B u r e a u x : R u e de la S e r r e , 27.

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L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa Neuvième Année. — N° 7.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Dimanche 20 Janvier 1895.

B u r e a u x : R u e de la S e r r e , 27.

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L ' a d m i n i s t r a t i o n .

Politique et libre-échange

L ' é l e c t i o n d e M . F é l i x F a u n e à la p r é - s i d e n c e d e la R é p u b l i q u e française, e s t c o n s i d é r é e c o m m e u n I r i o n i p h c d u libre- é c h a n g e . O n lisait e n elTel d a n s l ' o r g a n e d e M . M é l i n e , la République française, n u m é r o d e j e u d i :

• • L a c a n d i d a t u r e d e M. F é l i x F a u r e est s u r t o u t m i s e e n a v a n t et s o u t e n u e p a r les l i b r e - é c h a n g i s t e s q u i la c o n s i - d é r e r a i e n t c o m m e u n e i m m e n s e v i c t o i r e e t u n e . c o n d a m n a t i o n é c l a t a n t e du p r o - t e c t i o n n i s m e .

« M a u r e s d e la p r é s i d e n c e d e la R é - p u b l i q u e , d e la p r é s i d e n c e d u S é n a t , d e la p r é s i d e n c e d e la C h a m b r e , les l i b r e - é c h a n g i s t e s n e d o u t e n t p a s u n s e u l i n s t a n t q u e le r e t o u r a u x t r a i t é s d e c o m m e r c e n e s o i t p l u s q u ' u n e q u e s - t i o n d e t e m p s . »

Un rêve d'ouvrier

III.

13. Egalité devant la loi.

L'égalité devant In loi s u r les lubriques a aussi ete proclamée.

Les ouvriers travaillant à domicile ou en ateliers de 4 ou 5 ouvrier^;, avaient aussi la supériorité pour produire à plus bas prix, en taisant une journée de 12 à Io heures ou par le travail du dimanche, sur leurs concurrents soumis a la loi.

De par la loi révisée cl qui n'a plus que les 3 articles ci-dessous, toutes ces inégalités sont supprimées. '

1" Aucun ouvrier ne peut être astreint à un travail journalier de plus de 11 heures.

2" Aucun apprenti ne doit travailler plus de 10 heures.

o" Si un patron, d'aocorïravec son person- nel, veut travailler 12 à 15 heures par jour, la loi lui en laisse toute liberté.

Car, en horlogerie, travaillons quand l'ou- vrage attend, le chômage vient toujours trop t ô t , e t . puisque l ' E t a t ne peut fournir le travail, il n'a pas le droit n i . l e devoir d'empêcher l'exécution d'un travail quand les nécessités de la demande exigent qu'il soit livré dans un temps voulu.

14- Syndicats.

Dans les années 1890 à 1894, divers essais furent tentés en faveur de la création de syn- dicats horlogers, patronaux et ouvriers, syn- dicats libres naturellement.

I.e but poursuivi alors n'a pas été atteint.

Les différences de condition d'existence entre les ouvriers et industriels de la ville et de la c a m p a g n e , les différences sociales de nos fa- bricants et de nus ouvriers, la trop g r a n d e quantité d'ouvriers à grouper, la lutte de can- ton à canton, de village à village, le mauvais vouloir des u n s , la mauvaise foi des autres et la frontière franco-suisse partageant notre région horlogère, voilà plusieurs causes qui tirent échouer la plupart de ces syndicats, dès leurs débuts. On cherchait un remède à une situation mauvaise, le but était bon, l'in- tention louable, la réalisation en était difficile sinon impossible, tant que les prix de mai»

d ' œ u v r e étaient tarifés uniformément.

Chacun l'a reconnu et l'on a procédé à des essais s u r de nouvelles bases.

Toutes les professions libérales, commer- ciales, scientifiques ou industrielles ont leurs congrès annuels. La plupart de ces congrès ont lieu en Suisse, chaque été.

Pourquoi les horlogers n'aurait-ils pas es- sayé de ce système? C'est ce qui a eu lieu et, de ces congrès sont sortis les nouveaux syn- dicats, encore bien imparfaits, bien incom- plets, mais qui auront vie pourtant. Dans

chaque région horlogère existe un syndical libre sans engagement signé de ses membres, chaque syndical possède un livre noir signalant à ses membres, les insolvables perpétuels, les mauvais clients, ainsi queles gàle-méliers de la partie. Les levons indirectes que ces derniers reçoivent à chaque assemblée en ont déjà fait ré- fléchir plusieurs sur la réputation et la situation commerciale et industrielle qu'ils se sont créés, ainsi personne n'ose plus affronter une assem- blée, s'il a sur la conscience un méfait com- mercial ou industriel.

ιδ. Appui de l'Etat et récompenses individuelles.

Nos autorités ont été rendues attentives au fait qu'en dehors des subventions accordées à nos écoles d'horlogerie, et des sommes ver- sées en faveur de nos oppositions nationales ou universelles, notre J u r a horloger devait être soutenu moralement et financièrement.

Nous avions aussi notre phylloxéra horlo- ger, ver rongeur qui atteignait le c œ u r du p a y s ; la sécheresse, plus terrible que celle de nos prairies en 1893, atteignait les racines du grand arbre planté par J e a n r i c h a r d .

Que faire '. Encourager les horlogers par tous les moyens cités plus hauts dus à l'ini- tiative privée? Puisque l'on fait des concours agricoles de district où un seul paysan peut recevoir IV. 2000 de primes dans un seul con- cours, alors que l'horloger qui obtient le prix annuel de série à l'Observatoire dé Neuchàtel, pour les (i meilleurs c h r o n o m è t r e s , reçoit Ir. 150 (comparaison dérisoire): a u g m e n t o n s ces prix. On a aussi organisé de» concours do district pour toutes les parties de la montre, auxquels le plus petit ouvrier peut prendre part et où lotis les collaborateurs d'un fabri- cant sont c o n n u s , nommés et récompensés effectivement, s'il y a lieu.

Co n'est plus seulement celui qui paie l'ou- vrage qui est connu c'est aussi celui qui l'exé- c u t e : c'est le graveur, le boîtier, le planteur, etc., en un mol, celui qui a peiné, sué. tra- vaillé à exécuter les merveilles horlogères produites de nos jours et q u i . maintenant, sont cotées à leur valeur réelle.

Et ces chercheurs, ces penseurs, produisant ces chefs-d'œuvre de mécanique sont aussi c o n n u s , obtiennent des diplômes qui sont des certificats sérieux leur aidant à se procurer le travail nécessaire à leur subsistance.

V a n i t é , direz-vous, j ' e n c o n v i e n s : mais vanité permise. Qui n'en a pas un g r a i n , n'a-

Yitncc pas et recule, en industrie comme en d'autres domaines.

.16. Conclusion.

Après cette longue tirade, l'oncle Auguste conclut ainsi :

Toutes ces réformes ce sont opérées sans bruit, sans secousse sociale, sans dynamite n i effusion de s a n g .

Quels ont été les principaux résultats obte- nus : nos montres coûtent le 20°/» plus cher qu'en 1894. Elles valent, en qualité, 40°/<> de

plus, ce qui fait que nous en vendons autant, que le chiffre total de vente est beaucoup plus élevé et que la richesse publique tend ή s'ac- croitre régulièrement. Chaque citoyen horlo- ger a obtenu, par ces mesures empreintes de solidarité, u n e part plus grande et plus juste des profits généraux de l'industrie.

Chacun a compris aussi qu'ayant plus de droits effectifs, il avait une plus grande somme de devoirs à accomplir,

L'esprit de légèreté, d'imprévoyance, si sou- vent reproché et avec raison à nos horlogers, a fait place à plus de sérieux dans toutes lès circonstances de la v i e : l'économie possible a repris sa place: la vie de famille, perdue par la vie abusive de société, de café, de brasserie, a été reconquise: la femme et les enfants sont plus gais, le ménage plus h e u r e u x .

La vie à ses luttes comme auparavant, la maladie et la souffrance n'ont pas disparu : mais le pain do chaque jour n'est plus si d u r à a r r a c h e r au sol industriel.

Avec moins d'égoïsme dans le c œ u r , chacun a compris que son prochain est son frère: les riches, ceux que l'on appelle les gros, ont su un peu descendre, se contenter de moins pour laisser un peu plus aux petits, a u x travailleurs honnêtes, à ceux qui avaient moins.

L'esprit de solidarité ne se traduit plus seulement dans nos fêtes publiques, a u x tri- bunes de nos banquets, en flots de paroles éloquentes, mais souvent creuses et nulles.

Dans la pratiqué de la vie et dans nos rela- tions quotidiennes, le mouvement a été effectif et vrai.

La réforme industrielle n'est pas unie, le progrès marche toujours: mais un grand pas en avant a été fait par tous et pour le bien de tous.

Notre devise restera :

Malgré et contre tout en a v a n t ! Pour Dieu la patrie et nos enfants ! L'oncle Auguste se tut puis me dit adieu. J e demeurai sur place, réfléchissant profondément et comme abîmé dans un monde de pensées sérieuses. Quand je revins à moi. je me vis au fond de mon lit. H é l a s ! j'avais rêvé et de- vancé les temps.

Puisse ce rêve se réaliser un jour, pour le bien de tous et de notre chère Patrie ! X.

Technikum de Bienne Division: Ecole d'Horlogerie

Le rapport de celte école vient de p a r a î t r e ; nous en extrayons les passages s u i v a n t s :

Statis/i(/ue.

Durant l'année scolaire 1893/94, 25 élèves ont fréquenté l'Ecole. Elle comptait 18 élèves lé 4 avril 1893. j o u r d'ouverture de Tannée scolaire. Au cours de celle-ci il est e n t r é : 7 élèves plus 2 externes. P a r contre, 7 élèves ont quitté l'Ecole, s a v o i r : 5 élèves arrivés au terme de leur apprentissage; 1 élève retiré par ses parents pour causes d'incapacité, le der- nier enfin s'est expatrié. Le il avril 1894, j o u r d'ouverture de la nouvelle année scolaire

•1894/95 l'Ecole comptait 1(5 élevés, auxquels il faut ajouter 2 élèves entrés récemment.

Cet état de fréquentation peu satisfaisant, découle des mêmes circonstances que nous

signalions dans notre précédent rapport, sa- voir: d'une part la crise intense qui pèse tou- jours sur l'industrie horlogère ; d'autre part Ie développement de certaines industries telles que la mécanique et l'électrotechnique qui dé- tournent à leur profit un notable contingent de jeunes gens, dont un certain nombre se fut probablement voué à l'horlogorie, celle-ci m a r c h a n t mieux que présentement. — Sauf le cas d'une amélioration sensible de la situa- tion, il n'y a guère à espérer de voir le chiffre de fréquentation se relever notablement.

Travaux examinés. • · 1er Cours. — Classes des préliminaires.

Ebauches et mécanismes de remontoir, fré- quentée par 8 élèves.

28 mécanismes de remontoir posés.

G ,» » » non posés avec pièces détachées.

23 cages de mouvem., Ii) lig.. rem On t., verre, calibre de l'Ecole.

5 cages pour échappement modèle avec barillet

arbre.

Chaque élève confectionne I compas a u x '/io, l é q u p r r e , 1 tourne-vis, 7 broches de tour, assortiment de burins et poulies d'entraine- ment et divers menus outils.

2m? (Jours. — Classes des finissages fréquentée par (> élèves.

S pivotages jeux de pig. p. échappement mo- dèle, et plantage des dits.

:i4 pivotages jeux de pig. et grandes moyennes, 19 lignes, verre et posage des m i n u t e r i e s . — Assortiment d'outils, rivo.irs, burins a u x goujes, etc.

:>""' Cours. •— Classes des échappements fréquentée par 11 élèves.

8 échappements à ancre servant de modèles (l) dorés, blanc).

13 échapp. à cylindre, 18 lig.

5 » à ancre levées couvertes, simple plateau.

35 échapp. à ancre levées couvertes, double plateau (cal. div.)

IC) échapp. à ancre levées visibles, double à conlrepivots.

11 prépacagés d'échappements 1!) lig.

8 boites de pivots de calibrage.

8 plaques de sertissages.

4nie Cours. — Classe des repassages et réglage fréquentée par 5 élèves.

4 repass. et termin. en blanc de montres a r g . rem. 19 lignes verre.

Ci repass. de remontoirs à verre (en cercles).

1 » ». » 18 lig.

8 posages, spiraux pour échappement grand modèle. (1 coudé).

IC) posages spiraux plais acier pour pièces 14 à 18 lignes

spiraux Brcguet (acier et PaIIa- 10 posages

dium).

Vn assortiment'd'outil

brucelles à couder, pointeurs-découpoirs pour rondelles, outils ή vérifier l'équilibre des ba- lanciers, etc.

pour le réglage soit

Nouvelles diverses

Colis postaux pour le Japon. —' Un

peut désormais accepter à l'expédition des .co- lis postaux jusqu'au poids de 5 k., sans valeur déclarée, ni remboursement, à destination du J a p o n . Ils devront être acheminés par la voie de Brème et par les paquebots impériaux alle- mand de la ligne de l'Asie orientale/

L'échange des colis postaux avec le Japon a lieu, d'une manière générale, a u x condi- tions fixées par la convention internationale du 4 juillet 1891, concernant les colis postaux.

Toutefois, les colis non distribunbles doivent être envoyés au lieu d'origine sans avis préa- lable, en tant que l'état du contenu le permet

La taxe d'un colis postal jusqu'au poids de 5 k g . , à destination du J a p o n , est de fr. (i.

L é g a t i o n s . — Le gouvernement de la Ré- publique de l'Uruguay a n o m m é M. le i )r Al- berto Nin en qualité d'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de cet état prés la Confédération suisse.

Les frères Schwob en correctionnelle Banqueroute simple et escroquerie —

Un passif de cinq millions Plusieurs — audiences.

C'est hier que la huitième chambre du tri- bunal correctionnel , sous la présidence de M. Pillias, lequel a enfin pu prendre connais- sance du dossier, a commencé l'examen de la fameuse affaire Schwob. Nous retrouvons, s u r les bancs des prévenus non libres, Armand S c h w o b , une vieille connaissance qui dans le procès de l'ambre faux s'est entendu, l'année dernière, condamner à un a n de prison.

Sur le banc des prévenus libres se trouve son frère Abraham S c h w o b , qui n'est pour- suivi, lui, que pour banqueroute simple, tan- dis qu'Armand est retenu aussi pour délit d'escroquerie.

Les frères Schwob étaient à la tète d'un magasin d'horlogerie qui paraissait prospère, boulevard Bonne-Nouvelle, et correspondait à une maison de commerce établie à Buenos- Ayres. A la suite d'une crise qui éclata dans la République argentine, les frères Schwob déposèrent leur bilan en m a r s 1892.

Le passif se montait à cinq millions.

Les créanciers accordèrent cependant a u x deux, frères un concordai qui fut homologué par le tribunal de commerce d'abord et par la cour ensuite, le 7 juin.

Et cependant le parquet ordonna des pour- suites.

2 8 m i l l i o n s d e b i l l e t s d e c o m p l a i s a n c e . En effet, on releva contre les frères S c h w o b , outre certaines dépanses exagérées, des faits de jeux de Bourse et de mise en circulation d'une masse de billets de complaisance.

Il y en eut pour 28 millions 792 francs en circulation pendant un certain temps. Ce fui commode, grâce à l'association de deux mai- sons de commerce de P a r i s et de Buenos- A y r e s : mais aussi il y avait 619,100 francs de frais d'escompte. Les frères Schwob étaient, prètendent-ils, les banquiers de leurs clients.

A l'audience, interrogés par le présidenl et l'avocat de la République, les frères Schwob ont réponse à tout. Aussi, à un certain mo- ment, le présidenl leur reproche l'engagement fait par eux d'un collier de grande valeur au Mont-de-piété pour se faire de l'argent.

— C'est tout simple, explique Abraham, et cette oprération était nécessaire pour sauver les marchandises de la maison Arm. Schwob et frère.

L e s p a r t i e s c i v i l e s .

De nombreuses parties civiles vont se cons- tituer: ce s o n t : MM. Campodonico, Gabriel Lévy, Philippe BrQhI, Lichlivit/. frères, etc., qui seront représentés par M1"· Andrieux. Téze- nas, Waldeck-Rousseau, Mathiot et Benoit- Efcyy.

Les prévenus sont défendu par M™ Léon Renault et Antony Aubin.

Après avoir entendu la longue et laborieuse déposition de M. l'agent comptable F l o r y , l'homme de foules ces petites fêles du chiffre, le tribunal a jugé qu'il en avait assez pour cette fois.

Songez donc. M. Flory a pu réciter presque par c œ u r au tribunal son rapport avec chiffres à l'appui: c'était vertigineux.

L'affaire a été déclarée renvoyée à huitaine par le président Pillias.

(Communiqué

par l'un (le nos abonnés à Paris.)

Cote de l'argent

du Kj Janvier iSg5

Argent fin en grenailles . . fr. 103.50 le kilo.

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 35

Tableau comparatif

poinçonnements effectués et des essais laits par les bureaox de contrôle des ouvrages d'or et d'argent

p e n d a n t l e 4r"'e t r i m e s t r e d e c î i a C A m e d e s a n n é e s 1 8 Θ 3 e t 1 8 Θ 4 .

Bureaux

1. Bfonne . . . .

•2. Ghaux-de-Fonds. . . 3. Fleurier . . . 4. Gjenève . . . . 5. (ΊπιιιμίΉβοΙίΊΐπ·)·

6. Locle

7. N'ouehàtel . . 8. Noirnionl . . 9. P o r r e n t r u y . . 10. St-Imïer .. . .ι 11. Sehafîliouse . 12. Trnmolan . .

Total Plus 1894 Moins 1894 Berne, Ic 15 .)

i

Boites d'or | 1893

3.262 87.635 1.913 4.342 278 17.654 :

I .5.513 2.239

— i 420 3.825 ι 125.081

— i

1894

3.577 88.304 2.171 4.216 267 17.S93

— 4.609 1.885 6 445 3.890 127.269 2.188

— invîer 1895.

Boites de montres poinçonnées Bottes d'argent

1893 1894 89.187 ; ;Ô3.410 10.775 11.925 26.499 32.929 12.773 16.635 62.281 86:053 9.575 11.948 3.043 1.875 26.878 ! 29.662 75.583 78.074 41.268 I 45.692 15.376 [ 14.973 110.828 j 119.616 ' 484.066

—

—

552. 792' 68.726 j

— .·

• *v.

Total des boites 1893

92.449 9S.410 28.412 17.115 62.559 27.229 3.043 30.391 77.822 41.268 15.796 114.653 609.147

• —

—

1894 15,2

10,1

106.987 100.229 4,7! 35.100 2,8 20.851

15,7 14,7 5.2 3.1 10,2. 86.320 ! 12,7

4,5 29.841 4,4 0,5 1.875 0,3 5,0 34.271 ; 5,0 12,8 79.959 111.7

6,8' 45.698 I 6,7 2.6 15.418 2.3 18,8 123.512 j 18,2

100 680.061 100

— ! 70.914 11,7 _ . _ . _

Boîtes payant double taxe, et boîtes refusées

au poin- çonnement 1893 1894

277 i 394 408

49 16

368 36 21 71 i 214 93 I 90

— I —

116 126 393 231

78 ! 294 7 2 ! — 1134 ! 564 2.707 2.338

— ι —

— ι 369

Objets de bijouterie etd'orfèvrerie poinçonnés

1893 1.979

161 5 1.687

— 5

— •

—

—

— 9.751

— 13.588

14,6 1,2

1894 2.205

400

— 1 5 12,4

— '—

—

—

—

— 71,8

— 100

1.809

— 4 3

— 3

— 10.943

— 15.372

— — ! 1.784

_

I ~ ' I

—

14,4 2,6 11,8

—

—

—

—

—

— 11,2

100 13.2

—

Essais de !

ingots d'or et d argent 1893

493 2.104 188 35 148 170 61 83 192 125 65 159 3.823

—

— 12,9 55,1 4,9 0,9 3,9 4,4 1,6

·-> o 5,0 3,3 1,7 4 l 100

—

—

I

1894 537 2.232 138 9 173 226 41 91 150 113 77 164 3.951 128

— 13,6 56,'5 3,5 0,2 4,4 5,7 1,1 2,3 3,8 2,9 1,9 4,1 100 3,4

!>«' ;;ιι·(«-ιικ·ιι| r é t l é r a l (IuH ! l l l a i n · . <•( ι·;ιικ-ϋ<Ί·«..

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