Mercredi 17 Novembre 1909 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 5 8

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Vingt-quatrième Année. — N° 92 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

Mercredi 17 Novembre 1909 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 5 8

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Continuation du dénigrement systématique Nous avons publié, dans notre n u m é r o du 6 novembre courant, une lettre d ' u n correspondant de N e w - Y o r k , qui parlait de dénigrement systématique de l'horloge- rie suisse, auquel se livrent certains jour- naux américains, depuis la mise en vigueur du nouveau tarif douanier.

Au n o m b r e de ces j o u r n a u x , dont notre correspondant nous a adressé quelques exemplaires, le Journal de Montréal se distingue tout particulièrement et publie des appréciations qui décèlent, de la part de leur auteur, autant d'ignorance q u e de parti-pris. Nous ne pouvons mieux faire que de reproduire l'article auquel nous faisons allusion.

La montre suisse.

«Il y eut un temps où la montre de Ge- nève et l'Ancre d'Angleterre étaient ce qu'il y avait de mieux. Un grand changement s'est produit, accentué encore par la dé- tresse actuelle où se trouvent les horlogers suisses. L'horlogerie anglaise est pratique- ment morte ; l'horlogerie suisse lutte encore, mais toujours plus faiblement contre l'hor- logerie mécanique des Etats-Unis. Un cor- respondant du Times à Genève dit qu'à La Chaux-de-Konds, le centre de l'horlo- gerie, 885 horlogers expérimentés sont sans emploi et que les 4 à 6000 autres se voient menacés dans leur travail. Maintenant le mouvement de montre des Etats-Unis est meilleur et moins cher qu'aucun autre, en prenant montre pour montre.

« I l n'y aurait eu en apparance rien qui eut pu empêcher les Anglais ou les Suisses d'adopter les méthodes américaines de fa- brication mécanique des parties de la mon- tre (donnant en outre les avantages de l'in- terchangeabilité) en place du travail indivi- duel, plus ou moins à la main.

« P o u r qu'ils aient agi autrement, il fallut évidemment l'opposition d'intérêts exis- tants et ce changement aurait causé une grande perturbation dans l'organisation établie de la fabrication d'horlogerie.

« L ' o u v r i e r anglais ne veut, dans la règle, rien faire qui ne soit à la façon anglaise;

toute autre manière est une impertinence yankee. Il y a cependant Anglais et Anglais:

Ce furent des Anglais incompris chez eux qui inventèrent les machines et les outils qui ont servi à perfectionner les Waltham et les Elgin, etc.

« E n Suisse, où le travail est dispersé dans les maisons des ouvriers, le change- m e n t produit par ig méthodes de centaure aurait été plus grand qu'en Angleterre.

Mais nous ne sommes pas sûrs q u e ce ne soit que pour s'être soumis à des usages adoptés que la Suisse est en recul. Il fau- drait peut-être aussi prendre en considéra- tion la supériorité de l'ouvrier américain.

Ce fut du moins l'opinion d'un représen- tant en horlogerie suisse qui visitait les Etats-Unis il y a 25 ou 30 ans. Il déclarait qu'en règle générale l'ouvrier américain élait sobre et abstinent, qu'il était mieux payé et qu'en retour il livrait un travail su- périeur q u e le buveur de bière qu'est le Suisse. En ce temps, la plupart des ou- vriers des fabriques américaines étaient des gens de la nouvelle Angleterre qui avaient des habitudes très modérées et il est natu- rel q u ' u n pareil modèle de travail et de gages attire tous les meilleurs ouvriers de Suisse et d'Angleterre. On a beaucoup pen- sé à sauver et à protéger l'horlogerie suisse, mais c'est extravagant. La montre suisse est faite pour l'exportation et seule une montre meilleure et moins chère peut lut- ter sur le marché mondial. Les fabriques des Etats-Unis ont non seulement la liberté mais le monopole d'un marché intérieur d'importance énorme et toujours croissante. »

R e p r e n o n s les allégués du journal amé- ricain.

Il fût un temps où la montre de Genève et «l'ancre» d'Angleterre étaient ce qu'il y avait de mieux. O n ne faisait donc des montres à ancre qu'en Angleterre, d'où il faut conclure q u e Genève produisait exclu- sivement des montres à cylindre: première absurdité.

L'horlogerie anglaise est pratiquement morte. La vérité est qu'elle est aujourd'hui, ce qu'elle élait il y a 30 ans ou à peu de chose près et^qu'elle ne se développe pas.

Q u a n t au correspondant du Times à Ge- nève, c'est un aimable farceur, pas du tout au courant des affaires de notre pays et qui recherche les informations sensation- nelles, plutôt q u e la vérité.

Nous sortons d'une crise industrielle, que toutes les industries d u monde ont subie et dont le point de départ fût une crise financière aux Etats-Unis.

L'horlogerie suisse, « q u i lutte e n c o r e » , produisait, en 1891, en chiffres r o n d s , 4,500,000 m o n t r e s ; 10 millions en 1907 et 8,600,000 en 1908, soit en pleine année de crise. Ce n'est pas précisément d'une in- dustrie qui se meurt.

Quant aux méthodes de fabrication que le Journal de Montréal qualifie d'améri- caines — procédés mécaniques, outillages perfectionnées — il y a 30 ans que nous avons commencé de les introduire dans la fabrication des ébauches et finissages et toutes nos manufactures qui produisent la montre complète, sont munies des outil- lages les plus perfectionnés.

Mais où le Journal de Montréal com- met une erreur qui dépasse tout ce que l'on peut, à la rigueur, admettre de gens imparfaitement renseignés, c'est quand il dit qu'en Suisse, le travail est dispersé dans les maisons des ouvriers. Il ignore donc nos cinquante fabriques où l'on pro- duit complètement la montre et au n o m b r e desquelles il en est qui occupent chacune plus de mille ouvriers dans leurs locaux.

Il n'est pas permis d'être dans une igno- rance aussi complète de notre situation in- dustrielle.

Nous arrivons au point capital de l'argu- mentation du journal américain, l'horloger américain jugé par un Suisse : « Il faudrait

« peut-être aussi p r e n d r e en considération

«la supériorité de l'ouvrier américain. Ce

« fut du moins l'opinion d'un représentant

« d e l'horlogerie suisse, qui visitait les

« Etats-Unis il y a 25 ou 30 ans. »

L'auteur de l'article veut s a n s - d o u t e

faire allusion à un rapport sur l'horlogerie

américaine, à propos de l'Exposition uni-

verselle de Philadelphie, rapport dans le-

quel on décrivait, en les approuvant, les

procédés de fabrication des fabriques de

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582 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

m o n t r e s aux Etats-Unis, mais non les hautes vertus de tempérance des ouvriers amé- ricains.

Mais dès lors, nous avons transformé nos méthodes et nos p r o c é d é s ; nos fabri- cants ont réalisé l'interchangeabilité des diverses parties de la montre et la qualité de notre horlogerie n e le cède en rien à celle de l'horlogerie des Etats-Unis... peut- être le devons-nous à nos dix-neuf métho- des ! La montre du rédacteur du Journal

de Montréal retarde de 25 ou 30 ans.

D'où provient alors le développement des fabriques américaines? Il est dû, tout simplement, aux énormes droits de douane qui les protègent contre la concurrence étrangère.

Notre marché intérieur est à peiue de

trois millions et demi d'habitants ; celui

des Etats-Unis, de près de cent millions.

L'horlogerie américaine, protégée par des droits de douane prohibitifs, est maîtresse de son marché intérieur et peut, dans les périodes de ralentissement d'affaires, dé- verser sur l'Europe, et à des prix plus bas que ceux qu'elle facture aux acheteurs amé- ricains, le trop plein de sa production.

Tout est là. Q u ' o n supprime, pendant 5 ans, les droits de douane sur l'horlogerie suisse, et les fabriques américainee auront successivement fermé leurs portes, alors que nos usines auront dû agrandir les leurs on verra bien laquelle, de la montre suisse ou de la m o n t r e américaine est « meilleure

« e t moins chère en prenant montre pour

« montre. »

Nous ne relèverons qu'en passant, l'opi- nion que les ouvriers américains sont d'une sobriété parfaite, alors que le Suisse est un b u v e u r de bière; elle montre simplement dans quel esprit est rédigé l'article que n o u s analysons et qui contient, à côté de quelques constatations exactes, des erreurs sans doute voulues qui ne tromperont au- cun de ceux qui, aux Etats-Unis et en Suisse, sont quelque peu au courant des choses.

Statistique fédérale des poursuites

La Chancellerie du Tribunal fédéral a publié il y a quelque temps déjà les relevés statistiques sur les poursuites, faillites et concordats en Suisse pendant l'année 1903. Ce dernier cahier fait suite aux publications antérieures concernant les an- nées de 1897 à 1901.

Nous y lisons que le total des commandements de payer s'est élevé pour 1902 au chiffre de :

575,512 contre

589,053 en 1901 553,823 en 1908 585,684 en 1900 534,636 en 1897 554,556 en 1899

La proportion est de 173,6 poursuites pour 1000 habitants en 1902.

Sur le total de 575,512, 527,474 concernent des poursuites ordinaires par voie de faillites ou de saisie, 12,823 la réalisation d'un gage mobi- lier 30,014 la réalisation d'un gage immobilier, 5201 des poursuites pour effets de change.

Le nombre total des saisiesjs'est élevé à 183,221 (55,3 pour 1000 havitants).

Le document auquel nous'empruntons ces ren- seignements contient les chiffres détaillés par cantons. Il ressort de ces chiffres que les can- tons du Tessin, de Glaris, des Grisons, de Zoug sont ceux où les poursuites ont été les moins nombrenses, ce qui n'est point pour surprendre tandis que Genève, Lucerne, Soleure, Zurich, Bâle-Campagne viennent en tète pour le nombre des poursuites, et occupent donc les derniers rangs dans cette statistique. A noter que Bàle- Ville, occupe une place très honorable, puisque ville commerçante et industrielle par excellence, elle a la dixième place pour le nombre total des poursuites (15,920 au total c'est-à-dire 141,9 pour 1000 habitants) tandis que Bàle-Campagne donne une proportion de 233,5 pour % o , Zurich

243.9 %o, Soleure 245,7 »/ou, Lucerne 246 > et Genève 255,1 %°-

La situation est la même pour Genève quant au nombre des saisies qui s'est élevé en 1902 à 13,524 équivalant à 102 pour 10Q0 habitants ce qui place le canton après ceux de Zurich (84,6"/oo), Soleure (81,6 %<>), Lucerne ( 7 1 , 8 » , etc. Bàle- Viile n'accuse que 43,4 saisies sur 1000 habitants, ce qui lui donne les neuvième rang.

Il est regrettable que la publication de la sta- tistique dont il s'agit ne puisse pas se faire plus rapidement. Le délai actuel est de six années, ce qui paraît excessif même pour une statistique très compliquée d'une Administration spéciale.

(Bulletin commercial suisse).

Encore la question des automates Jaquet-Droz

Nous avons reçu la lettre suivante, dont nous avons retardé la publication, espé- rant pouvoir donner la réponse de M. Ch

s

Perregaux dans le même n u m é r o .

Malheureusement l'honorable administra- teur du Technicum du Locle était en voyage à l'étranger q u a n d nous avons voulu lui communiquer la lettre de M. Martin. Gom- me ce dernier insiste, nous publions sa lettre. Nous savons d'ailleurs que M. Gh

s

Perregaux sera en mesure de donner tou- tes explications utiles.

Dresde 5, le 25 octobre 1909.

Dinterstrasse, 1'.

Rédaction de la

Fédération horlogère suisse,

Après avoir pris connaissance de votre article dans le n° 84 du 20 octobre 1909, je me permets de vous donner encore quelques informations.

On sait que M. Marfelsa exposé les 3 automa- tes à l'exposition horlogère historique de Nurem- berg en 1905 dans un assez mauvais état ce qui fit penser que les automates étaient sortis dans cet état des mains du propriétaire précédent Henri Martin, Dresde, c'est-à-dire moi-même, auteur de ces lignes. C'est là aussi que les vit M. Char- les Perregaux. administrateur du Technicum du Locle, pour la première fois, car du temps que les automates étaient en ma possession, il ne les avait pas vus.

M. Perregaux s'informa vers la fin de 1905 personnellement à Dresde auprès de moi ainsi qu'auprès de la Direction du Salon royal des sciences physiques et mathématiques de l'état des mécanismes du temps où ils étaient en ma possession. On ne put que lui dire que les 3 au- tomates et leurs mécanismes se trouvaient en parfait état ce qu'il était facile de constater à leur fonctionnement parfait qui se fit sans interven- tion aucune de la part du propriétaire. M. Per- regaux se rendit ensuite à Berlin chez M. Marfels.

En octobre 1906 je reçus une brochure de M.

Perregaux : « Les Jaquet-Droz et les automates», dans laquelle il traitait, page 41, les mécanismes des automates de «raccommodages» du temps où ils étaient en ma possession, alors que M.

Perregaux ne les avaient jamais vus dans ce temps là.

Il en ressort que M. Perregaux s'est laissé prendre aux insinuations du spéculateur berli- nois, qu'il n'a pas tenu compte des informations reçues officiellement à Dresde et les a passées sous silence.

Je regrette que M. Perregaux se soit laissé tromper ainsi, car la «Société historique» a cer- tainement acquis ces chefs-d'œuvres en se basant sur le rapport de M. Perregaux dans la brochure indiquée plus haut et le Musée de Neuchùlel veut certainement admirer le vieil art suisse et non du travail moderne berlinois comme on pourrait l'admettre en lisant la description détaillée des

«importantes réparations» dans la Berliner Na-

tional-Zeitung n° 65 en 1906.

Il est évident que le soi-disant endommage- ment des mécanismes n'est pas survenu par ma faute, il a du se produire bien plutôt alors que les 3 automates se trouvaient depuis assez long- temps déjà en la possession de M. Marfels et que bien des mains avaient louché déjà aux méca- nismes. Il n'y a pas lieu, je crois, de douter des informations de la Berliner National-Zeitung car l'auteur dit à la fin de son article qn'il en doit tous les détails à M. Marfels lui-même.

Cependant malgré cette affirmation, pour être

à même de juger l'exactitude des dires au sujet de cette si difficile réparation, il faudrait que j'aie vu les mécanismes après leur «mise en état», ce qui n'a pas été encore le cas jusqu'à présent.

Je me permets de vous faire remarquer que ce n'est pas 10.000 frs. mais 10.000 marks que j'ai reçus de M. Marfels.

Veuillez agréer, etc.

HENRI MARTIN.

Ecrivain pour l'histoire de la technique.

Le sauveur de l'horlogerie

— Encore la fabrique St-Gotthard. — Le correspondant horloger du Journal

du Jura, proclame que le récit d'une visite

d'horlogers viennois à la fabrique de St- Gotthard, «a jeté le désarroi dans le camp

« des optimistes dont l'état-major est à La

«Chaux-de-Fonds». P e r s o n n e ne compren- dra cela, comme c'est le plus souvent le cas pour ceux qui lisent les élucubrations de ce singulier écrivain.

Puis, parce que nous avons rappelé — comme nous le fîmes maintes fois depuis plus de dix ans — que nos chefs d'ateliers ont aidé à la fondation de cette fabrique, comme de beaucoup d'autres auxquelles ils livrent des parties détachées de la mon- tre, «la Fédération horlogère est entrée

«avec armes et bagages dans le camp des

«optimistes», on comprend moins encore.

Mais le plus joli est que l'écrivain en question, qui fût il y a quelques années, rédacteur de la Solidarité horlogère, s'at- tribue la gloire d'avoir fait sombrer la pre- mière fabrique de St-Gotthard!!! on ne saurait être plus candide.

Ceci n o u s rappelle le temps, lointain dé- jà, où ce rédacteur faisait une découverte épatante chaque matin à son petit lever.

Plusieurs fois, il découvrit l'Amérique, puis s'avisa de découvrir la fabrique de St-Gotthard, dont nous avions déjà eu l'oc- casion de nous occuper.

Aujourd'hui, il affirme sans rire, que sans sa campagne de presse dans la Soli-

darité horlogère ; sans les mesures draco-

niennes des Fédérations ouvrières, dont nous reconnaissons le rôle utile, nous n'au- rions pas eu l'occasion de publier des ren- seignements financiers sur cette entreprise l

L'article renferme naturellement, le cou- plet obligé, contre la Chambre suisse d e l'horlogerie, à laquelle il m a n q u e , nous le reconnaissons, de posséder l'ex-rédacteur de la Solidarité horlogère, cet un homme modeste s'il en fût, aux poches pleines de remèdes à l'usage de l'horlogerie suisse qui n'en a d'ailleurs nul besoin, et dont les élocubrations seraient bien faites, si on les lisait à l'étranger, p o u r donner, à nos con- currents la certitude que l'horlogerie suisse se meurt...

P o u r en revenir à la fabrique dont il s'a- git, nous conseillons à l'écrivain du Jour-

nal du Jura, de lire la correspondance

d'un ouvrier suisse qui a fait uu séjour assez prolongé dans les les fabriques d'Au- triche et de Hongrie, parue dans notre nu- méro du 13 novembre.

Mais passons et ne perdons pas plus de temps avec un monsieur dont la suffisance est vraiement déconcertante et qui n'a rien oublié ni rien appris.

Liste des dessins et modèles

Dépôts.

N° 17261. 8 octobre 1909, 11 h. a. —Cacheté.—

24 modèles. — Couronnes décorées pour mon-

tres. — Didisheim-Goldschmidt, Fabrique

d'horlogerie Juvenia, Ln Chaux-de-Fonds

(Suisse).

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 583

N° 17268. 16 octobre 1909, 8 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Etui pour montre. — Adolphe Meystre. La Sagne (Suisse).

N" 17277. 18 octobre 1909, 8 h. p. — Ouvert. — 2 modèles; — Calibres de montres. — Fabri- que d'horlogerie de Fontainemelon, Fontai- nemelon (Suisse).

N* 17281. 20 octobre 1909, 8 h . p . — Ouvert. — 1 modèle. — Ecrin-pochette pour montre amo- vible. — Ditisheim & O , Successeurs de Maurice Ditisheim, Fabrique Vulcain, La Chaux-de-Fonds (Suisse).

N° 18288. 22 octobre 1909, 4 h. p . — Ouvert. — 1 modèle. — Mouvement de montre de 10 à 24 lignes. — A. Schild, Granges (Suisse).

Mandataire: F . Homberg, Berne.

N° 17290. 22 octobre 1909, 3 l/t h. p. — Ouvert.

2 modèles. — Cadrans émail pour mon]res de poche. — Armand Rüfenacht, La Ghaux-de- Fonds (Suisse). Mandataire : Auguste Schielé, La Ghaux-de-Fonds.

N° 17294. 12 octobre 1909, 8 h . p . — Ouvert. — 1 dessin. — Boites de montres. — J. Laforge, Genève (Suisse).

N° 17295. 20 octobre 1909, 8 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Boites de montres décorées en toutes g r a n d e u r s . — Monnin, Rebetez & G", P o r r e n t r u y (Suisse).

N° 17301. 25 octobre 1909, 8 h. p. — Ouvert. — 2 modèles. — M o u v e m e n t de montre de poche et cadran. — Fabrique d'horlogerie Thom- men's A. G. Waldenbourg, W a l d e n b o u r g (Suisse). Mandataire : A. Ritter, Bâle.

N° 17303. 12 octobre 1909, 5 % h. p. — Ouvert.

— 2 modèles. — Cadrans de montres. — Au- guste Billod-Morel, Lac-ou-Villers (Doubs, France). Mandataires : Sandoz fils & O , La Ghaux-de-Fonds.

P r o l o n g a t i o n s .

N° 11351. 13 octobre 1904, 8 h. p. — (IIe pério- de 1909-1914). — 1 modèle. — Calibre de mon- tre. — Lipmann frères, Besançon (France).

Mandataire: Fabrique d'ébauches de Sonçeboz, Sonceboz; enregistrement du 29 octobre 1909.

N° 11366. 19 octobre 1904, 8 h . p. — ( I P pério- de 1909-1914). — 1 modèle. — Calibre de montre. — Georges Favre-Jacot & G", Le Locle (Suisse) ; enregistrement du 21 octobre 1909.

N" 11521. 5 décembre 1904, 8 h. p. — ( I P pé- riode 1909-1914). — 2 modèles; — Pendants et anneaux de montre. — Georges Favré-Ja- cot & C°, Le Locle (Suisse) ; enregistrement du 27 octobre 1909.

R a d i a t i o n s . N° 6237. 16 août 1899. — 8 modèles,

dant et anneaux de montre.

N° 11148. 17 août 1904. — 7 modèles, dulettes.

Pen- Pen- N° 11154. 17 août 1904

de montre.

N° 11160. 20 août 1904 de bijouterie.

N" 11165. 17 août 1904. — 4 modèles très de poche.

N° 11175. 25 août 1904. — 1 modèle.

1 modèle. — Cadran 2 modèles. — Article Mon- Galibre de montre de poche en toute g r a n d e u r et hauteur.

La dépopulation de la France

M. P a u l Leroy-Beaulieu, le célèbre économiste libéral, s'effraye de la diminution constante des naissances dans son beau pays de France. Il cal- cule que, à la fin du vingtième siècle, la population d'origine française, a u lieu de trente-neuf millions, ne sera plus que de trente millions. Il propose qu'on donne aux familles une prime à la naissance du troisième enfant, mais il ne se dissimule pas que ce subside a u x familles en voie de devenir nombreuses ne remédiera que dans une faible proportion au m a l .

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du i6 Novembre IQOg

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