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B u r e a u x : R u e de la S e r r e , 5 8 .

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(1)

L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa Treizième Année. — N

0

73.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Jeudi 15 Septembre 1898.

B u r e a u x : R u e de la S e r r e , 5 8 .

ABONNEMENTS Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

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O r g - a n e (Ic l a S o c i é t é i i i t e i ' c a n t o i i a l c «!ci* I n d u c t r i c e d u . l u r s i , «les* CIiauil>i-e8 «le c o m m e r c e , (IeM I t u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s itroFcmMonnclM.

Exposition nationale, Genève 1896

Groupe 1.

H o r l o g e r i e .

R a p p o r t e u r : M. J. DAVID, ingénieur de la maison Ernest Francillon & Cie, à St-Imier.

(Suite)

Contrôle de la marche des mouvements de montres.

Le jury a pu constater que la préoccupation d'obtenir la précision existe dans tous les es- prits. Cette préoccupation, qui est le motif dirigeant des fabricant? de chronomètres, se remarque aussi chez les fabricants qui n'ont pas l'intention d'atteindre ce niveau, mais qui cependant font tout ce qu'ils peuvent pour ob- tenir de leurs mouvements le meilleur réglage possible et pour faire valoir celte qualité au- près de leurs acheteurs. C'est pourquoi les bulletins d'observatoire de (5 semaines et de

I mois n'ont pas suffi : il a fallu créer le bul- letin de 15 jours. Ces bulletins de 15 j o u r s de l'Observatoire de Neuchàtel étant eux-mêmes trop difficiles à obtenir pour un g r a n d nombre de fabricants, on est arrivé à créer des certi- ficats délivrés par des bureaux d'observation tenus par les écoles d'horlogerie et ces certi- ficats sont fort appréciés par les intéressés.

Les conditions pour les obtenir sont assez va- riables suivant les localités. Il va sans dire qu'il n'y a aucune comparaison à faire entre le bulletin de 1 mois et celui de 15 jours, pas plus qu'entre le bulletin de 15 jours et les cer- tificats des écoles d'horlogerie, mais il n'en est pas moins vrai que l'institution de ces dif- férents moyens de contrôle est caractéristique et qu'elle montre bien l'infiucnce que les exi- gences de la clientèle et la concurrence exer- cent sur la fobrication en général.

Les bureaux d'observation répondent donc à un besoin réel et lorsque leur organisation et leur but seront mieux connus, les acheteurs demanderont aussi qlie les méthodes de con- trôle soient identiques dans tous ces bureaux.

II est probable, ce moment venu, que l'on mo- difiera alors les conditions de bulletin de 15 jours, conditions qui paraissent actuellement insuffisantes pour distinguer les vrais chrono- mètres d'avec les montres qui n'ont subi que cette épreuve.

Horloges et pendules.

Doux exposants ont présenté des horloges publiques :

M. .1. Mii'der, à Andelfiugcn, a installé au Hall central une horloge de tour sonnant les

heures, les demies et les quarts et pouvant conduire à distance des cadrans de grande dimension. Le même fabricant avait installé une horloge à carillon à quatre cloches.

La maison Léon Crot fils, à Granges-Mar- nand, avait placé dans le pavillon de l'Alimen- tation une horloge de tour de fort belle cons- truction.

Ces deux exposants ont été distingués par la médaille d'argent,

L'industrie de la fabrication des horloges était représentée par la fabrique de Sumiswald, depuis longtemps connue pour ses horloges de chemins de fer et dfr bureau, et qui présen- tait à l'Exposition une série de ses produits.

Cette fabrique, s'occupe aussi des horloges de clocher.

L'usine de la Vièze, près de Monlhey en Valais, récemment créée, fait plus spéciale- ment la pendule à ressort, sans sonnerie ou avec sonnerie d'heures, de demi-heures et de quarts. Le catalogue est très complet et pré- sente une série de produits tout à fait compa- rables à ceux que peut fournir l'étranger et à des prix très modérés.

M. Fontannaz-Ruchct, a Bex, exposait un régulateur de grande dimension.

M. R. Landerer, à Aarau, avait un régula- teur dans lequel le poids était dissimulé.

M. Joseph Huiler, à Luccrne, présentait un travail d'amateur sous forme d'une horloge indiquant les heures, les phases de lune, le jour, le mois et la date. Des automates appa- raissaient deux fois par jour.

M. F . - R . Klingelfuss, à Baie, exposait un nouveau système de contrôleur de rondes.

M. Arthur Lebel, à la Chaux-de-Fonds, un appareil avertisseur de la durée des conversa- tions téléphoniques.

Compteurs divers.

MM. P.-A. Joannot, à Genève, Wuilleu- mier frères à Renan, F. Châtelain, à N e u c h à - tel, présentaient tous des pédomètres, M.

Joannot avait une montre boussole et des pen- dulettes quantièmes ainsi que quelques pres- se-lettres avec quantièmes.

MM. Wuilleumier frères ont introduit clans ies pédomèlres, des échelles de différents pays ce qui montre l'extension que prend cet arti- cle hors de Suisse. Ils présentaient aussi des curvimètres adaptés aux différentes échelles usitées pour les cartes. Ils avaient des cyclo- mètres et, en même temps qu'une grande va- riété de montres simples, ils exposaient des montres à remontoir perpétuel en or et en ar-

gent qu'ils fabriquent d'après leur système breveté.

M. F . Châtelain présentait des tachimètres et des plionotélémètres de différents genres.

Il exposait : une jumelle d'état-major avec un c o m p t e u r m u n i d ' u n phonotélémètre, un comp- teur à pointage à l'encre avec remontage et remise à zéro instantanée par une grande tar- gette qui facilite la m a n œ u v r e de cet instru- ment avec la main gantée, un compteur à pointage à l'encre de grande dimension, logé dans une boite de 25 X 30 cm., destiné à l'u- sage des j u r y s de courses ; cet appareil est muni d'une transmission électrique qui permet de le commander à dislance. M. Châtelain présentait encore un appareil de même appa- rence extérieure et qui, au lieu de pointage à l'encre, était muni d'une rattrapante.

Fabricants de mouvements et d'ébauches.

Deux fabricants ont obtenu la médaille d'or : MM. Le Coulre et Cie, au Sentier, avaient une grande vitrine contenant les principaux produits de leur fabrication. Ils font le mou- vement simple, ancre et cylindre, dans toute la série des grandeurs el ils ont complété celle série en abordant récemment la pièce 6'". A coté des pièces simples, cette maison présen- taitunautreassorliment de pièces compliquées, de répétitions, de phonographes, rattrapantes, etc., toutes préparées par procédés mécani- ques. Cette exposition était en outre intéres- sante par la collection de fraises, pignons, et de pièces détachées qui sont traitées avec le plus grand soin.

M. Victorin Piguet, au Sentier, présentait au contraire le travail fait entièrement à la main par les artistes que la Vallée seule pos- sède ; les objets qu'il exposait sont supérieurs comme exécution et sa vitrine contenait les plus grandes complications représentées à l'Exposition de Genève.

P a r m i les sept maisons qui ont été distin- guées par la médaille d'argent, nous devons citer :

MM. C. H a h n et Cie, au Landeron, qui pro- duisent une extraordinaire variété de mouve- ments et qui fournissent d'une manière distin- guée toutes les spécialités dont les fabricants d'horlogerie ont besoin. On voyait encore dans cette vitrine les ébauches pour pièces à clef et on y trouvait aussi le compteur d'électricité plus moderne.

MM. Blanc et Cie, à Travers, livrent les ébauches dans toutes les g r a n d e n r s et prépa- rent les mouvements pour des répétitions, pour des chronographes, etc. Au centre de la

(2)

414 L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E vitrine se trouvait une ébauche de chrono-

mètre de marine, propriété particulière, des porte-échappements pour pendules et des ébau- ches de pendules de voyage.

M. A. Lugrin, à l'Orient-de-l'Orbe, présen- tait un ensemble de cent deux mouvements variés qui donnent une idée de ce qu'est sa production par des moyens mécaniques. Ses recherches l'ont conduit à dix brevets qu'il exploite.

MM. J. Meylan-Truan et fils, au Sentier, exposaient des répétitions à quarts et à mi- nutes, dans les grandeurs de 21'" à 14'", faites aussi complètement par les moyens mécani- ques, et la même vitrine contenait tout un as- sortiment de mouvements compliqués faits à la main dans tous les genres, assortiment dans lequel on remarquai! une variété plus grande e n c r e que dans la série précédente faite à la machine.

MM. J.-V. Meylan, Paul Nicole et Charles Piguet, tous trois au Sentier, exposaient des mouvements répétitions grandes sonneries, chronographes-compteurset rattrapantes, faits entièrement à la main et dans des prix qui té- moignent de leur haute qualité.

M. Alexis Gapt, à l'Orient-de-l'Orbe, présente un assortiment de mécanismes de chronogra- phes qu'il pose sur les ébauches qu'on lui fournit. 11 avait aussi un indicateur du déve- loppement du ressort, ou indicateur du remon- tage, qui est moins coûteux que les systèmes habituellement employés.

M. Albert Piguet, au Locle, fabrique des timbres pour répétitions, spécialité dont il s'occupe depuis 1878. La réputation de ce pro- duit spécial lui a fait attribuer une médaille d'argent.

Des médailles de bronze ont été décernées à MM. Flury frères, à Bienne, et à MM. Hanni etKùnzli, à la Chaux-de-Fonds, qui ont comme spécialité les mouvements de 9'" à 15'" cylin- dres et de 12'" à 20'" ancres : ils font en outre une grande variété de calibres particuliers.

M. Manzonifils, à Arogno,présentaitcomme nouveauté des mouvemenls de répétitions d'un système simplifié et très bon marché.

Pour faire valoir sa combinaison, il avait ex- posé quelques montres terminées du même genre; il n'avait pas exposé les produits or- dinaires de sa fabrication qui sont les finissa- ges simples. (A suivre.)

Les affaires

Nous sommes depuis quelques se- maines, dans une période de b o n n e s affaires... bonnes tout au moins dans ce sens que chacun est occupé, les com- mandes en vue des ventes de lin d'an- née, faisant présager qu'ouvriers et pa- trons auront du travail suivi. Nous vou- drions pouvoir ajouter que ce travail sera rémunérateur : mais les prix, loin de se relever, ont accusé une diminution regrettable p e n d a n t l'été et. pour bien des genres de montres, surtout dans la m o n t r e argent, quoique le prix du métal argent se soit sensiblement relevé depuis quelques mois.

Q u e vont faire nos fabricants? Les p r u d e n t s et les sages se souviendront que, chaque année, l'automne voit venir une reprise d'affaires et que ce phéno- mène, qui se reproduit périodiquement, n'est nullement la preuve que la meilleure tenue du marché se continuera après le nouvel-an. Ils exécuteront donc les com- missions reçues tout en maintenant leur stock de mouvemenls à sa valeur nor- male, mais se garderont bien de lancer leur fabrication à loule vapeur.

Mais les fabricants p r u d e n t s cl sages ne sont pas la majorité et nous tenons pour certain que d'énormes stocks de montres non vendues figureront dans les inventaires de lin d'année.

D'autant plus que, depuis quelques années, on a pris l'habitude d'envoyer à choix d'importantes quantités de montres dans les pays limitrophes. C'est fort avantageux p o u r le grossiste, qui se fait ainsi, sans bourse délier, un superbe choix de montres, avec lequel il garnit ses vitrines et les assortiments de ses voyageurs. Ce l'est moins p o u r nos fa- bricants qui s'imaginent volonliers que ce qui est expédié est vendu... et comme payé et dont la première quinzaine de janvier se passera à vérifier d'importants envois en retour, de montres non ven- dues, souvent abîmées, dépolies, dépa- reillées, dépréciées.

Comme il serait plus profitable de ne travailler q u e sur commande ! Mais ce que l'un l'ait, le voisin le veut faire aussi et c'est ainsi que nous faisons les frais des étalages de nos acheteurs, rendant accessible le commerce de gros à des négociants auxquels un capital n'est plus même nécessaire.

Il en sera celte année-ci, comme p o u r les précédentes ; on aura trop fabriqué et les bilans de fin d'année seront char- gés de marchandises non vendues.

Aussi n'est-ce guère que par acquit de conscience, que nous d o n n o n s notre habituel avertissement, heureux si quel- ques fabricants ont la forée de résister à la tentation de travailler p o u r le stock de leurs acheteurs éventuels.

Félicitons-nous q u a n d m ê m e de voir l'horizon politique se dégager, les ré- coltes mûrir et le travail abonder. Mais ne fabriquons pas plus que de raison et surtout résistons aux tentatives de bais- ses, q u e , par habitude invétérée, certains acheteurs se croient obligés de faire.

Les prix de l'ébauche se maintiennent.

L'argent est en hausse. Les ouvriers n'acceptent plus de baisses ce en quoi ils ont parfaitement raison. Il appartient donc à nos fabricants de maintenir les prix de vente et môme de tenter un ef- fort p o u r les relever.

Mais p o u r y parvenir, la condition première est de ne pas jeter sur le mar- ché, des produits en quantité supérieure aux besoins de la consommation.

Et c'est le m o m e n t de rappeler cette vérité élémentaire trop souvent mécon- nue dans le m o n d e horloger:

Quand un produit est plus offert que demandé, son pj'ix baisse.

Les Allemands à l'Exposition de 1900

O n lit dans le Moniteur de la bijou-

terie et de l'horlogerie:

Je viens d'avoir une longue conver- sation avec un négociant qui rentre d'Al- lemagne. Ce négociant est d'espèce rare.

Entendant parler des progrès de l'Alle- magne, il a voulu les constater de visu et il a passé un mois, sans autre préoc- cupation que d'examiner les rouages de son activité. Ce qu'il a vu est bien plus effrayant que ce qu'il avait entendu.

L'impression qui chez lui domine les autres est celle-ci: «L'Allemagne toute entière se prépare p o u r l'exposition de Ii)OO. C'est la préoccupation de tous les industriels, et de tous les fonctionnaires, de tous les bourgeois, Il m'a cité ce lait qui en dit long, les gens qui savent le français sonl accablés de demandes de leçons. Dans une ville industrielle de 6,000 âmes, il évalue à 200 le nombre des allemands jeunes ou vieux qui ap- prennent le français, en vue de l'expo- sition de 1900. El cette ville n'est pas une exception.

De nos folies, l'exposition de 1900 ne sera pas la moindre. Au moment même où la plupart de nos industries sonl atteintes par une crise dangereuse, nous invitons des concurrents qui sont dans une période de magnifique prospérité et d'enthousiasme à venir se mesurer avec nous.

On répond à cela que c'est le meilleur moyen de stimuler notre apathie et d'amener notre relèvement. Je me per- mets d'en douter. El avouez que le spectacle que nous offre actuellement la bijouterie est à l'appui de mon opinion.

P e n d a n t que les bijoutiers allemands ont déjà un plan de bataille bien arrêté, font des efforts considérables, les bijoutiers français se disputent.

Protection des marques de fabrique

M. Delcassé, ministre des affaires étrangères, vient d'informer le minisire du commerce que des arrangements sonl intervenus entre le gouvernement fran- çais et les gouvernements allemand, belge et néerlandais, en vue d'assurer, en Chine, la protection réciproque des marques de fabrique cl de commerce de leurs nationaux.

En conséquence, les ministres de France, d'Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas à Pékin vont adresser aux postes consulaires relevant respective- ment de leurs légations l'avis qu'ils au- ront désormais à connaître des infrac- tions commises par leurs ressortissants en matière de marques et de commerce.

C'est le tribunal consulaire du défen- deur qui sera compétent, et c'est aussi la loi du défendeur qui sera applicable pour le règlement de ces sortes de litiges.

-m»

En Chine

On écrit de Berlin à Y indépendance belge :

« Arrière désillusion ! On assurait que la pro- vince chinoise de Shantung abondait en char- bons de toute première qualité et cette richesse minière, affirmée de toutes parts, a été, nu fond, la raison pour laquelle l'Allemagne a pris pied à Kiao-Tchéou.

c< On se promettait une exploitation « gran- diose» de ces mines «incomparables». Hé- las! le charbon de Shantung, dont plusieurs échantillons viennent d'être mis à l'épreuve, est de qualité si inférieure, il donne une mas- se si considérable de cendres, qu'il ne faut pas songer à s'en servir comme combustible.

« La Chine donnera peut-être ainsi plus d'une désillusion à ceux qui s'en promettent monts et merveilles. »

—«-a·»·—

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 415 Le système des jetons

Depuis le Ie1' mai, le conseil d'administration de la Boulangerie sociale, à L a u s a n n e , a mis en vigueur un système de jetons qui nous pa- rait mériter d'être connu et pratiqué dans tous les centres ouvriers.

Rien de plus simple que ce système, em- prunté ù la Belgique, pour le dire en passant.

L'ouvrier achète à la boulangerie, le jour où il touche son argent, une certaine quantité de jetons en échange desquels il reçoit, au fur et à mesure de ses besoins, le pain, la farine, les épices, etc., nécessaires à son ménage. Les jetons ne sont autre chose que les reçus de

l'argent versé d'avance par le consommateur.

P o u r chaque emplette, celui-ci rend en jetons, au bureau, la valeur que représente son achat.

De cette façon, l'ouvrier a assuré d'avance, pour huit ou quinze jours, suivant la quantité de jetons qu'il a pu emplctter, le pain de sa famille, et il est délivré do la tentation de faire telle ou telle dépense inutile qui risque de compromettre l'équilibre de son étroit budget.

Si le client prend quelques jetons de plus qu'il ne lui en faut, et qu'il grossisse chaque mois celte pelile réserve, il se trouvera un j o u r posséder un avoir qui lui assurera à l'a-

vance le pain de sa famille pendant un mois ou plus, ce qui peut être précieux en cas de maladie, de revers ou de chômage. C'est, au fond, un placement à la caisse d'épargne, pla- cement qui ne rapporte pas à son possesseur un intérêt direct, mais qui permet à la société coopérative dont il fait partie de se constituer un fonds de roulement grâce auquel des achats en gros peuvent être faits en temps propice.

Ceci est dans l'intérêt des clients de la maison.

Dc bonnes opérations commerciales maintien- nent le prix des denrées à un taux bas malgré les tluclualions passagères du marché.

L'ouvrier qui, en touchant sa paie, aura la prudence de mettre de suite de côté la valeur du pain nécessaire aux siens et à lui-môme, ne le regreltcra jamais. S'il est entraîné dans quoique fête, ou séduit par un lundi bleu —·

nul n'est à l'abri des tentations — il ne pourra dépenser son gain entier. Les jetons sont en sûreté, dans un tiroir, et rien ne les détournera de leur usage, puisque, seule, la boulangerie qui les a vendus les reprendra en échange de la denrée qui, dans un ménage, est de première nécessité.

Encore un avantage du système : il entraîne pour tous, consommateurs et fournisseurs, la suppression du crédit, cette plaie du commerce à qui on doit tant de ruines et tant de larmes.

Ce qui se fait à la Boulangerie sociale de Lausanne peut être pratiqué aussi bien par le commerce particulier, et nous ne serions pas surpris qu'un essai de ce genre réussisse, car, dans ces conditions, le boulanger, l'épicier, etc., pourraient vendre un ou deux centimes moins cher qu'au « carnet ». Chacun trouve- rait ainsi son compte dans la pratique du sys- tème des jetons.

Nouvelliste.

Villes suisses

H i e r s e s o n t r é u n i s , à S t - G a I l , l e s d é - l é g u é s d e s m u n i c i p a l i t é s d e s p r i n c i p a l e s villes s u i s s e s , a u n o m b r e d ' u n e q u a r a n - t a i n e . Ils n ' o n t p r i s a u c u n e d é c i s i o n d é - finitive a u s u j e t d e l a p a r t i c i p a t i o n col- l e c t i v e d e s v i l l e s s u i s s e s à l ' e x p o s i t i o n u n i v e r s e l l e d e P a r i s ; l a q u e s t i o n s e r a r e p r i s e u l t é r i e u r e m e n t . U n e c o m m i s s i o n d e c i n q m e m b r e s a é t é n o m m é e p o u r

les t r a v a u x p r é l i m i n a i r e s e n v u e d e l a c r é a t i o n d ' u n p é r i o d i q u e t r a i t a n t d e s q u e s t i o n s a d m i n i s t r a t i v e s e n S u i s s e . U n e a u t r e C o m m i s s i o n d e s e p t m e m b r e s a é t é c h a r g é e d ' e x a m i n e r ce q u ' i l y a u r a i t à faire p o u r o b t e n i r q u e l e s h o m m e s d e s c o r p s d e police m u n i c i p a u x s o i e n t e x e m p t é s d u s e r v i c e m i l i t a i r e .

L a p r o c h a i n e a s s e m b l é e a u r a l i e u l ' a n n é e p r o c h a i n e à L a u s a n n e .

Nouvelles diverses

E c o l e p o l y t e c h n i q u e . — Le Conseil fédé- ral a nommé professeur ordinaire d'électro- chimie, M. le Dr Robert Lorenz, de Vienne, actuellement professeur honoraire de cette branche. Professeur ordinaire de zoologie, principalement pour la zoologie spéciale, l'a- natomie, la physiologie et l'anthropologie:

M.leDrConrad Keller, deFelleen(Thurgovie), actuellement professeur agrégé et titulaire de cette branche.

— Une chaire de géographie, principale- ment pour la géographie physique, est créée à l'école polytechnique fédéral à Zurich.

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416 L A F E D E R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E

P r e m i e r s P r i x a u x O b s e r v a t o i r e s ele Xeucliàtel e t «le K e w

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I

Renseignements commerciaux, Adresses, Contentieux et Recouvrements

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