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B u r e a u x : R u e de la S e r r e , 27.

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' ; '- ' λ , · . . . . . ' • .

L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . p· a Huitième Année. — N° 75.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Dimanche 16 Septembre 1894.

B u r e a u x : R u e de la S e r r e , 27.

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste

Paraissant le JeMi et le Dimanche a la Cnanx-de-Fonds.

ANNON6ES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e <Ie l a Société i n t e r c a n t o i i a l e «Ι»··* IndiiMtrle d u J u r a , des* C h a m b r e s d e c o m m e r c e , de» B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s Syndicat** nrofessIonnelM·

L'éducation industrielle aux Etats-Unis L'avenir appartiendra à la nation la plus instruite, à celle qui sera le mieux appli- quer au travail les données de la science, à celle dont les citoyens sauront obtenir avec un effort minimum le résidtat le plus considérable.

C'est cette pensée qui a engagé le gou- vernement des Etats-Unis à entreprendre une vaste enquête sur les écoles techni- ques, les écoles de commerce, et d'ensei- gnement professionnel de son ressort aussi bien que sur celles de l'Europe.

La partie réservée aux Etats-Unis est divisée en quatre sections : les écoles d'apprentissage manuelles (manual trai- ning), les écoles de commerce et techni- ques, les collèges agricoles et les institu- tions de technologie.

Les écoles d'apprentissage manuelles sont encouragées parle gouvernement qui généralement double la somme souscrite par les Etats ou par les particuliers. Il autorise aussi la levée d'une taxe dans ce but, ou bien encore il permet aux écoles publiques de joindre l'instruction ma- nuelle aux cours déjà en vigueur.

L'éducation manuelle diffère selon les contrées.

Dans les grandes écoles de Chicago et de Saint-Louis on apprend à tourner le bois, à l'aire des modèles, à forger ; on étudie la fonderie, la charpenterie, etc.

Les méthodes employées sont analo- gues à celles adoptées dans les institutions de technologie et autres écoles profession- nelles où l'élève acquiert son instruction non seulement dans des livres, mais par une sérieuse étude pratique et expéri- mentale.

Pour les filles, des cours progressifs de couture et de cuisine sont en usage.

L'école normale et industrielle de Tuskegee (Alabama) a été fondée le 4 juil- let 1881 avec 30 élèves et un professeur:

elle possède maintenant plusieurs grands bâtiments et compte 31 professeurs et 731 élèves. L'Etat de l'Alabama donne une allocation annuelle de 16,200 francs.

Le travail manuel (mécanique et agricole) est mené de front avec une instruction littéraire complète. Le but poursuivi, dit le prospectus, est : 1° de faire com- prendre la dignité du travail ; 2° d'ap- prendre aux élèves à travailler avec mé- thode et à choisir avec discernement l'état pour lequel ils ont le plus d'apti- tude; 3° de donner aux étudiants le moyen de payer leurs dépenses avec le fruit de leur travail. :

Dans les fermes de l'école, on s'efforce de donner aux élèves des leçons agricoles pratiques.

Il y a dans l'établissement une brique- terie, une scierie et une machine à rabo- ter. Tous les bâtiments ont été construits par les élèves. Ce sont eux qui ont fa- briqué les briques et scié les bois de charpente.

Les briques et bois de charpente non utilisés sont vendus et servent à payer les frais des études. Le métier de charpentier est enseigné dans l'école.

Le mobilier dont on se sert : lits, tables, bancs, chaises, etc., sont faits par les élèves.

Une belle imprimerie est en pleine activité ; tous les imprimés nécessaires à l'école y sont tirés et on y reçoit les commandes du dehors.

On apprend encore la peinture et on donne des notions de forge, de ferblante- rie, de cordonnerie et de bourrellerie.

Les tilles ont un atelier de couture et une blanchisserie ; on y confectionne les vêtements des élèves garçons et on y lave leur linge.

A l'Institut d'Atlanta (Géorgie) l'établis- sement a trois étages. Dans une grande salle sont placés 30 établis de menuiserie avec leurs outils ; — dans un second

atelier fonctionnent 12 tours en bois mus par la vapeur et, dans un atelier adjacent, 12 forges avec leurs enclumes sont à la disposition des élèves.

Une vaste salle est consacrée au dessin mécanique.

En 1888, un cours a été créé pour la formation d'ingénieurs-mécaniciens. Le but principal de cette école est d'enseigner les principes des sciences qui se rappor- tent aux arts industriels et mécaniques.

A Saint-Louis de Missouri, le prospec- tus de l'Institut dit : «Notre école a servi à démontrer combien il est utile d'entre- mêler le travail manuel et le travail in- tellectuel de manière à favoriser leur développement mutuel.

Cette école forme des serruriers, des mécaniciens, des ingénieurs, des em- ployés de commerce, de chemin de 1er, etc.

Ces élèves qui sont capables, dit le rapport, de traduire une page de latin ou de français, de dessiner un modèle, de fabriquer des outils ou d'expliquer un problème dynamique, de tenir des livres ou bien de construire une machine, sont certains de réussir partout où ils se présenteront.

Beaucoup de personnes ont soutlert d'avoir trop peu d'instruction, dit le direc- teur de cet établissement, mais personne n'a jamais souffert d'en avoir trop.

En parcourant rapidement le volume, nous constatons qu'un des rapporteurs insiste sur la nécessité de développer aux Etats-Unis l'élément artistique si important dans la fabrication des objets de luxe et de tenter surtout de nouveaux efforts pour rivaliser victorieusemen avec les Anglais dans la fabrication du drap.

Il est fait dans ce volume un grand éloge

de l'école de tissage de Crefeld en Allema-

gne. Les cours y sont divisés en deux sec-

tions : la partie théorique et la partie pra-

tique. Dans la première on perfectionne

(2)

346 L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E l'étude du dessin, dans la seconde on

travaille à l'atelier.

Le dessin et la peinture sont appris sur des modèles et d'après nature ; on ensei- gne ensuite les moyens d'utiliser ces dessins p o u r l'impression dans les diffé- rentes branches de l'industrie textile.

Des conférences se t'ont régulièrement sur toutes les plantes textiles, siir les divers procédés de tissage et sur les mé- tiers et machines employés dans cette industrie.

O n exerce les élèves aux calculs tech- niques et on leur a p p r e n d la tenue des livres. Daus la seconde année se t'ait un cours sur les procédés employés p o u r l'ornementation dans les fabriques de tissage et d'impression et le cours con- tinue j u s q u ' à ce que l'élève puisse l'aire des applications pratiques et inventer lui-même des dessins originaux. — On laisse alors une libre carrière à l'imagi- nation des élèves.

Hy a encore des cours de décomposition d'échantillons avec explication des maté- riaux qui les composent.

Les élèves a p p r e n n e n t à construire des machines et des métiers et à connaître leurs différents emplois dans le tissage;

ils doivent pouvoir démonter les métiers pièce par pièce ; ils travaillent à la forge et on leur enseigne l'usage de chaque outil.

Ils découpent les carions dont ils doi- vent se servir avec le dessin qu'ils ont préparé eux-mêmes. Ils placent ces car- tons sur le métier Jacquard et ils devien- nent ainsi des ouvriers complets.

Deux années de cette instruction suffi- sent.

Un chapitre du volume dont n o u s nous occupons, a attiré particulièrement notre attention.

Il s'agit d'une enquête faite sur la ques- tion suivante : les études supérieures peuvent-elles être poursuivies avec fruit conjointement avec des travaux manuels?

Le I > Bellield donne les conclusions s u i v a n t e s : « L e s études scientifiques et classiques n'ont rien à p e r d r e à être pour- suivies conjointement avec les travaux manuels, bien au contraire. Il en résulte un développement de la force cérébrale, les élèves sont plus disciplinés, et se li- vrent avec moins de fatigue et plus de plaisir aux travaux intellectuels. »

Quelques données

sur l'emploi des pierres dans l'horlogerie dès leur origine

La grande fabrique de pierres de Lucens

II

Les Américains n'étant pas organisés chez eux, pour fabriquer les pierres d'horlogerie ont été, dès le début, tributaires de la Suisse.

Ils se sont adressés à la maison L.-E. Junod, à Lucens, la plus importante et la plus sé- rieuse dans cette partie, qui a organisé le sys- tème d'empierrage des plus grandes fabriques de montres des Etats-Unis sur une base abso-

lument nouvelle, comme l'exige une fabrica- tion soignée.

Le chef de cette maison, après avoir pra- tiqué différentes parties de l'horlogerie, telles que les blancs finis, les échappements, ele : s'est également occupé pendant plusieurs années de l'empierrage des chronomètres de poche et des pièces compliquées avec sertis- sure anglaise. Il a pu constater combien les échappements de ces mouvements de qualité supérieure étaient mal empierrés, les trous étant mauvais, trop longs ou trop courts, mal droits, mal polis ou égrisés, etc ; les formes des pierres à l'extérieur variant presque à l'infini.

Voyant celte partie si importante, en môme temps si mal faite, il n'hésita pas à abandonner celle qu'il exerçait, quoiqu'il y gagnât manu- ellement 80 francs par jour, pour entreprendre une branche méprisée et difficile mais dans laquelle il pensait bien ne jamais rencontrer de concurrents sérieux.

Il voulut, pour commencer perfectionner d'anciens ouvriers mais ne tarda pas à remar- quer que cela était inutile et que, pour rompre avec la routine, il fallait former de nouveaux éléments. — C'est de cette manière qu'il a réussi à créer une fabrique occupant 800 ou- vriers environ.

C'est lui qui, le premier a fait des chatons en relief, destinés à des mouvements anglais où l'épaisseur faisait défout pour en mettre d'autres. Il les montra à divers clients auxquels ils plurent ; telle est leur origine.

Il est le premier, et on peut dire le seul, qui ait défini la qualité de la pierre, d'une manière absolument rationnelle.

D'abord il a établi pour les montres genre ordinaire, quatre qualités :

a) La première, avec forme extérieure irré- prochable et un bon trou avec olive et bonne forme.

b) La seconde, forme très fidèle, sans luxe avec trou olive également.

c) La troisième, bonne forme fidèle avec trou cylindrique bien poli el régulier de lon- gueur.

d) La quatrième, qui est la troisième mal réussie mais toutefois sans défauts nuisibles.

En outre, il a établi une qualité supérieure aux précédentes et de forme différente pour chronomètres de poche et de marine.

Il fabrique également une spécialité de pierres pour le rhabillage exactement en mêmes qualités que pour la fabrication avec cette différence que, pour les trous et les contre-pivots, les bords sont de forme à faciliter le rhabilleur dans les endroits où le métal manque pour y sertir une pierre d'épaisseur et de forme ordinaires.

Afin de combler la lacune dont nous avons parlé plus haut concernant l'emploi des contre-pivots, la maison L.-E. Junod en fa- brique qui présentent toutes les conditions nécessaires pour obtenir un bon réglage, soit qui sont parfaitemenl ronds afin de pouvoir être sertis bien droits, et dont le plat, des mieux poli, ne présente pas le point le plus imperceptible en relief pouvant faire dévier le pivot et nuire au réglage. — Les Américains emploient de bons contre-pivots en rubis pour le balancier de toutes leurs montres, même des plus ordinaires.

La dite maison fait aussi en très bon saphir blanc des roses taillées pour remplacer les contre-pivots des chronomètres de poche et de marine. Ces roses sont préférables à celles en diamant, parce que ces dernières se. marquent avec le pivot, ce qui n'arrive pas avec le sa- phir, pierre grasse et savonneuse.

Plusieurs auxiliaires des plus importants pour la fabrication et le commerce de joyaux d'horlogerie ont également été établis par la maison Junod.

Dans le temps, il n'existait pas de mesure pour l'appréciation exacte de la grandeur des

pierres et des trous ; on ne connaissait en vé- rité que la filière dite «Jacot» pour les pivots seulement, mais outre qu'elle n'avait pas de base précise, on trouvait et on trouve encore entre les spécimens de cette filière qui existent actuellement, 3 ou 4 degrés de différence.

Les ennuis provenant de ce fait, les diffi- cultés qu'il éprouvait à servir avec précision ses clients à l'étranger, ont suggéré au chef de cette maison l'idée de créer une filière pour mesurer les pivots et l'extérieur des pierres.

— Pour se l'approcher autant que possible de la filière « Jacot », il avait d'abord pris la ligne anglaise divisée en 288

m

". Il a exposé cette fi- lière à Londres en 1862 et, entre autres ré- compenses, a obtenu une mention honorable.

On lui a fait savoir que si sa filière avait été basée sur le système métrique, il aurait ob- tenu une médaille.

En 1880, il a établi une nouvelle filière semblable à la précédente comme forme mais cette fois basée sur le système métrique au '/ioo de m/m pour les pivots et au '/

10

d

R

m/m pour les diamètres extérieurs, et l'a fait bre- veter dans plusieurs pays. — Les grandes fabriques d'Amérique se sont empressées de l'adopter dés son apparition, bien qu'elle?!

eussent refusé la première.

Après informations prises chez tous les fa- bricants d'ellipses et de rouleaux Duplex pour obtenir leur système de mesurage, la maison Junod, ne pouvant trouver aucune base ex- acte, a encore créé une filière à trous au V

100

de m/m pour mesurer avec précision les 2 parties.

Ces2 filières sont d'une grande utilité poul- ies fabriques d'horlogerie à système de pièces interchangeables et il est à désirer que leur usage devienne au plus tôt universel.

On accessoire très bien compris et d'une

grande utilité aux fabricants el rhabilleurs est le système de casiers fournis par la maison Junod.

1. Des casiers avec tubes en verre dans les- quels sont classées les pierres pour les fabri- cants qui veulent assortir leurs pièces eux- mêmes, ce qui est très avantageux pour l'uni- formité de nuance el la proportion decres- cendo des diamètres extérieurs, ceci pour avoir de la symétrie dans le mouvement, car il arrive souvent que la pierre de champ est plus grande que celle de petite moyenne et qu'on voit figurer, à côté d'une pierre rosée, une pierre pâle.

IL Des casiers comme les précédents pour rhabilleur, ou les pierres sont classées par diamètres extérieurs et grandeurs de trous.

Une fois que le marchand de fournitures pos- sède le premier assortiment, il peut, moyen- nant une faible somme, se réassortir exclusi- vement des numéros qui lui manquent en se servant des formulaires imprimés représen- tant les casiers et les tubes. Si on a recours a l'usage de ces casiers et formules, on n'a pas à craindre de recevoir d'autres numéros que ceux commandés. — Ces casiers contiennent des jauges au moyen desquelles on peut me- surer, dans les trous des sertissures, la gran- deur extérieure des pierres à remplacer.

III. Des casiers avec tubes contcnanl de lu poudre de diamant dont voici l'emploi :

Si on doit retoucher des levées de chrono- mètres , d'ancres ou autres, redresser ou agrandir des trous de pierres, il suffit de pren- dre une petite quantité de poudre, pour 2 ou 3 centimes au plus, que l'on met sur le haut du doigt avec une goutte d'huile fine ; on délaye avec une spatule en métal ou une pointe de canif, comme on prépare le rouge ou la dia- mantine : on n'a pas besoin de l'écraser car elle est assez fine. — Elle s'emploie sur une meule en cuivre rouge doux, en étain, en os ou en bois dur, pu pour grandir les trous de pierres avec une brandie en cuivre.

Cette poudre se prépare dans différents nu-

méros. Il en est de même du gravier de

diamant, moins fin que la poudre, destiné à

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE va

charger dos meules ou des limes en cuivre

•qui doivent servir sur l'acier trempé ou l'émail.

Syndicat des fabricants d'horlogerie des cantons de Berne et Soleure

L'assemblée générale du syndicat des fabri- c a n t s d'horlogerie des cantons de Berne et de Soleure légalement convoquée, a eu lieu le mardi 10 septembre au Bielerhof. P a r suite de la présence de délégués du Comptoir général des Ebauches et d'un délégué d'une fabrique dissidente, cette assemblée a pris un caractère général d'une grande importance.

L'ordre du jour comportait entre autres la discussion des propositions du Comptoir gé- néral des Ebauches concernant les fabriques non adhérentes et les fabriques faisant la montre. Après avoir pris connaissance de ces propositions l'assemblée les a discutées point après point et a été unanime à reconnaître qu'elles étaient favorables à la prospérité de l'industrie horlogèrc.

Le premier résultat de la discussion a été la déclaration des délégués des fabriques d'Ebauches faisant la montre, de réduire cette fabrication et même, pour certaines fabriques, de cesser si la vente des Ebauches se faisait normalement. Dc plus les actionnaires du Comptoir général ne faisant actuellement ni le mouvement fini, ni la montre, s'engageraient a ne.pas entreprendre cette fabrication.

Le point capital de cette discussion était la position a prendre, tant par les fabricants d'horlogerie que par le Comptoir lui'mème, à l'égard des fabriques d'Ebauches qui n'en font pas encore partie. Le Comptoir général est fermement décidé à maintenir ses positions

vis-à-vis des fabriques dissidentes. En pré- sence de cette attitude si nette et qui seule peut arrêter l'avilissement de notre marché, il est du devoir et de l'intérêt de ces fabriques d'entrer au plus tôt dans le Comptoir général des Ebauches. C'est "aussi le devoir et l'in- térêt des fabricants d'horlogerie, non seule- ment des cantons de Berne et de Soleure, mais aussi du canton de Neuchàtel et des centres de fabrication d'unir tous leurs efforts pour amener une entente générale entre toutes les fabriques d'Ebauches ; du reste le moyen est simple, il consiste à ne se servir qu'au Comptoir.

L'horlogerie en est arrivée, jour après jour, à ce point où non seulement sa prospérité mais son existence elle-même est en péril ; ce n'est plus que par une organisation groupant tous les rouages qui concourent à la m a r c h e de cette industrie que l'on pourra en empêcher la décadence et la ruine ; il est donc temps que chacun travaille à cette œ u v r e .

(Communiqué)

Dessins et modèles industriels

Un nouveau règlement d'exécution pour la loi fédérale du 21 décembre 1888 sur les des- sins et modèles industriels, daté du 31 août 1894, est entré en vigueur le 1e r septembre 1894. ·. .

A teneur de ce nouveau règlement, le nom- bre des formulaires à présenter pour chaque demande de dépôt ou de prolongation a été ré- duit de trois à deux. Le changement le plus important consiste clans la diminution des taxes, qui sont fixées comme suit : 1° P o u r la première période ( lr e et 2me années) 3 francs (au lieu de 10 fr.) par p aq u et : 2° pour la

deuxième période (3,nc à 5mo années) 50 cent, (au lieu de 3 fr.) par dessin ou modèle ; 3°

pour la troisième période (6mc à 10me années) 3francs (au lieu detifr.) par dessin ou modèle.

La taxe pour la quatrième période ( l lm o à 15me années) n'a pas été modifiée.

Nouvelles diverses

A s s u r a n c e . — La Fédération des sociétés ouvrières et cercles catholiques, réunie di- m a n c h e dernier à Bàle, ensuite du rapport de M. Decurtins, a adopté entre autres la conclu- sion suivante :

• La Fédération n'acceptera un projet de loi fédérale sur l'assurance contre les maladies et les accidents que si ce projet garantit l'exis- tence des caisses libres et les place absolument sur le même pied que les caisses officielles.

Elle ne l'acceptera encore qu'à condition que tous les ouvriers agricoles soient admis à l'assurance et que la Confédération prenne à sa charge une partie des primes.

Elle repoussera aussi ce projet s'il ne ga- rantit pas la libre administration des caisses officielles par les assurés eux-mêmes.

La h a u s s e d u m é t a l b l a n c ne semble pas continuer. Nous n'avons jamais cru à cette hausse, parce que nous ne voyons pas que la guerre sino-japonaise puisse être la cause d'une grande demande. Ce que ces pays achèteront en Europe et en Amérique ne sera pas payé en métal blanc ; et au Japon même, la circulation de l'argent peut diminuer par suite de l'émission des billets.

Cote d e l ' a r g e n t

du 15 Septembre i8g4

. fr. 1 1 2 . — l e kilo.

Argent fin en grenailles

Fabrique d'Horlogerie PAUL D1TISHEIM/ GHAUXDEFONDS R * de la Paix i l P e t i t s m o u v e m e n t s e n c e r c l e s p o u r l ' A m é r i q u e »»

l a m e i l l e u r e p o u d r e p o u r p o - l i s s a g e s p r o m p t s e t s o i g n é s d ' a c i e r s e t m é t a u x .

E. FREITAG

BIENNE (Suisse)

V e n t e e n flacons d a n s l e s p r i n c i p a u x m a g a s i n s d e f o u r -

n i t u r e s . 2462

E x p o r t a t i o n .

ffiiîlîi&r&Ig^

. .

/AMSON

EDURUSSEL

FRAPPE DE BOITES DEMONTRES POINÇONS E N T O U S GENRES

Mai-(JiIfS do F a b r i q u e

ENRtGlSTREMENTAU BUREAU FEDERAL MÉDAILLES J N S I G N E s J E T O N S

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E x a m e n s d ' a d m i s s i o n : l e 1e r o c t o b r e 1 8 9 4 , à 8 h. du matin

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3 . L ' E c o l e p o u r é l e c t r i c i e n s e t l a pot Uc m é c a n i q u e .

:t. L ' E c o l e d e s a r t s i n d u s t r i e l s e t d e l ' a r c h i t e c t u r e , y c o m - p r i s l a s e c t i o n d e l a g r a v u r e e t d e l a c i s e l u r e .

•i. L ' E c o l e d e s c h e m i n s d e f e r .

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Les demandes de renseignements et d'admission doivent être

adressées à la Direction du Technicum. 2657

Bienne, 6 a o û t 1 8 9 4 . Le Président de la Comiissiin de sirveillance :

IW. M E Y E R .

60MPTOlR TH. ECKEL

J . J . L A U L Y

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La pratique et les connaissances spéciales, que j ' a i acquises p a r ma longue collaboration a;;x travaux de mon mari me permettront de continuer à fabriquer des produits de première qualité. J c prie MM. les fabricants de bien vouloir reporter sur moi la confiance dont

ils avaient honoré mon cher défunt. 2778 J e préviens également ceux que cela peut concerner que jo r e -

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