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Texte intégral

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PA M. Jules Gfeller Berne

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Quatrième année. — N° 92

P r i x du numéro 10 centimes

Samedi 15 Novembre 1890.

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

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Orgnne île la Société i n t e r c a n t o n a l e des i n d u s t r i e s d u J u r a , des C h a m b r e s de c o m m e r c e , des B u r e a u x de contrôle et d e s Syndicats i n d u s t r i e l s . «

L'horlogerie française

Dans Ia séance du 4 novembre de la Cham- bre des députés, où la demande d'une aug- mentation de la subvention à l'Ecole d'hor- logerie de Besançon a été refusée, M. Beau- quier, député du Doubs, a prononcé un dis- cours dont nous reproduisons quelques pas- sages qui intéresseront nos lecteurs.

« La fabrication horlogère de Besançon est une industrie qui compte déjà un siècle d'existence. Elle a été établie en 1780. Ce sont des ouvriers suisses, des ouvriers répu- blicains très avancés, persécutés dans leur pays à cause de leurs opinions, qui sont ve- nus s'installer à Besançon etqui y ont apporté avec eux cette industrie nouvelle. La Con- vention les a reçus à bras ouverts, elle a fait des sacrifices considérables pour doter le pays de cette fabrication, et voici le décret que, le 13 prairial an II, prenait pour l'insti- tuer le comité de Salut public: »

« Les établissements d'horlogerie formés dans le département du Doubs porteront la dénomination «d'horlogerie nationale». Ceux

« qui tenteraient d'en arrêter les progrès ou

« d'en amener la décadence doivent être

« poursuivis comme malveillants et émissai-

«\saires de l'étranger. »

« Et ce décret était signé par qui?.., par Carnot, l'illustre ancêtre du Président de notre République. »

« Messieurs, la fabrication de l'horlogerie de Besançon compte à peu près 10,000 ou- vriers horlogers dans la ville et 40,000 dans le département. C'était, ce me semble, un motif suffisant pour y établir une école na- tionale plutôt qu'à Cluses. »

« Avant 1882, Besançon pouvait se conso- ler de ne pas avoir les faveurs du gouverne- ment ; son horlogerie était florissante ; son école d'horlogerie, fondée en 186-2, aux frais de la ville et grâce à une subvention de la chambre de commerce, était suivie par de nombreux élèves. L'horlogerie de Besançon fabriquait alors 500,000 montres et faisait ga- gner au Trésor 1 million de francs comme droits de garantie. »

« Malheureusement, après ces belles an- nées de prospérité sont venues les années maigres. L'horlogerie bisontine, sous l'in- fluence de causes diverses qu'il serait trop

long d'exposer ici, a diminué d'importance d'année en année, si bien qu'actuellement sa fabrication a baissé de, moitié, et de moitié aussi les droits qu'elle donnait au Trésor. »

Les conditions du travail en Suisse Par Monsieur Emmanuel Arago, am- bassadeur de la République française auprès de la Confédération Suisse.

F é d é r a t i o n h o r l o g è r e

Suite

Depuis le commencement de cette année (1890) on peut dire qu'il n'y a plus de « Fé- dération horlogère suisse ».

Mais les syndicats des ouvriers et des pa- trons, qui existaient déjà avant elle, lui ont survécu, ainsi que les nombreuses associa- tions horlogères organisées dans les diverses localités de la région. Ce sont là, peut-être, dans une mesure plus modeste, les meilleurs et les plus sûrs éléments d'une régularisation du travail et des rapports entre patrons et ouvriers. Toutefois, les partisans de la « Fé- dération générale » semblent ne pas déses- pérer d'arriver à sa réorganisation dans de meilleures conditions de succès. Beaucoup de bons esprits doutent que cela soit possi- ble.

Il est évident que du moment où il s'agis- sait', notamment, de coordonner et d'unifier, pour ainsi dire, les salaires et le taux de di- verses rémunérations, l'entente devenait bien difficile, sinon impossible, étant donné la va- riété des travaux de l'industrie horlogère.

Les chefs des grands établissements et même les patrons des fabriques d'une importance moyenne ne pouvaient renoncer à la valeur spéciale que donne à un produit, surtout dans l'horlogerie, le renom de la maison dont il est sorti. Ainsi, telle montre de luxe vaudra, sur les marchés étrangers, cent ou deux cents francs de plus, du moment où elle sort des ateliers d'une grande maison à réputation universelle dont elle portera l'es- tampille. Or, cette réputation et ce prestige ne peuvent se maintenir qu'a l'aide d'un per- sonnel ouvrier hors ligne, à tous les degrés,

dont il faut parfois s'assurer le concours aux prix de sacrifices momentanés.

Dans ces conditions, la régularisation des salaires pour toute une région est impossi- ble. Elle ne l'est pas moins en ce qui con- cerne les taux maxtma ou minima des salai- res ordinaires. Il n'est pas possible, en effet, d'obliger des ouvriers habiles, qui, à certains moments, dictent eux-même le taux de leur rémunération, à consentir à se soumettre au niveau égalitaire d'un comité central, analo- gue à celui des brodeurs de Saint-Gall.

L'échec de celte tentative de « Fédération horlogère suisse » a eu encore d'autres cau- ses d'un ordre plus élevé et plus général. La région horlogère de la Suisse comprend, en grande partie, des districts à population «ro- mande » c'est-à-dire d'origine française. Or, l'esprit d'association existe à un degré moin- dre dans la race latine que parmi les races d'origine germanique. Les associations de toute nature se forment plus facilement et sont plus solidement organisées dans tous les cantons suisses de langue allemande que dans ceux de langue française. La « Fédéra- tion des brodeurs de Saint-Gall » n'eut peut- être pas réussi dans le canton de Nenchâtel par exemple, et l'on sait que le « Grùtlive- rein » a pris de l'extension et de la force en s'appuyant sur un centre organisé dans les cantons allemands. Dans ceux-ci, il y a parmi les populations un esprit inné de soumission à des règles générales, qui leur fait accepter plus facilement la discipline et la coordina- tion des associations, où lar masse des indivi- dualités se laisse absorber. De là, une force .de cohésion qni ne se trouve pas au même degré dans les races latines, où l'individua- lisme est plus concentré. C'est certainement là une des causes principales qui fait que la ville de Genève, par exemple, n'a jamais ac- cepté l'affiliation à la Fédération horlogère suisse, dont les promoteurs avaient, au dé- but, l'ambition de grouper tous les districts s'occupant d'industrie horlogère, même ceux du Jura français. Les grandes maisons de Genève, ainsi que les établissements de Neu- châtel, de Bienne, du Locle et de la Chaux- de-Fonds ne se sont d'ailleurs jamais montrés disposés à aliéner, dans quelque mesure que ce fût, une individualité sur laquelle re- posent le bon renom et la valeur de leurs

produits.

La Société intercantonale des industries du Jura englobe, elle, les industries de toute

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LA FÉDÉRATION HUKLOGÈRE SUISSE

nature, mais principalement les industries horlogères. Elle a su se fonder et assurer sa durée en se bornant à centraliser des servi- ces généraux au bénéfice de ses sections. La société a surtout fort bien orgrnisé un bureau central de renseignements, servant à préve- nir les risques de l'abus du crédit et des ex- péditions faites a des clients douteux. L'ac- tion intermédiaire qu'elle meta la disposition de toutes ses sections, peut rendre de grands et réels services à l'industrie horlogère, com- ' me à toutes les autres, et le maintien de la

« Société intercantonale » assurera la conti- nuation des services utiles · que la « Fédéra- tion horlogère » aurait pu rendre.

Le commerce entre la Suisse et l'Espagne

Extrait du rapport

du consul général suisse à Madrid, M. Cli.-Ed.

Lardet, sur l'année 1889

H o r l o g e r i e , b i j o u t e r i e · — Le nombre des montres et pendules qui s'introduisent en Espagne ne peut être déterminé et il faut s'en tenir à la statistique pour se renseigner.

(Exportation de Suisse en Espagne, y com- pris les îles Canaries : montres en or en 1887 5,757 pièces, en 1888 5,914 pièces, en 1889 7,197 pièces; montres en argent en 18S7 31,379 pièces, en 1888 34,844 pièces, en 1889 47,296 pièces). La plus grande partie des montres de poche sont remises chez les quincaillers, bijoutiers et horlogers, à un prix convention- nel, par des maisons qui offrent des écono- mies dans leur introduction.

La bonne horlogerie soutenue par quelques magasins est de vente, relativement à l'anté- rieure, bien limitée. Le peu de bons rhabil- leurs qu'il y a en Espagne est une des causes pour lesquelles les acheteurs de bonnes montres diminuent, car souvent, après avoir passé dans les mains des rhabilleurs, elles sont incapables de marcher, ou réduites à une marche défectueuse. Il est à désirer que les écoles d'horlogerie de la Suisse fournis- sent à l'étranger des horlogers capables de faire estimer la bonne montre et de la con- server.

La Fédération horlogère n'atteindra pas son but tant qu'une surabondance de produits se livre à des maisons qui, sans garantie aucune, achètent et peuvent impunément vendre à perte à l'étranger, entravant ainsi le com- merce loyal d'anciennes maisons qui y sont fixées.

L'horlogerie de grand volume, pendules, réveils, etc., provient en majeure partie de la Forêt-Noire. Mor-z-du-Jura expédie sa spécialité de pendules et des horloges de clochers. Ce genre d'horlogerie s'introduit aujourd'hui en grande partie par pièces dé- tachées pour réduire les droits d'entrée. Les montres, pendules et réveils américains ont disparu devant la concurrence des articles suisses et allemands qui sont aussi bon mar- ché.

En Asturies la fabrication des pendules continue dans de petites proportions. L'ex- cellente qualité de ces produits ne peut en taire un article de commerce.

Ptorzheim continue à être le centre où l'Espagne fait les achats de toute la bijouterie, or et argent, bon marché. Paris fournit éga-

• lement cet article, mais tout particulièrement l'article riche et nouveauté. La vente de la chaîne d'or, qui était l'article le plus impor- tant que Genève fournissait, a beaucoup di- minué. Elle se porte fort peu. La chaîne d'ar- gent a toujours un grand écoulement ; c'est l'Allemagne qui la fabrique.

La concurrence dans la bijouterie est aussi

très grande ; mais cependant cet article se soutient dans de bonnes maisons de gros qui offrent une sécurité dans, les affaires, qui permet aux fabricants allemands de travailler sans crainte avec les principales maisons qu'ils ont en Espagne.

S i t u a t i o n c o m m e r c i a l e . — Le haut commerce dans l'exportation des vins, fruits, minéraux, etc., est florissant; mais par con- tre, le commerce d'importation qui doit faire du crédit aux petits commerçants est fo.'t ex- posé à peu gagner et à faire des pertes.

Le commerce au détail ne se soutient en général que par le crédit qui lui est tait par les maisons étrangères. Les voyageurs for- cent les affaires et les faillites arrivent aussi- tôt que quelques maisons veulent faire ren- trer leurs capitaux engagés en concurrence avec d'autres maisons. Les faillites s'arran- gent en général en offrant 20 ou 30 % à payer en 5 ou b ans.

On ne peut assez recommander d'avoir le plus grand soin dans le choix des représen- tants de commerce qui travaillent sans res- ponsabilité. L'honorabilité, qui certainement est une des premières garanties dans les af- faires, ne peut suffire aujourd'hui, le capital est nécessaire. Souvent cette honorabilité du commerçant se trouve compromise par la lutte continuelle qu'il a à soutenir contre une concurrence déloyale, et à la fin elle suc- combe.

On ne peut encore rien indiquer sur la marche du protectionnisme qui sans doute sera admise après la conclusion du traité en 1892; mais il est probable qu'il n'y aura pas grand changement dans le tarif actuel des douanes. La nécessité absolue de conserver les marchés ouverts pour les vins du pays l'obligeront à faire des concessions et seule- ment à avoir plus de restriction pour concé- der la clause de la' nation la plus favorisée.

Traités de commerce

T u r q u i e . — Ensuite de différentes ques- tions que des exportateurs ont posées au Dé- partement fédéral des affaires étrangères, nous rappelons de nouveau qu'en son temps la Suisse et la France avaient en commun conclu avec la Porte un tarif conventionnel douanier pour l'importation en Turquie, mais que ce tarif n'a pu obtenir force de loi parce que les négociations sur le traité auquel il aurait dû être annexé comme partie intégrante, n'ont pas abouti. L'ancien tarif convention- nel franco-suisse négocié avec la Porte en 1801-62 est arrivé àson expiration le 13 mars de cette année et, pour le remplacer, il a établi, par échange de notes, que ces pays se traiteront réciproquement sur le pied de la nation la plus favorisée. La Suisse a ainsi droit actuellement à toutes les faveurs que la Porte accorde ou accordera à d'autres Etats.

Pour l'importation en Turquie, Ie droit ad valorem de 8 °/0 est encore maintenant ap- pliqué d'une manière générale. Selon toutes probabilités, une modification à cet égard n'interviendra qu'après la mise en vigueur des nouveaux traités que la Porte a déjà con- clus avec l'Allemagne et il'Angleterre et de ceux qu'elle négocie encore avec l'Autriche, l'Italie, etc. Les nouveaux droits que la Porte a déjà fixés dans toutes les négociations qui ont eu lieu jusqu'ici avec les différents Etats, comme aussi ceux qui seront encore admis dans le tarif général turc, c'est-à-dire que, dans leur ensemble, ils constitueront ce tarif général qui, ensuite, entrera probablement en vigueur pour toutes les marchandises sans distinction de provenence, en remplacement du droit actuel de 8 °/Ό de la valeur.

Nous saisissons cette occasion pour ajouter

aux informations ci-dessus la remarque gé- nérale que la Divison du commerce du Dé- partement fédéral des affaires étrangères ré- pondra toujours volontiers, dans la mesure où cela est possible et où les circonstance le permettent, aux demandes que les exporta- teurs suisses lui adresseront sur les questions relatives aux traités de commerce et des ta- rifs douaniers étrangers, en tant, toutefois, que les renseignements désirés n'ont pas déjà été donnés par la Feuille officielle du commerce.

Feuille officielle du commerce.

Inspecteurs des fabriques Le rapport général sur l'activité et le dé- veloppement de la Société suisse du Grutli contient les appréciations suivantes sur le rôle des inspecteurs et leur intervention dans les fabriques :

« Nous devons, au contraire, tendre tou- jours plus nos efforts afin d'enlever aux can- tons l'application des lois sur la protection des ouvriers, et d'en remettre l'exécution jusqu'à son dernier organe, sous une direc- tion fédérale sévère, unique et raide. On peut transformer les arrondissements de telle manière à les classer d'après les industries principales du pays. »

« La question ne changera absolument pas par l'élaboration ultérieure d'une loi fédérale sur les métiers; ainsi dans ce domaine-là nous devons travailler à l'obtention d'inspec- torats spéciaux pour des branches industriel- les, mais non répartis par cantons, s

« Des ouvriers se plaignent à l'occasion que les inspecteurs de fabriques arrivaient dans les fabriques avec les patrons, qu'ils parlaient avec eux et ne parlaient pas un mot avec les ouvriers. Cela est vite dit. Dans beaucoup d'ateliers, la position de l'ouvrier serait enterrée si l'inspecteur recevait de lui publiquement des plaintes au sujet d'abus qui s'y commettent. Chaque ouvrier a le droit d'adresser des plaintes écrites à l'ins- pecteur, et celui-ci a le devoir d'examiner au plus vite la chose en taisant le nom du plai- gnant. Qu'on suive donc cette marche pour chaque cas isolé, et si les plaintes fondées n'avaient pas de résultat, qu'on s'adresse alors par simple lettre au département fédé- ral de industrie. Il a été prétendu dans le courant de l'année que dans deux cas le nom de l'ouvrier plaignant a été communiqué par l'inspectorat au patron, ce qui eut le renvoi pour conséquence ; nous pouvons démentir cela en toute sûreté. Par contre, les ouvriers dénonciateurs avaient parlé imprudemment de la chose à des collègues avant le dépôt de la plainte, et ces derniers avaient été assez vils pour aller rapporter l'affaire au patron.

C'est pour cette raison qu'il taut être un peu prudent. Il n'est pas nécessaire d'en parler à un camarade, pas plus que de prendre des décisions de sosiété. Un seul se plaint et, si sa plainte est fondée, elle trouvera bien de l'écho chez l'un ou l'autre inspecteur. Ce qu'il y a de répugnant c'est de voir des ou- vriers supporter durant toute l'année des violations de la loi et aidant encore à les ac- complir, et qui après leur renvoi seulement, guidés par la vengeance, découvrent le pot aux roses. Evid imment il vaut mieux tard que jamais; mais un Grutléen ne doit pas agira insi. »

« II est très recommandable de fonder dans les centres industriels des comités spé- ciaux d'ouvriers indépendants, afin de con- naître si possible, toutes les contraventions, au moyen d'une surveillance bien organisée et de les porter à Ia connaissance de l'inspec-

teur. •»

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NOUVELLES DIVERSES

P r o t e c t i o n n i s m e . — Dans sa séance de jeudi, la commission française des douanes a élevé dans des proportions notables, les droits sur les bestiaux, pioposés par le gou- v e r n e m e n t dans son tarif général. La droite a fait de telles promesses protectionnistes que la gauche n e veut pas rester en arrière et les enchères électorales sont ouvertes.

I i ' n i f n i r e d e l a s o c i é t é d e s m é t a u x .

— Le Matin dit qu'il résulte d ' u n rapport of- ficiel du liquidateur d e la société, q u e , mal- gré la hausse du cuivre, la liquidation sera désastreuse. Les actionnaires ne toucheront rien, les obligataires et les créanciers n e tou- cheront q u e l e 34 %• Le passif définitif s e - rait de 111 millions, l'actif de 37 millions.

C o o p é r a t i o n . — Les m e m b r e s d'une so- ciété coopérative anglaise de coopération, celle de Blaydoy T y n e , à l'occasion de l'ou- v e r t u r e de nouveaux magasins se sont donné r é c e m m e n t le plaisir de calculer les avanta- ges pécuniaires qu'ils avaient retirés de leur association depuis 32 ans qu'elle fonctionne.

Us ont constaté en premier lieu qu'ils s'é- taient partagé 71 millions de francs de m a r - chandises avec un bénéfice net de plus de 10 millions.

Us ont reconnu ensuite, q u ' a y a n t versé dans l'entreprise un capital total de 2,569,000 francs, ils en avaient retiré, sous forme

de dividende périodique, la s o m m e de 9 mil- lions 168,000 francs, et que malgré ces pré- l è v e m e n t s , il leur reste encore u n capital de 2,285,000 francs.

E x p o s i t i o n d e 1 9 9 9 . — Les commis- saires des sections étrangères vont être invi- tés, dans quelques j o u r s , par M. Berger com-

missaire général à Paris, à venir retirer chez lui, 16 avenue de la Bourdonnais, les diplô- mes et les médailles destinés aux exposants de leurs pays respectifs. Dans aucun cas, la direction générale n e distribuera ces diplô- mes et ces médailles individuellement à leurs titulaires.

Les récompenses obtenues par les e x p o - sants suisses leur seront transmises par la Division du commerc du département fédé- ral des affaires étrangères. Les maisons suis- ses, qui, à l'occasion de la distribution g é n é - rale d e s distinctions, pourraient recevoir d'une autre source que de l'autorité fédérale, des diplômes ou médailles quelconques ou des offres s'y rapportant, ne devront leur a c - corder a u c u n e valeur et feront bien de ne pas les accepter.

U n e n o u v e l l e m u r a i l l e d e l a C h i n e .

— L'Université de Madison (Wisçonsin) a fait demander au Conseil fédéral, par l'intermé- diaire de la légation suisse à W a s h i n g t o n , comment il envisagerait une interdiction a b - solue de l'immigration e u r o p é e n n e de la part du g o u v e r n e m e n t des Etats-Unis;

Le Conseil fédéral n'a naturellement pas jugé à propos de r é p o n d r e à u n e question

posée en ces termes par u n corps qui n'est pas u n e autorité. Il paraît qu'on songe, aux Etats-Unis, à étendre encore la protection du travail américain.

! n é c r o l o g i e . — On annonce la mort sur- venue à Lausanne, de M. Guillaume de P u r y , consul suisse à Melbourne.

Xiiste d e s m a r c h a n d e h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur-de-Lis : Liste dressée jeudi 43 novembre 1890, à 5 heures du soir: MM.

Lsewith, Vienne. — Chwat, Varsovie. —

Goldentha carest.

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