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Submitted on 1 Jan 1882
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XIII; 1881
W. Lermantoff
To cite this version:
W. Lermantoff. Journal de la société physico-chimique russe. Tome XIII; 1881. J. Phys. Theor.
Appl., 1882, 1 (1), pp.573-579. �10.1051/jphystap:018820010057300�. �jpa-00238031�
573
JOURNAL DE LA SOCIÉTÉ PHYSICO-CHIMIQUE RUSSE.
Tome XIII; 1881.
Notice historique sur le premier portrait photographique obtenu à la lumière
électrique, p. 61.
La
priorité,
en fait deportraits photographiques
obtenus à lalumière
électrique, appartient
incontestablement au célèbrephoto- graphe
deSaint-Pétersbourb,
M. J.-L.Lewitski, qui
en a obtenuun dans l’hiver de 1856 à l’occasion suivante : on construisit pour faire de la lumière
électrique, pendant
la célébration du couronne- ment del’ empereur
Alexandre IIà Nloscnu,
unepile
Biinsen de800 éléments. L’hiver
suivant,
cettepile
futtransportée
à Saint-Pétersbourg,
et JB1. leprofesseur
E. Lentz démontra son action àl’Académie d’Artillerie devant un auditoire
distingué,
formé desmembres de la famille
impériale
et desgénéraux
de l’armée. C’estpendant
cette conférence que M. Lewitski a obtenu leportrait
duprofesseur.
Uneépreuve positive
de ceportrait
a étéprésentée
par M. Lermalitoff à la Société dePhysique
russependant
la séancedu
14
décembre i 880.Ce n’est pas une tentative mal
réussie,
mais bien unportrait
res-semblant, plein
de détails dans les ombres et de demi-teintes.D. BOBILEFF. - Calcul de la pression exercée par un courant de liquide de lar-
geur indéfinie sur deux parois planes, formant entre elles un angle quelconque,
p. 63-71.
L’auteur étend au cas
précité
la théorie de MM. Helmholtz etKirchhoff pour
le cas d’une seuleparoi plane.
Le résultats’exprime
sous la forme d’une
intégrale
définie que l’onpeut intégrer
entermes
finis;
l’auteur donne un tableaunumérique
de la valeur dela
pression
pour lesangles
de 10° à170°.
0. CHWOLSON. 2013 De l’influence qu’une pression hydrostatique à la surface
d’un fil métallique exerce sur sa résistance galvanique spécifique, p. 159-175.
Les
expériences
antérieures de M. Wartmann ont constaté l’ac- croisement de la résistance totale d’un fil soumis à unegrande
J. de P!Zys.) 28 série, t. 1. (Décembre 1882.) 38
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010057300
pression, impossible d’après
cet auteur, la variation de la résistance
spécifique.
Afin d’éliminer l’influence duchangement
des dimensions dufil,
M. Chwolson adéterminé,
pour un fil delaiton,
lesdimensions,
les coefficients d’élasticité et detorsion,
ainsi que la variation de résistance pro- duite par unepression hydrostatique
de 60alm ou par une traction.Pour le fil en
question,
la variation de la résistancespécifique
ainsi calculée est
proportionnelle
à la variation duvolume,
mais enmoyenne
3,
6 foisplus grande.
A. STOLETOW. - Sur l’électricité de contact, p. I35-I46.
A. SOKOLOFF. - Remarques sur la théorie chimique de l’électricité de contact, de M. Exner, p. 147-153.
Les deux Notices sont des
critiques
de la théorie de laproduction
de l’électricité par le contact des métaux que M. Exner a
exposée
dans les Vol. LXXX et LXXXI des
Sitzungsberichte de
l’Académiede Vienne. M. Exner considère l’action
chimique
de l’air sur les n1é-taux comme la source de
l’électricité, qui
s’accumule dans la coucheisolante
del’oxyde
formée sur leursurface,
et y reste pour tou-jours ;
sesexpériences
tendraient à prouver que la limitesupérieure
de la différence de
potentiel
du métal et de sonoxyde
est propor- tionnelle à la chaleurd’oxydation
du métal,. Au contact avec leplatine,
que M. Exner supposeincapable
des’oxyder,
le métalavec sa couche
d’oxyde
électrisée formerait uncondensateur,
dontla
charge,
mesurée par unélectromètre,
serait la moitié de la force électromotrice 2E, propre au métal enquestion.
M. Stoletoff dis-cute les onze
expériences
que M. Exner cite dans son second Mé- moire comme contradictoires avec la théorie de contact ordi- nairement admise. En se fondant sur le fait que, conformément à cettethéorie,
la terre doit être considérée comme un conduc-teur
métallique (ce
que M. Exner oubliequelquefois
defaire),
M. Stoletow
explique
biensimplement
toutes les onzeexpé-
riences.
M. Sokoloff
cherche,
s’il estpossible,
ensupposant
la théorie de M. Exner exacte, de comparer àidll,
à l’aide de l’électromètreet du
condensateur,
la différence despotentiels
du métal et de sa575 couche
d’oxyde,
ou bien si la valeur ainsi mesuréedépend
de lacapacité
ducondensateur,
conformément aux idées de MM.Ayrton
et
Perry.
En
appliquant
les formules du condensateur à ce cas, l’auteurtrouve que c’est
D
que l’on mesure, de sorte que les idées de_
M.
Exner,
ainsi que celles de 3IàI.Ayrton
etPerry,
se trouventêtre erronées.
A. LI-,%-POUNOFF. - Sur l’équilibre d’un corps pesant, flottant au milieu de plusieurs liquides pesants, contenus dans un vase de forme déterminée, p. j97-
239 et 2-,3-3o8.
L’auteur commence par établir
l’expression mathématique
dupotentiel
despressions hydrostatiques
pour le cascité,
et, en cher-chant les maxima et les minima du
potentiel
de toutes les forcesagissant
sur le corps, il trouve les conditions del’équilibre
ducorps et de sa stabilité.
Les
premières
sontindépendantes
de la forme et des dimen- sions du vase, mais la stabilité endépend :
elle est ordinaire-ment
plus grande
dans un vase que dans une masse deliquide
indéfinie.
K. JOUC. - Formule exprimant le volume d’un liquide en fonction de sa tempé-
rature quand la pression est supposée constante, p. 239, 241, 410, 413.
Les résultats des
expériences
faites par l’auteurconfirment,
pour l’alcooléthylique,
l’exactitude de la formuledonnée en
18 77
par 31. Avenarius: vexprime
ici le volume à la tem-pérature t
duliquide
dont latempérature
absolue d’ébullitionest
T ; fi
eL b sont des constantes. L’auteur atrouvé,
pour l’alcooléthylique
depoids spécifique o, 8o6l4,
et, pour l’acide
sulfureux,
B. SRESNEVSKI. 2013 Sur la cohésion des solutions aqueuses de chlorure de zinc, p. 242-245.
La cohésion a été déterminée par les deux méthodes de
Quincke,
en mesurant la hauteur du
liquide
dans un tubecapillaire
et enobservant des bulles
plates
d’air sur la surface duliquide
recou-verte d’une
glace.
Voici la moyenne des résultats :Des cohésions
respectivement égales
à8mg,
oo ;8mg, 77; 8mg, 7
1correspondent
à des solutions de 83 pour ioo,It6
pour ioo et 20 pour 100 de chlorure de zinc dans l’eau.J. LEBEDEFF. - Sur la dilatation du caoutchouc, p. 246-258.
Les résultats des
expériences
connues sur la contraction appa-rente du caoutchouc
étiré, produite
par lachaleur,
ne donnent pas de moyen pourdistinguer
si cette contraction a lieu dans tous les sens, ou bienuniquement
dans le sens de la forcequi
aproduit l’allongement préalable.
M. Lebedeff a trouvé que c’est la dernièresupposition qui
est exacte. Il a déterminé la densité d’un fil de caoutchouc enroulé sur unpetit
cadre muni devis
de manière àpouvoir
doubler lalongueur
du fil ou bien fairedisparaître
toutesa tension. La
température
de l’eau variait de 15° C.à 3 51 C. ; le
coefficient de dilatation
cubique
du caoutchouc étiré a été trouvéégal
à0,000687,
et celuicorrespondant
à l’état naturelégal
à0,000675.
La différence n’étant pas notablement
plus grande
que l’influence des erreurs del’observation,
l’auteur aentrepris
une autre séried’expériences plus précises :
il a construit une sorte de thernao- mètre dont le réservoir a été formé d’unlong
tube en caoutchoucque l’on
pouvait
étirer et chauffer dans un baind’eau,
de 15°C.à4ï"C.
Le niveau d’eau du tube
capillaire
del’appareil
baissaittoujours
quand
onaugmentait
latempérature. Quand
le tube étaitétiré,
lephénomène
était mêmeplus marqué.
577
C. KRAIEVITSCH.- Nouvelle méthode de recherches pour l’élasticité des gaz et
des vapeurs, et pour établir la formule hypsométrique à l’aide d’expériences directes, p. 3 l 6-3 1 g.
L’auteur veut observer directement l’action de la pesanteur sur les gaz. Pour
cela,
il établit deuxbaro-manomètres,
l’un sur le solet l’autre sur les combles d’un édifice
élevé,
ou même au sommetd’une colline.
Les branches
manométriques
des deuxappareils
sont réuniespar un
long
tube en métal. Si l’on commence à raréfier l’air con-tenu dans le
tube,
par unajutage adapté près
de Fun des mano-mètres,
la raréfaction se propagera vers l’autre ;mais,
en raison dela
pesanteur,
celui d’en basindiquera toujours
unepression plus
forte que l’autre.
Il est évident que, en variant convenablement les conditions de
I’expérience,
onpourrait
arriver à établir la formulehypsomé- trique
directement. Pour décider si les gaz ont ou non une limited’élasticité,
il fautplacer
en bas deuxbaro-manomètres,
et les réunir à celui d’en haut par des tubesséparés.
En raréfiant deplus
enplus
l’air par unajutage placé près
de l’un des deux mano-mètres d’en
bas,
on finira par arriver à une telle limite que la pe-santeur
empêchera
l’air du dernier manomètre de monter, et il res-tera stationnaire
pendant
que lepremier
continuera àbaisser,
sila limite d’élasticité existe. L’auteur a
déjà
commencé l’installation de sonappareil
dans un ancien édifice trèsélevé,
à Saint-Péters-bourg.
N. HAMANTOFF. 2013 Sur la photographie de la partie la moins réfrangibles
du spectre, p. 320-328.
Après
avoirexposé l’historique
de laquestion,
l’auteur décritses
expériences
propres : enemployant
l’émulsionbromogélatinée
de
Kennet,
il a obtenu l’uneaprès
l’autre toutes lesparties
duspectre
visibledepuis
laligne
A. Lespectre
a été obtenu aufoyer
d’un
grand spectroscope
de Merz à un seulprisme
de flint extra-dense ;
le temps de pose variait de trois à trente minutes.C. KRAIEVITSCH. - Sur la limite de la raréfaction produite par les pompes à mercure et sur les causes de leur imperfection, p. 335-348.
L’auteur insiste d’abord sur le fait
qu’une
pompe à mercure bien desséchée tend àremplacer
l’air du réservoirque
l’on veut vider par la vapeur de mercure dont la tensiondépend uniquement
dela
température.
Par
conséquent,
pour faire reculer la limite de lararéfaction,
ilfaut diminuer la
température
d’unepartie
de l’enceinteremplie
dela vapeur saturée. Pour vérifier son
raisonnement,
l’auteur a con-struit un tube de Geissler muni d’un
appendice cylindrique
et vidéd’air par le même moyen que les marteaux d’eau. A la
température ordinaire,
ce tube ne donnaitqu’un
trait lumineuxpendant
la dé-charge électrique; mais, quand
on refroidissaitl’appendice,
le traitcommençait
às’élargir
etprenait l’aspect
d’une lumière stratifiée à latempérature
de - 20° G. ou - 25° C.Pour
conclure,
l’auteur décritplusieurs perfectionnements qu’il
a
apportés
à la pompeMendeleeff(Zani
ouTôppler).
Par
exemple,
ildispose
unpetit
réservoir à air au sommet du tubeabducteur;
les bulles entraînées par le rnercure, maistrop petites
pour être
portées jusqu’au
bout sans s’attacher à laparoi
dutube,
s’accumulent dans ce réservoir et peuvent être conduites au dehors par un courant
plus
fort de mercure.N. PILTSCHIKOFF. - Appareil pour mesurer l’indice de réfraction des liquides
à l’aide de la formule des lentilles, p. 3g3-4 i o.
L’appareil
de l’auteur est destiné à mesurer, sansbeaucoup
depeine,
l’indice de réfraction desliquides
dont on nepossède
que depetites quantités.
Il consiste en une lentille creuse que l’onremplit du liquid e
à examiner. Unerègle graduée
et uneloupe
permettent
de mesurer exactement la distance focale del’image
d’une flamme
monochromatique placée
à une distance déterminée de la lentille. L’auteur donne une formule biensimple
pour cal- culer l’indice duliquide quand
les constantes del’appareil
sontdéterminées une fois pour toutes. Si les dimensions de
l’appareil
sont convenablement
choisies,
laprécision peut
aller assez loin :579 dans une série
d’expériences,
l’auteur a obtenu l’indice de lagly-
cérine
égal à 1,47298
avec une erreurprobable qu’il
évalue à±: 0,00001. W. LERMANTOFF.
BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
Annalen der Physik und Chemie.
Nouvelle série. - Tome. XVII. - N° 12. - Année 1882.
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5e série. - Tome XIV. - Novembre 1882.
LORD RAYLEIGH. - Comparaison des méthodes