B u r e a u x : Rtie de la S e r r e , 27.

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L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l .

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Neuvième Année.— N" 31.

Prix d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Dimanche 14 Avril 1895.

B u r e a u x : Rtie de la S e r r e , 27.

ABONNEMENTS

Un an: Sis muis:

S u i s s e . . . . Fr. ti»— F r . 3»—

Union p o s t a l e » 12»— » (>»—

Du SUl)(IiIiJC η Ions Ii-s IHIICHIX do posl

A N N O N 6 E S

'rovenaiiL de la Suisse 20 cl. !aligne >Ji

» de l'étranger S.'i » » Miiiiiimm d'une annonce .*i() cenl.

l,rs ,'HiIi(IMCCS se [Kiienl ri'iiviiMce.

O r i v m i c «le l u S d c l ô l c i n î ( 'ΐ·<·::ιι<οιι;ιΐ<· <1<>«ι ! i x l u ^ i l'icM «lu J u r a , «IOM 4.'!i:ai»il>i*CM «le <·«»ιιιιιι«'ΐ·<·<·. «ICN I C i i i ' t ' i t n x «le c o u l r o l c

«'( <!<··. Syi>«li«-:iS«s |>ι·<>Γ('ΜΗΪ«>ι>ι>«Ίχ.

La question des termineurs

1.

I);ius notre iirtiele précédent, nous avons parlé du lerminngc des un mires de iiiuilitc (•mirante. Ud qu'il esl pratiqué (le|>nis quelques années, et nuits avons eoiislalé des abus aux-

"ijIH-Is ce mode de l'aire donne naissance. Fu- irons aujourd'hui plus avant dans celle ques- lion. i|iii d"il préoccuper bon nombre de ceux qui oui souci de notre avenir industriel et voyons li~aVîmtngcs cl les défauts inhérents à l'organisation actuelle, organisation qui s'est introduite elle/ nous, en opposition avec ranc'ieuiic manière de fabriquer, qui voulait que cl UK[UC partie détachée lui livrée au comp- toir, visitée cl remise a l'ouvrier suivant, pour recevoir sa muin-d'o'Uvrc e| ainsi de suite, jusqu'à terminaison de lu montre.

Ce mode de procéder, existe heureusement encore, pour une partie de notre l'alirication : celle qui demande plus de soins, plus de lidé- lilé d a n s les détails, lion nombre de nos fabri- cants qui l'ont 1er- genres soignés ou même courants, ne voudraient pas entendre parler de travailler différemment . cl ils mil mille t'oi~ raison, car c'est le seul moyeu d'arriver a livrer nue marchandise qu'ils, puissent gn- rantir, ayant surveillé chaque partie ou divi- sion du travail et ayant employé les ouvriers de leur choix, dont les aptitudes leur sont connues.

Fn écrivant ces lignes, nous n'avons donc en vue que la fabrication des montres de qua-

qualité des montres dont la fabrication leur était confiée, au détriment (h'ri prix de niuiu- d'o'.uvre et au délrinienl de leurs ouvriers, qu'ilspayent généralement mal cl quelquefois pas du tout.

Nous n'exagérons rien. Il esTurrivéή réité- rées t'ois à notre connaissance, que des finis- seuses de débris, di'> doreurs, des polisseuses d acier. Ole voire même des fabricants de c a d r a n s , étaient dans l'impossibilité de se l'aire payer ou qu'ils avaient mille peines·d'obtenir des accomples s u r le travail qu'ils avaient l'ait pour quelques-uns de çoi irieliers de ter- minage.

Il va· sans dire qu'il y a des lermi irs à l'abri de toute critique, qui savent compter et qui n'entreprennent des lermiiinges qu'en sa- chant que non seulement Ic prix qu'ils accep- tent leur permettra de payer tout leur monde, mais leur laissera pour leur part de travail un salaire suffisant, ainsi que la couverture de leurs frais généraux qui, autant qu'ils puissent les réduire, ne sauraient être amenés à zéro.

.Mais le mal esl là. que beaucoup trop d'en- tre eux consentent à terminer des montres pour n'avoir en définitive que le prix de la partie qu'ils ont faite de leurs propres mains, et que toutes les courses qu'ils ont eues, pour l'aire faire une quantité de parties, tous les ennuis qu'ils auront subis en réparant du tra- vail mal l'ail par leurs"ouvriers, les perles de temps occasionnées en correspondance ou en écritures d'entrée el de sortie (quand ils en tiennent), les ports parfois qu'ils auront dé-

loiirsés. tout cela leur esl compté pour rien.

IiIc courante cl des genres Ix nrclié. «'.elle Kl c'e-l pour chercher à s'en récupérer qui fabrication de laquelle notre commerce m

peut se désintéresser parce qu'elle lui proeun des articles qui lui sont d e m a n d é s , parfois même en fortes quantités, était monopolisée dans quelques fabriques. Puis, une manufac- ture plus soignée et le< avancements qu'ont apportés les fabriques d'ébauches dans leurs produit:-, oui engagé les fabricants et les mai- sons de commerce de nos principaux centres·, à faire terminer les finissages qu'ils tirent des fabriques d'ebauches eu les remettant à des chefs d'atelier ou a des ouvriers auxquels ils fournissent les boites et quelquefois aussi les échappements, les cadrans ou quelque autre fourniture. De là les termineurs.

I.e mal n'aurait pas été g r a n d , si les termi- neurs avaient tous eu la compétence voulue, qu ils se luss(Mit assure une rénumération convenable cl équitable. Mais ils n'ont pas lardé à se l'aire, entre eux. une concurrence

η voit ces termineurs-là se livrer à Unîtes sortes d'expédients, être les pires rnvnudeurs envers leurs ouvriers él devenir nue des causes principales ut· l'affaissement des prix.

Un pourrait citer, dans nos g r a n d s centres de fabrication, un bon nombre de comptoirs qui occupaient ·">. It). 1"> ou 20 rémouleurs el qui les ont renvoyés les uns après les outres, pour ne plus conserver qu'un ou deux visi- leurs-déeolleurs. Ils font tout terminer dehors et oui pu augmenter le chiffre de leurs affaires.

On con«;oit aisément, pour le fabricant, tous les avantages que le lerminage lui offre: il est débarrassé du tracas d'avoir à sa manche un nombreux personnel dont la surveillance absorbait une partie de son temps: il n'a plus, suivant l'importance de ses affaires, que 2-, 3 termineurs ou plus, auxquels il paye ses mon- tres une fois prêtes. Plus celte comptabilité de détail pour rentrée et la sortie du tout·

déplorable à tous égards, au détriment de l a ' l e s parties: plus toutes ces allées et venues

dans sa m a i s o n : plus dé sollicitations conti- nuelles pour des demandes de travail, d'une quantité de chefs d'atelier, d'ouvriers et d'ou- vrières: ((Je ne fabrique plus! Je lais loul termine!· dehors ! » Voilà ce qu'il peut répon- dre à tous... Ouf! Ie bon d é b a r r a s ! Comment ai-je été assez, sol pour ne pas l'aire terminer plus vite et avoir envoyé à tous les diables tout mon vieux système de fabrication?

( lui-dn ! mais c'est ici que nous vous atten- dons.

Au début .tout va bien. Voire termineur, un dli iaSs^ûâfL'Urj iy.ivr.iers. votre ancien visiteur peut-être ί MUIS livre des montres joliment laites. Il connaît vos exigences, votre fabri- cation, vos mouvements. Vous lui avez ac- cordé pour frais g é n é r a u x , casucl, nchcvnge, une petite marge, son bénéfice, soi (lisant, qui lui permettra (vous le croyez du moins el lui aussi) de bien surveiller le travail que vous lui confie/.

Il se donne de la peine, vous livre une l'ois, deux fois de bonne el consciencieuse fabrica- tion, mais finit par s'apercevoir, qu'après avoir payé ses ouvriers, il ne lui reste même pas le gain d'un (lèses rémouleurs. Son temps s'est absorbé en visitage. en courses, en écri- tures, car il a voulu, au début, faire les choses bien en règle... « c o m m e au comptoir».

C'esl alors (pic les ennuis commencent pour le termineur el pour le fabricant.

I Jeu χ alterna Ii ves s'offrent ,au termineur qui constate que le prix auquel il a entrepris son travail, n'est pas suffisamment rémunérateur.

Ou bien, il ira ouvertement dire au fabricant:

" Il m'est impossible de vous livrer la qualité de travail convenue entre nous... au prix en- tendu, je m'enfonce. Ou bien, el c'est généra- lement celle alternative qu'il choisit, il lèvera la main, au grand préjudice de la qualité, cl accrochera tout ce qu'il pourra sur les prix qu'il payait à ses ouvriers.

Dans le premier cas. il y a cent a parier contre un, que le fabricanl lui répoudra : κ \ oiis lue demande/, une augmentation .' mais vous plaisantez! il n'y a pas de jour, ou je ne reçoive pas des offres à des prix bien autre- ment avantageux que celui que je vous paye.

Revoyez votre éeol, vous paye/, trop certaines parties.

KenIré che/. lui notre termineur, retournera son écot en tous sens, rognera dèci delà, ira de droite el de gauche trouver des ouvriers à meilleur compte, el finalement, livrera de la patraque, au lieu du travail passable que jusqu'alors il avait fourni. Il mécontentera la maison qui l'occupe, cherchera du travail

174 - LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

ailleurs et aura une vie de tribulations et de soucis qui lui fera regretter le temps où il était simple ouvrier ou employé, connaissant son g a i n , pouvant baser sa dépense en consé- quence, étant le soir venu, libre de toutes les préoccupations qui maintenant l'assiègent.

Et son intérieur qu'est-il devenu? L'appar- tement qu'on occupait est devenu trop petit, il faut une chambre de plus, deux peut-être, pour les transformer en atelier. La femme, que les soins du ménage et l'éducation des enfants occupaient, doit négliger ces devoirs là pour aider à son mari. Le ménage négligé coûte davantage. Le gain· n'augmente pas.

La gène survient et les expédients commencent.

Γ ne vie d'enfer!

Combien en avons-nous connu de ces ter­

mineurs tirant le diable par la queue, qui, se croyant exploités par les fabricants, achetaient à trois ou quatre mois de terme, des ébauches et fabriquaient des montres de toutes pièces, qu'ils vendaient, mais à cpiel prix !

On nous affirme que les fabriques d'ébau- ches sont devenues moins coulantes, qu'elles ont limité le crédit qu'elles accordent et ne donnent plus leurs produits au premier venu.

Tant mieux. Une réforme du crédit s'imposait, toutes les bonnes maisons doivent la voir de bon œil et savoir gré a u x fabriques qui l'ont

tentée.

"Mais revenons A nos moutons. B.

(A suivre).

Information

L e s f a b r i c a n t s d ' h o r l o g e r i e q u i r e c e - v r a i e n t d e s d e m a n d e s d ' é c h a n t i l l o n s , d e p r i x - c o u r a n t , o u d e s c o m m a n d e s , d e s m a i s o n s

F r . N o r m a n , •->, Lord Street West, Blachburn :

V a n d e n B e r g h & C''. liiysdaelkade ij3, Amsterdam.

s o n t i n v i t é s à p r e n d r e d e s r e n s e i g n e m e n t s a u s e c r é t a r i a t d e la C h a m b r e c a n t o n a l e d u c o m m e r c e , r u e d e la S e r r e , 2 7 , à la C h a u x - d e - E o n d s .

— O n a a s s e z s o u v e n t l ' o c c a s i o n d e c o n s - t a t e r q u e d e s m a i s o n s p e u r e c o m m a n - d a b l e s o n t d e s r a i s o n s s o c i a l e s à p e u p r è s p a r e i l l e s à c e l l e s d e m a i s o n s h o n o - r a b l e s d e la m ê m e ville o u d u m ê m e p a y s . Il y a d o n c lieu d e v é r i f i e r e x a c t e - m e n t les n o m s e t d o m i c i c i l e d e s a c h e - t e u r s é t r a n g e r s .

Secrétariat de la Chambre cantonale.

— · Μ - «

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

LISTIi I)KS BHEVKTS E N R E G I S T R É S M o t l i f l e a ι i o n * .

Cl. Ul-, n" 74-13. 2(5 décembre 1893, 8 h. a. — Fond perfectionné pour boite de montre, médaillon, etc. — Châtelain. J.-Arthur, monteur de boites. Tramelan-dessùs (Jura bernois, Suisse). Mandataires : Houriet, R. : et Jaccottet, H'''. Chaux-de-Fonds. Cession : Knsuite d'une déclaration du 25 février 18t>ô ledit brevet est devenu la propriété de « Châ- telain, Arnold », notaire à S l - I m i e r : enre- gistrement du 2<i m a r s 1895.

I CiKl •:• l i o n » .

Cl. (54, η"·5754 avec575-1/132. Montre système Roskopf, perfectionnée, avec boite sans car- rure et avec pendant fixé sur un bloc adapté à la platine.

Gl. (54, n" 5928. Nouveau genre de cadran.

LISTE DES D E S S I N S ET MODÈLES N" 1802. 17. m a r s 1890, 2 h. p. — O u v e r t . —

2 modèles. — Calibresde Montres. — CoI- HoI & Descamdres, Bienne (Suisse). Man- dataire: F u r r e r , Gottfried, Bienne.

N" 1841. 22 mars 1895, 8 h. a. — Cacheté.—

1 modèle. — Calibres de montres. — LiHy éc frères, Léon, Bienne (Suisse).

l ' r o l o i i B ' S i t i o i i M .

N" 99. 13 avril 1890, 8 h. a. - ( H I - période 1895/1900). — 2 modèles sur 12. — Cadrans de montres pour l'horlogerie. — Nicolet, Georges, Chaux-de-Fonds (Suisse). .Man- d a t a i r e : Imer-Schneider, E., Genève: en- registrement du 20 mars 1895.

N" 535. 23 février 189;!. 8 h. a. — ( H ' ' période 1895/1898). — 3 modèles. — Calibres de montres. — Société suisse d'horlogerie, fabrique de Montilier, Montilier (Suisse) :

enregistrement du 21 mars 1895.

N" 552. 15 mars 1893, 11·'/, h. a. — (II" pé- riode 1895/1898). — 1 modèle. — Enclique- tage pour montres dites « B o s t o n » . — Buëche & Boillat. Reconvillier (Suisse) ; enregistrement du 27 m a r s 1895.

• S ; i < l i : i l i o i i u .

N" 80. 22 janvier 1890, (>'/, h. p. — 1 modèle.

— Nouveau calibre de montre.

N" 522. 27 janvier 1893, (i1/,. h. p. — 2 mo- dèles. — Aiguilles de montres.

Primes aux ouvriers

Kn France, le gouvernement délivre une médaille aux ouvriers qui ont travaillé pendant 30 a n s chez le même patron. M. .lourde, dé- puté socialiste, proposa au ministère du com- merce, pendant la discussion du budget, d'al- louer une pension de 100 fr. à chaque ouvrier porteur de la médaille, mais comme il y a 20,000 médaillés en France, cette motion fut rejetée par 372 voix contre 100, à cause du surcroit de dépenses qui en serait la consé- quence et qui s'élèverait à deux millions.

On accorde également des médailles de dis- tinction aux ouvriers fidèles, en Saxe.

Nous nous rappelons à ce sujet que M.

Jacoby, fabricant de pianos, à Bienne, avait demandé, il y a deux ans. à l'assemblée des délégués de l'Union suisse des arts et métiers, d'introduire chez nous ce genre de récompense, mais le comité central ne jugea pas à propos de donner suite à celte proposition.

Conseils de travail

Les j o u r n a u x de Paris nous apprennent (pie la Commission du -onseil supérieur du travail a décidé de soumettre au conseil supérieur un vœu en faveur de la création de conseils de travail.

Aux termes de ce vu'U, les patrons, ouvriers ou employés pourront, d'un commun accord, constituer dans chaque établissement ou entre prise, dans chaque profession ou atelier simi laire des Conseils permanents, en vue de pré- venir (Ui régler tous différends d'ordre collec- tif portant sur les conditions de travail qui pourront s'élever entre eux :

Les syndicats professionnels de patrons, d'ouvriers et d'employés, régulièrement cons- titués, d'après la loi du 21 mars 1884, pour- ront organiser (Mitre eux des Conseil de même nature :

Les membres de ces Conseils permanents pourront, s'il y a lieu, être choisis en dehors

des patrons par des patrons, et en dehors du peronnel ouvrier par les ouvriers, parmi les personnes ayant exercé la profession.

Nouvelles diverses

E m i g r a t i o n . — Le nombre des Suisses émigrés en 1894 à destination de pays d'outre mer s'élève, suivant la statistique établie par le bureau fédéral de l'émigration, à 3,849 individus.

Depuis qu'il existe une statistique de l'émi- gration suisse embrassant des résultats de tous les cantons, c'est-à-dire depuis 1879. le mouvement de notre émigration n'a jamais été aussi faible qu'en 1894. Durant celte pé- riode. Ie nombre des émigranls a été inférieur de 2328. soit de 37,-,.",O, à celui de 1893 qui, lui même, accusait une diminution de 1(558 comparativement à l'année 1892. Le chiffre atteint par l'émigration suisse pendant le dernier exercice est de 328(5 en dessous de la moyenne des dix dernières années : il est inférieur de 9(553 à celle de 1883. qui fut la plus élevée depuis 1879.

Sur ce total de 3849. pour l'année 1894, 2207 émigranls appartenaient au sexe mascu- lin et 1552 au sexe féminin. Comme pays de.

destination nous relevons en premier lieu' les Etats-Unis d'Amérique avec 3285 émigrants ( 8 5 % ) , puis l'Amérique du Sud 490(401 dans la république argentine. 48 au Brésil, 20 en Colombie, etc.). L'Asie. l'Afrique et l'Australie n'ont attiré que 40 de nos concitoyens. En ce qui concerne la profession des émigrés, nous trouvons 1273 agriculteurs (y compris les femmes et les enfants), 297 ' c o m m e r ç a n t s , 255 domestiques, 139 tailleurs, 100 horlogers, etc.. etc. Enfin 291 sont des rentiers où des personnes sans profession.

Exposition universelle de Chicago. — D'après une communication, qui nous est parvenue récemment, il est possible que les diplômes puissent être expédiés a u x expo- sants récompensés dans les premiers jours du mois prochain. Quant aux médailles, la délivrance en a u r a lieu vers le mois d'août ou septembre de cette année.

B u r e a u x d e c o n t r ô l e . — H a u s s a séance du 15 mars 1895. la chambre française des députés a repoussé un amendement au budget du ministère des finances, qui avait pour but de faire supprimer des petits bureaux de ga- rantie et dont l'acceptation aurait entraîné la disparition des bureaux de Bellcgarde. Pon- tarlier et Besançon. En conséquence, lesdils bureaux demeurent connue précédemment ouverts aux intéressés.

U n e e n q u ê t e s u r l e s s a n s - t r a v a i l e n A n g l e t e r r e . — M. Morley, au nom du Gou- vernement, a proposé à la Chambre des com- munes, la nomination d'une Commission spé- ciale chargée de faire une e n q u ê t e : 1" sur l'étendue de la misère dérivant du manque de travail : 2" sur les pouvoirs actuels des au- torités locales dans ce c a s : 3" sur les mesures législatives ou administratives à prendre pour remédier à C(H état de choses.

La proposition de M. Morley a été approuvée, un Comité a été nommé, qui a commencé à tenir ses réunions, et qui appelle à déposer devant lui les personnes qui sont les plus com- pétentes dans ia matière.

Voyageurs de commerce en Russie.

— IΓ est porté à la connaissance du public que les conditions imposées aux voyageurs de commerce qui se rendent en Russie et qui ont été relatées dans les numéros 2(5(5 et 2(58 de la Feuille officielle du commerce de l'année dernière ne sont applicables qu'à cette caté- gorie d'employés (cbmmis-voyageurs) et ne concernent eh aucune façon les négociants

• ;

LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E 17 Γι

eux-mêmes. Ces derniers (propriétaires d'un commerce) voyageant pour leur propre compte ne sont tenus de se conformer qu'aux condi- tions générales en v i g u e u r : ils ne sont pas astreints, par exemple, à se procurer le certi- ficat prévu pour les voyageurs de commerce.

Mais il vu de soi que les règles fixant le trai- tement douanier applicable aux échantillons et le délai pendant lequel ceux-ci jouissent de la franchise d'importation sont les mômes,

<jii*il s'agisse d'un commis-voyageur ou d'un négociant-propriétaire. P o u r le surplus, un règlement uniforme doit être à l'étude.

D é p è c h e s d i r e c t e s e n l e t t r e s p o u r l e s E t a t s - U n i s . — Les correspondances de la Suisse pour l'Amérique, à expédier par la voie de Queenstown et l'intermédiaire des paquebots-poste rapides de la Compagnie

« C u n u r d » en partance de Queenston le di- m a n c h e , doivent dorénavant être expédiées de Suisse le vendredi malin, nu lieu du ven- dredi s o i r , pour atteindre régulièrement la correspondance avec lesdits paquebots. Il en résulte que l'utilisation de la « C a n a r d L i n e » pour le transport de dépêches directes de la Suisse pour l'Amérique n'a plus sa rai- son d'être, attendu que les heures de départ sont désormais les mêmes que pour les paque- bots de la {(Compagnie générale transatlan- tique » via Havre.

Consôquemment, lu direction générale des postes suisses a prescrit la suppression immé- diate des dépèches directes suivantes : de Baie,;

départ le vendredi à 9"'. de Zurich, départ le vendredi à (>•''"', de l'ambulant Bàle-Belforl, train HS', départ le vendredi à I)40, de J'ambu- l(tnt Cenéve-Culoz, train ISS. dépari le ven- dredi ή T'-'⁰, pour New-York.

Les correspondances de la Suisse pour l'Amérique, pour lesquelles l'expéditeur pres- crit l'acheminement par la voie de Queens- town, peuvent toutefois emprunter l'intermé- diaire des paquebots d e ' l a « C u n a r d L i n e » si elles sont pourvues de la mention « via Queens- town » et consignées en temps utile.

A s s u r a n c e s . — Le Conseil fédéral a au- torisé la société rhénâne-wcstphalienne de réassurance à M. Gladbîach à exercer, provi- soirement jusqu'au ,10 -décembre 1898 (date ou les concessions des autres compagnies de réassurance seront, périmées), son · industrie en Suisse, savoir : a) coopération à l'assu- rance sur les transports Γ b) coopération à l'assurance en cas'.d'accident : c) réassurance de tous genre envers les compagnies, les cor- porations et les sociétés d'assurance.

L a q u e s t i o n m o n é t a i r e . — Il s'est cons- titué en Allemagne une association pour là défense du régime monétaire existant, c'est-à- dire l'étalon d'or, sous la présidence d'hon- neur de M. Delbruek, et avec le concours de M. Bambergcr, ancien député, c'est-à-dire des deux hommes qui ont le plus contribué à do- ter leur patrie d'une boyme monnaie, présen- tant toutes les garanties de sécurité et de sta- bilité. Lc mouvement est parti de l'Allemagne du Sud et, jusqu'à nouvel ordre, c'est à Stutt- gart que se trouve le siège du comité, qui compte des hommes de toutes les professions, de.tous les partis et plusieurs des professeurs les plus distingués tlVtptST'oniiè politique.

E m i g r a t i o n . — Le nombre des émigrants à destination des pays d'outre-mer a été en ISi)-I de I)(Xi, contre 945 en 1893. Bien que le nombre d'émiorauts clé* l'année dernière ait

été le plus faible que l'on .ait relevé depuis longtemps, le premier trimestre de cette an- n é e donne déjà une diminution de 39 émi- g r a n t s s u r les chiffres de la période correspon- dante de 1894.

I t a l i e . — Un décret royal qui vient de pa- raître réduit de cinquante centimes le taux de l'intérêt sur les bons du Trésor. Dés demain cet intérêt sera de 2°/» pour les bons à ϋ mois d'échéance : de 3 % pour ceux de 7 à 9 mois, et de 4°/o pour ceux de dix à douze mois d'é- chéance.

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Les annonces et abonnements sont reçus, pour la région biennoise et le canton de Soleure, chez Mon- sieur A l b e r t C h o p a r d , c o m p - t a b l e , rue de la Gare, ,1 à Bienne.

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