HAL Id: jpa-00238172
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Journal de la Société Physico-Chimique Russe. Tome XIV; 1882
Woldemar Lermantoff
To cite this version:
Woldemar Lermantoff. Journal de la Société Physico-Chimique Russe. Tome XIV; 1882. J. Phys.
Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.573-585. �10.1051/jphystap:018830020057301�. �jpa-00238172�
573 d’eau et d’alcool
propylique priti-iaire peut
être calculée exactement 1par la formule
--
c est la chaleur
spécifique rapportée
à l’unité dupoids,
P lepoids
de
l’équivalent
de lasolution,
~2 le nombre de molécules d’eau pour une molécule d’alcool. Cette formuleindique
quel’équivalent
en eau des solutions considérées est
toujours supérieur
aupoids-
de l’eaii
joint
à la molécule d’alcool. Pour cessolutions,
suffisam-ment
étendues,
la chaleurspécifique
estsupérieure
à l’unité. Les mêmes conclusionss’appliquent
à l’alcoolisoLut~lique.
Les chaleurs
spécifiques
des alcoolsprop~ lique primaire
et iso-butylique
purs sontrespectivement o, 65g
et0,686.
La contraction maximum d’un
mélange
d’alcoolpropylique pri-
maire et d’eau
correspond
à une richessealcoolique
de34, ~ ~
1pour I o0 ou
approximativement
à la formule C3 H8 0 -3-- 6 H20,
tandis que pour l’alcool
éthylique, d’après
Mendeleelf(1),
le mai-mum
correspond
à la solution C2HüO + 3 H‘-’ O. E. BOUTY.JOURNAL DE LA SOCIÉTÉ PHYSICO-CHIMIQUE RUSSE.
Tome XIV; 1882.
N. SLOUGUINOFF. - Sur quelques conséquei-ices de la loi des dérivations de;
courants galvaniques, p. r-~..
En discutant la
question
de la manière laplus avantageuse
de combiner enquantité plusieurs éléments,
de forces électromo- trices et de résistancesdifférentes,
l’auteur a trouvé que la quan- tité totale de chaleurdégagée
par une même batterie ne suit pas la loi de Joule et Lentz. Il y atoujours
undégagement
de chaleursupplémentaire,
mêmequand
le conducteur extérieur est inter- rompu.-- -- - - --- -- -- - ----
(’) ~o~-~. ~4/~., t. CY~1~-I I I ; ~ 8Gg.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020057301
574
A. STEPANOFF. 2013 Nouvelle méthode pour déterminer la résistance galvanique
à l’aide d’un galvanomètre différentiel imparfait, p. ~çl.
En
employant
à la manière ordinaire ungalvanomètre
diffé-rentiel
imparfaitement ajusté,
on obtientl’expression
des résis-tances cherchées en unités du rhéostat dont on a fai t usage, mul-
tipliées
par une constante inconnue. Pour déterminer cetteconstante, une fois pour toutes, l’auteur
remplace simplement
larésistance à déterminer par une autre conn ue ; par là on arrive
au but
plus simplement
que par les méthodes de BVieden1ann et deCarpentier.
A. DOBROHOFF-~I1~IKOFF. - Lampe électrique, p. 48-5i.
Le
principe
durégulateur
de l’auteur diffère essentiellement de celui desrégulateurs
ordinaires : tandis que ceux-ciagissent
d’eine manière
intermittente,
celui-là ramène lespointes
des char-bons dans leur
position
relative par un mouvement continu.L’appareil,
dont unspécirnen
a fonctionné àl’Exposition
d’élec-tricité de
1881,
consiste en une bobine de grosfils,
enroulés surun tube de fer. Un
cylindre
de fer est introduit dans J’intérieur de labobine; quand
le courant passe, le tube et lecylindre
s’ai-mantent de la même
manière,
et lecylindre
estrepoussé
hors dutube par la
répulsion
despôles homologues.
Lecylindre agit
par l’interr-nédiaire destiges
articulés sur les deuxcharbons, ii-iobiles,
à
charnière,
à la manière de labougie Ni"ilde,
et entretient entreleurs
pointes
un écartcorrespondant
à un courant d’intensité donné. L’auteur a su trouver pour sonappareil
des dimensionstelles,
que lecylindre
de fer se trouve à l’intérieur de la bobine dans unchamp magnétique
uniforme. De cette manière les char- bonspeuvent
brîllerrégulièrement
dans presque toute leur lon- gueur.J. BORG3I.£NN. - Expériences sur le dégagement de la chaleur pendant l’aiman-
tation intermittente du fer, p. 67-111.
Les
expériences
deJoule,
VanBreda, Grove, Edlund,
Petrou-chewskiy
Jainin etRoger~ Villari, Cazin, Herwib
etTrowbridbe
575
ont établi d’une manière indubitable Inexistence de 1"échauffemenL du fer sous l’action d’une aimantation
intermittente,
sanspréciser
les causes de cet échauffe nI en t. Les courants induits par l’aiman- tation intermittente dans la masse du métal
produisent aussi
undégagenlentde chaleur;
or, dans aucuneexpérience antérieure,
onne tenait
compte
de cette cause, de sorte que laproduction
de lachaleur par l’aimantation elle-même est loin d’être constatée.
Pour combler cette
lacune,
l’auteur a fait une séried’expé-
riences
comparatives
et simultanées sur le fer et le cuivre. Deux tubes de verre, deo-,5o
delongueur
et deom,04J
dediamètre,
for-maient les réservoirs de deux thermomètres à
air,
dont l’un con-tenait
quelques
tubes defer,
fendus lelong
d’unegénératrice,
etl’autre des tubes de
cuivre,
de dimensions à peuprès identiques.
On observait la dilatation de l’air de ces réservoirs à l’aide d’un manomètre à
pétrole,
à troisbranches,
don t la troisième commu-niquait
à ungrand
réservoir d’air soustrait aux variations de la tem-pérature,
a6n d’éliminer l’action de la variation de lapression barométrique.
Les deux tubes en verre, contenant le fer et le cui- vre, étaient entourés de deux autres tubesconcentriques,
for-mant double
paroi; dans l’espace
annulaire ainsiformé,
circulaitun courant d’eau à la
température
ambiante. Enfin les réservoirs ainsi construits étaient entourés chacnn d’unebobine,
forméed’un fil gros, pour le courant
magnétisant,
et d’un filfin, qu’on
faisait
communiquer
à tour de rôle à unélectrodynamomètre
Weber pour mesurer les rnoments
magnétiques
des deux induc-teurs et
pouvoir
comparer leurgrandeur
à l’échauffement observé.Les
interruptions
et les inversions du courant ont étéproduites 5,
1 o et 20 fois parseconde,
à l’aide de commutateursqu’un
mé-canisme
d’horlogerie
àrégulateur
Foucault mettait en marche.Des
expériences
nombreuses ont constaté que les tubes fendus encuivre ne donnent pas d’échanffenlent.
Quant
aufer,
ledégagement
de chaleur a été constaté d’une manière
posi tive ;
à lapremière aimantation,
elle étaittoujours plus
considérablequ’après
unlong
usage du même échantillon. Pour cet état final du
fer,
ledégage-
ment de chaleur est
porportionnel
au nombre desinterruptions
par
seconde,
et à peuprès proportionnel
au carré dumagnétisme temporaire.
Les tubes non fendusdonnent,
à conditionségales,
apeu
près 1, ~
foisplus
de chaleur que les tubes fendus. Un tube576
d’acier se
comportait
comme un tube defer;
un tube d’antin10inea montré des traces d’échauffement. L’auteur pense
qu’on
peuttrouver
l’explication
duphénomène
en admettantl’hypothèse
desmouvements tourbillonnaires de
l’éther dui réaglssentsur
la matièredes corps.
Pn. KBPOUSTIBE. 2013 Simple appareil pour démontrer la dilatation des corps solides, p. 64.
La barre servant à
l’expérience
estposée
par ses deux bouts surdeux
supports.
Un bout, est fixé à sonappui,
de manière à ne pou- voirglisser,
et l’autre estsimplement posé
sur uneaiguille
àcoudre, placée
en travers sur uneplaque
horizontale de verredépoli,
fixée au
support. Quand
la barre se dilate par lachaleur, l’aiguille
roule sur son
support;
unléger
index enbois, planté
sur sapointe,
rend sa rotation visible. Muni d’un
miroir, l’appareil parait
êtresusceptible
d’unegrande précision.
C. KRAIEWITSCIÏ. 2013 NoLe sur la tension des vapeurs dans l’état de saturation, p. 141,113.
En discutant
l’expression
connue de la tension de la vapeur saturée en fonction de saternpérature,
donnée par la théorie méca-nique
de lachaleur,
l’auteur trouve due, pour tous lesliquides
donton connaît les
propriétés physiques,
oii p
et ~o sont les tensions relatives auxtempératures
absolueset
T,,
si T >T,.
TH. PETROUCHEWSKI. 2013 Deux appareils de démonstration pour la conductibi- lité calorifique, p. 154-157 (2 figures).
Pour montrer à un auditoire nombreux la différente conductibi- lité du fer et du
cuivre~
l’auteuremploie
deuxthermoscopes à air,
de dimensions
identiques;
le réservoir de l’un est formé d’un tube vertical encuivre,
et celui de l’autre d’un tube en fer. La chaleur d’unelampe
à gaz arrive auxthermoscopes
par l’intermédiaire de1
577
deux grosfils, respectivement
en cuivre et en fer.Quelques
minutesaprès
le commencement del’expérience,
leliquide
du manomètre duthermoscope
en cuivre baisse de0111,25
ào-, 35,
tandis que l’autreparcourt
seulement de om, o-7 à u"’, 08. - Le second appa- reil est destiné à démontrer la mauvaise conductibilité de l’eauen
comparaison
de celle du mercure. Leprincipe
en est le mémeque celui de
l’appareil déjà
décrit; les réservoirs sont faits de deux tubesconcentriques
en verre ; le tubeintérieur,
destiné à recevoirle
liquide,
est fermé en bas et soudé par son extrémitésupérieure
au tube
extérieur,
dont lapartie
inférieure est soudée au tube ma-.
nométrique.
Pendant que le manomètre duthermoscope
contenant’
le mercure
indique
un échauffementiiot~able,
l’autre reste presquestationnaire.
A. WOEIILOrF. - De l’influence des conditions topographiques sur les tempéra-
tures moyennes de l’hiver, p. 176-198.
En discutantles observations faites dans diverses localités de la
Suisse,
l’auteur a trouvé que lesplus grandes
différences simulta- nées detempérature
sont observées dans les valléesprofondes
etsur les
hauteurs ; pendant
lesanticyclones,
c’est au fond des vallées que l’on observe lestempératures
lesplus
basses. Le méme fait seproduit
en Sibérie et auCaucase;
en Sibérie c’est même larègle,
car en hiver les
anticyclones
sont les ventsprédominants
du pays.L’auteur donne
l’explication
suivante duphénol21è11e ;
lesanticy-
clones étant des vents
descendants,
l’airqu’ils apportent
des hautesrégions
del’atmosphère
aux sommets des montagnes doi t s’écl~auffer par lacompression qu’il éprouve.
D’autrepart,
l’airqui
a été aucontact du sol de ces sommets, refroidi par la radiation favorisée par l’état serein du ciel
pendant
lesanticyclones,
s’écoule au fonddes vallées. De cette manière les sommets
recoivent
d’en haut de l’air chaud et les vallées de l’air froid.C. KRAIEWITSCH. 2013 Sur la conductibilité du vide, p. 198-202.
. Pour résoudre la
question
de savoir si un gaz extrêmement ra- réfiéprésente
par lui-même une résistance au courantélectrique,
ou si cette résistance a lieu
uniquement
à la surface des électrodes,578
comme le
prétend
M.Ediund,
l’auteur faitInexpérience
suivante :un tube de Geissler a été pourvu de trois
électrodes ;
à une certaineraréfaction le courant ne
passait plus
entre les dieux électrodes lesplus éloignées,
mais ce n’estqu’en
continuant l’action de la pompequ’on
est parvenu au même résultat pour les électrodes lesplus rapprochées.
Cephénomène
est évidemment en contradiction avecl’hypothèse
d’Edlund.D. LATSCHI~sOFF. 2013 Dilatation apparente du mercure dans un réservoir d’ébonite, p. 202.
IVI. Kol~lrausch
ayant
reconnu que le coefficient de dilatationcubique
de l’ébonite estplus grand
que celui du mercure, il s’en- suit que, dans un thermomètre à réservoir enébonite,
le mercurebaissera par l’élévation de la
température,
etréciproquement.
L’au-teur a réussi à construire un tel
thermomètre;
un échauffement de 0° à 2oo C. en faisait baisser le mercure deom,025 (’ ).
D. MENDELEEFF ET KOUS)11~SKY. - Sur le frottement de l’eau contre la sur-
face d’un cylindre en mouvement uniforme, p. 202.
Un
grand
nombred’expériences,
faites avec desvitesses v,
va-riant de
om,005
à Om,002par scconde,
ont démontré que le frotte-inent f
de l’eau dans les conditions del’expéri ence s’exprime
par la formule connu ef = sv‘-’ o~’b > I4
>oii s est la surface soumise au
frottement, exprimée
en mètrescarrés. On ne modifiait en rien le frottement en entourant le cy- lindre d’un au tre
cylindre fixe,
de diamètre double.C. KR1~IE~~TITSCH. - Ba~ométr ographe sensible à balance, p. 2I3-225 (!~ figures).
L’absence du vent et des nuages n’est pas encore une preuve de la non-existence de
perturbations
dans les hautesrégions
de l’atmo-sphère, qui
constituent le vrai laboratoire du beau et du mauvais. (1) N’est-il pas à craindre que des déformations du réservoir d’ébonite n’aient dans de telles expériences une influeuce comparable ou même supérieure à celle
de la dilatation? R.
579 temps.
Mais un baromètre dont la sensibilité est suffisammentgrande indiquera
le passage dechaque
vague d’airqui
roulera au-dessus de
lui,
àquelque
hauteur que cesoit,
et nous fera connaîtrela moindre
agitation
dans desrégions
del’atmosphère
autrementinaccessibles.
L’appareil
de l’auteur consiste en un baromètre àsiphon
immo-bile,
dont la branche ouverte et la chambre à vide sont bien c~ tin-driques
et degrand
diamètre. Un fléau de balanceporte
unstyle enregistreur
et une cuvettecylindrique,
contenant du mercure etréunie à la branche ouverte du baromètr e par un
large si phon~
dont une branche
plonge
d’en haut dans le mercure de la cuvette et l’autre dans celui du baromètre. De cette manière le mercureafflue dans la cuvette de la balance
quand
le baromètrebaisse,
etréciproquement.
Le fléaun’ayant
àporter
que lepoids
de la cuvette,on
peut
lui donner facilement une sensibilité tré5grande :
les dé-placements
dustyle
sont à peuprès
80 foisplus grands
dansl’ap- pareil
de l’auteur que ceux du mercure du baromètre.De nOlnbreuses observations ont été faites par L’auteur
pendant
les années i88o et
1881,
àSaint-Pétersbourg.
Le calmeparfait
nese
présente
que bien rarement dansl’atn10sphère;
lestyle
du baro-mètre décrit continuellement une
ligne
d’autantplus
fortementondulée que le vent est
plus
fort. Enété, 1 atmosphère
estplus
calme
qu’en
automne et en hiver.Quelques
minutes avant le com-mencement de la
pluie,
lapression augmente,
mais elle diminue dès que lapluie
commence à tomber.0. CH~~VOLS01. - De l’influence de la tension des fils en cuivre et en laiton sur
leur résistance galvanique spécifiques, p. 226-23g.
En déterminant les coefficients d’élasticité et de torsion des fils soumis à
l’expérience,
l’auteur a calculé l’accroissement de leursrésistances, qui
serait causée par la déformation seule.L’expérience
a
toujours
donné un accroissementplus prononcé,
de sortequ’on
doit conclure que la résistance
spécifique
augmente par la tension.L’effet est
plus prononcé
pour les fils depetit
diamètre que pourceux de diamètre
plus grand.
Lequotient
de l’accroissement de la résistancespécifique
par celui de lalongueur
est en moyenneo, 34,
mais il est loin d’être constant pour divers cas.
580
P. VAN DER VLIETII. - Démonstration nouvelle du théorème de la distribution de l’électricité sur la surface des conducteurs, p. 2~0-2~0.
On démontre ordinairement le théorème cité en se basant sur
l’écjuation
dePoisson, qui
n’est quel’expression
d’unepropriété mathématique
de la fonctionpotentielle, n’ayant
pasd’interpréta-
tion
physique
directe. Pour obvier au manque de lucidité de cettedémonstration,
l’auteur démontre directementqu’un
élément d’é- lectricité soumis à des forces derépulsion
des autres élémentsest dans l’intérieur d’un corps conducteur dans une
position d’équi-
libre
instable,
dequelque
manière que soient distribués ces éléments_ dans l’intérieur de ce même corps conducteur. Cela
posé,
l’auteurdéduit la valeur de l’accroissement de la force
qui agit
sur l’élé-ment d’électricité
quand
celui-ci sedéplace
d’unequantité
infini-ment
petite
etparvient
finalement à établirl’équation
de Poisson.N. EGOROFF. - Sur le minimum de déviation dans les réseaux à réflexion, p. 2J~ ~-2~4.
En
expérimentant
avec un réseau deChapmann
de 17290 traitsau pouce, l’auteur a
remarqué
que l’onpeut
trouver pourchaque
réseau et
chaque longueur
d’onde unangle
d’incidencetel,
que le rayon diffracté réfléchi coïncide avec le rayon incident. Dans ce cas, lefoyer
du réseau se trouve à l’infini. En considérantl’image
de la source lumineuse formée par la surface réfléchissante du réseau comme la source de lumière d’un réseau
transparent,
on voit que le cas de coïncidence du rayon diffractée avec l’incidentcorrespond
au cas du minimum de déviation pour ce réseau trans-parent
fictif(égalité
del’angle
d’incidence etd’émergence~.
J. BORGMANN. 2013 Batterie photo-électrique, p. 258-250.
Pour
pouvoir
démontrer à un auditoire nombreux lespropriétés
du faible courant
galvanique produit
par l’action de la lumière surl’argent
recouvert d’iodured’argent, qui
a étél’objet
d’études deM. Edm.
Becquerel
et ensuite de M.Egoroff,
l’auteur a eu l’idée decombiner en série
sept
éléments de cette sorte. Cet artifice donne au581 courant
engendré
assez de force pourproduire
une déflexion no-table du miroir d’un
galvanomètre Wiedemann~
même par l’action de la lumière diffuse.N. HAMANTOFF. 2013 Sur les forces électromotrices des couples voltaïques molé-
culaires qui produisent le développement des épreuves photographiques au col-
lodion humide, p. 276.
En
1877,
IYI. Lermantoffa démontré par desexpériences
que ledéveloppement
desépreuves photographiques
sur collodion humideest un
procédé galvanoplastique, chaque
moléculed’argent
mé-tallique dégagée
par lalumièré
sur la surface sensible formant unélément
voltaïque
avec une molécule d’azotated’argent
et une mo-lécule de sulfate de fer du
liquide
révélateur(1).
Le résultat del’électrolyse
est undépôt d’argent
sur la moléculemétallique.
L’auteur a déterminé par la méthode de
compensation
la forceélectromotrice des éléments formés par
l’argent,
l’azotate d’ar- gent et un des diversliquides
révélateurs usités. Le révélateurau sulfate de fer ordinaire donne
o~ ,o£ ;
celui à l’acide pyro-gallique o~,08,
mais les révélateursrapides
de Boissonas pour lesépreuves
instantanées donnent une force électromotrice de0~,16
etOD, 1 ~,
cequi explique
leur actionplus
éner-gi due.
N. HESEHUS. - L’élasticité résiduelle dans ses relations avec d’autres
phénomènes physiques, p. 28~-38~.
Les manifestations de l’élasticité résiduelle ont conservé une
place
isoléeparmi
les autresphénomènes
de laPhysique;
on lestraite à
part
sansindiquer
leuranalogie
avec le mode d’action de diverses autres forcesphysiques.
L’auteur s’estproposé
de faire res-sortir ces relations de l’élasticité
résiduelle,
tout en cherchant àcompléter
nos notions sur les loisqui
larégissent.
Lesexpériences
de l’au teur ont
porté principalement
sur lecaoutchouc,
dont l’extension est sigrande qu’on peut appliquer
directement la méthodegraphique
pour déterminer sa variation en fonction du- --- - -
(’ ) Voir Jozcrnal de Physique, t. VI, p. 3¡6.
582
temps.
En discutant la forme des courbes tracées sur uncylindre vertical,
mis en mouvement à l’aide d’unrégulateur Foucault,
parun
style
directement attaché à l’extrémité du cordon vertical encaoutchouc,
soumis à l’action d’unpoids,
l’auteur a trouvéplusieurs
faits nouveaux : par
exemple,
l’étatd’équilibre
final d’un cordonen caoutchouc étiré par un
poids
est atteint d’autantplus vite,
sa« conductibili té
élastique
» est d’autantplus grande,
que sa surfaceest
plus grande
parrapport
à sa masse, que satempérature
estplus
élevée,
que la densité del’espèce
de caoutchouc dont il est fait estmoindre. Une déformation de durée instantanée n’excite
point
d’élasticité résiduelle
appréciable.
Quant
auxanalogies
avec d’autresphénomènes,
l’auteur dé-montre
qu’une
même forme de courheexprime
les lois de l’élasti- cité résiduelle et desphénomènes
suivants : refroidissement d’un corpssolide, déperdition
del’hydrogène
par lepalladium
saturéde ce gaz
parl’action del’électrolyse,
affaiblissement de la lumière d’un corpsphosphorescente
descharges
résiduelles des condensa-teurs et de la
polarisation
des électrodes. L’auteur ne pense pas que cesanalogies
soientpurement formelle,
basées sur lapossibi-
lité
mathématique d’exprimer approximativement
ungrand
nombrede fonctions diverses par une même forlnule
d’interholation;
aucontraire,
il croit que tous cesphénomènes dépendent
d’une causecommune,
l’échange
entre les molécules d’éther du corps et celles du milieuenvironnant,
ainsi que du « frottement intérieur » ou de la réaction mutuelle des molécules vibrantes du corps.C. KRAIE~VITSCH. 2013 Nouvelle méthode de recherches pour l’élasticité des ga~, p. 3~5-418.
L’auteur a réalisé le
projet d’expériences déjà
décrit dans le~ozcj°j2c~~’ de
Plzi-sz~zce (t. l,
2esérie,
p.577)
et donne maintenantun
compte
rendu détaillé de sesappareils,
de son mode d’obser- viation et de calcul. Lesappareils
ont été installés dans deux chanlbres d’un vieil édifice deSaint-Pétersbourg,
trèsélevé,
demanière que la différence des niveaux des deux stations
était ~ ln’.
Un manomètre à mercure, en forme de
V,
étaitplacé
à la stationinférieure;
du somme t de la branche dedroi te,
un mince tube enplomb
conduisait à la pompe à mercure, et un autre,long
dego"’,
583 à la station
supérieure,
oû son bout a été directement soudé à unautre tube
pareil
aupremier, qui
retournait à la station inférieureet
communiquait
avec la branche degauche
du même manomètre.En faisant fonctionner la pompe, on
produisait
une différencede niveaux du mercure dans les deux branches du
manomètr e ;
aucommencement de la
raréfaction,
cette différencedisparaissaitbien vite, mais,
pour une tension dequelques
dixièmes demillimètre,
onne devait pas attendre moins d’une
heure,
et,quand
la raréfactionapprochait
de salimite,
une différence de niveaux de o"l,002 àom,oo6 persistait plusieurs jours.
Unecontre-épreuve,
faite avecun tube de même
longueur placé
horizontalement à la station infé-rieure,
montra que la différence des niveauxdisparaît
au bout devingt-quatre heures,
même à la limi te. Il estprobable que la
différencedes niveaux devient
plus prononcée quand
latempérature
de l’airest
plus
basse. Ces résultats inattendus montrent clairement que l’élasticité de l’air décroîtplus
vite que la massequi
reste dans levolume
primitif
del’appareil ;
autrement la vitesse de son Dlouve- ment devrait être la même. Il n’est paspossible
d’attribuer cerésultat à l’influence des
parois
du tube sur le mouvement del’air,
car le diamètre du tube était assez
grand, o’~,003
à peuprès;
doncil faut conclure que l’air ne suit pas la loi de Mariette pour les
petites pressions.
En février
1882, après
avoir trouvé un aide dans la personne de M.Petersen,
l’auteur commença une série d observations simul- tanées aux deux stations. Un baromanomètre était installé àchaque station,
un tube enplomb
faisaitcommuniquer
leursbranches ouvertes;
celle
du baromanomètre d’en basétait,
enoutre, en
communication
avec la pompe à mercure. Pour une ten-sion de 1
i""’1,6,
la différence observée aux deux stations concordaitassez bien avec le
calcul,
mais elle est restée sensiblement con- stante, de0,014
à0,017 "pour
les tensions dei~~,3~
ào’"’", >8c> ,
bser-vées à la station inférieure.
W. LERMANTOFF. 2013 Manière de préparer les miroirs légers
pour les instruments à réflexion, p. 18o.
Sir W.
Thomson,
pour avoir un miroirlé,,et-
fait argenter ungrand
nombre de rondelles de verre mincequ’on
trouve dans le584
commerce pour couvrir les
préparations microscopiques,
et ilchoisit celles
qui
donnent uneimage
assez distincte. L’auteur com-mence par examiner à la lumière de l’alcool salé les anneaux de Newton
qui
se formentquand
on pose les rondelles sur un bonverre
shhérique
degrand rayon de
courbure. On choisit ainsi bien facilement les rondellesplanes (dont
les anneaux sontréguliers
et ne
changent
pas de diamètrequand
on retourne larondelle~,
aussi bien que ceux à courbure
sphériqme régulière.
- Le verreiiiinc--,
examiné à la lumièremonochrumatique, présente
à luiseul des
franges
du caractère des anneaux de Newton.A. NADEJDI~E. -- Expériences sur la température d’ébullition absolue et la tension des vapeurs de quelques liquides, p. 156-163 et 537-541.
L’auteur a fait ses
expériences
par la méthode cde 31. Saïonts- chewski : leliquide
était contenu dans une branche d’un tubeen
U,
dont l’au tr e branche était terminée par un tube horizontal lcalibré,
formant manomètre àhydrogène.
Voici les résultats :En discutant ces résultats et ceux de M.
Saïonischewski,
l’auteuntrouve que, pour les
mélanges
deshydrocarbures
Cil H21l latempé-
rature d’ébullition absolue s’élève du méme nombre de
degrés
que latempérature
d’ébullition sous lapression atmosphérique.
-~ --- - ~ - - ~ -
(1) Ces deux expériences sont considérées par l’auleur comme peu certaines.
585
O. STRAUSS. - Sur la température et la pression critiques de l’eau, p. 510-517- La détermination directe de la
température critique
de l’eaupré-
sente des difficultés
insurmontables,
car le verre estdécomposé
par l’eau dans les conditions de
Inexpérience.
L’auteur calcule latempérature critique
de l’eau X à l’aide de ses observations sur lestempératures critiques
T deplusieurs mélanges
de xparties
d’alcooldont la
température critique
est -.,, etde fi parties d’eau,
par la formule suivante :En moyenne, il trouve
pour X
le nombre3-o’C.,
avec une erreurpossible
de -!- 5°. Pour lapression critique
del’eau,
il trouve1 g5atm, 5
parcomparaison
avec l’éther en admettant une formulede M. Van der Waals : si les
températures
absolues de deux corps sont des nièmesparties
de leurstempératures critiques,
leurspressions
de vapeurs saturéescorrespondantes
sont aussi des ni t’mesparties
de leurspressions critiques.
J. BORGàIANN. - Sur la théorie électromagnétique de la lumière. Discours prononcé dans la séance générale de la Société physico-chimique russe.
Après
avoirexposé
la théorie de Maxwell et lesconséquences qu’on
en adéjà déduites,
l’auteelrl’applique
aux actionschilniques
de la lumière. La lumière étant un courant
électrique nioléculaire;
ce courant doit déterminer la
décomposition
des molécules des corpscomposés qu’il
traverse. Mais sa direction alternant ungrand
non1bre de fois par
seconde,
lesproduits
de ladécomposition
serecomposeront
de nouveau, à moins que les moléculesvoisines,
de
composition différente,
neforment,
avec l’un desproduits,
descouples voltaïques moléculaires,
aidant lesdécompositions
com-mencées. Les
plaqnes daguerriennes,
lapile photo-électrique
de1~1.
Becquerel,
etc., rentrent évidemment dans ce cas.WOLDEMAR LERMANTOFF.