans de fabriques, etc.

CLASSE XII. — Nouveautés restant la propriété du déposant.

La commission du" Musée rappelle au public chaux-de-fonnier. ainsi qu'à tous ceux qui s'in- téressent à l'horlogerie, que ses membres re- çoivent avec reconnaissance toutes espèces de dons, soit en espèces soit en nature.

La Commission du Musée d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds :

MAURICE PICARD, Léop. Robert, 12, président.

CH.-ALD.VUILLE, Doubs, 107, secrétaire.

JULIEN GALLKT, P a r c , 27.

Louis PEIUUX-JEANXERET, Est. 8.

NUMA R O B E R T - W A E L T I , P u i t s . 2 1 .

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES BREVETS E N R E G I S T R É S E n r e g i s t r e m e n t s .

Cl. 04, n° 20,711. 31 octobre 1899, 0 h . p . — M o n t r e à réglage a u t o m a t i q u e . — Oscar- Fredrick Engwall. 9 3 0 . W a l n u t S t r e e t . Chicago ( E t a t s - U n i s , A . d u N . ) . M a d a t a i r e : E d . v . W a l d k i r c h . B e r n e .

Cl. 04. n" 20,712. 13 d é c e m b r e 1899. 7 '/, h . p .

— Boîte de m o n t r e à f e r m e t u r e i m p e r m é a - b l e . — Henri Voortmann, h o r l o g e r . C a l e r n - b e r g près Essen s / R u h r ( A l l e m a g n e ) . Man- d a t a i r e : E . Blum & C°, Zurich.

Cl. 04. n" 20,713. I l j a n v i e r 1900, 8 h . p . — E n c l i q u e t a g c . — Ami-Frédéric Pfister, R e - r u e s 20, Locle (Suisse).

Cl. 64, iv 20.714. M j a n v i e r 1900, 8 h. p . — R a q u e t t e r i e . — Ami-Frédéric Pfister, R e - r u e s 20, Locle (Suisse).

Cl. 04. n" 20.715. 30 m a i 1900, 3 h. p . — Mé- c a n i s m e de r e m o n t o i r et de mise à l ' h e u r e .

— Jules Juillerat-Berthond, T a v a n n e s (Ber- n e , Suisse).

Cl. 04, n" 20.710. 29 s e p t e m b r e 1900, 0'/,. h. p .

— M o n t r e perfectionnée. — Courvoisier frères, f a b r i c a n t s d ' h o r l o g e r i e , Chaux-dc-

F o n d s (Suisse). M a n d a t a i r e : E. Imer-Schnei- d e r . G e n è v e .

Cl. 05, n- 20,717. 20 d é c e m b r e 1899, 0 '/. h . p .

— C a b i n e t forme colonne p o u r h o r l o g e élec- t r i q u e . — Colonel David Perret, N e u c h â t e l (Suisse). M a n d a t a i r e : E . I m e r - S c h n e i d e r , G e n è v e .

M o d i f i c a t i o n »

Cl. 65, n" 2451, 20 août 1890, 6 '/, h. p. — Ma- chine à pivoter, système S c h w e i z e r . — M ü l l e r

& Schweizer, Soleure; ayant cause de l'inven- teur « J . Schweizer», Zurich. Mandataire: E.

Imer-Schneider, Genève. C e s s i o n selon dé- claration du bureau d'u registre du commerce de la ville de Soleure du 17 janvier 1901, en faveur de Müller & Cie, Soleure. Mandataire:

E. Imer-Schneider, G e n è v e : enregistrement . du 25 janvier 1901.

Cl. 65, n ° 3 0 4 1 . 2G janvier 1891, 6'/* h . p, — Machine à pivoter perfectionnée. — Mailler

& Sehweiter, Soleure. Mandataire : E. Imer-

Schneider, Genève. C e s s i o n selon déclaration du bureau du registre de commerce de la ville de Soleure du 17 janvier 1901, en faveur de Müller & Cie, Soleure. Mandataire : E. Imer- Schneider. Genève : enregistrement du 25 jan- vier 1901.

Cl. 65, n° 3569, 12 mai 1891, 7'/i h . p. — F r a i s e - brunissoire. — Müller & Schweizer. Soleure Mandataire : E. Imer-Schneider, Genève. — C e s s i o n selon déclaration du bureau du registre de commerce de la ville de Soleure du 17 janvier 1901, en faveur de Müller & Cie, Soleure. Mandataire : E. Imer-Schneider, Ge- n è v e : enregistrement du 25 janvier 1901.

I t ; i < l û i t i o n * .

Cl. 64, n° 15150. Nouveau système de fond décoré pour boites de montres.

Cl. 64, n" 17446. Montre avec parties en nacre.

Cl. 64. n" 19469. Balancier compensateur à b a - guette mobile.

Cl. 65, n° 17034. Dispositif aux mouvements de montres, particulièrement aux montres réveil, pour l'introduction automatique du courant électrique.

Cl. 65, n" 20279. Dispositif de compteur d'heures et minutes dans les pièces d'horlogerie.

N'

LISTE DES D E S S I N S ET MODELES D é p ô t s

7742. 22 janvier 1901, ±0l/t h. a. — Ouvert.

— 1 modèle. — Mouvement de montre. — S. Froidevaux & Cie, Porrenlruy. Manda- taire : F . Homberg, Berne.

N» 7743. 21 janvier 1901, 7s,! h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Partie de boites de montres dé- c o r é e . — Levy frères, Besançon. Mandataire:

A. Mathey-Doret, Chaux-de-Fonds.

N° 7744. 22 janvier 1901, 6\'i h . p. — Ouvert.—

2 modèles. — Armoires pour boites à musique.

— Barnet H. Abrahams, Ste-Croix. Manda- taire : E. Imer-Schneider. Genève.

N" 7756. 30 janvier 1901, 8 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Balancier compensateur. — An- toine Borel, Genève.

Un progrès en Chronometrie

(Extrait de la Nature)

L'introduction dans la Chronometrie des aciers au nickel, et étudiés par M. Ch.-Ed. Guillaume, a permis récemment de résoudre une question fort ardue et à laquelle depuis de longues années les plus habiles constructeurs s'étaient inutile- ment attelés : c'est la correction, de l'erreur se- condaire.

Lorsqu'un balancier compensé de chronomètre a été réglé pour deux températures, il est soumis aux lois suivantes énoncées en 1S33 par le cé- lèbre horloger anglais E. J . D e n t : 1° Entre les deux températures pour lesquelles il a été réglé, le chronomètre a v a n c e ; 2° a u - d e s s u s et au- dessous de ces températures, il retarde. De sorte que la marche du chronomètre, au lieu d'être représentée par une droite, l'est par une courbe de forme parabolique coupant la droite théorique en deux points correspondant a u x deux tempé- ratures de réglage.

L'écart entre le sommet de la parabole et la droite théorique est ce qu'on appelle l'erreur se- condaire.

Atténuer cet écart et rapprocher le plus pos- sible l'arc parabolique de sa corde théorique a été le bul de nombreux efforts. Mais, malgré qu'on ait eu pour cela recours à une foule de procédés ingénieux, l'erreur secondaire a résisté énergîquement. Durant les cinq dernières années, elle fut à l'observatoire de Neuchâtel de 2*34 pour la moyenne des chronomètres de poche ob- servés. Et voilà que la substitution à l'acier or- dinaire d'un alliage d'acier au nickel dans la serge du balancier circulaire vient d'annuler presque complètement du premier coup l'insai- sissable erreur. M. Guillaume a déterminé les éléments d'un balancier laiton-acier au nickel qui a réalisé ces merveilleux effets. Ce balancier, appliqué par M. Nardin, constructeur bien connu de chronomètres de marine au Locle, à un garde- temps précédemment muni d'un balancier ordi- naire laiton-acier, a donné le résultat indiqué par notre première courbe. L'erreur secondaire, qui était d e l " , 9 avec l'ancien balancier, est tom- bée immédiatement à 0",3 avec le nouveau.

M. P a u l Ditisheim, autre chronométrier suisse, dont l'habileté est aussi h o r s de pair, a obtenu, avec un chronomètre de poche à échappement à

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 81

ancre, un résultat encore plus remarquable mis en lumière par la seconde figure. Dans cette pièce, l'erreur secondaire a été supprimée com- plètement. Ce qui est à considérer dans ces ré- sultais, que d'autres sont en train de confirmer, c'est le parfait accord entre le calcul théorique et l'observation pratique. M. Paul D. Nardin m'écri- vait il y a quelque temps :

«L'introduction de l'acier a u nickel dans la construction des balanciers circulaires est le pro- grès le plus important qui ait été réalisé depuis longtemps dans le réglage aux températures des chronomètres, et l'honneur en revient au D1' Guillaume. »

Ces paroles sont justes. Pour les compléter, cependant, il faut féliciter les chronométriers suisses Nardin et Ditisheim qui, par leur esprit d'initiative, ont donné à l'invention du savant physicien la consécration de l'expérience.

L. REVERCHON.

Unions douanières

O n écrit d e B e r n e à la Liberté:

A la veille d u r e n o u v e l l e m e n t d e s t r a i t é s d e c o m m e r c e , c e r t a i n s c e r c l e s i n d u s t r i e l s

c o n t i n u e n t à p o s e r la q u e s t i o n d ' u n e U n i o n d o u a n i è r e e n t r e la S u i s s e e t l ' A l l e m a g n e .

L a S o c i é t é i n d u s t r i e l l e d u c a n t o n d e S t - G a l l a o r g a n i s é , à c e sujet, u n e c o n f é - r e n c e o ù l a q u e s t i o n a é t é t r a i t é e t a n t a u p o i n t d e v u e g é n é r a l e t t h é o r i q u e q u ' a u p o i n t d e v u e p a r t i c u l i e r e t p r a t i q u e . L e c o n f é r e n c i e r , M . A . F r e y , c o n s e i l l e r n a - tional d e Z u r i c h , p a s s e p o u r u n e a u t o r i t é e n m a t i è r e d e p o l i t i q u e c o m m e r c i a l e e t é c o n o m i q u e .

M. F r e y n ' a p a s s e u l e m e n t e n v i s a g é l e cas d ' u n c a r t e l d o u a n i e r e n t r e l a S u i s s e e t l ' A l l e m a g n e , m a i s il a e x a m i n é e n c o r e l ' é v e n t u a l i t é d ' u n e U n i o n d e c e g e n r e a v e c l ' u n d e s a u t r e s E t a t s e n v i r o n n a n t s .

Il c o n c l u t p o u r l a n é g a t i v e . L a S u i s s e n ' a a u c u n i n t é r ê t , p o u r l e m o m e n t , à s o l i - d a r i s e r s e s i n t é r ê t s é c o n o m i q u e s a v e c c e u x d e l ' A l l e m a g n e , e t e n c o r e m o i n s a v e c l ' A u - t r i c h e o u l ' I t a l i e . L o r s m ê m e q u e l ' A l l e - m a g n e l a i s s e r a i t p a s s e r l e b l é e n f r a n c h i s e c h e z n o u s , n o u s a u r i o n s t o u t à c r a i n d r e d ' u n e a s s o c i a t i o n o ù l e p l u s g r a n d e t l e p l u s fort c o m m a n d e r a i t . N o t r e p o l i t i q u e d o u a n i è r e v i s - à - v i s d e l ' é t r a n g e r s e r a i t celle q u e v o u d r a i t l ' E m p i r e a l l e m a n d . E l l e p o u r - r a i t n ' ê t r e p a s d u t o u t a v a n t a g e u s e a u x i n t é r ê t s s u i s s e s .

P a r c o n t r e , M . F r e y v e r r a i t d e m e i l l e u r œ i l la c o n c l u s i o n d ' u n c a r t e l d o u a n i e r a v e c l ' A l l e m a g n e e t l ' A u t r i c h e r é u n i e s . Q u a n t à n o u s a s s o c i e r à l'Italie s a n s l e s d e u x a u t r e s p u i s s a n c e s , il e s t i n u t i l e d ' y s o n g e r ; c e s e - rait l e p i r e m a r c h é d e t o u s . P o u r c e q u i e s t d e l a F r a n c e , d i t M . F r e y , l a r é c e n t e d i s c u s s i o n a u P a r l e m e n t français s u r l e s tarifs c o n c e r n a n t l e s t i s s u s s u i s s e s d e s o i e n o u s i n d i q u e c l a i r e m e n t q u e l s s o n t l e s s e n t i m e n t s d e c e l t e n a t i o n à l ' é g a r d d e l ' i n d u s t r i e s u i s s e .

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Nouvelles diverses

Les exposants de La Vallée à Vevey. —

Les futurs exposants de la collectivité horlogère de la Vallée de J o u x apportent beaucoup de dé- vouement à l'organisation d'une représentation aussi complète que possible des produits de leur région à l'Exposition cantonale vaudoise de Vevey. Ils ont cependant dû lutter avec une cer- taine énergie pour faire prévaloir leurs intentions progressistes s u r celles de collègues moins em- pressés.

Quinze inscriptions ont été recueillies.

Procédés d'atelier

E m e r i a r t i f i c i e l . — Dans sa nouvelle ma- nière d'obtenir l'émeri artificiel, l'auteur sup- prime le four électrique qu'il considère comme inutile pour déterminer la cristallisation de l'alu- mine sous forme de cristaux microscopiques forme qui convient le mieux à ce dernier pro- duit pour son emploi comme émeri dans l'indus- trie. Néanmoins, il opère dans un four à com- bustible végétal ou minéral pouvant résister à une température d'environ 2000° G., dans lequel il introduit un mélange de bauxite et de sable préalablement broyés ensemble et mouillé d'un liquide quelconque, afin d'en obtenir u n mortier ou une pâte. C'est cette pâte, qui mise au four sous n'importe quelle forme, mottes, boulets ou briquettes, produit l'émeri artificiel.

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A propos de l'affaire des faux titres Parmi les nombreux témoignages d'en- couragement et d'approbation que notre attitude dans l'affaire des faux titres nous a valu, il en est un qui nous est particu- lièrement précieux, pareequ'il nous vient d'un homme qui a joué, dans notre canton, un rôle considérable et qui, arrivé aux plus hautes fonctions dont un citoyen suisse puisse être revêtu par la confiance de ses concitoyens, continue à vouer aux choses de notre canton et de notre industrie hor- logère, sa sympathie et sa sollicitude.

Nous voulons parler, chacun l'a compris, de M. le conseiller fédéral Comtesse.

D'une lettre que cet ami nous écrivait en date du 18 courant, nous détachons les passage suivants, qui m a r q u e n t bien le rôle qui incombe, — dans une affaire comme celle qui vient de se dérouler devant les tribunaux, — à tous ceux dont le mandat est de veiller à noire sécurité industrielle et commerciale.

*

« Vous avez bien fait de revendiquer hautement le droit de dénoncer énergique- ment, sans ménagement et sans défaillance, les pratiques abusives et frauduleuses que l'on essaie de temps à autre d'introduire dans notre industrie. Plus on sera à cet égard vigilant, plus on arrivera à dénoncer vite et à haute voix ces pratiques, à les stig- matiser comme elles méritent de l'être, plus on préservera notre industrie de ce qui pourrait, à un moment donné, la com- promettre et la ruiner, et plus on la main- tiendra dans les voies de la correction et de l'honnêteté industrielle.

«Celte prompte intervention des organes charges de veiller à la défense et à la sécu- rité de nos intérêts industriels, constitue une mesure excellente d'hygiène et de po- lice industrielle, souvent plus efficace p o u r retenir ceux qui seraient tentés de s'écarter du droit chemin que la crainte d'un châti- ment judiciaire.

« D'ailleurs à chacun son devoir ! La justice a le sien : celui de réprimer les abus

industriels quand ils sont au n o m b r e des délits et des contraventions que la loi pé-

nale permet d'atteindre; celui de punir leurs auteurs en établissant bien les res- ponsabilités.

« L a presse a aussi le sien : celui de dé- noncer et de condamner tous les faits qui portent atteinte au crédit de notre indus- trie et à la confiance que l'on a en elle; et, q u a n d elle le fait sans obéir à d'autres préoccupations qu'à celle de sauvegarder les intérêts supérieurs d'une industrie, sans q u ' o n puisse discerner une arrière-

pensée politique, une préoccupation étran- gère, je dis qu'elle fait son devoir. Et j'ajoute que la protestation immédiate, énergique de la presse et principalement d'un organe comme la Fédération horlo-

gère qui reste étranger aux préoccupations

politiques, qui n'est pas suspect d'obéir à un mobile politique, vaut cent fois mieux q u ' u n e attitude silencieuse, qu'un langage voilé fait de réserves et de ménagements et qui pourrait faire croire aux clients de notre industrie, à tous ceux qui nous ob- servent, que nous cherchons à dissimuler et à couvrir du silence les agissements in- corrects cl délictueux que l'on y constate parfois et à excuser leurs auteurs. »

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puis longtemps avec les goûts exotiques de tous ces pays.

Les autres vitrines sont composées d'articles plus adaptés aux goùls de l'Europe occidentale.

Mais en considérant de près toutes ces chaînes, on est étonné par la variété des modèles; pas une chaîne ne ressemble à sa voisine et on est lenlé de se demander comment on peut encore produire des nouveautés comme c'est le cas chez MM. Gay frères qui ne laissent pas s'écouler de mois sans présenter quelque innovation sur le marché.

Voyez en effet, ces sautoirs aux maillons si fins qu'on se demande quels doigts de fée ont pu tresser une chaîne pareille, et ces coulants où l'art moderne est venu prêter ses courbes gra- cieuses et ses idées élégantes. C'est le goût du jour, et il n'est pas de dame qui n'ait ou ne cher- che à se procurer la chaîne à la mode. Aussi y en a-t-il une variété infinie: voici le gros sautoir aux maillons tourmentés mais d'un aspect sévère et qui peut servir au besoin à soutenir un man- chon, ou bien cette élégante chaîne d'or aux reflets verdàlres et ornée d'entredeux qui sont de petits chefs-d'œuvre de ciselure sur un -fond d'émail translucide, enfin pour les petites bourses voici des articles courants, légers, faisant beau- coup d'effet et ne pesant presque rien mais ce- pendant du meilleur goût.

La chaîne d'homme et le bracelet ont aussi leur place ; à coté de belles chaînes massives facelées comme des brillants, il est curieux de voir le fini de certaines chaînes légères qu'il faut assurément avoir dans la main pour s'apercevoir, hélas comme dans bien des choses humaines, que In surface est en or et l'intérieur est creux.

Commerce de la Suisse

D'après le tableau provisoire du com- merce spécial que vient de publier le bu- reau de statistique de la direction générale des douanes, Y importation (métaux précieux monnayés non compris), s'est élevé à 1107 millions de francs (1899 : 1103 millions de francs) en prenant comme base les valeurs d'unité de 1899, et Y exportation, d'après déclaration, à 830 millions de fr. (1899 : 790 millions de fr.). Quoique l'importation ait diminué de 50 millions de francs, l'ex- portation a augmenté de 40 millions. Le passif du bilan comprenant 271 millions, est ainsi inférieur de 90 millions à celui de l'année précédente.

La diminution de l'importalion porte

essentiellement sur les articles suivants :

soie (diminution de 21 mill, de fr.), denrées

84 LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E SUISSE alimentaires (15,0 mill.), laine (o.O mill.),

fer (5,4 mill.), machines et véhicules (5,1 mill.), articles en cuir et chaussures (2,2 mill.), bétail (3,9 mill.), bois (2,7 mill.) bière, vin et alcool (4,5 mill.); puis les huiles et graisses, le lin, les articles en verre et en argile. L'importation des arti- cles suivants est, par contre, en augmen- tation : matières minérales (5,5 millions de

francs), coton (2,8 mill.), cuivre (3,4 mill.), produits chimiques, couleurs, nickel, zinc, élain.

L'exportation est en augmentation pour les articles ci-après: denrées alimentaires (15,(5 millions de fr.), coton (13,2 mill.), montres 8,G mill.), machines et véhicules (4,2 mill.), cuir et chaussures, animaux et matières animales, confections, papier,

parties détachées de montres, produits pharmaceutiques et chimiques. Diminution pour la soie (11,8 mill, de fr.), et les cou- leurs (de 1,3 millions).

Le commerce des métaux précieux mon- nayés ascende pour l'importation à 95,7 millions de fr. (1899 : 124 millions) et pour l'exportation à 48,8 millions (1899 ; 09,7 millions de francs).

Notre commerce

Le déparlement fédéral des douanes, vient de publier le tableau provisoire du commerce spécial de la Suisse, en 1900.

Nous en extrayons ce qui a trait à l'horlogerie :

T a b l e a u p r o v i s o i r e d u c o m m e r c e spécial de la S u i s s e en 1 9 0 0

Désignation de la marchandise

Horloges et montres Montres nickel, etc

M o n t r e s argent

Montres or ' Chronographes, montres à répétition, etc.

Mouvements finis pour montres Boites nickel, etc

Boites argent

Boîtes or

Pièces ébauchées de montres ; ébauches Pièces ébauchées de pendules

Pièces détachées, ébauchées, de boites à musique Horloges et pendules à poids

Horloges et pendules à ressort: système américain et Forôt-Noire Autres horloges et pendules à ressort

Pièces à musique Pièces de montre, finies

Total 1900 { P

l e c e s

I q.

Valeur totale 1900 . . Total 1899 j

p i e c e s

Différence 1900 { Pi é c e s

1 q-

Valeur par unité

pour 1899

par piece

4.14 11.87 84.71 80.65 10.80 3.12 0.88 64.38

le q.

4,915,—

551.—

250,—

450:—

332.—

912.—

654.—

7,333.—

I m p o r t a t i o n s

Quantité

^Valeur

Fr.

9.469 383

1.396

15 11,659 203,064 2,388 2,559 340 63 134 243 1,205 201 175 4

39,202 4.546 118,255 1,210 126,617 633.560 16.429 164,748 1,671.100 34.713 33,500 110,788 400,257 183,341 114,531 29,332 230,933

2,365 153,928 2,737

1,104,567 2,577,562 3,682.129 3,449,221 77,005

372 4- 232,908

Valeur

par unité pour 1 9 0 0

E x p o r t a t i o n s

par piece

8.46 12.25 50,11 220,—

6,86 2,46 5,39 39,76 5,822.—

1,567.—

755.—

1,044.—

1 , 2 1 1 . - 1,701.—

698.—

8.510.—

Il

Quantité Valeur Fr.

2,641,893 3,306,329 859,829 7.327 498,892 254,042 245,973 46,902

q. nello

306 5 1 16 52 06 3,766 401

22,358,007 40,501,313

43,086,996

1,610,185 3.423.800 625,477 1,326,404 1,864,689 1,782,324 8,289 657 16,501 62,910 113,016 2,629,571 3,413,132 ï,861,187

4,613 114,796,877 8,020,400 r. 160,122

4,525

122,823,277 113,531,132 701,065

88 -f 9,292,145 L'office général des expositions m

Exposition internationale du Palais du Travail. Paris 1901 ! ! ! Un certain n o m b r e d'industriels ayant participé à l'Exposition universelle de Pa- ris, en 1900, ont reçu, de l'office géné- ral des exposition: programme de l'office, règlement de l'exposition internationale du Palais du Travail et une lettre, qui contient les propositions très alléchantes suivantes :

« Si comme nous l'espérons, vous vou- liez bien tenter de faire primer vos pro- duits à cette Exposition, il nous serait pos- sible, par suite de notre organisation spé- ciale, de la notoriété de votre maison, et désireux aussi de traiter une première affaire avec vous, de vous établir les con- ditions à forfait suivantes pour vous re- présenter à la dite Exposition.

« L e prix d'admission étant fixé à 150 fr.

(article V du règlement ci-inclus) notre ré- tribution pour frais de représentation et autres de 50 fr. la somme que vous auriez à nous payer, en cas de succès seulement, serait de 200 fr. en tout et p o u r tout.

« I l est même bien entendu que cette somme de 200 fr; ne nous sera due par vous que si vous obtenez à cette Exposi- tion un diplôme de Médaille d'or ou un diplôme d'Honneur ou de Grand Prix, qu'elle ne nous sera payable qu'après la distribution des rcromnenscs contre récep-

tion de votre diplôme et seulement après que le Comité vous en aura certifié l'ob- tention.

« Si p o u r une cause quelconque, votre récompense était inférieure au diplôme de Médaille d'or, n o n seulement vous n'auriez rien à nous p a y e r ,

^!

ni à qui que ce soit, mais nous supporterions tous les frais.

«Nous espérons, Messieurs, que vous apprécierez comme il convient les avan- tages exceptionnels que nous vous offrons ci-dessus et nous retournerez rempli et signé le bulletin d'adhésion ci-inclus, qui porte aux o b s e r v a t i o n s , une note pour votre entière garantie. »

Pour qui sait lire entre les lignes, cela signifie, que les maisons qui souscriront, seront assurées de la médaille d'or, sinon du grand p r i x , coût fr. 250, c'est pour rien.

La tentation est g r a n d e ; mais encore est- il bon de savoir, avant de s'engager, ce que sont ces distributeurs de hautes récom- penses.

Le Secrétariat général de la Chambre cantonale, auquel les documents énumérés ci-dessus ont été soumis, a fait prendre des informations à b o n n e source. Ainsi que c'était à prévoir, on ignore, dans les mi- lieux bien informés, si une exposition in- ternationale du Palais du Travail, doit avoir lieu celte année à Paris; si elle a lieu, elle sera, en tout cas, organisée par des parti- culiers.

En ce qui concerne l'office général des expositions, il s'agit d'une entreprise pure- ment commerciale, qui n'a pour objet que la vente de diplômes et de récompenses n'ayant aucun caractère officiel et, parlant, sans aucune valeur.

Les personnes qui recevront des offres de cet office, feront donc bien de s'abste- nir complètement d'y d o n n e r suite.

Le repos du dimanche

La motion suivante a été déposée par MM. S.

Cuénoud, D. Paschoux. P. Maillefer, A. Demiô- ville, A. Gouvreu et John Landry au Grand Conseil vaudois :

« Les soussignés ont l'honneur d'inviter le Conseil d'Etat à présenter, au Grand conseil, un projet de loi réglant d'une manière générale, la police du dimanche. »

Le projet du Conseil d'Elat reconnaît comme jours de repos public au sens de la loi: le di- manche, le Vendredi-Saint, l'Ascension, Noël et les jours de fêtes nationales instituées par la loi ou par décrets spéciaux.

Il interdit tous actes de nature è troubler le culte public, qui est le service principal du matin de la paroisse nationale. Sur demande spéciale, les lieux de cultes des autres églises peuvent être protégés aux mêmes heures des bruits du dehors.

Le chapitre 3 du projet concerne le travail pendant les jours de repos public a) dans l'indus- trie, b) dans l'agriculture, c) dans le commerce.

Dans l'industrie, sont interdits les jours de repos public, pour autant que cette interdiction ne résulte pas de la loi fédérale sur les fabriques tous travaux industriels, savoir :

A . Travaux extérieurs. Les terrassements, IPŒ fou'UPS. le« t f r r n s c p m f n l0 du crénin r i v i l cl du

86 LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E

SOCIETE SUISSE DES SPIRAUX

(Fondée par 400 fabricants d'horlogerie et régleurs)

SIÈGE SOCIAL A LA CHAUX-DE-FONDS

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Exposition universelle, Paris 1900

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