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Examen de Calcul diff´erentiel et Analyse num´erique - Corrig´e

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Academic year: 2022

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(1)

L3 Math´ematiques 2 Mai 2017

Examen de Calcul diff´erentiel et Analyse num´erique - Corrig´e

Exercice 1. On consid`ere l’´equation diff´erentielle

y0(t) = cos(et+y(t)), y(0) = 1.

a) L’´equation diff´erentielle est de la forme y0(t) = f(t, y(t)) o`u f est la fonction d´efinie sur I ×Ω = R×Rpar f(t, y) = cos(et+y). La fonctionf est de classeC1 surR2, donc d’apr`es l’in´egalit´e des accroissements finis elle est localement Lipschitzienne par rapport `a la variabley. Le Th´eor`eme de Cauchy-Lipschitz assure que le probl`eme de Cauchy consid´er´e poss`ede une unique solution maximale. Par ailleurs la fonctionf est born´ee (|f(t, y)| ≤ 1pour tout (t, y) ∈ I ×Ω) donc la solution est d´efinie surI =R.

On pourrait aussi argumenter que ∂f

∂y(t, y) = −sin(et+y)est born´ee. Donc, toujours d’apr`es l’in´egalit´e des accroissements finis, la fonctionf est globalement Lipschitzienne par rapport `a la variableyce qui assure que la solution est globale, i.e. d´efinie surI =R.

b)On a

φ(t, y, h) = 1

2cos(et+y) + 1

2cos et+h+y+hcos(et+y) .

c)La fonctionφ est de classe C1, et mˆemeC, surR2 ×[0, T](on rappelle que le pashv´erifie 0≤h≤T).

Consistance: Le sch´ema est consistant si et seulement on aφ(t, y,0) =f(t, y)ce que l’on v´erifie imm´ediatement.

Stabilit´e: Le sch´ema est stable si la fonction φ est globalement Lipschitzienne par rapport `a la variabley. Dans ce cas, et siΛest une constante de Lipschitz, la constante de stabilit´e estS= eΛT.

Ici on a

∂φ

∂y(t, y, h) =−1

2sin(et+y)−1

2sin et+h+y+ cos(et+y)

×

1−hsin(et+y) . A l’aide de l’in´egalit´e triangulaire on obtient donc, pour tout(t, y, h)∈R2×[0, T],

∂φ

∂y(t, y, h)

≤ 1 2 +1

2(1 +h)≤1 + T 2.

L’in´egalit´e des accroissements finis garantit queφest globalement Lipschitzienne par rapport `ay avecΛ≤1 + T2 et donc le sch´ema est stable etS = eT(1+T /2)convient.

d) Les fonctions φ et f sont de classe C2. Le sch´ema est d’ordre au moins 2si on a, pour tout (t, y)∈R2,

φ(t, y,0) =f(t, y) et ∂φ

∂h(t, y,0) = 1

2f[1](t, y) := 1 2

∂f

∂t(t, y) + 1 2

∂f

∂y(t, y)f(t, y).

La premi`ere condition a d´ej`a ´et´e v´erifi´ee `a la question c). On v´erifie ensuite que

∂φ

∂h(t, y,0) =−1

2sin(et+y)×[et+ cos(et+y)] = 1

2f[1](t, y).

(2)

Le sch´ema est donc bien d’ordre au moins2.

N.B.: Le sch´ema propos´e correspond `a la m´ethode du point milieu qui a ´et´e vue en cours `a titre d’exemple.

Exercice 2. Soitf : [0,1]→Rde classeC4.

a) On consid`ere Φ : R3[X] → R4 d´efinie parΦ(P) = (P(0), P0(0), P(1), P0(1)). La question pos´ee revient `a montrer queΦest bijective.

On remarque facilement queΦest lin´eaire, et commedimR3[X] = dimR4 = 4, pour montrer que Φest bijective il suffit de montrer qu’elle est injective (cons´equence du th´eor`eme du rang).

Soit donc P ∈ R3[X]tel que Φ(P) = 0. On en d´eduit que 0et 1sont tous les deux racines au moins double deP. Comme ce dernier est de degr´e au plus3on en d´eduit queP est nul (cf cours de L1 sur les polynˆomes). FinalementKer Φ ={0}etΦest injective et donc bijective.

b) i)On aF0(t) =R0(t)Π(x)−R(x)Π0(t)avecR(t) = f(t)−Pf(t). Par d´efinition dePf on a R0(0) =R0(1) = 0. Par ailleurs0et1sont racines doubles deΠdoncΠ0(0) = Π0(1) = 0.

On en d´eduit queF0(0) =F0(1) = 0.

ii)Le mˆeme argument que ci-dessus permet de v´erifier queF(0) =F(1) = 0. Par ailleurs on a de fac¸on ´evidenteF(x) = 0. Commex∈]0,1[la fonctionF a bien trois racines distinctes.

iii)La fonctionF est de classeC4 (carf l’est et queRetΠsont des polynˆomes doncC).

On pourra donc essayer d’appliquer le th´eor`eme de Rolle `a la fonctionF ainsi qu’`a ses d´eriv´ees successivesF0,F00 etF000.

On aF(0) =F(x) =F(1) = 0. On applique le th´eor`eme de Rolle `aF sur chacun des intervalles[0, x]et[x,1]. Il existe donc0< x1 < x < x2 <1tels queF0(x1) =F0(x2) = 0.

Par ailleursF0(0) =F0(1) = 0. On peut donc appliquer ensuite Rolle `aF0 sur chacun des intervalles[0, x1],[x1, x2]et[x2,1]. Il existe doncy1, y2, y3 v´erifiant

0< y1 < x1 < y2 < x2 < y3 <1 et F00(y1) =F00(y2) = F00(y3) = 0.

En particulier lesyi sont distincts.

On continue de mˆeme en appliquant Rolle `aF00sur[y1, y2]et[y2, y3]: il existe

y1 < z1 < y2 < z2 < y3 tels queF000(z1) =F000(z2) = 0. Et une derni`ere application de Rolle `aF000 sur[z1, z2]donne le r´esultat.

iv)On a0 =F(4)(ξ) =R(4)(ξ)Π(x)−Π(4)(ξ)R(x). OrΠ(t) =t2(t−1)2 est un polynˆome de degr´e4donc sa d´eriv´ee quatri`eme est constante. Le coefficient dominant deΠ ´etant1on obtientΠ(4)(ξ) = 4!. Par ailleursR(4) =f(4)−Pf(4) etPf est de degr´e au plus3donc sa d´eriv´ee quatri`eme est nulle. Finalement on a

0 =F(4)(ξ) = f(4)(ξ)Π(x)−4!×R(x) ⇐⇒ R(x) = f(4)(ξ)Π(x) 4! . c)On aΠ(t) =t2(t−1)2 ≥0donc

Z 1

0

|Π(t)|dt = Z 1

0

t2(t−1)2dt = Z 1

0

t4−2t3+t2dt= 1 30. On a alors, d’apr`es b)iv),

kf−Pfk1 = Z 1

0

|f(x)−Pf(x)|dx= Z 1

0

|R(x)|dx≤ 1 4!

Z 1

0

|Π(x)f(4)(ξ)|dx.

Attention!!! Le ξ d´epend dex et on ne peut donc pas sortirf(4)(ξ) de l’int´egrale. On com- mence par le majorer parM4et on a alors

kf−Pfk1 ≤ 1 24

Z 1

0

M4|Π(x)|dx= M4 24

Z 1

0

|Π(x)|dx= M4 720.

(3)

d) i)On af(0) =f0(0) = 0donc0est racine au moins double dePf. AinsiPf peut s’´ecrire Pf(X) = X2(aX+b). En utilisantPf(1) =f(1) = 1etPf0(1) =f0(1) = 5on en d´eduit que

a+b= 1 et 3a+ 2b = 5.

Finalement on trouvea= 3etb=−2, et doncPf(x) = 3x3−2x2.

ii)On af(x)−Pf(x) =x5−3x3+ 2x2est un polynˆome de degr´e5dont0et1sont racines au moins doubles (par d´efinition dePf). Donc on peut le factoriser parx2 et(x−1)2. La factorisation donne alorsf(x)−Pf(x) = x2(x−1)2(x+ 2)qui est positif sur[0,1]donc

kf −Pfk1 = Z 1

0

|f(x)−Pf(x)|dx= Z 1

0

f(x)−Pf(x) dx= 1 12. Par ailleursf(4)(x) = 120xdoncM4 = 120et M7204 = 16.

L’in´egalit´e du c) est bien sur v´erifi´ee (elle l’est pour toute fonctionfde classeC4!!). L’exemple f(x) =x5 montre juste que l’in´egalit´e peut ˆetre stricte.

Exercice 3.

a)f(V)est la suite constante ´egale `a−6. On calcule alors facilementkVk= 3etkf(V)k= 6.

b) Si U ∈ ` il existe M ≥ 0 tel que |un| ≤ M pour tout n. Pour tout entier n on a donc

|unun+1| ≤ M2 ce qui prouve que la suitef(U)est born´ee, i.e. f(U) ∈ `. On peut aussi noter qu’on akf(U)k ≤ kUk2. (L’exemple de la suiteV montre qu’il n’y a pas toujours ´egalit´e.) c) i)Pour toutnon awn= 1. SiH = (hn)n∈N, le terme g´en´eral de la suiteW +H est1 +hnet

celui de la suitef(W +H)est donc(1 +hn)(1 +hn+1).

ii)Pour montrer quef est diff´erentiable enW, de diff´erentielle l’application L:H = (hn)n∈N7→L(H) = (hn+1+hn)n∈N,

il faut montrer queLest une application lin´eaire continue de`dans`et que f(W +H)−f(W)−L(H) =o(H).

On v´erifie facilement queLest lin´eaire. Par ailleurs, on a kL(H)k= sup

n

|hn+hn+1| ≤sup

n

(|hn|+|hn+1|)≤sup

n

|hn|+ sup

n

|hn+1| ≤2kHk.

L’applicationLest donc bien continue, de norme inf´erieure ou ´egale `a2. Attention!! on n’est pas en dimension finie! On ne pouvait pas utiliser cet argument ici.

Le terme g´en´eral de la suitef(W +H)−f(W)−L(H)est

(1 +hn)(1 +hn+1)−1−(hn+1+hn) =hnhn+1.

Autrement dit,f(W +H)−f(W)−L(H) = f(H). On a vu au b) quekf(H)k ≤ kHk2,

donckf(H)kkHk ≤ kHk →0lorsqueH →0. Cela prouve bien quef(W +H)−f(W)−L(H) = o(H).

Finalementf est diff´erentiable enW etDf(W) =L.

d)On proc`ede exactement comme ci-dessus.

1. LU est lin´eaire et on a

kLU(H)k = sup

n

|unhn+1+un+1hn|

≤ sup

n

(|un||hn+1|+|un+1||hn|)

≤ sup

n

|un| ×sup

n

|hn+1|+ sup

n

|un+1| ×sup

n

|hn|

≤ 2kUk × kHk.

L’applicationLU est donc bien continue, de norme inf´erieure ou ´egale `a2kUk.

(4)

2. Le terme g´en´eral de la suitef(U+H)−f(U)−LU(H)est

(un+hn)(un+1+hn+1)−unun+1−(unhn+1+un+1hn) = hnhn+1.

Autrement dit,f(U+H)−f(U)−LU(H) = f(H)et on a prouv´e `a la question pr´ec´edente quef(H) = o(H). Finalementf est diff´erentiable enU etDf(U) = LU.

e)Il faut ici montrer queDf est continue, i.e. queU 7→Df(U)est continue de`dansL(`).

SoientU, U0 ∈`. Pour toutH ∈`le terme g´en´eral de la suiteDf(U)(H)−Df(U0)(H)est (unhn+1+un+1hn)−(u0nhn+1+u0n+1hn) = (un−u0n)hn+1+ (un+1−u0n+1))hn.

Le mˆeme calcul qu’`a la question d) montre que

kDf(U)(H)−Df(U0)(H)k ≤2kU −U0kkHk

et donc que kDf(U)−Df(U0)kL(`) ≤ 2kU −U0k. Cela prouve queDf est continue, elle est mˆeme2-Lipschitzienne, et doncf estC1.

f) i)On reprend le calcul du d) en notant que siH ∈`pour toutnon a|hn| ≤ kHk.

On a

kDf(U)kL(`) = sup

kHk≤1

kDf(U)(H)k

= sup

kHk≤1

sup

n

|unhn+1+un+1hn|

≤ sup

kHk≤1

sup

n

(|un||hn+1|+|un+1||hn|)

≤ sup

kHk≤1

sup

n

(|un|+|un+1|)

car|hn/n+1| ≤ kHk ≤1

≤ sup

n

(|un|+|un+1|).

ii)On a|v2k|= 2et|v2k+1|= 3. On en d´eduit que pour toutnon a|vn|+|vn+1|= 5et donc d’apr`es i) on akDf(V)k ≤5.

Pour montrer l’´egalit´e il suffit de trouverHtel quekHk ≤1etkDf(V)(H)k= 5. C’est le cas si on prendHla suite de terme g´en´eralhn = (−1)n.

iii)On a d´ej`akDf(U)k ≤sup

n

(|un|+|un+1|). Il reste `a montrer l’autre in´egalit´e, i.e. en notant A = supn(|un|+|un+1|)quekDf(U)k ≥A. On ne sait pas si cette borne sup´erieure est atteinte. Soit donc >0, il existeN ∈Ntel que

|uN|+|uN+1|> A−. PrenonsHla suite d´efinie par:

• hN = 1siuN+1 ≥0ethN =−1sinon,

• hN+1 = 1siuN ≥0ethN+1 =−1sinon,

• hn = 0sin 6=N, N + 1.

On a bienkHk= 1et le choix deHassure queuNhN+1 =|uN|etuN+1hn=|uN+1|. On a donc, pour ceH,

kDf(U)(H)k= sup

n

|unhn+1+un+1hn| ≥ |uNhN+1+uN+1hN|=|uN|+|uN+1|> A−, et donckDf(U)k ≥A−. Ceci ´etant vrai pour tout >0, en faisant tendrevers0on obtient bien quekDf(U)k ≥A.

N.B.: si le sup ´etait atteint dans la d´efinition deAon pourrait directement prendreN tel que

|uN|+|uN+1|=Aet on effectue ensuite le mˆeme raisonnement.

(5)

Exercice 4.

a)(E,k kE)est un Banach si toute suite de Cauchy d’´el´ements deE converge dansE.

b)Sif ∈L(E, F), par d´efinition on a

kfkL(E,F)= sup

x∈E,x6=0

kf(x)kF kxkE . De fac¸on ´equivalente on a aussi

kfkL(E,F)= sup

kxkE≤1

kf(x)kF = sup

kxkE=1

kf(x)kF.

c)Par d´efinition d’une suite de Cauchy on a

∀ε >0, ∃N ∈N, ∀n, p≥N, kfn−fpkL(E,F)≤ε.

Soitε >0etN comme ci-dessus. Pour tousn, p≥N etx∈Eon a, par d´efinition dek kL(E,F), kfn(x)−fp(x)kF ≤ kfn−fpkL(E,F)× kxkE ≤εkxkE.

On a donc bien montr´e que

∀ε >0, ∃N ∈N, ∀n, p≥N,∀x∈E, kfn(x)−fp(x)kF ≤εkxkE.

d) Si x = 0, comme les fn sont lin´eaires on a fn(0) = 0 pour toutn et donc la suite (fn(0))n

converge vers0.

Six6= 0est fix´e, soitε > 0etε0 = kxkε

E >0(on utilise icix6= 0). D’apr`es c) appliqu´e avecε0 il existeN tel que pour tousn, p ≥N on ait, pour touty∈E,

kfn(y)−fp(y)kF ≤ε0kykE.

En particulier pour y = xon a kfn(x)−fp(x)kF ≤ ε0kxkE = ε. On a ainsi prouv´e que “´etant donn´eε > 0, on peut trouverN ∈ Ntel que pour tousn, p ≥ N on aitkfn(x)−fp(x)kF ≤ ε”.

Autrement dit la suite(fn(x))nest de Cauchy dansF qui est un Banach, donc elle converge dans F. On notef(x)sa limite.

e)Pour toutn ∈N, tousx, y ∈Eetλ∈Ron a

fn(λx+y) =λfn(x) +fn(y).

En passant `a la limiten → ∞dans l’´egalit´e ci-dessus on obtientf(λx+y) = λf(x) +f(y), ce qui prouve la lin´earit´e def.

f)Soitε >0etN ∈Ntel que

∀n, p≥N,∀x∈E, kfn(x)−fp(x)kF ≤εkxkE.

Un tel N existe d’apr`es c). Etant donn´esn≥N etx∈E, on fait tendre p vers l’infini dans l’in´egalit´e ci-dessus (c’est possible puisque l’in´egalit´e est vraie pour tout p ≥ N). Comme fp(x)→f(x)et par continuit´e de la normek kF, on en d´eduit que

kfn(x)−f(x)kF ≤εkxkE. Au final on a bien montr´e

∀ε >0, ∃N ∈N, ∀n≥N,∀x∈E, kfn(x)−f(x)kF ≤εkxkE.

g) La phrase “ ∀x ∈ E, kfn(x)−f(x)kF ≤ εkxkE” est ´equivalente `a “fn−f ∈ L(E, F) et kfn−fkL(E,F) ≤ε”. La question pr´ec´edente montre donc que

∀ε >0, ∃N ∈N, ∀n ≥N, fn−f ∈L(E, F) etkfn−fkL(E,F) ≤ε.

Finalement, soit ε > 0 fix´e etN comme ci-dessus. On afN −f ∈ L(E, F) etfN ∈ L(E, F) (par hypoth`ese). CommeL(E, F)est un espace vectoriel on en d´eduit quef =fN −(fN −f)∈ L(E, F).

(6)

h)La phrase

∀ε >0, ∃N ∈N, ∀n≥N, kfn−fkL(E,F) ≤ε

est pr´ecis´ement la d´efinition de limfn = f dans L(E, F). Etant donn´ee une suite de Cauchy (fn)n dansL(E, F) on a donc montr´e que celle-ci convergeait vers un certainf ∈ L(E, F), i.e.

toute suite de Cauchy dansL(E, F)converge dansL(E, F). C’est la d´efinition deL(E, F)est un Banach.

Exercice 5.

a)La fonctionf(x, y) = xy+ sin(x+y)d´efinie sur R×Rest de classeC1 (et mˆemeC). Si (x0, y0) = (0,0) on a f(x0, y0) = 0, ∂f

∂y(x, y) = x+ cos(x+y) et donc ∂f

∂y(x0, y0) = 1 6= 0.

Le th´eor`eme des fonctions implicites permet d’affirmer qu’il existe V voisinage de x0 = 0, W voisinage dey0 = 0etϕ:V →W de classeC1tels que

∀(x, y)∈V ×W, f(x, y) = 0 ⇐⇒ y=ϕ(x).

Finalement, commef est de classeCle th´eor`eme assure queϕest ´egalement de classeC. b)Par d´efinition deϕon aϕ(x0) =y0, autrement ditϕ(0) = 0. Par ailleurs, pour toutx∈V on a f(x, ϕ(x)) = 0, i.e.

xϕ(x) + sin(x+ϕ(x)) = 0.

La fonctionxϕ(x) + sin(x+ϕ(x))est constante (´egale `a0) au voisinage de0, ses d´eriv´ees suc- cessives sont donc nulles au voisinage de0. En d´erivant une premi`ere fois on obtient ainsi

ϕ(x) +xϕ0(x) + (1 +ϕ0(x)) cos(x+ϕ(x)) = 0 et donc enx= 0, et sachant queϕ(0) = 0, on obtientϕ0(0) =−1.

En d´erivant une seconde fois on obtient

0(x) +xϕ00(x) +ϕ00(x) cos(x+ϕ(x))−(1 +ϕ0(x))2sin(x+ϕ(x)) = 0 et donc enx= 0, et sachant queϕ(0) = 0etϕ0(0) =−1, on obtientϕ0(0) = 2.

Finalement, commeϕest de classeC, son DL est donn´e par la formule de Taylor et on a, au voisinage dex0 = 0,

ϕ(x) =−x+x2+o(x2).

c) Au voisinage de(0,0)on af(x, y) = 0si et seulement si y = ϕ(x). Ainsi, au voisinage de (0,0)la courbeC est la courbe repr´esentative de la fonction ϕ. Sa tangente T au point(0,0)est donc la droite d’´equation

y =ϕ0(0)×(x−0) +ϕ(0) ⇐⇒ y=−x.

Pour savoir si C est au dessus ou au dessous de T on d´etermine, au voisinage de 0, le signe de ϕ(x)−(−x). D’apr`es b) on a au voisinage de0

ϕ(x)−(−x) = x2+o(x2) =x2(1 +o(1)).

Par d´efinitiono(1)tend vers0lorsquextend vers0donc le terme1 +o(1)est positif au voisinage de0. Commex2 ≥0on en d´eduit queϕ(x)−(−x)≥0au voisinage de0, i.e.Cest au dessus de T au voisinage de(0,0).

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