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TD  — Th´eor`emes de Fubini, calculs – Corrig´e

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Texte intégral

(1)

Int´egration et probabilit´es

ENS Paris, 2013-2014

TD  — Th´eor`emes de Fubini, calculs – Corrig´e

0 – Exercices `a pr´eparer du TD 4

E

xercice 1. (Partiel) Soit (E,E, µ) un espace mesur´e etf :E→R+une fonion mesurable.

. On suppose quef eint´egrable. ´Etudier la convergence de la suite In=n

Z

E

ln +f n

! lorsquen→ ∞.

. Mˆeme queion losqueR

Ef dµ=∞. Corrig´e :

. Pour toutxE, nln (+f(x)/n) →f(x) lorsquen → ∞, et de plus, on an|ln (+f /n)|≤ |f|, qui eune fonion int´egrale positive ind´ependante den. D’apr`es le th´eor`eme de convergence domin´ee,In→R

Ef dµ.

. D’apr`es le lemme de Fatou,

lim inf

n→∞

Z

E

nln +f n

!

Z

E

f dµ=∞. AinsiIn→ ∞.

Remarque.On peut aussi v´erifier quenln(+f /n) croˆıt versf quandn→ ∞, et appliquer, aussi bien pour a) que pour b), le th´eor`eme de convergence monotone.

E

xercice 2.

. Dans le lemme de Fatou, montrer que si l’on remplace lim inf par lim sup,fn≥parfn≤et≥ par≤, le th´eor`eme ree vrai. Montrer en revanche, `a l’aide de contre-exemples, qu’on ne peut pas se permettre d’en changer certains mais pas les autres.

. Donner un exemple de fonions (fn)n pour lesquelles l’in´egalit´e e rie dans le lemme de Fatou.

. Dans le th´eor`eme de convergence domin´ee, v´erifier, en donnant des exemples et contre-exemples, que si l’on oublie une hypoth`ese la conclusion peut reer vraie, ou pas !

. Reprendre la queion pr´ec´edente avec le th´eor`eme de convergence monotone.

Pour des queions, demande de pr´ecisions ou explications, n’h´esitez pas `a m’envoyer un mail `a igor.kortchemski@ens.fr , ou bien `a venir me voir au bureau V.

(2)

. Soit (fn) une suite de fonions positives convergeantµ-pp versf. Supposons queR

fn−→c <∞. Montrer queR

f dµed´efinie eappartient `a [, c] mais ne vaut pas n´ecessairementc.

. Conruire une suite de fonions continuesfnsur [,], avec≤fn≤, et telle que lim

Z

fn(x)dx=,

sans toutefois que la suite (fn(x)) ne converge pour aucunxde [,].

Corrig´e :

Tout d’abord, voici une tripot´ee d’exemples utiles : La bosse glissante :fn=1[n,n+].

Le puits infini :fn=n1[,/n].

Pour les probabilies : (Xi)iune suite iid de Bernoulli/.

Leroboscope infernal :fneun plateau de largeur/nque l’on fait glisser sur le segment [,].

. Pour la premi`ere partie, il suffit d’utiliser le lemme de Fatou avec−fn `a la place defn. Pour les contre-exemples, choisir parmi la lie ci-dessus.

. Choisir un contre-exemple parmi la lie ci-dessus.

. Si on oublie la condition de domination : si on prend fn = n1[n,n+], la conclusion ree vraie (autre exemple :fn(x) =−nsi−/n < x <,fn(x) =n si< x </netsinon) ; mais si on prend la bosse glissante la conclusion emise en d´efaut. Si on oublie la convergence presque partout : voir queion. pour un exemple o `u la conclusion demeure, mais si on prend fn(x) = sin(n) sur [,], la conclusion emise en d´efaut.

. Si on oublie la croissance : si on prendfn =1{n}, la conclusion ree vraie, mais si on prend le puits infini, la conclusion emise en d´efaut. Si on oublie la positivit´e : si on prendfn=−1{n}, la conclusion ree vraie, mais si on prendfn(x) =−

x1],/n[(x), la conclusion emise en d´efaut.

. Prendre la bosse glissante.

. Prendre leroboscope infernal :fn,k(x) =1]kn,nk[ pour≤kn.

1 – Petites questions

) Expliquer pourquoi il n’y a pas de faute d’orthographe dans le titre du TD.

) Soitf la fonion d´efinie sur [,]parf(x, y) = xy

(x+y) si (x, y),(,) etf(x, y) =six=y=. Calculer alors

Z

dx Z

dyf(x, y) et Z

dy Z

dxf(x, y). Diabolique, non ?

) En consid´erant l’int´egrale Z

R

+

(+y)(+xy)dx dy, calculer Z +

ln(x) x−dx.

) En remarquant quexsin(x) =R

cos(xy)dy, calculer pour toutt >l’int´egrale suivante Z +

xsin(x)etxdx.

Corrig´e :

(3)

) Deux th´eor`emes de Fubini ont ´et´e vus en cours, dont l’un sp´ecifique aux fonions `a valeurs positives.

) `Axfix´e, en remarquant quey/(x+y) eune primitive de (xy)/(x+y), il vient : Z

dyf(x, y) =

"

y x+y

#

= 

+x. Donc R

dxR

dyf(x, y) = π et par sym´etrie R

dyR

dxf(x, y) = −π

. De ce fait le th´eor`eme de Fubini ne s’applique pas, carf n’epas dansL([,]).

) NotonsF(x, y) =

(+y)(+xy) pour toutx, y≥. On a, d’apr`es le th´eor`eme de Fubini pour les fonions positives,

Z

R+

F(x, y)dx dy= Z

R+

dy

+y Z

R+

dx

+xy

!

= Z

R+

dy (+y)

π

√ y =π

 Z

R+

du

+u =π

,

et Z

R +

F(x, y)dx dy= Z

R+

Z

R+

F(x, y)dy

! dx.

Or pour toutx >, Z

R+

F(x, y)dy=  x−

Z

R+

x

+xy− 

+y

!

dy=ln(x) x−.

Donc Z +

ln(x)

x−dx=π

.

) Posons G(x, y) = cos(xy) exp(tx) pour x ≥ , y ∈ [,] et t > . On a |G(x, y)| ≤ exp(−tx) et (x, y)7→exp(−tx) eint´egrable surR+×[,] d’apr`es le th´eor`eme de Fubini pour les fonions positives. DoncGeint´egrable surR+×[,] et d’apr`es le th´eor`eme de Fubini pour les fonions int´egrables,

Z

R+

sin(x)

x extdx = Z

R+×[,]G(x, y)dx dy

= Z

Z

R+

cos(xy)etxdx

! dy

= Z

t y+tdy

= aran t

.

2 – Th´eor`emes de Fubini

E

xercice 3. (Truc de ouf)Soitf :R→Rune fonion bor´elienne. Montrer que pourλpresque touty∈R, λ({x∈R;f(x) =y}) =.

(4)

Corrig´e :

On ´ecrit, en utilisant le th´eor`eme de Fubini pour les fonions positives : Z

R

dyλ({x∈R;f(x) =y}) = Z

R×R

dxdy1{f(x)=y}= Z

R

dxλ({y∈R;f(x) =y}) = Z

R

·dx=.

Le r´esultat en d´ecoule, car une fonion positive d’int´egrale nulle epresque partout nulle.

Autre solution :Pourm, n≥, on note Am,n=

y∈R;λ({f({y})∩[−m, m]})>n

.

Il efacile de voir queAm,nefini. Ainsi :

{y∈R;λ({x∈R;f(x) =y})>}= [

m,n

Am,n

ed´enombrable, donc de mesure de Lebesgue nulle. Ceci conclut.

E

xercice 4. (Quelque chose d’utile)Sur un espace mesur´eσ-fini (E,A, µ), on consid`eref : (E,A, µ)→ (R+,B(R+)) une fonion mesurable

. Soitg:R+→R+une fonion croissante de classeCtelle queg() =. Montrer que Z

E

gf dµ= Z +

g0(t)µ({ft})dt.

Indication :On pourra ´ecrireg(f(t)) comme une int´egrale.

. Montrer que Z

E

f dµ= Z

µ{ft}dt.

. On suppose queµefinie et qu’il exiep≥etc >tels que pour toutt >,µ({|f|> t})≤ctp. Montrer quef ∈Lq(E,A, µ) pour toutq∈[, p[. A-t-on forc´ementf ∈Lp(E,A, µ) ?

Corrig´e :

. La foniong:R+→R+ede classeCetg() =donc pour toutxEon a g(f(x)) =

Z f(x)

g0(s)ds.

On a donc Z

E

gf dµ= Z

E

Z

R+

g0(s)1{sf(x)}ds dµ(x).

Et la fonion F: (x, s)∈E×R+7→g0(s)1{sf(x)} epositive. Donc d’apr`es le th´eor`eme de Fubini pour les fonions positives (Fubini-Tonelli), on a

Z

E

gf dµ= Z

R+

g0(s) Z

E

1{sf(x)}dµ(x)ds= Z

R+

g0(s)µ({fs})ds.

. Application imm´ediate de la queion pr´ec´edente en prenantg(x) =x.

(5)

. On applique la queion . avec |f| etg(x) =xq (pour passer de µ({|f| > t}) `a µ({|f| ≥t}), on re- marque qu’on peut remplacer{sf(x)}par{s < f(x)}dans la solution de la queion) :

Z

E

|f|q=q Z

tqµ({|f| ≥t})dt≤qµ(E) +cq Z

tqpdt <,

car qp− < −. En revanche, on n’a pas forch´ement f ∈ Lp(E,A, µ) : prendre par exemple f =t/psur ],].

Remarque.Sif ∈Lp(E,A, µ), l’in´egalit´e de Markov implique qu’il exiec >telsque pour tout t >,µ({|f|> t})≤ctp.

3 – Calculs

E

xercice 5.. Soit (f

n)nune suite de fonions (E,A, µ)→(R,B(R)) int´egrables. Montrer que X

n

Z

E

|fn|dµ <∞=⇒X

n

Z

E

fn

!

= Z

E





 X

n

fn





 dµ.

. Calculer les int´egrales

Z

lnx

−xdx, Z

sin(ax) ex− dx.

Corrig´e :

. D’apr`es le th´eor`eme de convergence monotone, la fonionP

n|fn|eint´egrable. Cela implique que la fonionP

nfnexie et eint´egrable. De plus, pour toutN ∈N,

N

X

n=

fn

≤X

n

|fn| et

N

X

n=

fn −→p.p.

N→∞

X

n

fn.

D’apr`es le th´eor`eme de convergence domin´ee, on a donc Z

E





 XN n=

fn







−→

N→∞

Z

E





 X

n

fn





 dµ.

Par ailleurs, pour toutN ≥, Z

E





 XN n=

fn





 =

XN n=

Z

E

fndµ.

EtR

Efnele terme g´en´eral d’une s´erie absolument convergente par hypoth`ese. En passant `a la limite quandN →+∞dans l’´egalit´e pr´ec´edente, on obtient le r´esultat.

. Pour toutx∈],[, on a

ln(x)

−x =X

n

xnln(x).

Posons pour toutn≥,fn:x∈],[7→xnln(x). Alors, par une int´egration par parties, on obtient, Z

|fn(x)|dx=− Z

xnln(x)dx= Z

xn

n+dx=  (n+).

(6)

DoncP

n

R

|fn(x)|dx <+∞. On peut donc appliquer la queion. et l’on trouve, Z

ln(x)

−xdx= Z





 X

n

xnln(x)







dx=X

n

Z

xnln(x)dx=−X

n

(n+) =−π

. Autre possibilit´e : ´EcrireR

ln(x)

x dx=R

ln(x)

x dxet d´evelopper plutˆot en s´erie enti`ere ln(−x).

Pour toutx >, on a

sin(ax)

ex− =exsin(ax)

−ex =X

n

e(n+)xsin(ax).

Posons pour toutn≥,fn:x∈],+∞[7→e(n+)xsin(ax). Alors, pour toutx >,|fn| ≤axe(n+)x, et X

n

Z

|fn(x)|dx≤X

n

Z

axe(n+)xdx=X

n

(n+) <. Ainsi, d’apr`es la queion.,

Z

sin(ax)

ex− dx=X

n

Z

fn(x)dx.

On a, Z

fn(x)dx= Z

e(n+)xeiaxeiax

i

!

dx = 

i

(n+)x−iax−  (n+)x+iax

!

= a

(n+)+a. Donc,

Z

sin(ax)

ex− dx=X

n

a n+a.

E

xercice 6. Soitϕ: ([,],B([,]))(R,B(R)) une fonion int´egrable pour la mesure de Lebesgue. On d´efinitF:R+→R+par

F(t) = Z

[,]

q

ϕ(x)+t dx.

. Montrer queFecontinue surR+et d´erivable surR

+.

. Donner une condition n´ecessaire et suffisante surϕpour queF soit d´erivable en.

Corrig´e :

. On pose, pour toust≥etx∈[,],f(x, t) =p

ϕ(x)+t.Pour toutt≥,f(x, t)≤ |ϕ(x)|+

tqui eint´egrable sur [,]. La fonion F edonc bien d´efinie. De plus, pour tout A >  et pour toutt∈[, A],f(x, t)≤ |ϕ(x)|+

A. D’apr`es le th´eor`eme de continuit´e sous le signe int´egrale,F e continue sur tout ensemble de la forme [, A] et donc surR+. La fonionf ede plus d´erivable par rapport `aten toutt >et

∂f(x, t)

∂t = 

p

ϕ(x)+t. Soienta >etta. On a alors

∂f(x, t)

∂t ≤ 

√ a.

(7)

Ainsi,Fed´erivable sur tout ensemble de la forme [a,+∞[ et donc surR+de d´eriv´ee F0(t) =

Z

p

ϕ(x)+tdx.

. Soit (tn)nune suite d´ecroissant vers. On a F(tn)−F()

tn =

Z

pϕ(x)+tn− |ϕ(x)|

tn dx=

Z

pϕ(x)+tn+|ϕ(x)|dx.

D’apr`es le th´eor`eme de convergence monotone, F(tn)−F()

tn −→

n→∞

Z

|ϕ(x)|dx.

Ainsi,Fed´erivable ensi et seulement si/|ϕ|eint´egrable.

 – Compl´ements (hors TD)

E

xercice 9. On d´efinit une fonionµ:P(R)→[,+∞] par

µ(A) =siAeune partie finie ou d´enombrable,

µ(A) = +∞sinon.

SoitK l’espace triadique de Cantor d´efini parK =





 X

n

an

n : (an)n∈ {,}N





. On rappelle queK eun compade [,], infini non-d´enombrable et de mesure de Lebesgue nulle. On poseC={(x, y)∈R×R: xyK}.

. V´erifier queµeune mesure sur (R,P(R)).

. Montrer queC∈ B(R)⊗ P(R).

. Calculer les int´egrales Z

R

Z

R

1C(x, y)µ(dy)

! dxet

Z

R

Z

R

1C(x, y)dx

!

µ(dy). Conclure.

Corrig´e :

. L’ensemble vide∅econsid´er´e comme fini doncµ(∅) =. Si (An)neune suite de parties de Rdisjointes finies ou d´enombrables alors∪nAnefinie ou d´enombrable et donc

µ





 [

n

An







==X

n

µ(An).

Si (An)n∈ P(R)Neune suite dont au moins une des parties einfinie non-d´enombrable alors

nAneinfinie non-d´enombrable et donc µ





 [

n

An







= +∞=X

n

µ(An).

. L’ensembleK ecompadoncCeferm´e. AinsiC∈ B(R×R)⊂ B(R)⊗ P(R).

(8)

. On a

Z

R

Z

R

1C(x, y)µ(dy)

! dx=

Z

R

µ(xK)dx= +∞, carxK enon-d´enombrable et

Z

R

Z

R

1C(x, y)dx

!

µ(dy) = Z

R

λ(Ky)dy= Z

R

λ(K)dy=.

On a ici un exemple o `u le th´eor`eme de Fubini pour les fonions positives s’applique pas, la

mesureµn’epasσ-finie.

E

xercice 10. Soientµetνdeux mesuresσ-finies sur la tribu bor´elienne deR.

. Montrer que l’ensembleDµ={x∈R:µ({x})>}efini ou d´enombrable.

. Soit∆={(x, x) :x∈R}la diagonale deR. Montrer queµν(∆) =X

x∈R

µ({x})ν({x}).

Corrig´e :

. Soit (En)n une suite croissante de bor´eliens de R telle queR=∪nEn et telle queµ(En)<∞ pour tout n ≥ . On note Dn =

xEn:µ(x)≥/n . Si Dn e infini alors il contient une suite (ym)met

µ(En)≥µ(Dn)≥µ({ym, m≥}) =X

m

µ({ym})≥X

m

n =∞,

ce qui eimpossible. On en d´eduit donc queDnefini. PuisD=∪nDnefini ou d´enombrable.

. D’apr`es le th´eor`eme de Fubini pour les fonions positives on a µν(∆) =

Z

R×R

1(x, y)µ(dx)ν(dy)

= Z

R

µ({y})ν(dy)

= Z

R

X

xDµ

µ({x})1{x=y}ν(dy)

= X

xDµ

Z

R

µ({x})1{x=y}ν(dy)

= X

xDµDν

µ({x})ν({x})

= X

x∈R

µ({x})ν({x}).

E

xercice 11. (La fonionΓ) Pour toutt >on pose

Γ(t) = Z

xtexdx.

. Montrer que ceci d´efinit une fonion de classeC surR

+.

(9)

. Montrer la formule d’Euler : pour toutt >, Γ(t) = lim

n→∞

ntn!

t(t+). . .(t+n).

Indication :on pourra consid´erer la suite de fonions (fn)nd´efinies par fn:x∈],∞[7→],n[(x)

−x n

n

xt.

Corrig´e :

. Pour toutt >, la fonionx∈R+7→g(t, x) =xtex eint´egrable doncΓ ebien d´efinie surR+. De plus, pour toutk≥et pour toutx >,gek-fois d´erivable par rapport `atet

kg(x, t)

∂tk = (ln(x))kxtex. Pour tousA > a >,t∈[a, A] etx >, on a

kg(x, t)

∂tk

(ln(x))kxAex

1{x}+

(ln(x))kxaex 1{x<}, et la fonionx∈R

+7→ |(ln(x))kxAex|1{x}+|(ln(x))kxaex|1{x<}∈L(R

+, λ). D’apr`es le th´eor`eme de d´erivation sous le signe int´egrale,Γ ede classeCksur tout ensemble de la forme [a, A] et ceci pour toutk≥. On obtient donc le r´esultat.

. On fixet >. On voit que la suite de fonions (fn)nconverge p.p. versf :x∈R

+7→xtex et de plus pour toutx >,|fn(x)| ≤xtex. Donc, d’apr`es le th´eor`eme de convergence domin´ee, on a

Γ(t) = lim

n→∞

Z n

−x n

n

xtdx.

Or, en posantu=x/n, on a Z n

−x n

n

xtdx=nt Z

(−u)nutdt=ntIn(t).

On montre par une int´egration par parties queIn(t) = (nIn(t+))/tpour toutn≥. On en d´eduit que

In(t) = n!

t(t+). . .(t+n−)I(t+n) = n!

t(t+). . .(t+n−)(t+n).

E

xercice 12. Soitϕ : ([,],B([,]))→(R,B(R)) une fonion int´egrable pour la mesure de Lebesgue.

On d´efinitG:R→R+par

G(t) = Z

[,]

|ϕ(x)t|dx.

. Montrer queGecontinue surR.

. Montrer queGed´erivable ent∈Rsi et seulement si λ({ϕ=t}) =, o `uλd´esigne la mesure de Lebesgue.

(10)

Corrig´e :

. Mˆeme m´ethode qu’`a la queion. de l’exercice.

. Pour toutt∈Ret touth,, on a G(t+h)G(t)

h =

Z

|ϕ(x)−th| − |ϕ(x)−t|

h dx.

Soit (hn)nune suite de r´eelsriement positifs d´ecroissant vers. Pour toutx∈[,], on a

|ϕ(x)−thn| − |ϕ(x)t|

hn −→

n→∞1[ϕ(x),+[(t)−1]−∞,ϕ(x)[(t),

et|ϕ(x)thn| − |ϕ(x)t| ≤hn. Ainsi, d’apr`es le th´eor`eme de convergence domin´ee, la fonionG ed´erivable `a droite entet

Gd0(t) =λ({ϕt})−λ({ϕ > t}).

De mˆeme,Ged´erivable `a gauche entet

G0g(t) =λ({ϕ < t})−λ({ϕt}).

AinsiG0d(t)−Gg0(t) =λ({ϕ=t}) ce qui implique le r´esultat.

Fin



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