Jeudi 21 Avril 1904 Bureaux: R u e de la S e r r e , 58

Dix-neuvième Année. — hl

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31 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes.

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Jeudi 21 Avril 1904 Bureaux: R u e de la S e r r e , 58

ABONNEMENTS

Six mois:

Suisse . . . . Fr.ti»— Fr. 3»—

u n i o n p o s t a l e » 12»— » 6»— PsralMaiit li Jeudi et le Bimanctte à la Gbaoz-de-Foods Ou s'abonne a tons les bureaux de poste.

ANNONSES

suisses 20 ct., étrangères 23 et. la ligne OlFrcs et demandes de place

10 centimes la ligne.

Les annonces se paient d'avance.

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Les montres américaines au Brésil Dans nos numéros des 7 et 2ii février l'JOi, nous avons mis le commerce horlo- ger suisse au courant des démarches faites par le gouvernement des Etats-Unis auprès du gouvernement brésilien, pour obtenir une réduction des droits de douane sur un certain nombre d'articles au nombre desquels figure l'horlogerie.

II résulte d'une communication l'aile par le Département fédéral du commerce à la Chambre suisse de l'Horlogerie, que le Brésil vient d'accorder aux Etats-Unis une réduction de 20 °/o sur le droit de douane des montres.

L'autorité fédérale suisse fait les dé- marches nécessaires en vue d'obtenir sem- blable concession pour la montre suisse.

La coopération pour tous

On dit toujours : La Coopération est l'ennemi du petit commerce, des petits boutiquiers, de ce qu'on appelle en Belgi- que «la petite bourgeoisie ». Mais qu'elle erreur est la vôtre, braves gens ! La Coo- pération n'est l'ennemie de personne et elle ne supprime que les vieilles formules, que les vieilles habitudes des petits bouti- quiers à l'esprit obtus, qui s'enlèlent, dans ce siècle de grande industrie et de vasle épanouissement du progrès, dans des for- mules et des habitudes d'un autre âge, qui se cantonnent dans leur exclusivisme et leur égoïsme et veulent continuer les vieilles traditions de Messieurs leurs pères.

Mais si la Coopération ne les stimulait pas, le grand magasin moderne aurait vite fait de les ruiner. Bien mieux, ils n ' o n t de salut que dans la Coopération, ainsi que le prouve le livre si documenté de notre ami Hector Lambrechts, chef de bureau au Mi- nistère de l'industrie et du travail de Bel- gique.

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)

Oui le consommateur en a assez de se voir exploité par des petits boutiquiers qui se font la concurrence sur la tète de leurs ') Le problème social de la petite bour-

geoisie. — Schepens, éditeur.

clients et qui, n'ayant pas une clientèle sutlisanle, se rattrapent par le faux poids, l'erreur sur la marchandise, le passement des pièces fausses et mille autres médio- cres moyens qui sont bientôt découverts et mettent un voile d'opprobre sur l'ensei- gne du petit magasin.

Que doivent faire les petits boutiquiers?

S'entendre et coopérer. — Juste ciel ! la Coopération, ce fléau, celte abomination de la désolation ? Oui, messieurs, il faut l'accepter! La Coopération a une telle force que tout ici-bas y converge, en attendant qu'elle soumette toutes les populations à sa bénigne tyrannie et qu'elle règne sur le monde ; car les consommateurs doivent être les maîtres, ce sont eux qui payent, c'est à eux d'ordonner ? Quoi de plus j u s t e ?

L'un des exemples les plus curieux de coopération entre pelits commerçants est le magasin des ébénistes de Munich (et il faut ajouter (pie ce n'est pas là un exemple unique, qu'il y a des magasins communs de tailleurs à Magdebourg, d'horlogers à Berlin, etc.)

La vente de meubles à Munich est pres- que exclusivement enlre les mains des petits bourgeois (pelits boutiquiers), réunis en association coopérative.

Voici le règlement de ses opérations:

/ . Livraison des meubles. — Chaque membre a le droit de livrer au magasin commun les meubles de sa fabrication. Si un membre livre des meubles qui ne sont pas de sa fabrication, il est interdit pour un temps déterminé et peut être exclu de l'Association.

IL L'évaluation et l'admission des meubles sont fixsés par deux experts. Les

meubles mal façonnés peuvent être refusés par le gérant du magasin commun. Si un membre se croit lésé dans ses droits, il lui est permis d'adjoindre à la Commission d'expertise deux experts choisis par lui.

/ / / . Vente. — Le montant de la vente des meubles est remboursé aux produc- teurs le premier du quatrième mois suivant la vente, déduction faite d'un droit de 12 '/

²

°/o.

IV. Commandes. — Les objets à fabri-

quer sur commande sont répartis à tour de rôle entre les intéressés.

V. Travaux à tour de râle. — Les gran-

des commandes faites à la Société, ou entreprises par soumission, sont indiquées à la séance du Comité et réparties propor- tionnellement enlre les intéressés.

Ainsi, ces magasins c o m m u n s , ces salles d'exposition forment un grand magasin dont les chefs sont les pelits boutiquiers.

La production est individuelle. La vente est collective. L'acheteur Irouve dans ces magasins tout ce qui lui est nécessaire, il n'a que l'embarras du choix.

L'iniliative de chaque producteur est respectée et tous profilent de l'organisation de ces bazars si à la mode aujourd'hui. Et remarquez que celte cohésion de petits producteurs leur permet d'obtenir le crédit à bon marché, d'autant plus facilement qu'ils s'appuient les uns sur les autres, qu'ils sont responsables les uns des autres, enfin (pie l'égoïsme individuel a fait place

h la responsabilité collective.

C'est le triomphe de la Coopération.

L'Emancipation. LÉON DE SEILIIAC.

Conférence internationale

Une conférence internationale pour la protection des travailleurs aura lieu- au mois de mai 1905.

La représentation consulaire de la Suisse à l'étranger et la revision de la loi sur les fabriques devant le Conseil national

Molion Rössel.

La motion Kossel est ainsi conçue :

«Le Conseil fédéral est invité à reprendre l'examen de la question de la représentation de nos intérêts commerciaux a l'étranger cl à re- chercher, en particulier, comment cette repré- sentation pourrait être organisée et complétée de manière a développer notre exportation (consuls de carrière, agents commerciaux, clc).

M. Virgile Rössel développe sa motion disant en particulier :

Une délibération récente du Vorort de l'Union

du commerce et de l'industrie semble trahir un

certain désaccord au sujet de l'objet de ma mo-

tion. Je le négligerai cependant, à moins qu'on

m

222 L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E

m'en lire argument conlre la motion que j'ai dé- posée avec une quinzaine de mes collègue?. Ce n'est pas pour gêner l'initiative individuelle, que nous réclamons l'extension des consulats de carrière, mais seulement pour combler une la- cune toujours plus désavantageuse de notre re- présentation commerciale. L'expérience de plu- sieurs pays a démenti l'utilité des consulats de carrière et des agents commerciaux.

Les rapports de M. le Dr Max lluber ont fait la lumière sur cette question, à laquelle la guerre d'Extrême-Orient donne un intérêt plus pressant.

Cette question est mure. Elle a été discutée dans un sens favorable dans la presse et dans des conférences publiques. M. Max Huber réclame des consulats généraux à Shanghaï et en Aus- tralie. Les attachés commerciaux ont rendu de grands services, nolammeni à l'Allemagne et à l'Angleterre, et nous pouvons en attendre un grand profit. Dans certains pays il y aurait lieu aussi de posséder des émissaires commerciaux, chargés de nouer des relations commerciales.

L'idée a aussi été émise par M. Jules Vautier d'instituer au département fédéral du commerce un bureau d'exportation. Les Etals-Unis sont déjà dotés de ce rouage. Les moyens d'action doivent naturellement être appropriés aux cir- constances de chaque cas particulier.

M. Abegg accepte la motion, mais en disant que le système actuel est bon et qu'il suffît de le compléter par l'installation de consulats de car- rière là où le besoin s'en fait sentir.

M. Deucher, conseiller fédéral :

Lu matière est déjà réglée par un arrêté fédé- ral de 1881, qui, il est vrai, est presque oublié.

Cet arrêté dit que la îeprésentalion des intérêts commerciaux appartient à l'initiative privée, mais qu'elle peut être encouragée par des subsides.

La base légale existe donc déjà. Néanmoins le Conseil fédéral accepte la motion Rosscl pour étude et rapport, sans prendre encore parti sur le fond. 11 s'en faut que la question soit étudiée.

Dans la réunion du 20 février 1904 de la cham- bre de commerce suisse, un industriel — qui n'était point isolé — a déclaré que l'essai d'un émissaire commercial, tenté par un certain nom- bre de maisons, avait complètement échoué. Les résolutions votées dans cette môme séance por- tent que le développement de l'exportation doit être abaiïdonné" à l'initiative privée, mais que l'Etat peut y contribuer par l'établissement de consulats de carrière.

Dans son étude, le Conseil fédéral n'oubliera pas que la majorité du peuple suisse reste mé- fiante envers le développement de l'appareil di- plomatique et consulaire. C'est pourquoi le Con- seil fédéral est opposé à la création d'une légation à la Haye, la nécessité n'en étant pas démontrée, surtout au point de vue commercial. Le Conseil fédéral est plus sympathique à la création d'une légation à Saint-Pétersbourg, mais il ne se dissi- mule pas que ce sera une grosse dépense.

M. Blumcr. — La chambre de commerce suisse attend peu des résultats de tout ce que propose M. Rössel. Les expériences de l'étranger ne sont nullement concluantes pour la Suisse.

J e ne m'oppose pas à son essai, mais je ne crois pas à son succès.

M. Bally se prononce pour la motion.

La motion est acceptée à l'unanimité (it ren- voyée à l'examen du Conseil fédéral.

Motion Stader.

Il est décidé de sténographier les débats.

M. Sluder (socialiste) développe sa motion ainsi conçue :

« L e Conseil fédéral est invité à faire rapport le plus promptemenl possible, sur la question de savoir s'il n'y a pas lieu de reviser la loi sur le travail dans les fabriques, dans le but de ré- duire la durée du travail, de rendre plus efficace la protection des ouvriers et, en général, d'assu- rer un plus grand développement des principes qui sont à la base de la loi et des règlements d'exécution. »

M. Descurtiris appuyé la motion et exprime l'espoir que les Chambres seront saisies le plus tôt possible du projet de loi revisée.

M. Deucher, conseiller fédéral, fait l'historique de la question. Il accepte la motion.

Enumérant les causes qui ont relardé la revi- sion de lu loi sur les fabriques, M. Deucher nomme aussi l'échec de toute entente interna- tionale sur les conditions du travail. Toutefois, cette enlenle semble devoir aboutir pour un cer- tain nombre de points secondaires, sur lesquels délibérera une conférence internationale dans le courant du mois prochain.

M. Bosch conclut au rejet de la motion Sluder en tant qu'elle prévoit la réduction de la durée du travail. Nous avons fait l'expérience, dit-il, que la limitation de la durée du travail dans les fabriques a développé l'industrie à domicile, qui échappe à tout contrôle, travaille aussi longtemps qu'elle veut et livre de lu marchandise médiocre.

Ce phénomène regrettable s'accentuera ensuite d'une nouvelle réduction des heures de travail.

En outre, l'ouvrier travaillant moins gagnera moins.

M. Greulich répond à M. Bosch, dont il con- teste les prévisions, affirmant que toute diminu- tion de la durée du travail entraine une augmen- tation de salaire.

M. Gugelmann. L'Association des filatures et des tissages de coton s'est déclarée en grande majorité favorable à la journée de 10 heures, sous certaines conditions. Quant à l'industrie à domicile elle devra être soumise à la loi sur les fabriques.

M. Wild répond à M. Bosch et défend la motion.

M. Bosch retire sa proposition, attendu qu'on ne peut amender une motion.

La motion est prise en considération et ren- voyée au Conseil fédéral.

A propos d'une séance du Conseil national

Congrès, au nombre de 390 dont 97 seulement viennent de Suisse et des délégations. Les gou- vernements de France, d'Allemagne, de Grande- Bretagne, d'Autriche, des Etals-Unis d'Amérique, de Hollande, de Suède ont désigné des représen- tants officiels, de même que les grandes villes de Londres, de Berlin, de Munich et d'autres encore.

3" Il a décidé:

a) Que les vœux émis par les rapporteurs gé- néraux pour être mis en discussion au Congrès seront traduits dans les deux autres langues et imprimés à la suite des rapports:

b) Que les travaux des rapporteurs généraux seront imprimés dans les langues française, allemande et anglaise, question par question, en deux volumes correspondant aux deux sections du Congrès, et distribués aux congressistes au commencement de juillet ;

c) Que, vu l'importance des questions et l'éten- due des rapports, l'ouverture du Congrès sera avancée d'un jour, et le Congrès se tiendra au Palais de l'Université de Berne du mardi 2 au samedi 0 août :

d) Que des conférences auront lieu chaque malin avant les séances du Congrès, sur dos sujets se rapportant au dessin, aux beaux-arts el à l'enseignement professionnel.

Service télégraphique

Dans le comple rendu de notre numéro du 14 avril de la séance du Conseil national du 11 avril, une faule d'impression nous a fait dire, dans la discussion do la loi sur le travail du sa- medi, qu'une proposition de M. Diuichert avait été rejotée, tandis qu'il s'agit d'une proposition du Conseil fédéral, votée par le Conseil des Etals el soutenue, au Conseil national, par M. Doucher, conseiller fédéral.

Ecole de commerce

L a C o m m i s s i o n r a p p e l l e a u x p a r e n t s ( p i e , p e n d a n t l e s v a c a n c e s , le p r é s i d e n t , M. H1' W r e g e l i , n i e d u N o r d , 11.'), d o n n e l o u l e s les i n f o r m a t i o n s n é c e s s a i r e s e l r e ç o i t l e s i n s c r i p t i o n s . . . " : :

L ' e x a m e n d ' a d m i s s i o n a u r a lieu le v e n - d r e d i 2!) a v r i l , a 8 h e u r e s d u m a l i n , d a n s les l o c a u x d e l ' L c o l e d e c o m m e r c e .

L e s i n s c r i p t i o n s s e r o n t e n c o r e a d m i s e s ce j o u r - l à .

A la s u i t e d e s e x a m e n s d e c l ô t u r e d ' a n - n é e q u i o n t e u lieu c e s j o u r s d e r n i e r s , l e s é l è v e s s u i v a n t s o n t o b t e n u le d i p l ô m e d e lin d ' é t u d e s :

Note O l l o H o r n b e r g e r , B i e n n e , l i é s b i e n C é s a r Z a l m d , G l i a u x - d e - F o n d s , » G e o r g e s G e r b e r , S t - I m i e r , b i e n A l b e r t P e r r e n o d , C h x - d c - F d s , » G e o r g e s D r e y l ' u s s , » » C a m i l l e S c h m i t t , » satisfaisant

Examens d'apprentis

Les examens professionnels organisés par l'Inspectorat cantonal des apprentissages seront terminés, pour un certain nombre do professions, à la fin d'avril el une première lisle de résultais, comprenant l'horlogerie, les industries du bâti- ment et du meuble, le commerce, les tailleurs et cordonniers, les jardiniers, boulangers el confiseurs, pourra paraître, dans la «Feuille officielle, les premiers jours de mai.

Les apprentis seront convoqués pour l'examen scolaire dans la quinzaine.

En général, les examens professionnels de l'année sont en progrés pour la qualité des can- didats: l'augmentation du nombre do ceux-ci est aussi un indice réjouissant.

2

mo

Congrès international de l'enseignement du dessin. Berne 1904.

Le Comité d'organisation du Congrès a tenu à.

Berne, le 1) avril, une séance très importante.

1" Il a appelé comme secrétaire du Congrès, M. P. Philipona. journaliste à Berne.

2° Il a pris connaissance dés adhésions au

D a n s u n e r é c e n t e s é a n c e d e la S o c i é t é i n d u s t r i e l l e d e S t - G a l l , p l u s i e u r s m e m b r e s se s o n t é l e v é s c o n l r e le p r o j e t d ' i m p o s e r u n e taxe d e 20 fr. p a r a n a u x m a i s o n s d e c o m m e r c e q u i u t i l i s e n t d e s a d r e s s e s a b r é - g é e s p o u r l e u r s t é l é g r a m m e s . L ' a d m i n i s - t r a t i o n d e s t é l é g r a p h e s p a r t d e ce p o i n t d e v u e q u ' e n faisant u s a g e d e c e s a d r e s s e s c o n v e n t i o n n e l l e s , c e r t a i n e s m a i s o n s d e c o m m e r c e é c o n o m i s e n t p l u s i e u r s c e n t a i n e s d e francs p a r a n , s u r t o u t celles q u i c â b l e n t b e a u c o u p . Il p a r a i t j u s t e d e l'aire p r o f i t e r d e c e l t e facilité les c o m m e r ç a n t s q u i d é - p e n s e n t d e fortes s o m m e s e n d é p è c h e s t é - l é g r a p h i q u e s . O n p o u r r a i t a u s s i , p o u r d o n - n e r q u e l q u e satisfaction à.radin.inislra.Uon, fixer u n m i n i m u m d e d é p e n s e s , a u - d e s s o u s d u q u e l la taxe d e 20 fr. p a r a n p o u r a d r e s s e t é l é g r a p h i q u e c o n v e n t i o n n e l l e s e - rait a p p l i q u é e .

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES BREVETS ENREGISTRÉS tëiii'Cg'iMti'cinciifei.

Cl. 64, n" 28,536. 18 mai 1903, 7 ' / . h. p. — Montre à marche de longue durée. — C.

Coulerii-Meuri, fabricant d'horlogerie, 1, Chemin Monlbrillant, Chaux-de-Fonds (Suis- se). Mandataire : A. Mathey-Doret, Chaux-de- Fonds.

Cl. 64, nu 28,537. 18 mai 1903, 6'/i h. p. — Coq pour mon 1res. — C. Coulera-Meari, fabricant d'horlogerie, 1, Chemin Monlbril- lant, Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire : A. Malhey-Doret, Chaux-de-Fonds.

Cl. 64, n" 28,538. 4 juillet 1903, 7 '/. h. p. — Montre avec ferme-circuit. — Lucien Séra- phin, 172, Rue du Temple, Paris (France).

Mandataire : A. Mathey-Doret, Chaux-de- Fonds.

Cl. 64, iv 28,539. 17 juillet 1903, 7'/•• h. p. — Montre à mouvement visible. — E m i l e Mœri- Rufer, fabricant d'horlogerie, St-Imier (Suis- se). Mandataire : A. Mathey-Doret, Chaux-de- Fonds.

Cl. 64, n" 28,510. 17 juillet 1903, 7 '/* h. p. — Perl'eelionnemenl à l'échappement à délente des montres — Maurice Woog, fabricant d'horlogerie, 57, Rue Leopold Robert, Chaux- de-Fonds (Suisse). Mandataire: A. Mathey- Doret, Chaux-de-Fonds.

Cl. 04, n" 28,541. 18 juillet 1903, 1 h. p. — Mé- canisme de remontoir et de mise à l'heure. — Müller & Vaucher, fabricants d'horlogerie, Bienne (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Do- ret, Chaux-de-Fonds.

Cl. 64, n" 28,542. 16 février 1904, 8 h. p. — Montre avec notice explicative. — Lucien

Ci m

...

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 223

Grisel, 12, Rue de la Serre, Cliaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Dorel, Chaux- de-Fonds.

Cl. 6b, n° 28,543. lï avril 1903, 8 h. p. — Hor- loges pour locomotives, tramways et autres moyens de transport. — Charles Dubler.

ingénieur, Wüdenswil (Suisse). Mandataire : A. Gloor, Zurich.

Cl. 65, n° 28,544. 1« juillet 11)03, T'A h. p. — Ressort-timbre pour pièces d'horlogerie à son- nerie. — Louis-Ali Hainsej er, Genevey-sur- Goffrane (Suisse). Mandataire : A. Matliey- Dorel, Chaux-de-Fonds.

Cl. 65, nu 28,545. 9 février 1904, 12*/i h. p. — Perfectionnement dans les organes de trans- mission du mouvement du barillet aux ai- guilles d*une pièce d'horlogerie. — Hosskopf cVl- Co, fabricants d'horlogerie, 32, Rue Leo- pold Robert, Chaux-de-Fonds (Suisse). Man- dataire : A. Malhey-Doret, Chaux-de-Fonds.

Cl. 64, Brevet additionnel n° 27,553/463. 29 fé- vrier 1904, 8 li. p. — Montre. — Orion Watch Co Brandt et- Hoffmann, Rue du Stand, Bienne (Suisse). Mandataire: Goltfr.

Furrer, Bienne.

Î V o u v c m i i n : i m l : i I :IÎI-C.

Cl. 64, n° 26,279. E. Blum & Co, Zurich.

>lo<lili<-;ir i o n » .

Cl. (Ï4, nu 6,013. Montre à chronographe-comp- leur. perfectionné.

Cl. 64, n° 13,425. Perfectionnement apporté nu mécanisme du compteur dans les montres chronogrnphes.

Cl. 64, n° 13,426. Boite de montre en forme de grappe de raisin.

Cl. 6 i , n° 23,560. Mécanisme de remontoir et de mise à l'heure, perfectionné.

Cl. 64, n° 25,298. Montre à jeu.

Cl. 65, n° 9,743. Outillage destiné à la fabrication mécanique des boîtes de montres ornementées et d'objets analogues.

Cl. 65, n° 25,302. Indicateur d'heures à auto- mate.

Cl. 65, n° 25,423. Ein m pes pour bomber les pla- ques de cadrans.

Heures d'école et de bureau

On se plaint, dans la Nouvelle Gazette de Zurich, de l'heure trop matinale de l'ouverture des écoles et des bureaux de la ville. Avec nos conditions de vie actuelles, est-il dit dans cet ar- ticle, le père revient lard à la maison : il fait partie d'une société quelconque, de chant, de sport, politique, elc. 11 se lèvera tard aussi et verra rarement ses enfants. Que devient la vie de famille? En envoyant les enfants à l'école à sept heures du matin, ils sont congédiés à onze h e u r e s ; ils ont une heure devant eux avant d'aller prendre le repas de midi. Que font-ils de ces soixante minutes? Ou bien ils « s e rôdent»

dans les rues, où ils n'apprennent rien de bien utile, ou alors ils viennent à la maison, à un moment où la mère est précisément le plus occu- pée. Ces inconvénients disparaîtraient en main- tenant les heures d'hiver, soit de huit heures à midi.

Quant aux employés de bureau, il esL injuste, pour ne pas dire inhumain, d'exiger d'eux cinq heures de présence à leur pupitre, soit de sept heures à midi. Cet horaire se comprenait encore au bon vieux temps, alors que l'usage de faire

« les dix heures» était assez général. Mais dans quel bureau de l'Etat ou de la ville autorise-l-on le personnel à s'absenter pour faire «les dix heures». S'imagine-l-on que les employés renfer- més cinq heures durant.dans un bureau, feront de bon travail? Ils finiront par se fatiguer le cerveau et la besogne en souffrira. Un bon em- ployé fera autant de travail de huit heures à midi que de sept heures à midi.

Nouvelles diverses

I n d u s t r i e g e n e v o i s e . — Nous avons parlé, dit La Tribune, du cadeau d'orfèvrerie offert par le tsar à la maison Patek Philippe. C'est une

«Hralina» coupe fraternelle pour servir la « vod- ka » que l'on boit dans les petites coupes qui

l'accompagnent.. C'est la copie d'un modèle très ancien existant au Musée de Moscou, de style russe du XVIe siècle, mélange de persan et de renaissance allemande, exécutée par Ortschin- nikoff, joaillier et orfèvre de la cour impériale à Moscou.

P o p u l a t i o n . — Los Etats-Unis d'Amérique ne souffrent pas encore de la dépopulation, mais le rapport que le Census Bureau de Washington vient de publier, témoigne que l'accroissement de la population qui a été de 3,905,814 habitants, en quatre a n s , est dû en grande partie, non à l'excédent des naissances, mais à l'immigration.

Il porte le Intal de la population à 79,900,389 habitants.

Quoi qu'il en soit, la capitale, elle, avance à pas de géants, New-York, qui compte 3,716,139 habitants, est aujourd'hui la seconde ville du monde, après Londres, el bien avant Paris.

Donner à un poinçon la dureté du diamant

Le faire chauffer rouge blanc el on l'enfonce vivement dans un bâton de cire à cacheter, on ne le laisse qu'une seconde pour le replanter dans une autre place, recommencer jusqu'à ce que le poinçon n'entre plus dans la cire. P o u r s'en servir, il faut le tremper dans l'essence de térébenthine. On obtient encore une trempe in- comparable, en trempant l'outil rougi à blanc dans du mercure, avec celui-ci, on perce des trous dans le cristal de roche aussi facilement que dans du bois sans qu'il y paraisse au taillant.

(La Science pratique.)

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Argent fin en g r e n a i l l e s . . fr. 95.—• le kil< . A r g e n t fin l a m i n é , devant servir de base pour le calcul des titres de l'argent des boîtes de montres fr. 97.— le kilo.

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