HAL Id: jpa-00238283
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Submitted on 1 Jan 1884
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Journal de la Société physico-russe. Section de Physique. - Tome XV ; 1883
Woldemar Lermantoff
To cite this version:
Woldemar Lermantoff. Journal de la Société physico-russe. Section de Physique. - Tome XV ; 1883.
J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.454-468. �10.1051/jphystap:018840030045401�. �jpa-00238283�
454
un voltamètre à argent de
I’oggendorll’
ou un voltamètre à eaud’Hofl’mann. Les résultats se sont trouvés
toujours
concordants.On a reconnu que, dans ces
conditions,
le passage du courant n’altère ni lepoids,
ni levolume,
ni lespropriétés optiques
etchimiques
du verre. Le verre emprunte àl’amalgame
unpoids
desodium
égal
à celuiqu’il
cède au mercure du cathode.L’analyse
montre, crl
effets,
que le métal éliminé aupôle négatif
est du so-diuln mêlé de 6
à 7
millièmes depotassium.
Onreconnaît,
d’autre part, en mettant l’anode à l’extérieur et en pesant le verre avecle mercure
qu’il contient,
un accroissement depoids
propor-tionnel à celui de
l’argent déposé.
Le silicate de soude semble donc être l’élémentdéconlposable,
le reste se comportant commeun dissolvant.
Il
semlle, d’après
cesrésultats,
que dansl’électrolyse
du verrel’anion Si 03 reste sensiblement en
place;
le sodium seulparaît
se
déplacer,
celui de l’anode entrant peu à peu dans le verre, tandisqu’une quantité équivalente pénètre
du verre dans le ca-thode. La reformation du silicate à l’anode serait donc intimement liée au
déplacement
dusodium,
c’est--à-dire au passage du courant,et ne constituerait pas un
phénomène
secondaire.FOUSSEREAU.
JOURNAL DE LA SOCIÉTÉ PHYSICO-CHIMIQUE RUSSE.
Section de Physique. 2014 Tome XV ; 1883.
N. HESEHUS. - Sur le calorimètre à air, p. io-i5.
L’auteur propose de substituer l’air au mercure dans un calori- mètre semblable à celui de Favre et Silbern1ann.
La méthode
comparative qu’il
propose assure laproportionnalité
des chaleurs
spécifiques
cherchées auxdéplacements
observés del’index,
de sorte due l’observation et le calcul sont dela plus grande simplicité.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030045401
455
, W. PIIEOBRAGENSKI. - Sur un calorimètre différentiel à air, p. 67-7o.
La Note
précédente
de M. Hesehus amène l’auteur à proposerun calorimètre
différentiel,
ayant la forme d’ungrand
thermomètre deLeslie,
dont les deux réservoirs sont munis de moufles ren-tran ts, semblables à ceux du calorimètre de Favre et Silbermann.
Les indications de l’instrument sont, il est
vrai, indépendantes
. de la
pression atmosphérique ;
mais la méthodeproposée
est in-commode et peu
pratique.
A. NADEJD1NE. - Sur la température critique des isomères et des corps appartenant à des séries homologues, p. 25-29.
En continuant ses recherches
(1),
l’auteur a déterminé les tem-pératures
d’ébullition*et
d’ébullition absolue des corps suivants:Ces
nombres,
confrontés avec d’autresdéjà
connus, confirmentde nouveau les deux
hypothèses
énoncées par l’auteur en1880,
etformulées
depuis
par M.Pawlewsky
de la manière suivante : 1 ° Lestempératures critiques
deshomologues
dînèrent de leursten1 pé-
ratures d’ébullition d’une
quantité
constante; 2° latempérature critique
des étliers isomères est sensiblement la même.,
Le Tableau suivant montre clairement le
degré d’approximation
des lois énoncées :
(’ ) Voir Journal de Physique, 2e série, t. II, p. 5tq.
456
H. SRESNEWSKY. - Nouvelles applications du théorème de Carnot, p. 39-53.
En discutant les lois de
l’absorption
de la chaleurpendant
ladissolution des
sels,
M. hirchho£l’ a donnél’expression approxi-
mative suivante de la chaleur
Q,
absorbée par l’unité depoids
du .liquide :
Il est ici une
consuante, u. représente
la tension maximum de la vapeur de la dissolutionet f
celle duliquide,
toutes deux éva-luées à la
température
absolue T. Le rai sonnement de M. Kirchhofl’ayant été
depuis
mis en doute par M.Wüllner,
31.Sresnewsky
acherché à déduire la méme formule en
appliquant
directement lecycle
de Carnot à ]’unité depoids
d’unmélange
desel,
de sadissolution saturée et de la vapeur du dissolvant. En faisant subir
au
mélange
des variations de volumeisothermiques
auxtempé-
ratures T et T -
dT,
et deux variationsadiabaticlues,
l’auteur par- vient àl’expression
ou
S, s
et ce sont les volumes de l’uniLé depoids
de la vapeur de la457 dissolution PL du
sel,
rreprésente
la chaleur latented’évaporation
de la solution saturée. Si l’on
néglige
les volumesspécifiques
dusel et du
liquide
encomparaison
de celui de la vapeur, on aPar
conséquent,
la chaleur latented’évaporation rapportée
àl’unité de
poids
de la vapeurs’exprime
parCela posé,
l’auteur déduit la formule de Kirchhofl’ de la manière suivante : la somme de laquantité
de chaleurQ,
absorbéependant
la saturation de l’unité de
poids
duliquide
par laquantité
né-cessaire de sel et de la
quantité
de chaleur r’qu’il
fautemployer
pour obtenir l’unité de
poids
de vapeur parl’évaporation
de ladissolution, exprime
l’accroissement del’énergie pendant
la for-mation de la vapeur de
tension V.
parl’évaporation
de la solutionsaturée. Cette somme peut étre considérée comme
égale
à lachaleur latente n
d’évaporation
duliquide
pur, si l’onnéglige
l’accroissement
d’énerbie
intérieureemployée
à porter la tension de la vapeur de uà f,
c’est-à-dire si l’on suppose que la vapeur suit la loi deMariotte;
de làMais, d’aprés
la loi deMarioute,
par
conséquent
On sait que la tension de
vapeur à
la surface courbe d’unepetite
goutte d’unliquide
est autrequ’à
la surfaceplane
du mémeliquide;
parconséquent,
l’auteur considère leliquide
en forme degouttes
sphériques
comme étant dans une conditionparticulière,
et pense que l’on peut
appliquer
à la chaleur latente de tension458
superficielle
À la même formule de Kirchhoffen déterminant les tensions pu
et f d’après
la formule de Thomsonoù a est la constante
capillaire,
et p,p’
les rayons de courbure de la surface de la goutte.Après quelques transformations,
l’auteurobtient la formule
Ici 2 est le coefficient
angulaire
del’expression
de la constantecapillaire
en fonction de latempérature
donnée par Frankenheim.Pour l’eau en forme de
gouttes
de 1mm de rayon et à o", cette formule donneo,ooo,)55.
N. SLOUGUINOFF. - Sur une transformation algébrique et ses applications
à la Physique mathématique, p. 75-ni.
Après
avoir donné une démonstration de l’identitél’auteur en tire
quelques
corollaires et en exposel’applicat,ion
à ladémonstration de certaines formules de
Physique.
Il
démontre,
parexemple,
les formules deLagrange
relatives aumouvement du centre
d’inertie, l’expression générale
de la perte de la force vivependant
le choc des corps solides et celle de la perted’énergie électrique
résultant de la réunion de condensateurschargés séparémen t.
La même transformation est
employée
ensuite par l’auteur pour démontrer la relation suivante : « La force moyenne d’un courant459 alternatit obtenue à l’aide du
dynamomètre
estplus grande
que celle donnée par un voltamètre. »La discussion des
conséquences
de cette relation conduit l’auteurà
critiquer quelques
conclusions de Weber et de Riecke.NI. MERTCHING. - Sur les propriétés focales des réseaux de diffraction (’ ), p. 92-102.
M. Cornu a résolu le
problème
pour le cas de l’incidencenormale,
mais il a laissé de côté le casplus complexe
de l’incidenceoblique.
L’auteur s’estproposé
de déterminerexpérimentalement,
pour la lumière
monochromatique
dusodium,
les distances focales d’un réseau à réflexion deRutherfurd,
de17296
traits au pouceanglais,
pour des incidences variables. Dans les spectres dupremier
et du second
ordre,
les variations des distances focales desimages,
situées à droite del’image
réfléchie dela fente,
n’étaient pasconsidérables,
mais celles degauche
ont donné des variations beau- coupplus grandes
et designe
contraire. Les résultats ont été re-présentés graphiquement :
l’auteur pense que les courbesrepré-
sentant la distance focale en fonction de
l’angle
de déviation durayon sont du genre des
hyperboles
du deuxièmedegré.
N. HESEHUS. - Sur les propriétés exceptionnelles du caoutchouc, p. 103-106.
M. Govi a
proposé
en1867 l’hypothèse suivante,
biensimple,
pour
expliquer
la contraction par l’effet de l’échaufiement du caoutchouc étiré.Le microscope
montreque la
masse de caoutchoucest
pleine
de poressphériques, remplis
de gaz.Quand
le caout-chouc est
étiré,
les poressphériques s’allongent;
si onl’échauffe,
le gaz contenu dans les pores se dilate
plus
que lamatière,
tend àrendre la forme
sphérique
aux cavitésellipsoïdales
et raccourcit le(’ ) Thèse proposée aux étucliants de l’Université de Varsovie par M. le profes-
seur Egorof; le prix a été adjugé à l’auteur.
460
caoutchouc par cela même. La théorie de M. Govi a été
l’objet
dediverses
critiques, malgré
sasimplicité ;
parconséquent
M. Hese-hus a cherche une
expérience qui puisse
trancher laquestion.
En
effet,
dansl’hypothèse
deGovi,
le gaz doitproduire
sonaction par la variation de sa tension par rapport à la
pression
des forces moléculaires et de
l’atmosphère
environnante. Si l’onplace
lecaoutchouc,
tendu par unpoids,
sous la cloche dela machine
pneumatique
et que l’on fasse levide,
on doit s’attendrcà voir la
longueur
du caoutchouc diminuer.L’expérience
ne con-firme pas cette
prévision,
le caoutchouc nechange
pas delongueur
d’une manière
appréciable
aucalhéto111ètre,
pas mêmependant
I.trentrée
brusque
de l’air.Tu. PETROUCHEWSKY. - Méthode pour déterminer la teinte moyenne d’une surface multicolore, p. i 18-Ia2.
Il est intéressant de
pouvoir
déterminer la téinte moyenne d’un tableaucoloré,
car tous lespeintres
conviennent que les teintes« chaudes » d’ un tableau doivent
prév aloir
sur les teintes «froides>>,
mais il n’existe pas encore de loi
précise
sur cettematière,
et l’onn’a pas même étudié sous ce rapport les oeuvres des
grands maîtres,
faute de méthode
appropriée
à ce but.L’appareil
de l’auteur estformé d’un
objectif achromatique
de o"’,2o de distance focale et d’un oculaire de 0m, 02 de distance focale. A laplace
du cercle deRamsden,
où tous les rayons émanantdeI’ 0 b jet
surlequel la
lunetteest
braquée
se trouventn1élangés,
unepetite glace dépolie
estdisposée
aufoyer
d’uneloupe
de faiblegrossissement.
Unpetit
segment de
l’objectif
est couvert d’un morceau de carton blanc,placé obliquement
àl’axe,
de manière à réfléchir la lumière diffusesur cette
partie
del’objectif.
Si l’onbraque l’appareilsurun tableau,
on voit un
petit
cercle divisé en deux segments : leplus grand présente
la teinte moyenne du tableau et lepetit
estblanc,
pour servir de terme decomparaison.
Il est essentiel de recouvrir les bords du tableau d’un écran noir pourintercepter
la lumièreétrangère;
pour le mêmebuty
onplace
aufoyer
del’objectif
unécran à ouverture
rectangulaire mobile,
dont onpeut régler
la461
position
et lagrandeur
pourqu’il
encadrel’image
du tableau.L’auteur a
déjà
faitquelques
observationsprovisoires ;
les teintes moyennes trouvées sont dugris roubeâtre ou jaunâtre
pourquelques tableaux,
et dugris
tirant sur le vert ou lebleu,
pour d’autres.N. IIESEHUS. - Sur la cause et les lois du changement de la résistance galva- nique du sélénium par l’action de la lumière, p. 123-132, 149-162 et 201-207.
Dans son
premier Mémoire,
l’auteurdémontre,
par une séried’expériences,
que la lumièreproduit
dans le sélénium une action résiduelle soumise à des loisanalogues
à celles de l’élasticité ré- siduelle et desphénonlènes
de même genre(1).
En observant de 20s en go, l’intensité du courant passant par unphotophone
à sé-lénium
pendant
l’action de la lumière diffuse et immédiatementaprès,
l’auteur a constaté que le maximum de conductibilité estatteint en 4os à
60%
mais que son décroissement dure i 8os etplus.
Les courbes
exprimant
les variations de la déviation du miroir dugalvanomètre
ont la même forme que cellesqui
se rapportent à laphosphorescence,
à l’élasticitérésiduelle,
etc. La courbe relative àl’action de la lumière est
identique
dans son commencement à celle de laréaction,
maisplus
tard elles seséparent
notablement.C’es t à cause de cela que MM. Bella ti et Ron1anese
(2)
sont arrivés àune conclusion contraire : l’action et la réaction variant d’une même
quantité
dans le même sensquand
on fait varier la durée trèscourte des
périodes d’exposition
intermittente dusélénium,
l’actiongalvanométrique observée, proportionnelle
à leurdifférence,
nechange
pas de valeur. L’actionplus prolongée
d’une Iumière d’in- tensité constanteproduit
un effet résiduelplus fort,
demandantun temps
plus long
pour s’évanouir. Si l’on fait tomber sur le sé- lénium une lumière faible avant que l’action résiduelle d’une lumièreplus
forte aitdisparu,
le courant continue à diminuerencore
quelque
temps pour commencer à croîtreensuite,
de(1) Voir Journal de Physique, t. 11, p. S8I ( 2 ) Ibid., t. Il. p. 518.
462
même que dans le cas de l’élasticité résiduelle
complexe. Enfin, chaque
coupléger qu’on
donne auphotophone produit
unepetite
accélération
brusque
dans le rnouvementrétrograde
de l’index dugalvanomètre.
Le denxième Mémoire contient un essai
d’explication
de l’action de la lumière sur lesélénium,
et le troisièmel’exposition
des ex-périences
faites pour vérifier les résultats obtenus. Siemens atrouvé que la conductibilité du
sélénium,
chauffépendant long-
temps à
200°C.,
devient 2o à 3o foisplus grande,
maisqu’elle
di-minue par l’élévation de la
température,
comme celle des métaux.Ce troisième état
allotropique
dusélénium, qu’on pourrait
nomme« état
métallique
o, n’est pas stable auxtempératures basses,
maisle
changement
ne s’effectue pas d’une manièrecomplète :
unepartie
de séléniummétalliques
continued’exister,
même à la tem-pérature
del’air, après
être entrée dans une sorte de combinaisonavec le sélénium d’état dilférent. Cela
posé,
il est évident que les rayons de lalumière,
tombant sur le sélénium ainsipréparé,
commencent par échauffer les molécules
superficielles.
Une fois latempérature
de la dissociationallotropique atteinte,
tou tel’énergie calorifique
estemployée
à «produire
l’étatmétallique
» ; la con-ductibilité augmente par
conséquent,
pour diminuerensuite, quand
lechangement
des moléculessuperficielles
estaccompli
etqu’elles
continuent à s’échauffer. Or Siemens a observé en effetune telle allure du
phénomène
pour son sélénium «métallique
».L’auteur va
plus
loin dans sa théorie : en admettantqu’une quantité
yd’énergie
radiante tombe sur une face d’un cube desélénium,
de volumeégal
àl’unité, disposé
à la distance x de la surfaceextérieure ; qu’une
fraction a de cettequantité
passe àtravers l’unité
d’épaisseur
de lamatière; qu’une quantité q1 d’énergie
radiante est nécessaire pour soutenir l’état de dissocia- tion d’une unité de volume desélénium,
il établitl’équation
sui-vante :
dont
l’intégrale
estAprès
avoir déterminé la constante C en introduisant laquantité
463
d’énergie Q
tombant sur la surface etl’épaisseur
fi de la couche de séléniumdissocié,
on obtientl’équation
La
quantité d’énergie
radiante étantproportionnelle, d’après
31.
Helmholtz,
au carré del’amplitude
a des oscillations de la.
particule d’éther,
c’est-à-dire à l’intensité de la lumière1,
onpeut
écrireIci n2
représente
la conductibilité de la couche desélénium,
laquelle
estproportionnelle
àl’épaisseur
de la couche dissociée.En discutant cette
formule,
l’auteur trouve que, pour une lumière trèsintense, quand l’épaisseur
n atteint son maximum et devientconstante, l’intensité de la lumière est
proportionnelle
àl’épaisseur
de la couche
dissociée,
c’est-à-dire à Ja conductibilité del’appareil.
Pour les intensités moyennes, elle est
proportionnelle
au carré decette conductibilité
(conformément
à la loiempirique d’Adams),
et pour les intensités faibles elle
change
encoreplus
vite.Quelques
séries
d’expériences,
avec la lumière du gaz, la lumière Drummondet la lumière
électrique,
confirment les déductions de l’auteur.P. BAKMETIEFF. - Sur la relation entre le moment magnétique d’un faisceau de fils de fer, sa masse et le diamètre des fils constituants, p. 142-146.
On a maintes fois
comparé
le momentmagnétique
d’un fais-ceau à celui d’un
cylindre massif,
mais l’influence du diamètre des fils n’a pas encore été étudiée. L’auteurremplissait
de fils de fer ayant 1mm, 2tnm et 5mm dediamètre,
le vide d’une bobinecylin- drique
de148mm
delongueur
et de32mm,
2 de diamètreintérieur,
et les
magnétisait
par des courantsplus
ou moins intenses. Lemoment
magnétique
du faisceau des fils lesplus fins,
ainsi queson
magnétisme spécifique, dépassait
notablement ceux des deux au tres,particulièrement
pour les courantsmagnétisants
intenses.Mais, quand,
au lieu deremplir
toutl’espace
libre de labobine,
464
l’auteur ne mettait
qu’une
couche annulaire de fils defer,
le ma-gnétisme spécifique
des fils fins devenait pour le même courantplusieurs
foisplus grand
que celui des filsplus
forts.P. BAKMETIEFF. - Note sur lcs tuyaux d’orguc, p. 166-168.
Le courant d’air de la soufflerie passant par la lumière de l’em- bouchure est divisé par le
biseau;
lapartie qui
sedissipe
ordinai-rement dans l’air ambiant
pourrait
faireparler
un autre tuyauidentique, disposé symétriquement
parrapport
au biseau. L’auteura
expérimenté,
à l’aide des flammes deIloenib,
avec deuxtuyaux
de ce genre : la cloison formant le biseau était
placée
au milieude la
longueur
del’un,
de sortequ’on
insufflait l’air de côté, et dans l’autre leprolongement
du biseau formait la cloisonlongitu-
dinale
séparant
les deux tuyauxaccouplés.
Les lois de Bernoullis’appliquent
bien aux deux cas étudiés.P. BAKMETIEFF. - Sur quelques phénomènes du magnétisme rémanent, p. 173-200.
D’après Auerbacb,
uncylindre
de ferexempt
de toutmagné-
tisme
reçoit
d’une forcemagnétisante
le momentmagnétique normal, correspondant
à cet te force. Il a pour mesure le couran tinduit
pendant
sonapparition.
Mais cetterègle
nes’applique plus
au fer doué
déjà
demagnétisme
rémanent. Lesexpériences
del’auteur montrent que, pour des électro-aimants non
fermés,
lemagnétisme
normal a pour mesure la moyennearithmétique
desintensités 1 et i des deux courants
induits,
obtenus en fermant lecircuit
magnétisant
direct etinverse, c est-a- dire I+i 2.
Pour unélectro-aimant circulaire
feriné,
lemagnétisme
normal a pourmesure 2I+i 2.
465
N. SLOUGUINOFF. - Sur les phénomènes lumineux accompagnant l’électrolyse,
p. 232-292 (1).
Si l’on
électrolyse
l’eau acidulée par un courant assez intense(de
1 amp à
5amp),
à l’aide de deux électrodes en fil deplatine,
et que l’on ferme le courant enimmergeant
le cathode dequelques
milli-mètres
seulement,
on voitapparaître
une lumière verdâtre aucathode,
ledégagement,
des gaz devienttumultueux,
leplatine
etle
liquide
s’échauient et la force du courant diminuebeaucoup.
Si l’on rend le courant suffisamment
intense,
le bruit t cesse tout tà coup, la lumière devient
plus forte,
et leliquide,
à l’étatsphé- roïdal,
s’écarte du cathode en formant tout autour une sorte d’en- tonnoir. Pendant la durée duphénomène,
les gaz sedégagent
normalement
snr l’anode ; mais,
si l’on en diminue la surface im-mergée,
les rôleschangent,
si toutefois le courant est assez intense.L’auteur a cherché les conditions
qui
déterminent laproduction
de cette sorte
d’électrolyse anomale,
ses causes et les effetsquelle produi t. Quand
leplatine
du cathode vient à fermer le circuit parson contact avec le
liquide,
l’élévation detempérature
aupoint
decontact peut devenir assez
grande
pourévaporer
lesparticules
lesplus proches
duliquide
de manière àinterrompre
de nouveau lecourant. L’extra-courant augmente l’eiet
qui
sereproduit
aumoment suivant
quand
leliquide, rejeté
par la vapeurformée,
revient en contact avec le
cathode,
de sorte que les intermittences du courant sereproduisent
indéfiniment. Une intensitéplus grande
du courantproduit
un véritable étatsphéroïdal
stable.L’expérience
a fourni à l’auteor une série de faitscomplètement
concordants avec cette
explication.
En voici lesprincipaux :
untéléphone, placé
dans une branche du courantprincipal,
ou dansle circuit secondaire d’une bobine Ruhmkorff introduite dans le circuit
principal,
donne un sonplus
ou moins fortpendant
l’élec-trolyse
anomalebruyante,
mais ce son devient àpeine perceptible pendant
la durée de l’étatsphéroïdal.
L’introduction d’une bobine dans le circuit
principal,
ainsi que celle cl’un noyau en fer dans cet tebobine,
augmentent l’intensi té(1) Thèse de doctorat.
466
(lui son, tout en faisant baisser le ton ; les extra-courants, renlorcés par la
boline,
permettent auphénonlènc
d’avoir lieu avec unnombre d’éléments moindre. Le miroir tournant de
K0153nig
dé-compose la lumière de l’électrode en une série d’étincelles ; la
configuration
del’ilnage
montre que les étincelles se succèdentautour de l’électrode le
long
d’unetrajectoire ayant
la forme d’unespiral.
L’électrode lumineuse sedésagrège
bienvite ;
leliquide
contient
après l’expérience
unepoudre
noirequi
se trouve êtredu noir de
platine.
Le spectre de la lumière du cathode est unspectre continu;
pour des extra-courants trèsintenses,
on y voitquelques lignes
duplatine
et les traces du spectre del’hydrogène.
Si l’on
prend
pour Fétectrolvte une solution de chlorure depla- tine,
d’or oud’argent (dans
de l’acidechlorhydrique),
on obtientune lumière très
vive, produite
par l’incandescence de lapoudre
du métal
réduit, qu’on
retrouveaprès l’expérience
ensuspension
dans le
liquide.
A. SOKOLOFF. - Sur la théorie des réseaux tracés sur des surfaces cuurbes,
p. 297-309.
L’auteur
applique
les formules de diffraction de Fresnel au casdes réseaux
courbes,
et en déduit comme casparticuliers
ceux desréseaux
cylindriques
etsphériques.
Lxtraits des procès-verbaux des séances de la Section de Physique de la Société
physico-chimique russe (de 1883).
M.
Kowalsky présente quelques appareils
dedémonstration,
dont le
plus remarquable
est destiné aux écolesqui
n’ont pas de moyens pour1’acquisition
d’une machinepneumatique;
il consisteen un
petit
baLlon decaotitchouc,
attaché au bout d’un tube deverre et introduit dans un
grand
flacon. Le bouchonqui porte
cetube,
laisse passer un autre tuberecourbé,
à l’aideduquel
on peut insuffler ouaspirer
l’air par la bouche. La variation de laquantité
d’air contenu dans le flacon
produit
une variation de sa tensionque le volume du ballon accuse d’une manière évidente. L’intérieur
467 du ballon peut
communiquer
avecl’atmosphère
ou avec un autreflacon fermé.
M.
Sresnewssky
remarque que l’une des causesprincipales
de lavariation de
longueur
du cheveu del’hygromètre
de Saussure doit être la tensionsuperficielle
desménisques
desgouttelettes
d’eaucontenues dans ses pores. Cette cause n’étant pas encore introduite dans l’étude du fonctionnement de cet
instrument,
JB1.Sresnewsky
insiste sur la nécessité de
reprendre
cette étude de nouveau.M.
Kapoustine applique
sonappareil
pour la mesure des dilatations(1) à
la démonstration de la dilatation du fer par l’ai- mantation. L’action du courantmagnétisant
est accusée par undéplacement
bien visible de l’index lumineux sur leplafond
del’amphithéâtre.
M. Hamal1toff expose, au nom de M.
Egoroff,
lesexpériences qu’ils
ont faites ensemble au cabinet dePhysique
de l’Université deSaint-Pétersbourg pendant
l’été de1883,
surl’absorption
de lalumière par une couche
d’oxygène
sec de 20lU delongueur. A
8allll’ de
pression
leslignes
A et B de Fraunhofer sont clairement visibles dans le spectre de la lumière Drummond.Inexpérience
même a été
répétée
devant la Société le 27 décembre i 883.M.
Lermantoffremarque que l’on
commet ordinairement une faute de raisonnement enexpliquant
la manière deplacer
verticalementun axe à l’aide du niveau et de trois vis calantes.
Supposons
que les vis calantes reposent sur unplan rigoureusement horizontal;
dans ce cas, en faisant tourner une
d’elles,
on fait tourner l’instru-ment entier autour de l’horizontale
qui
passe par les extrémités des deux autres. Si l’axe de l’instrument estdéjà
amené dans unplan
verticalperpendiculaire
à cetteligne,
il n’en sortira paspendant
larotation,
et le raisonnement habituel serarigoureuse-
ment
applicable. Mais, d’ordinaire,
la surface surlaquelle
sontposées
les vis calantes est loin d’êtrehorizontale,
de sorte que l’axede
Finstrumenty
amené dans unplan vertical,
est par cela même nécessairement incliné sur laligne
passant par lespointes
desdeux
vis;
parconséquent,
cet axe décrira une surfaceconique pendant
l’action de la troisième viscalante,
et leréglage
dans le(’ ) Voir Journal de Physique, pe série, t. II, p. JÍ6.
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deuxième azimut détruira le
réglage précèdent,
accidentqui
arrive souvent, si les corrections demandent de forts
déplacements
de la bulle du
niveau,
mais que l’on attribue tout bonnement àl’imperfection de l’instrument.
WOLDEMAR LERMANTOFF.BULLETIN
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