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B u r e a u x : R u e de la S e r r e , 27.

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l . pa

Huitième Année. — N

0

49. ; P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s .

Dimanche 17 Juin 1894.

B u r e a u x : R u e de la S e r r e , 27.

Un ;ui: Six mois:

Suisse . . . . Fr. (i»— Fr. !I»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste

Punissant Is Jeudi et le Dimanche à la Chanx-de-Fonds.

ANN0N6ES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » j\[inimum d'une annonce oO cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e «le I n S o c i é t é I n t e r c n n t o n n l e t l e » I i t u t i M t r i e «lu J n i - n , «les* C l i n m b r e e «le c o m m e r c e , «lew B u r e a u x «le c o n t r ô l e e t clem S y n t l l c n t M |>Ι»ΟΙΪ:ΜΜΙΟΜΙΙ<?1Η·

Choses vues

Pour le pclil fabricant, comme pour Γ ex-termineur devenu fabricant, l'objec­

tif suprême est d'arriver à pouvoir dire, en enflant la voix et en gonflant les joues : Je traite directement avec l'étranger !

Traiter directement avec l'étranger, quel rêve ! On sera bien un peu écor- ché, car on ne connaît pas grand chose . jles. plus simples éléments de la science commerciale. Et c'était si facile cpie d'aller livrer ses montres à l'exportateur, qui les prenait d'une main, vous don- nant, de l'autre, des billets de banque ou un bon à vue. Mais on est bien mieux classé et considéré, quand on peut dire à ses anciens preneurs :

Je ne pourrai plus rien vous livrer dé- sormais. Je traite directement avec l'étranger !

Les débuts sont toujours pénibles et maint petit fabricant a payé cher la gloire d'être classé au nombre des ex- portateurs en herbe. Et puis, on pour- rail croire que certains d'entr'eux per- dent toulsang-froid, lorsqu'ils se trouvent en présence d'un monsieur dont le nom se termine en stein, en kel ou en kof.

Nous pourrions servir à nos lecteurs de jolies et véridiques anecdotes : en voici deux prises dans le tas.

Un exportateur de la Chaux-de-Fonds, commissionnait, de temps en temps, un certain genre de montres pour l'Ita- lie, à un fabricant d'une localité d'un autre canton. A la tin d'une saison morte, lui ayant demandé ses prix, il reçut cette réponse incroyable, que nous transcrivons textuellement: «J'ai fait la

«connaissance, à la Fleur-de-Lis, d'un

« acheteur de Milan, auquel je livre

« régulièrement. En raison de nos bonnes

« relations précédentes, je puis vous

« facturer les mêmes prix qu'à mon

« acheteur de Milan ; mais il ne faut en

«parler à personne, car c'est une con-

« cession que je ne ferai qu'à vous. » Cette réponse se passe de commen- taires ; mais il convient d'ajouter, pour bien mettre en lumière le génie du fa- bricant dont il s'agit, que l'exportateur de la Chaux-de-Fonds payait comptant, sans escompte, tandis que l'acheteur d'Italie paie au bout d'un ou deux mois, avec des billets à 120 jpurs !

Mais voici qui est encore plus fort.

Un fabricant de la région de P. se rend, la semaine dernière, chez un courtier de la Chaux-de-Fonds et lui olfrc, à 57 francs le carton, tout un lot de montres.

Le prix du jour étant très inférieur à celui demandé, le courtier refuse. «Je puis vous faire une concession d'un franc, — lui dit le fabricant, — car je désire liquider ce loi, mais à ce prix là, je rentrerai tout juste dans mon prix de

revient. »

Impossible d'accepter répartit le cour- tier, c'est encore au dessus du prix du jour. Et l'on se quitta sans autre.

Une heure après, le courtier se ren- dait chez un acheteur de Francfort, sé- journant chambre n° -2, à la Fleur-de- Lis. A peine y était-il, que le fabricant de la région de P. y entrait. Il faut croire qu'il ne vit pas le courtier ou qu'il ne le reconnût pas : car, présentant à l'a- cheteur de Francfort un échantillon de son fameux lot, il le lui otfrit à raison de 53 fr. le carton, puis, après marchan- dage, descendit son prix de vente à fr. 50.

Rapprochons les chiffres et précisons : Prix pour le courtier de la Chaux-de- Fonds: 57 fr. le carton, avec rabais d'un franc, s'il achetait les (>() cartons.

Prix pour l'acheteur de Francfort:

50 fr. le carton, pour le nombre de montres qu'il voudra bien acheter.

La liberté du commerce est une fort belle chose ; mais, pratiquée par des personnages de l'espèce de ceux dont nous venons de raconter les agissements, elle constitue un véritable danger public.

Et ces fabricants là ne sont pas, com- me ou pourrait le croire, des exceptions.

Ils sont légion, ces inconscients agents de destruction, péchant par ànerie bien plus que par malice, mais qui n'en sont pas moins des agents dissolvants, vili- pendant une industrie qu'ils finiront par ruiner si l'on n'y met ordre.

C'est à regretter de ne plus vivre sous Ia loi mosaïque et de ne pouvoir décider, avec elle, que celui qui trans- gressera telle règle édictée dans l'intérêt de la fabrique, sera retranché d'au mi- lieu de nous.

Visiteur américain

Monsieur Hunier, superintendant de la fabrique de montres Elgin, voyage actuellement dans la région horlogère, accompagné de Monsieur Bandelier, ex- employé dans la section suisse, à l'expo- sition de Chicago.

M. Hunter est à la Chaux-de-Fonds, d'où il ira, nous dit-on, au Val-de-Tra- vers.

Son séjour en Suisse a pour but d'étudier les procédés de fabrication de nos manufactures d'ébauches et de montres, en vue de la transformation qui va s'opérer dans l'organisation tech- nique de la fabrique Elgin.

Institutions pour le bien-être des ouvriers

(Suite et fin.)

Logements d'ouvriers. — Sur l'invitation du directeur du bureau fédéral de statistique,

(2)

208 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

j'ai fait, en 1891, une enquête sur les loge- ments d'ouvriers. Le résultat de celle-ci se trouve dans l'annuaire statistique de la Suisse (1893).

Sur l'initiative de M. Guénod, directeur de la Gie. de l'industrie électrique de Genève, il vient de se fonder dans celte ville une société d'habitations économiques. Elle se propose de construire 2 types de maisons ;

1. 3 pièces au rez-de-chaussée, 1 cave, 1 chambre m a n s a r d e et un galetas, dont le prix, avec 150 m2 de terrain, sera d'environ G000 francs, le loyer annuel 400 francs, le taux payé au capital 3 x/s 7»

et le locataire deviendra propriétaire en 18 a n s environ, sans autre paiement que

l'annuité de 400 frs.

•2. Maison de 2 pièces au rez-de-chaussée et trois chambres au premier étage, 1 cave, dont le prix sera de 8000 frs. environ, avec 200 m2 de terrain, le loyer de 600 frs.

par a n , pour que l'occupant devienne propriétaire au bout de 18 à 20 a n s . Bc toutes les cités ouvrières du IIe a r r o n - dissement, celle de la maison Russ-Suchard

& Gie. mérite une mention spéciale : par suite de l'extension constante de l'industrie à Ser- rières, les ouvriers ne trouvaient plus à se loger ; c'est ainsi que la fabrique de chocolat fut amenée à construire, au bord du lac, dans une position abritée et des plus salubres, de nombreuses maisons pour les ouvriers.

Deux types de maisons, qui ne diffèrent entre elles que par la g r a n d e u r , furent d'abord adoptés. Chacune de ces maisons, divisée par le milieu, contient deux logements entière- ment indépendants. Ils c o m p r e n n e n t : six chambres, dont deux chambres liantes, une cuisine, une cave voûtée et un bûcher par lo- gement. Ghaquc logement a un jardin pota- ger.

Quelques ouvriers ayant exprimé le désir d'avoir de. plus petits logements, il fut satisfait à ce désir par un troisième type do maisons contenant quatre logements composés d e : une cuisine, trois chambres, une cave, un bûcher et une chambre haute. Les latrines sont en dehors des logements, à coté des bûchers : chaque appartement a les siennes.

Le prix du loyer est de frs. 17,17,50 et 18,50 par mois. Dans ces chiffres sont compris frs.

2, 2,50 et 3,50 qui sont réservés en vue de réparations reconnues nécessaires et ordon- nées au moment de l'inspection qui se fait plusieurs fois par année, à des intervalles irréguliers. Le coût des réparations des loge- ments est porté à la charge des locataires : puis, tous les trois a n s , les comptes en sont réglés et les sommes non dépensées sont alors portées en compte d'épargne des locataires.

L'effet de cette mesure a été excellent; les locataires ont compris qu'il est de leur intérêt de prendre soin de leurs logements, de les maintenir dans un état de grande propreté et de faire les petites réparations au fur et à mesure qu'elles se présentent. Aussi, l'entre-

tien des maisons est-il parfait, et il a été pos- sible de rembourser à plusieurs locotaires la totalité de la somme retenue et à tous les autres environ la moitié de celle retenue.

La question des logements d'ouvriers est l'objet de la sollicitude et du dévouement de bien des fabricants. Après avoir parlé de ceux de la fabrique de chocolat de Serrières, qui sont, sans contredit, les mieux tenus, les plus confortables et les meilleur marché du IIe ar- rondissement, je dois mentionner d'autres logements ouvriers construits aussi dans les meilleures conditions possibles. La fabrique L. Ed. Junod, à Luccns : la fonderie L. de RoIl, à Ghoindcz ; la fabrique d'ébauches à Soneeboz : la fabriqne Vautier frères & Gie., à Grandson : la Société de construction de maisons ouvrières, à P o r r e n t r u y ; la société d'horlogerie de Bassecourt, sont dignes d'être signalées, pour la distribution pratique de

leurs logements, leur propreté et en général leur bonne tenue.

Lors de l'enquête sur les logements que j ' a i faite en 18'JL j'étais au début de mes fonctions d'inspecteur. Soit que diverses maisons n'aient pas jugé à propos de remplir les for- mulaires, soit que je n'aie pu leur adresser le questionnaire relatif à l'objet, ces établisse- ments ne figurent malheureusement pas sur le tableau statistique.

Ces fabriques sont les suivantes : Société d'horlogerie de Bassecourt : société industri- elle d'horlogerie de Moutier ; fabrique d'hor- logerie B . Perret fils & Cie., à Keuchâtel ; Buëchc et Boillat, ή Reconvillicr : fabrique d'horlogerie de Fontainemelon : J.-J. Mercier, à L a u s a n n e , et la verrerie de Monthey.

Cette dernière fabrique accorde le logement gralis à tous les ouvriers mariés, étrangers à la localité, et un lit a u x non mariés. 23 loge- ments sont constamment occupés, ainsi qu'une douzaine de lits de garçons. Ces deux postes occasionnent à la maison une dépense annuelle de 3000 francs.

Ecoles enfantines. — Ces institutions ont été organisées dans plusieurs établissements a u x frais des patrons. Elles sont un vrai bienfait, non seulement pour les enfants, mais aussi pour les mères qui travaillent dans l'établissement.

La fabrique dé cigares de Brissago a fait construire une jolie maison d'école, où 50 à SO enfants de 3 à 7 a n s trouvent un asile.

Pendant toute la journée, deux institutrices les occupent, les surveillent et les, développent.

A midi, on leur sert une bonne soupe, offerte par la société. La plupart de ces enfants res- tent à l'asile, jusqu'à ce que, le soir, leurs mères viennent les y chercher après journée faite.

La verrerie de Semsales a créé une école enfantine qui donne d'excellents résultats.

Elle paie une institutrice, fournit le local, le chauffage et l'éclairage.

Une école enfantine, système F r œ b e l , a été créée par MM. Russ-Suchard & Gie., c'est la seule de ce genre dans les fabriques du -IIe

arrondissement. Elle est installée dans un joli bâtiment entouré de verdure. Celte école, placée sous la direction d'une maîtresse di- plômée, marche très bien.

Institutions diverses. — Il serait impos- sible de résumer clans le cadre d'un rapport toutes les institutions créées en vue du bien- être des ouvriers. Constatons que les entraî- nements provoqués par une noble émulation réalisent de bonnes et utiles créations, qui se multiplient sous toutes les formes.

On rencontre dans quelques fabriques des bains gratuits pour les ouvriers. Ceux des ateliers de réparations du Jura-Simplon, à Yverdon et à Fribourg, sont bien aménagés, mais la plus belle installation de ce genre se trouve à Bellinzona. La compagnie du Golhard a dépensé 40,000 francs pour la buanderie et les bains attachés à ses ateliers. Les femmes et les enfants des ouvriers et employés peu- vent en profiter gratuitement.

La même compagnie paie à ses ouvriers au service militaire, pendant 4 semaines, la moitié de leur salaire et la maison Russ- Suchard & Cie, 1 franc par j o u r pendant toute la durée de ce service.

Plusieurs fabriques ont une bibliothèque, une salle de lecture, une société de gymnas- tique, une société de chant et une fanfare, ou dans tous les cas plusieurs de ces institutions.

La maison L.-E. J u n o d , à Lucens, est une de celles de mon arrondissement où on trouve le plus grand nombre d'institutions en faveur des ouvriers. Elle possède : une salle de spectacle avec une scène munie des décors et accessoires voulus et où se donnent, par les ouvriers, des représentations lyriques et dra- matiques : un cercle ; une salle de réunion pour les ouvrières : une bibliothèque : deux

jeux de quilles c o u v e r t s : une salle de gym- nastique : une bonne société d'harmonie et une pharmacie.

Il est d'usage, dans quelques fabriques, de donner chaque année une fête a u x ouvriers et à leurs familles. On leur accorde un jour de congé pour une excursion, à laquelle pa- trons et ouvriers prennent part. Plusieurs industriels dépensent ainsi 500 à 1000 francs annuellement.

La maison Bubail, Monnin Frossard &Cie, à P o r r e n t r u y , afin d'éviter de trop fréquentes sorties prétextées par les collations de 9 heures et de 4 heures, a installée une buvette dans une dépendance de sa fabrique. Moyennant un prix modique, l'ouvrier peut consommer un verre de bon vin. Le bénéfice réalisé par ce débit est versé à la caisse de secours en cas do maladie. La même fabrique achète aussi des lots importants de bois et de pommes de terre qu'elle cède au prix de revient à ses ou- vriers. Ces provisions sont rendues gratuite- ment à domicile.

La reprise des relations avec la Suisse

Nous suivons avec intérêt les tentatives faites par un groupe de négociants sérieux, dans le but de mettre fin à la guerre commer- ciale que nous fait la Suisse. Nous n'avons jamais souhaité la rupture de nos rapports amicaux avec nos voisins. Si le projet de convention nous a paru mal conçu, c'est qu'il porte trop la marque des préoccupations pro- tectionnistes dominantes en deçà, comme audelà du J u r a . L'aveuglement doctrinaire de la majorité de la Chambre des députés a toujours été condamné dans cette Revue.

L'Union pour la reprise des relations avec la Suisse, fait une œuvre utile en étalant aux yeux les tristes résultats de cette rupture.

Nous avions émis le vœu qu'elle s'efforçât de dissiper les erreurs répandues dans la Confédération, sur les mobiles qui ont inspiré le vote du Parlement français. Elle était déci- dée à le satisfaire, — peut-être spontanément

— puis qu'une délégation choisie par elle, était déjà arrivée à Berne, le 0 juin. Cette dé- légation a pour chef M. Hnguet.

Quoique ce nom ne nous soit pas connu, nous supposons que la délégation est dirigée par quelque grand industriel, ayant en Suisse des relations étendues. Il ne serait pas inutile au succès de sa mission, qu'il fut pourvu de notions économiques, étendues, plus pratiques encoreque théoriques. LesSuisses n'aimenl pas les théoriciens, et l'ont bien prouvé en consi- dérant comme une insulte, et comme une attaque le vote doctrinaire de la majorité pro- tectionniste.

Si M. Haguel n'est ni industriel, ni négo- ciant, nous doutons fort qu'il puisse exercer une influence sérieuse sur la politique écono- mique du gouvernement fédéral. Mieux vau- drait que la délégation eut pour orateur M.

Lourdelel, négociant instruit, rompu aux affaires, discret et d'une notoriété certaine.

M. Dariond, vice-président de la ligue pour la liberté de l'échange, qui a publié des éludes intéressantes sur les boissons. M. Tharel président du syndicat du Haut-Laos, ou quel- ques-unes des notabilités politiques ou com- merciales qui ont signé le manifeste de l'Uuion.

D'ailleurs une voix plus autorisée, celle d'un homme d'Etat, rapporteur du budget des affaires étrangères au Conseil national nous donne l'impression dominante dans les sphères politiques suisses:

«Dernièrement, dit le rapporteur, des voix françaises avaient exprimé le v œ u de voir le rétablissement des meilleures relations com- merciales avec la Suisse. Malheureusement ces voix sont restées en minorité. Quant a nous, nous désirons sincèrement le rétablis-

(3)

" ν

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 209

sèment des anciennes et amicales relations avec nos voisins. La franchise nous oblige à déclarer que quelques-unes de nos industries souffrent du tarif m a x i m u m ; mais si la F r a n c e persiste dans ses errements, nous soutiendrons le combat sans faiblir. En attendant, par suite de la rupture et des hauts tarifs, de nouvelles industries se créent chez nous, en sorte que le rétablissement des relations avec la F r a n c e devient plus difficile, à mesure que la situa- tion actuelle se prolonge. »

Ou fait probablement allusipn au but pour- suivi par la nouvelle ligue. Mais la réponse n'est guère favorable. C'est la majorité de la Chambre des députés qui doit renoncer à ses e r r e m e n t s . Nous craignons fort que les pro- tectionnistes ne saisissent la balle au bond et ne considèrent cette invite comme une provo- cation.

En vérité, il est bien difficile d'imposer si- lence a u x préjugés et aux passions. Les membres du parti protectionniste français se considèrent comme impeccables, puisqu'en rejetant le projet d'accord avec la Suisse, ils n'ont fait qu'obéir à un principe, l'intangibi- lité du tarif minimum. Ils n'ont cure des tris- tf;s résultats do leur système et n'ont pas le plus léger doute sur la valeur de leur princi- pe, condamné cependant par toutes les nations qui l'ont mis en pratique les premières.

Quant aux Suisses, ils sont bien convaincus que la Franco a voulu leur faire tort en abu- s a n t de leur faiblesse relative. Us oublient complètement qu'ils ont commencé la guerre et que depuis un an et demi, ils infligent au commerce français un régime ^.intolérable s a n s que notre pays ail songé à leur rendre coup pour coup en élevant les droits d e son tarif général.

Qu'auraient-ils fait si nous leur avions re-

fusé a priori le bénéfice du tarif minimum tout en l'accordant a u x autres pays?

Tout cela n'est pas bien encourageant. Ce- pendant do part et d'autre on éprouve le be- soin de faire la paix. Est-il donc impossible de trouver un terrain d'entente sans récrimi- ner sur le passé et sans imposer de rétracta- tion à son adversaire.

(Revue du commerce extérieur.)

L'horlogerie suisse en Italie.

Les montres de poche continuent à provenir presque exclusivement de Suisse. La consom- mation porto principalement sur les remon- toirs d'argent bon marché de IG à 18 lignes ; cependant il se vend aussi quelques remon- toirs ancre d'argent de meilleure qualité. En fait de montres d'or, ce sont celles de 12, 14 et 18 carats qui sont le plus demandées. P o u r le moment les affaires sont très difficiles et les personnes compétentes ne s'étonnent pas de voir des faillites surgir plus fréquemment qu'autrefois. La fureur de la concurrence semble en effet, avoir atteint son plus haut degré et les prix sont arrivés au niveau le plus bas que l'on puisse imaginer. En outre des crédits sont accordés trop facilement. On ne saurait, il est vrai, éviter complètement les portes clans cette branche, mais on devrait s'abstenir d'accorder de g r a n d s crédits à des gens sans surface ne possédant souvent pas même un magasin et surtout éviter d'insister auprès d'eux. Le client est ensuite sollicité d'accepter des traites. Un m a r c h a n d débutant dans, ces conditions échange fréquemment son atelier de rhabillage qui lui permettait de gagner convenablement sa vie contre un

commerce de vente plus commode qui le mène, assez souvent, à la ruine.

Il est à souhaiter que l'on tende à n'accor- der que de courtes échéances afin de ramener les affaires à dos conditions plus normales.

Les fournitures d'horlogerie pour les mon- tres de poche et la mécanique sont livrées presque exclusivement par des exportateurs de la Chaux-de-Fonds. P a r i s , qui occupait jadis la place de ce centre industriel, est com- plètement s u p p l a n t é ; par contre, une maison d'Elberfeld fait de g r a n d s efforts depuis quel- ques années, afin de s'assurer une partie du marché et elle est on effet arrivée à quelques résultats, principalement pour les outils et les machines auxiliaires. (Extrait traduit du rap- port commercial du consulat suisse à Venise).

Conséquence de la rupture commerciale

Une filature de laine de Nancy vient d'a- cheter à N o v é a n t , station-frontière sur Io territoire a n n e x é , un terrain pour y construire une succursale. Cette maison s'est résolue à créer une fabrique de l'autre côté de la fron- tière pour conserver ses débouchés en Suisse et continuer avec la République helvétique dos relations devenues impossibles à la suite de la rupture commerciale entre la F r a n c e et la Suisse.

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