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Journal de la Société Physico-Chimique Russe. Tome XII; 1880

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(1)

HAL Id: jpa-00237836

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237836

Submitted on 1 Jan 1881

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Journal de la Société Physico-Chimique Russe. Tome XII; 1880

Waldemar Lermantoff

To cite this version:

Waldemar Lermantoff. Journal de la Société Physico-Chimique Russe. Tome XII; 1880. J. Phys.

Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.415-420. �10.1051/jphystap:0188100100041501�. �jpa-00237836�

(2)

particuliers

de ces

phénomènes

de

diffraction,

et la marche suivie par lui semble montrer

qu’il

est

parti

de

principes identiques

à

ceux que l’on vient

d’indiquer.

J. MACÉ DE LÉPINAY.

JOURNAL DE LA SOCIÉTÉ PHYSICO-CHIMIQUE RUSSE.

Tome XII; 1880.

AVENÀRIUS. - Sur quelques liquides dont les propriétés pliysiques sont semblables, p. 20.

M. Andrews a démontré que la loi de Mariotte et de

GaN--Lussac s’applique

bien aux

liquides

à des

températures

un peu

supérieures

à

leurs

points

d’ébullition

absolus,

de sorte

qu’il

devient

possible

d’en

calculer le volume

spécifique

si l’on détermine la tension de la vapeur dans ces

conditions,

comme l’a fait M. Saïontschewski au

laboratoire de l’Université de Kiew. On trouve ainsi des volumes

spécifiques

à peu

près égaux

pour

l’éther,

l’alcool et la

diéthyla-

mine.

L’auteur a trouvé que la formule

empirique

exprime

le volume

spécifique

v de l’éther à la

température T

en

fonction de la

température

d’ébullition absolue T du

liquide.

M. Jone a constaté que la même

formule,

sans

changement

de

coefficients, s’applique

à

l’alcool,

de sorte

qu’on peut

supposer

qu’elle exprimera

aussi le volume

spécifique

de la

diéthylamime,

dont

les

propriétés

rendent la vérification

expérimentale

fort difficile.

N. PICA1’SCHEN. - Verglas à Oufa la nuit du 12-13 décembre 1878, p. 23-24.

La

particularité

du cas décrit par

l’auteur,

c’est

qu’il

a eu lieu

par un fort vent de sud-est. La

pluie

se

congelait partiellement

avant de

tomber,

car de

temps

en

temps

on entendait aux vitres

exposées

au vent un bruit semblable au choc des

grains

de

grêle

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100041501

(3)

416

ZOWAKION.- Sur la conductibilité électrique des gaz, p. 45-4Ío

L’auteur faisait traverser par la

décharge

d’un condensateur un tube

rempli

de gaz et un thermomètre de Riess. Il

commençait

par

noter l’échauffement du thermomètre en fermant le

circuit,

sans

produire

d’étincelle à l’aide d’un tube à vide de M.

Alvergniat,

dont

une électrode était mobile et touchait l’autre

quand

on tournait le tube. Cela

fait,

il

répétait l’expérience après

avoir introduit un tube

de dimensions

déterminées, rempli d’air, d’hydrogène

ou d’acide

carbonique

à tension variable. La

quantité

totale de chaleur pro- duite dans le circuit par une même

charge

du condensateur est con-

stante ; elle se distribue entre les conducteurs

métalliques

et les gaz

proportionnellement

à leur résistance. La résistance

spécifique

de

l’acide

carbonique

est la

plus grande,

celle de l’air est moindre et

celle de

l’hydrogène

encore moindre. La résistance d’une colonne de gaz est à peu

près proportionnelle

à la

longueur

de

l’étincelle ;

elle diminue avec l’échauffement et

change

peu avec la variation de la

pression

au

voisinage

de la

pression atmosphérique.

PETROUCHEWSKI. 2013 Méthode pour déterminer la densité de l’acier en état de fu-

sion, p. 19.

L’auteur propose de faire

plonger

dans le bain de métal en fusion

l’orifice d’un tube en

porcelaine

à une

profondeur

connue et de

comprimer

l’air

jusqu’à

ce

qu’il

commence à monter en forme de

bulles à la surface. En ce moment

l’excès,

mesuré par un mano-

mètre,

de la

pression

de l’air dans le

tube,

sur la

pression

atmo-

sphérique,

fait

équilibre

à la colonne de métal fondu

égale

à la lon-

gueur du tube

plongé

dans le bain.

L’expérience

a été faite par M.

Alexéeff,

directeur des usines à canons de Perm. La densité de l’acier ainsi obtenue est de

8, 05 ,

c’est-à-dire notablement

plus grande

que celle de l’acier solide.

A. WOEIKOFF. - Sur la distribution de la pluie sur la surface de la Terre, par zones et par saisons, p. 86-i io.

Pour caractériser les climats des diverses

régions

de la Terre par

rapport

à la

pluie,

31. Woëikofl

dirige

son attention sur la

quantité

(4)

de la

pluie

aussi bien que sur sa distribution suivant les saisons. Il

parvient

ainsi à diviser la surface de la Terre en dix

régions

et à

spécifier

les causes des

particularités

des climats de divers pays.

LEBIEDZINSKI ET LOCHOIVSKI. - Microscope simple à lentilles formées d’un

liquide, p. 117.

En choisissant la

glycérine

pour

liquide

et en donnant

beaucoup

de soin à la

préparation

des

parois

du trou

qui supporte

la

goutte,

les auteurs sont parvenus à construire un

microscope simple ,

à

grossissement

variable de 5o à 200 fois.

L’image

est bien définie

et

dépourvue

d’aberration

chromatique, grâce

à la faible

dispersion

du

liquide employé.

ZILOFF. - Sur l’aimantation des liquides, p. 123 ( 1 ).

L’auteur a trouvé que le coefficient

magnétique

d’une solution de

perchlorure

de fer de

densité I, 5 2

commence par croître

avec la force

magnétisante

pour diminuer ensuite. Le maximum de

0, 000142 correspond

à la force

magnétisante

de

I, 8 (en prenant

pour unité la

composante

horizontale de l’action de la

Terre).

L’appareil employé

par l’auteur consistait en deux

spirales magné- tisantes, longues

de 0m, 700, dont une entourait un tube

qu’on pouvait remplir

de

liquide

ou vider. Deux bobines d’induction à fil fin entouraient les deux

premières.

Un commutateur rotatif

interrompait

le courant

magnétisant plusieurs

fois par seconde. A l’aide d’un

galvanomètre Thomson,

on

pouvait

s’assurer de la com-

pensation

du courant induit dans l’une de ces bobines par le

courant induit de l’autre. Cette

compensation

cessait d’exister

quand

on

remplissait

le tube de

liquide.

La déflexion du

galvano-

mètre

permettait

de calculer le coefficient

magnétique

du

liquide introduit,

et celle d’une boussole des

tangentes

introduite dans le circuit

primaire

donnait le moyen de déterminer l’intensité de la force

magnétisante.

(1) Voir Journal de Physique, t. V I, p. 329- et t. IX, p. 85.

(5)

418

D. LATSCHINOFF. 2013 Expérience de Cours sur les chaleurs spécifiques, p. 131.

On sait que

1 ingénieux expédient imaginé

par M.

Tyndall

pour démontrer

l’inégalité

des chaleurs

spécifiques

des corps solides n’est pas correct, les surfaces de diverses

sphères

de même

poids

n’étant pas

égales,

à cause de la différence de leurs densités. Pour obvier à cette cause

d’erreur,

l’auteur

emploie

des

sphères

creuses

de même

poids

et de même diamètre. Pour calculer le diamètre intérieur r d’une

sphère

de densité

d’,

dont le diamètre extérieur R doit être

égal

à celui d’une

sphère pleine

de densité

d,

on

peut employer

la formule suivante :

Au lieu d’une

plaque

de

cire, proposée

par

Tyndall,

l’auteur

pose les

sphères

chauffées sur la surface d’une

gelée transparen te

de

gélatine

et constate leur

inégale pénétration.

D. LATSCHINOFF. - Dynamomètre pour les machines dynamo-électriques, p. 33.

L’auteur

applique

le

principe

du

zootrope

pour observer

pendant

le mouvement de la machine la rotation relative de la

poulie

mobile

du

dynamomètre

Morin par

rapport

à la

poulie fixe,

de manière à connaître la flexion des ressorts à

chaque

moment

(1).

D. LATSCHINOFF. - Régulateur de courant pour l’éclairage électrique, p. 135.

Si une machine

dynamo-électrique

allume

plusieurs foyers

à la

fois,

on doit modifier sa vitesse

quand

leur nombre

varie,

pour avoir

toujours

un courant d’intensité constante. Cette variation de vitesse

peut

être obtenue

automatiquement d’après l’auteur,

par

l’emploi

d’un

régulateur qui

consiste en un électro-aimant du

régulateur

Foucault

appliqué

à un

embrayage qui agit

sur la soupape d’admis- sion de la machine à vapeur.

(t) Pour la description détaillée, voir rÉlectriciell, i88t, 1, p. 36.

(6)

J. REPIEFF. - Nouveau galvanomètre, p. 182.

L’appareil

consiste en une boussole des

tangentes

munie de deux cercles

concentriques

mobiles

indépendamment

l’un de l’autre

autour de leurs diamètres horizontaux. C’est un

galvanomètre

d’Obach

double ;

par

conséquent,

il

peut

servir à une foule de

mesures différentielles et autres.

N. SLOUGUINOFF. - Sur les effets lumineux au sein des liquides pendant l’électrolyse, p. Ig3-203.

M.

Slouguinoff

donne une

description

détaillée des

expériences qu’il

a faites au

sujet

de l’illumination des électrodes

pendant

l’élec-

trolyse.

Le

phénomène

se

produit

le

plus

facilement sur l’anode si l’on ferme le circuit de 6 à 17 éléments

Poggendorff

en

plongeant

un fil de

platine,

uni et bien

nettoyé,

dans de l’acide

chlorhydrique

de densité i , i 2, contenant

déjà

le cathode en

platine.

Les bulles de gaz

apparaissent

exclusivement sur F électrode non lumineuse.

L’autre électrode devient très

chaude ;

elle

présente

même

parfois

des traces de

fusion,

et le

liquide

environnant est évidemment à l’état

sphéroïdal.

Parfois le

phénomène prend

une autre allure : on

entend cette sorte

d’explosion caractéristique qui

accompagne la destruction de l’état

sphéroïdal,

et l’électrode lumineuse se recouvre

subitement de bulles gazeuses sans

perdre

son éclat.

N. HESEHUS. - Démonstration élémentaire des conditions du minimum de déviation d’un rayon par le prisme, p. 226-231.

En considérant les

quatre équations

fondamentales

qui

déter-

minent le chemin d’un rayon dans le

prisme,

on constate facilement

que

l’angle

de déviation d

n’augmente

pas continuellement avec

l’accroissement de

l’angle

d’incidence. D’autre

part,

la

réciprocité

du rayon incident et du rayon réfracté rend évident le fait

que d

est le même pour

l’angle

d’incidence i et

l’angle d’émergence r’,

aussi bien que pour l’incidence r’ et

l’émergence i,

de manière que pour i = r’ la valeur de ô passera par un maximum ou un mini-

mum. Cela

posé,

l’auteur arrive

simplement

à la solution en calcu-

(7)

420

lant par des formules de

Trigonométrie

la valeur que

prend

2 si

l’incidence i

augmente

ou diminue d’une

quantité

finie.

0. STRAUSS. - Sur la température critique de quelques mélanges, p. 207-218.

L’auteur démontre que la

tenipérature critique T,

d’un

mélange

de rx pour 100 d’un

liquide

et

de B

pour i oo d’un autre

peut

se calculer

d’après

la formule

r, et t2

désignent respectivement

les

températures critiques

des

deux

liquides

du

mélange.

Les

expériences

ont été faites

principa-

lement avec divers

mélanges

d’alcool et d’éther

éthyliques ;

la difl’é-

rence entre les

températures

calculée et observée ne

dépassait

pas

= 0°, 8C.

SCHWEDOFF. 2013 Ce qu’est la grêle , p. i38, 175 et 255.

D’après l’auteur,

la

grêle

est un

phénomène cosmique

du même

ordre que la chute des météorites.

Malgré

la hardiesse d’une telle

hypothèse,

le Mémoire est

plein d’intérêt;

il contient un

exposé

détaillé de faits concernant le

phénomène

de la

grêle

et une brillante

critique

des théories antérieures. WALDEMAR LERMANTOFF.

BULLETIN

BIBLIOGRAPHIQUE.

Annales de Chimie et de

Physique.

51 série. - Tome XXIII. - Juillet 1881.

Cii. FIÉVEZ. - Recherclles sur- le spectre dit

magnésium

en rapport avec lit constitution du Soleil, p. 366.

W. HUGGINS. - Dit spectre de

la flamme

cle

l’hydrogène,

p. 372.

W. CROOKES. - Sur la constitution cle Ici

matière,

p. 378.

A. GRAHAM BELL. - De la

production

du son par la

force

de rayonnement, p. 397.

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