HAL Id: jpa-00239021
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Submitted on 1 Jan 1889
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Journal de la Société Physico-Chimique Russe
W. Lermantoff
To cite this version:
W. Lermantoff. Journal de la Société Physico-Chimique Russe. J. Phys. Theor. Appl., 1889, 8 (1),
pp.535-544. �10.1051/jphystap:018890080053501�. �jpa-00239021�
on appuie sur la clef, la spirale est donc parcourue par un cou- rant ; quand on n’appuie pas, les deux moitiés de la spirale sont à
des potentiels égaux et contraires.
Une aiguille de gomme laque, portant à ses extrémités deux
petits cylindres demi-conducteurs, est suspendue par un fil de soie,
au centre de l’anneau, à l’intérieur d’une boite contenant de l’air
sec. Les petits cylindres sont formés d’une sorte de gélatine qui, d’après l’auteur, conduit juste assez pour prendre une charge sta- tique, trop peu pour devenir le siège de courants de Foucault d’une intensité appréciable. On règle la suspension de telle sorte
que l’effet électrostatique observé à circuit ouvert soit négligeable,
c’est-à-dire que l’aiguille ne prenne pas de déviation appréciable quand, à l’aide d’un commutateur, on renverse-les comm unications des extrémités de la spirale avec les pôles de la pile. Cette condi-
tion n’a pu être réalisée qu’approximativement.
Si maintenant on donne à la clef de Morse une série de mouve-
ments, que l’on rythme d’après la période d’oscillations de l’ai-
guille, on parvient à obtenir une déviation maximum de l’aiguille
très appréciable. Pour interpréter cette expérience, M. Lodge
admet qu’un aimant fermé qui commence ou qui finit produit
un champ électrostatique. E. BOUTY.
JOURNAL DE LA SOCIÉTÉ PHYSICO-CHIMIQUE RUSSE.
Tome XX, année 1888.
N. PIROGOFF. - Sur le viriel des forces, p. 1-20.
L’auteur, en continuant ses études sur la théorie cinétique des
gaz, attaque et cherche à rectifier l’expression de la longueur du
chemin d’une molécule, donnée par van der Waals.
V. WOULF. - Compensateur pour la mesure de l’angle de rotation du plan
de polarisation, p. 2o-25.
L’appareil est construit à la manière du compensateur de Ba- binet, mais les deux prismes sont taillés perpendiculairement à
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080053501
l’axe principal d’un cristal de quartz lévogyre pour l’un, dextro-
gyre pour l’autre. L’intensité 1 d’un rayon passant par les deux
prismes à l’endroit où la difl’érence de leur épaisseur est e, et à
condition que le plan de polarisation de l’analyseur soit à angle
droit par rapport à celui du polariseur, s’exprime par la formule
où r et 1 sont les indices de réfraction des rayons dextro et lé~~o- gyres, de longueur d’onde ~,. En nommant ta le pouvoir rotatoire
du quartz pour les rayons jaunes et oc l’angle des prismes, l’au~eur exprime la clistance .x entre deux franges consécutives par
Pour avoir x égal à 4"~B ~ faut faire oc de 46°, à peu près, ce qui
est possible à condition d’employer la construction du triprisme
de Fresnel. L’appareil a été exécuté par feu ~1. Duboscd; une
série d’expériences donna cornme erreur moyenne d’une déter- mination de l’angle de rotation le nombre de i 8’.
Z, ZETLINE. - Moyen de déterminer la combinaison la plus avantageuse de;
éléments d’une pile quand on n’a qu’un voltamètre à sa disposition, p. 29.
Le petit Mémoire de l’auteur (t) appartient à la classe des exercices scolaires sur la loi d’®hm . Ayant remarqué que la for- mule définitive connue contient seulement le rapport de la résis-
tance extérieure et de celle d’rln élément de la pile, il détermine
ce rapport à l’aide de deux observations de l’intensité du courant
produit par deux différentes combinaisons des éléments donnés.
0. CHWOLSON. - Exposition simplifiée du deuxième théorème de Iiirchhofl, p. 3 r-3~+.
Les commençants éprouvent quelque difficulté à saisir la dé- monstration usuelle du deuxième théorème sur les courants dé-
(’ ) Autodidax, si je ne me trompe pas.
537 rivés. L’auteur pense que cette difficulté sera levée, si l’on pro- cède de la manière suivan te :
On sait que la force électromotrices e est égale à la variation brusque du potentiel v,
-v,, au point oû elle est située, que la force électromotrice d’un élément de pile est la somme de celles qui agissent sur les diverses surfaces de contact des corps dont il
est formé, et que la loi d’ohiu peut être exprimée en disant que l’intensité i du courant dans une partie d’un conducteur linéaire
est égale à t~,
1 -~2, différence de potentiel à ses extrémités, di-
visée par sa résistance r. Cela posé, imaginons un contour quel-
conque fermé, et parcourons-le en partant d’un point choisi arbi- trairement. Le potentiel décroitra régulièrement le long de
certaines portions du contour, conformément à la loi v,
-Ç2 = ir,
et éprouvera en certains points des accroissemen ts brusques,
dus aux forces électromotrices. En revenant au point initial, nous devons y trouver le méme potentiel qu’an départ; par conséquent
la somme algébrique de tous les décroissements progressifs du po- tentiel doit être forcément égale à la somme de toutes les forces
électromotrices du contour, c’est-à-dire
D. LATSCHINOFF. 2013 Études photographiques des décharges électriques,
p. 41-49.
C’est la décharge de l’appareil d’induction de Ruhinkori, avec
ou sans condensateurs supplémentaires, produite par une rupture
unique du courant primaire que l’auteur a étudiée. Une partie des images publiées a été obtenue à l’aide de la chambre obscure et
l’autre directement par la décharge sur la surface d’une plaque au gélatinolromure. Malgré la diversité des conditions des expé- riences, la décharge positive s’est toujours manifestée par un
grand nombre de ramifications plus ou moins fines, et la négative
par des lignes brisées, sans ramifications, mais terminées par des rayonnements en forme d’éventails. L’épreuve photographique a
souvent présenté des signes incontestables de décharges oscillantes
que l’on ne pouvait pas soupçonner en observant l’étincelle a
l’ 0153il.
P. BROOUVOFF. - Comparaison directe des baromètres de divers observatoires
météorologiques de l’Europe, p. 61-62.
Un baromètre portatif, sy stème ~ild-Fues, n° 247, a été com- paré au baromètre normal de l’observatoire de Saint-Pétersbourg.
Avant le voyage la différence fut trouvée égale à -~-0~010 et, après, à -f- omm,o r /, de sorte que ce baromètre peut être considéré
comme n’ayant pas varié sensiblement. Voici les résultats des
comparaisons faites directement à l’aide de ce baromètre pendant
un voyage dans l’été de i 888 :
R. DE KOVESLIGETHY. - Analyse spectrale mathématique, p. 65-82.
L’auteur, un physicien hongrois, compare les résultats calculés
d’ahrés la formule clu’il a établie en 1885 pour l’expression de
l’intensité des radia tions d’un corps en fonction de sa tempéra-
ture avec ceux obtenus à l’aide des formules données par M. W.
Michelson ( 1 ) et constate que ces dernières s’accordent mieux
avec les observations de :1B1. Mouton que les siennes propres.
N. PILTSCHIKOFF. - Généralisation de la méthode de Gay-Lussac pour la détermination de la constante capillaire des liquides, p. 83-93.
La formule bien conn ue de Gay-Lussac
n’est applicable directement que dans le cas oû l’action capillaire
(’ j Voir Journal de Physique, 2e série, t. ~rI, p. ~6~.
539 dans le vase extérieur est négligeable. Cette condition est difficile à réaliser si l’on a très peu de liquide à sa disposition. Pour parer à cet inconvénient, l’auteur applique cette formule à deux tubes
de diamètres 1, et r2, plongeant dans un même réservoir ou slln- plement communiquant entre eux, et obtient une expression ne
contenant que la différence des niveaux h,
-h’2, du liquide dans
les deux tubes
-
En outre, 1VI. Piltschikoff détermine les diamètres 7~ et rn2 des deux tubes par la condition que l’influence des erreurs dans la dé- termination de I2, - h2 et de o, r2 sur la valeur de la constante
capillaire calculée soit minimum, et indique la possibilité de dé-
terminer par sa méthode la constante capillaire à diverses tempé-
ratures et sous diverses pressions, en opérant dans des tubes de
verre scellés.
A. ~’VOIEII~OFF. - Sur la température des eaux; p. gi-ro6.
L’auteur discute le petit nombre d’observations que nous pos- sédons sur la marche diurne et annuelle de la température de la
surface des eaux en comparaison avec celles de l’air, en fait res-
sortir les résultats inattendus et en apparence contradictoires et
insiste sur la nécessité de faire de nouvelles observations de ce
genre.
N. HESEHUS. - Modincation du photomètre de Bunsen, p. io7.
L’écran vertical est muni d’une série horizontale de trois petites taches, et placé un peu obliquement par rapport à la droite pas-
sant par les deux sources lumineuses. L’observation se fait à l’aide d’un tube viseur, placé normalement au plan de l’écran. Si l’on fait disparaître la tache du milieu, l’une des deux autres apparai-
tra plus lumineuse et la seconde plus sombre que le fond ; le con-
traste simultané permet de réduire l’erreur usuelle de l’observa-
tion à peu près à 11101t1é.
540
N. EGOROFF. - Modification de la lentille à foyer variable de I1I. Cusco, p. 107.
Les parois en verre de la lentille de M. Cusco sont remplacées
par des pellicules de gélatine, employées ordinairement pour cal- quer les dessins, et l’eau par le pétrole. A cause de cette substitu- ton, le mouvement vertical de quelques centimètres d’un enton-
noir en verre, communiquant par un tube en caoutchouc avec
l’intérieur de la lentille, est suffisant pour modifier sensiblement t
sa distance focale.
J. BORGMANN. 2013 Sur la relation entre les phénomènes du passage de l’électricité dans l’air par l’intermédiaire d’une flamme et des rayons ultra-violets, p. 111- 1[3..
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