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Journal de la société physico-chimique russe ; Année 1900 ; vol. XXXII

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00240631

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240631

Submitted on 1 Jan 1902

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Journal de la société physico-chimique russe ; Année 1900 ; vol. XXXII

W. Lermantoff, W. Ignatowski

To cite this version:

W. Lermantoff, W. Ignatowski. Journal de la société physico-chimique russe ; Année 1900 ; vol. XXXII.

J. Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.45-55. �10.1051/jphystap:01902001004501�. �jpa-00240631�

(2)

45 rait espérer produire des températures de absolus. Mais, pour atteindre un degré absolu, il faudrait avoir isolé d’abord un gaz

s’éloignant autant de l’hélium que l’héliurn s’écarte de l’hydrogène, soit, par exemple, un gaz du groupe de l’hélium ayant un poids atomique égal à 2, c’est-à-dire moitié de celui de l’hélium.

V. - Les phénomènes de phosphorescence offerts par des subs- tances organiques refroidies dans l’air liquide s’exagèrent beaucoup

dans l’hydrogène liquide.

Certains cristaux, placés dans l’hydrogène liquide, deviennent

momentanément lumineux; par exemple, certains platinocyanures

et le nitrate d’urane. Cette luminescence, que l’auteur attribue à des actions électriques, se produit aussi pendant le réchauffement des cristaux. Un cristal de nitrate d’urane s’électriserait de façon à attirer rapidement à lui toutes les parcelles solides en suspension dans l’air li quide, habituellement trouble, et qui, dans ces conditions, devient limpide en quelques instants.

E. B.

JOURNAL DE LA SOCIÉTÉ PHYSICO-CHIMIQUE RUSSE ;

Année 1900 ; vol. XXXII.

A. PETROWSKI. - Sur la distribution du potentiel dans un milieu hétérogène.

~

P. ’1-3b (Voir C. R., CXXX, p. 142,

-

Luîn. êl., vol. xXII, n° 4).

W. IGNATOWSKT. -- Remarque relative au mémoire précédent.

-

P. ~3’~-~.~0.

Le mémoire de M. Petrowski est purement mathématique : l’auteur

traite successivement le condensateur plan, sphérique et cylin- drique, dont l’isolateur est formé par des couches de nature diffé- rente. Ensuite, il discute la distribution du potentiel dans un milieu sphérique semi-conducteur, produite par une source d’électricité

constante ou soumise à des variations d’intensité harmoniques; ainsi

que la capacité d’une sphère semi-conductrice.

M. Ignato~~ski remarque que la deuxième partie du mémoire con-

tient une contradiction : la supposition que le champ magnétique est

une fonction du rayon seul implique son indépendance du temps, c’est-à-dire l’absence de tout phénomène dynamique.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01902001004501

(3)

N. SCHILLER. - Données expérimentales e1, définitions formant la base de la deuxième loi de la thermodynamique. - P. 37--59.

L’auteur établit quelques lemmes, fondés uniquement sur des don-

nées indépendantes de l’équivalence de la chaleur et du travail, et

conduisant à la conclusion que les procès cycliques réversibles ne

peuvent pas faire accroître sans limite la température d’un corps

thermiquement isolé. Dans un mémoire antérieur (1), il a déjà démon-

tré que ce fait conduit aux mêmes conséquences que la deuxième loi de la thermodynamique, et peut être considéré comme son équi-

valent.

V. BERNASIii. --- Emploi d’une lampe à incandescence pour la démonstration des expériences de Hertz et de Marconi. - P. 50-52.

Une petite lampe de 5 volts commence à émettre la lumière quand

le cohéreur, devenu conducteur, fait agir le relai. Cet arrangement simple convient mieux pour un auditoire nombreux, qu’un galvano-

mètre, ou une autre sonnerie, dont le son est souvent rendu indis- tinct par le bruit de l’étincelle.

TH. INDRICSON. - Expériences sur les étincelles électriques globulaires.

P. 53-57.

En répétant les expériences de M. Leduc (2), l’auteur a constaté

une différence entre les étincelles globulaires, obtenues sur la

surface d’une plaque photographique et celles de 11~I. Planté, dont

la boule se formait à l’anode et non à la cathode. Sur la plaque photographique, le globule se forme à la cathode ; il creuse un

sillon visible dont le contour est suivi par les décharges consé- cutives, à moins qu’on n’augmente considérablement la différence des potentiels Une couche de fleur de soufre s’oppose au passage de la décharge globulaire. Il paraît possible que la lumière in- tense de l’électrode négative produise une décomposition du gra- nule le plus proche du bromure d’argent, qui devient à son tour

lumineux et décompose un granule voisin, préparant ainsi une voie

à l’écoulement de l’électricité.

(1) Voir J. de l’lc~s., 3e série, t. VII, p. 674; 1898.

~) C. R., CXXIV, 37; et J. 4e l’hys., 3e série, t. X, 409; ~.JOI.

(4)

47

A. MITINSKI. - Sur un nouveau principe d’action des pompes à eau.- P. 6~1-62.

Il existe une forme de pompe (pompe de Voss), à deux cylindres parallèles, réunis de manière à former un tube en U, dont les deux

pistons, munis de clapets, s’ouvrent dans des directions opposées,

montent et descendent simultanément, de façon à donner un courant d’eau continu. L’auteur établit une formule, démontrant que la force vive de la colonne d’eau, dans tout l’appareil, agit comme un volant régulateur de vitesse, d’autant plus efficace que la vitesse et la masse

de cette eau sont plus considérables.

~V. LERMANTOFF. - Sur une méthode pour déterminer, par une expérience directe, la perte de la chaleur par les murs d’un édifice.

-

P. 62-63.

Une surface déterminée du mur est recouverte hermétiquement

d’une caisse à parois en liège aggloméré, mauvais conducteur de la

chaleur ; des thermomètres sont placés dans l’intérieur de la caisse et dans la chambre. En outre, la caisse contient un fil en constatant de résistance connue, que l’on peut chauffer à l’aide d’un courant d’intensité connue. Si l’on parvient, en réglant cette intensité, à obtenir, pour quelque temps, l’égalité de température de l’air de la caisse et de celui de la chambre, on peut conclure que toute la cha- leur développée par le fil traversé par le courant pendant l’unité de

temps, est transmise par le mur pendant la même période ; car, à

cause de l’égalité des températures, la transmission de la chaleur à travers les parois de la caisse est nulle. Ce procédé ne peut être

considéré comme rigoureux : la distribution de la chaleur dans la couche d’air adjacente au mur ne sera pas identique sous la caisse

et dans les parties du mur libre. Néanmoins l’approximation est beaucoup meilleure que celle que l’on obtient en calculant d’après

les coefficients obtenues au laboratoire, sur des échantillons bien différents de ceux qui entrent dans la composition du mur. Quelques expériences préliminaires ont été faites par l’auteur, avec le con-

cours de M. B. Soubareff; mais les expériences définitives auront lieu dans le nouvel édifice de l’Institut de Physique de l’Université de Saint-Pétersbourg, l’on a ménagé, pendant la construction,

-

des parties de mur diversement orientées et exécutées par diverses

méthodes, pour servir à ces expériences.

-

(5)

P. VAN BER V1,(ETH. -. Nouvel appareil de démonstration pour la conductibilité

thermique d’un mur indéfini.

-

P. 63-64.

Une barre de fer de 5 X 5 centimètres de section est chauffée à l’un de ses bouts par un courant de vapeur d’eau et refroidie à l’autre par

un courant d’eau à la température ambiante. La surface latérale de cette barre est recouverte d’une couche épaisse de feutre et de liège aggloméré. Une série de six thermomètres est placée dans des trous, forés jusqu’à la ligne centrale de la barre. Après une demi-heure

de chauffe, les thermomètres arrivent à une température stationnaire,

et le diagramme des températures observées coïncide presque com-

plètement avec la droite théorique.

J. FOTSCHIDLOWSKT. 2013 Deux expériences de cours, relatives à la capillarité.

-

P. 66.

Pour démontrer la dépression capillaire du mercure., l’auteur emploie un vase en forme de prisme aigu, et ponr obtenir une for- mation lente et régulière des gouttes liquides, il verse, à l’aide d’une

pipette, sur la surface, de l’huile de vaseline, un mélange d’eau et d’alcool, de densité un peu plus grande, coloré par de la fuchsine.

Une goutte se forme sous la surface de l’huile, s’allonge et finit par

tomber au fond, en simulant toutes les formes consécutives d’une

goutte tombant librement dans l’air.

P. RYI31~INE . - Sur la périodicité des phénomènes atmosphériques.

Ire partie. - P. 67-74.

_

En étudiant les cartes synoptiques de la distribution des pressions

en Europe ; l’auteur constate que la présence d’un minimum au sud

de la Russie en même temps que celle d’un minimum à l’est de la

Russie, au nord de la péninsule scandinave et en Angleterre, pro- voque invariablement la formation d’un maximum indépendant en Europe centrale.

J. BÔRGNIAN. - Luminescence d’un gaz raréfié entourant un fil conducteur en communication avec l’un des pôles d’une bobine Ruhmkori. - P. 7~-81.

M. Borgman s’est proposé d’étudier en détail le phénomène connu

de la luminescence d’un fil conducteur nu, communiquant à l’un des

(6)

49

pôles de la bobine de Ruhmkorf, dont l’autre est mis à la terre. Pour

pouvoir faire varier la pression du gaz ambiant, le fil a été tendu le long de l’axe d’un tube en verre de 50 X 6 centimètres. Un inter-

rupteur à micromètre et un condensateur à air de Kohlrausch étaient introduits en dérivation. Quand l’étincelle de l’interrupteur ne dépassait

pas 3 millimètres et le fil était négatif, il apparaissait entouré d’une

gaine lumineuse continue.

W. IGNATOWSKI. - Action des courants alternatifs sur l’électrodynamomètre.

P. 85-96.

La formule d’Oberbeck se rapportant uniquement aux courants

alternatifs harmoniques, l’auteur a cherché à résoudre le cas des

courants alternatifs quelconques. L’angle de déviation et de la bobine mobile de l’électrodynamomètre, dont la position d’équilibre est parallèle à la direction du méridien magnétique, a été trouvé égal à :

L’angle de déviation ô, pour la bobine placée normalement au méri- dien magnétique :

-

.

A est ici la constante de l’appareil, D le couple de torsion de la suspension bifilaire, H l’intensité de la composante horizontale du

champ magnétique terrestre, et B le couple qu’il excerce sur la bobine

mobile, traversée par un courant égal à l’unité, I, l’intensité du cou- rant de la bobine fixe, I’ celle du courant de la bobine mobile et T leur période commune.

N. 13ESEHUS. - Constantes diélectriques et tensions superficielles des mélanges

de chloroforme avec l’éther et de l’alcool avec de l’eau.

-

P. 97-102.

L’auteur a recueilli quelques faits nouveaux, à l’appui de son idée

sur la connexion entre l’électrisation au contact et la tension super-

(7)

ficielle (’). Les résultats des expériences de J.-C. Philip et de

W.-D. Coolidge ont établi que le mélange de 32 0/0 d’éther et de 68 0/0

de chloroforme possède une constante diélectrique maximum, dépas-

sant celles des deux liquides. Les expériences de Rodenbeck sur la

tension superficielle des mélanges des mêmes liquides, ainsi que celles faites par M. A. Georgiewski, d’après les indications de l’au- teur, ont donné un maximum relatif notable de la tension superfi-

cielle pour les mélanges de composition moyenne. Pour le mélange

d’eau et d’alcool, la coïncidence est encore plus marquée, d’après les

mesures des constantes diélectriques, faites par M. Fereschine et des tensions superficielles, faites par M. A. Georgiewski.

A. APHONASSIEF’F. - Expériences sur l’action de quelques minéraux

sur une plaque photographique. - P. 103-106.

Une cinquantaine de minéraux a été soumise aux expériences, d’après la méthode usuelle. L’action la plus intense a été observée

pour les échantillons contenant beaucoup d’urane ou de thorium. Un minéral récemment découvert en Finlande, le

«

laranskite », ne con-

tenant ni urane, ni thorium, a donné cependant une empreinte appréciable.

A. GRÔUSINÔFF. - Sur la modification de la composition chimique de l’air liquide pendant son évaporation. - P. 107-1I!~.

Le poids de l’air liquide, contenu dans un réservoir de Dewar, a

été déterminé plusieurs fois, ainsi que la teneur en oxygène du gaz, recueilli dans les intervalles des pesées. L’évaporation de 500 centi-

mètres cubes d’air liquide dure soixante et une heures dans un réser- voir argenté, et seulement six heures dans un réservoir non argenté;

néanmoins la loi du changement de teneur en oxygène reste la même, et peut être exprimée graphiquement par une parabole dont

la convexité est tournée vers l’axe des abscisses. En commençant par 2i 0/0, la teneur en oxygène monte jusqu’à 100 0/0 vers la fin de l’évaporation.

(1) Voir J. de Pliys., série, t. X, p. ~153; 1901.

(8)

51

N. HESEHUS. - Dimension commune du potentiel et de la tension superficielle.

P. i 15-126.

En cherchant à consolider ses idées sur la connexion entre l’élec- tricité de contact et la tension superficielle, l’auteur remarque que, dans le système général des unités électriques et magnétiques, proposé par M. Joubin (~), ces deux quantités ont mêmes dimensions

M.T -2 et discute les travaux de Schreiber, Lodge et autres sur le

même sujet.

N. HESEHUS..- Flamme électrique et foudre globulaire.

-

P. 127-129.

1,’interrupteur électrique de Wehneit (1), avec la bobine de Ruhmkorf, a fourni à l’auteur un moyen pour reproduire aisément

au laboratoire la flamme électrique et la foudre globulaire. Il faut

pour cela produire la décharge entre une éponge, imbibée d’eau et la surface de l’eau, servant d’électrodes, ou entre deux petits jets

d’eau salée. Le moindre souffle met en mouvement la flamme élec-

trique ainsi produite ; le mouvement est accompagné de crépitations caractéristiques. Un jet de vapeur d’eau présente une résistance trop grande pour produire une décharge disruptive ; mais, sous l’influence de la charge, il s’épaissit, prend une coloration brun bleuâtre, et un

mouvement tourbillonnaire, le tout rappelant un nuage orageux.

N. SM1RNOFF. - Sur la réflexion de la lumière sur une surface à courbure négative.

-

P. 134-136.

Un miroir métallique, formé d’une portion de la surface intérieure (1) J. cle Phys., 38 série, t. V, 398; 1896, et t. VI, p. 57; 1897.

(2) Je profite de l’occasion pour revendiquer la priorité de l’invention de l’inter-

rupteur électrolytique pour feu NI. Slouguinoff. Il a le premier reproduit ce phéno-

mène et constaté la discontinuité périodique du courant. Malheureusement, dans

ces temps-là, il n’avait pas à sa disposition des courants dépassant 1 à 8 ampères,

de sorte qu’il n’avait nul moyen de développer

son

invention. I,es premières expériences ont été faites, en 8’18, au laboratoire de l’Université de Saint-Péters-

bourg (Note de l’auEem° de l’rcnaL~se).

[Nous pourrons faire observer que le phénomène lui-même avait été observé

depuis longtemps par divers auteurs, notamment MM. Violle et Chassagny. Il

semble bien néanmoins que M. Wehnelt, le premier, ait eu l’idée de l’utiliser pour

en faire un interrupteur de bobine d’induction susceptible de remplacer les treuil-

bleurs ou interrupteurs électromécaniques. R. ]

(9)

d’un tore dont l’axe est horizontal, donne une image directe et non symétrique de l’observateur, c’est-à-dire qu’il voit sa inain droite à gauche, tandis que sa tête est en l~ant et ses pieds en bas, comme s’il contemplait un aller ego, tou~°nant sa face vers lui. La surface du miroir es t de révolution, et peut être formée sur le tour, en creu-

sant sur la surface extérieure d’un cylindre une rainure de section semi-circulaire.

W. TSCHEGLIAEFF. - Etudes expérimentales sur la décharge

d’un condensateur par l’étincelle.

-

P. ii1.-210.

En 1830, Fitzgerald a employé le galvanomètre pour l’étude des vibrations hertziennes, sans donner l’explication du mode de cette action. Les discussions de MM. Hagenbach, Zehnder et Poincaré

ont induit l’auteur à approfondir la partie expérimentale de la ques- tion en employant le système connu de Hertz-Lecher.

Les phénomènes observés par l’auteur sont trop compliqués pour que l’on puisse en donner une description succincte.

P. BACHàIETIEFF. - Sur la surfusion.

-

P. 293-24’1.

En étudiant la température propre des insectes, l’auteur a constaté que les liquides de leur organisme sont susceptibles de surfusion, quand on abaisse convenablement la température de l’insecte vivant, Pour déterminer les conditions nécessaires à la production de ce phénomène, l’auteur a entrepris une série d’expériences sur divers liquides, dans diverses conditions. ()n obtient généralement un

abaissement de température du liquide d’autant plus considérable que sa masse et la vitesse de son refroidissement sont moindres.

(Vol. XXXIII, 190i, 1-6.)

N. HESEHUS. - Electrisation par contact et dureté.

-

P. i-22.

En poursuivant ses études, M. Hesehus fait ressortir les faits sui- vants : La dureté des corps solides joue, par rapporta l’électrisation,

le même rôle que la tension superficielle pour les liquides : le dié-

lectrique le plus dur s’électrise positivement. L’inverse a lieu pour

le contact des métaux ; le moins dur s’électrise positivement. De

(10)

53

deux corps de compositions identiques, celui dont la surface est mieux

polie devient positif. Ces faits sont en concordance avec la théorie moderne des ions, si l’on considère avec l’auteur que l’électrisation

est le résultat d’une certaine tendance des corps en contact à égali-

ser leurs propriétés superficielles par le transport mutuel des ions négatifs.

Mlles A. SEItDOBINSKAIA et A. ENIELIANOVA. - Détermination des chaleurs

spécifiques des métaux d’après la vitesse de refroidissement.

-

P. 23-28.

Le mètal avait la forme d’un fil délié, d’à peu près 500 millimètres de longueur, tendu horizontalement; chargé en son milieu d’un petit poids et traversé par un courant d’intensité connue. D’après M. Teres- chine (~ ), on détermine la température du fil, dont le coefficient de dilatation doit être connu, en mesurant la flèche initiale produite par la tension du poids et son accroissement: En mesurant l’intensité du courant 1 et la différence des potentiels aux deux bouts du fil, on a

calculé le nombres de grammes-calories q~, développé par le courant

en une seconde, d’après la formule :

En faisant varier la température du fil, on a trouvé l’expression empirique de q en fonction de t et des constantes a, b :

Après cela, on a observé le temps z, nécessaire pour le refroidisse- ment du fil, du poids de p gramme de 1,, à l2’ quand le courant a été

rompu. La chaleur spécifique c, a été calculée par la formule :

Pour un fil de platine :

Pour un fil d’or:

(1) J. de Ph,ys., 3e sér., t. VIII, p. 672; 1899.

(11)

N. ORLOF. - Figures électriques dans le champ d’un fiil électrisé.

-

P. 29-33.

1,’auteur a trouvé le moyen de fixer sur une plaque de verre l’em- preinte des décharges et des lueurs que MM. Borgman, Pflaun, Tom-

masina et autres ont observé à la surface d’un fil isolé et mis en

connexion avec l’un des pôles de la bobine de Ruhmkorff. Pour cela,

il pose, sous le fil bien isolé et tendu horizontalement, une bande de

verre induit d’un mastic, formée de 8 parties de colophane, 2 de

cire et ~ 4 de baume de Canada; il ferme un instant le courant primaire

de la bobine et saupoudre le verre d’un mélange de minium et de

soufre. En chauffant le verre, on fixe les figures obtenues.

J. PLOT~1IKOFF. - Expériences sur l’oscillation de la lumière des lampes

alimentées par des courants alternatifs.

-

P. 61-65.

L’oculaire d’un photomètre de Lummer et Brodhun a été muni

d’un miroir incliné à 451, de sorte que l’observateur pouvait placer

son oeil de côté. Le photomètre a été éclairé par une première lampe à incandescence, alimentée par des accumulateurs et par une seconde alimentée par un courant alternatif. Le même courant mettant en mouvement un petit moteur synchrone, dont l’axe portait

un cylindre muni d’une fente, recouvrant le miroir placé en face de

l’oculaire. Grâce à cette disposition, l’oeil de l’observateur recevait la lurnière seulement pendant un moment, correspondant à une phase

du courant que l’on pouvait changer à volonté. L’intensité d’une

lampe à arc varie de 50 0/0, et celle d’une lampe à incandescence,

de 6 à 7 0 /0, pendant une période du courant.

A. APHONASSIEFF et E. LOPOUHINE. - Sur la capacité électrique d’un tube

de Geissler.

-

P. ’73-n.

Les auteurs ont trouvé, d’après la méthode de MM. Borgman et

Petroivski (1), que la capacité électrique d’un tube de Geissler est une

fonction de la pression du gaz. De 0,71 unités C. G. S. à 770 milli- mètres, elle augmente jusqu’à 4,57 ai millimètre, puis elle descend

(1) J. de Phys., 3e sér., t. X, p. ’15~ ; ~90~ .

(12)

55 un peu et devient 3,95 à 0,03 milimètre, limite de la raréfaction obtenue. Le caractère de la luminescence change parallèlement à la capacité du tube : aux grandes pressions, le bout de l’électrode réunie à la bobine est seul lumineux ; peu à peu la lumière prend la

forme d’un fuseau lumineux ; mais, à la raréfaction correspondante

au maximum de capacité, elle perd la forme d’un fuseau et remplit

tout le tube. La stratification de la lumière ne commence que quand

la pression du gaz devient encore moindre.

L’Annuaire du Bureau des Poids et des Meszcres russes ’1900,

vol. 5, contient un mémoire unique, ayant rapport à la physique :

M. IVANOF. - Etalons de la force électromotrice du Latimer Clark du Bureau central des Poids et Mesures. - P. 36-59.

Les expériences de l’auteur ont donné, pour les étalons du type

Rayleigh, fabriqués et employés au Bureau, la formule suivante : Et

=

i,43289

-

0,0011975 (t

-

15)

-

0,0000058:1 .t

-

15)2 V. internat.

W. LERMANTOFF et W. IGNATOWSKI.

TRAVAUX NÉERLANDAIS.

V.-H. JULIUS. - Phénomènes sur le soleil expliqués par la dispersion anomale

de la lumière.

-

A~°chives Néerlandaises, série, t. IV, p . 155.

Le Dr A. Schmidt a reconnu le premier l’importance des phéno--

mènes de réfraction dans l’étude de l’image optique du soleil ;

M. Julius s’attache à montrer amjourd’hui le rôle considérable que

paraît jouer la dispersion anomale dans l’explication d’une foule de particularités observées au bord du soleil et dans les taches.

M. Julius a répété les expériences de M. H. Becquerel sur la réfraction des vapeurs de sodium ; comme lui, il a vu que, pour des longueurs

d’onde plus grandes que ~D1 ou )BD2’ il y a un excès de réfraction

d’autant plus grand qu’on s’approche davantage de la région de

l’absorption; pour les ~ plus petits que ÀD ou ÀD2’ l’indice de réfrac-

tion diminue rapidement quand il approche des raies d’absorption.

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