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Journal de la Société Physico-Chimique Russe. Section de Physique. — Tome XVI; 1884

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HAL Id: jpa-00238601

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Submitted on 1 Jan 1885

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Journal de la Société Physico-Chimique Russe. Section de Physique. - Tome XVI; 1884

W. Lermantoff

To cite this version:

W. Lermantoff. Journal de la Société Physico-Chimique Russe. Section de Physique. - Tome XVI;

1884. J. Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.587-599. �10.1051/jphystap:018850040058701�. �jpa-

00238601�

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sons possède sensiblement une même valeur,

-

44, 3, tandis que le chlore et le radical de l’acide acétique apportent un magnétisme spécifique égal à - 62; que les alcools isobutylique et isopro- pylique se comportent comme les alcools normaux; enfin qu’on

peut considérer le magnétisme des radicaux alcooliques comme

provenant de leur hydrogène seul, si l’on attribue à cet hydrogène

un magnétisme égal à 2013807.

A. TOPLER. - Mesure de l’intensité horizontale du magnétisme terrestre, à l’aide de la balance, t. XXI, p. 158-175.

Un barreau aimanté est fixé perpendiculairement au milieu du

fléau d’une balance en laiton, de telle sorte que son axe occupe la situation habituellement attribuée à l’aiguille de la balance. Des

poids sont placés dans les plateaux de manière à amener cet axe

à être vertical quand le plan d’oscillation coïncide avec le méridien

magnétique. On fait tourner toute la balance de 180° et l’on ra-

mène la verticalité de l’axe par un nouveau réglage des poids. On

calculera MH par la formule

1 est la longueur do bras de fléau auquel ont été appliqués succès-

sivement les poids Q, et Q2 dans les deux opérations dont se

compose cette sorte de double pesée.

L’auueur indique avec détail les précautions à prendre pour

obtenir les meilleurs résultats. Il fixe à 1 environ la limite

de précision de ces mesures. E. BOUTY.

JOURNAL DE LA SOCIÉTÉ PHYSICO-CHIMIQUE RUSSE.

Section de Physique. 2014 Tome XVI; 1884.

Ri. AvENARIUS. - Sur la loi générale de la dilatation des liquides (Polémique

contre M. NlendelejeÎi’), p. 242, 4oo. Réponse de M. Nlendelejeff, p. 282, 475.

M. Avenarius a proposé, en 1877, pour l’expression de la loi générale de la dilatation des liquides la formule

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040058701

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588

T désigne ici la température d’ébullition absolue du liquide, t sa température relative au volume v, a et b des constantes. Cette for- mule (proposée pour la première fois par WatersLon en 1863), exprime très bien le volume des cinq liquides dont la dilatation,

sous une pression constante, égale à leur pression critique, a été

étudiée au laboratoire de l’auteur. Au contraire, la formule de

M. Mendelejeff (1), appliquée à ces mêmes liquides, donne des

résultats complètement en désaccord avec Inexpérience.

M. lklendelejefi remarque que la formule de M. Avenarius con-

tient deux constantes et peut par conséquent exprimer une fonc-

tion quelconque avec plus de précision que la sienne, qui n’en

contient qu’une, 111 ais que la simplicité d’une expression de loi

élémentaire lui manque complètement. Le but des recherches de M. Mendelejeff n’était pas la recherche de la loi générale de la di-

latation des liquides, mais celle de l’expression de ce qu’il y a de

commun dans la manière dont les liquides se comportent sous l’action de la chaleur. Cette similitude doit forcément cesser d’exis-

ter au voisinage des deux limites de l’état liquide, à cause de la di-

versité de la constitution des liquides. Par conséquent le désac-

cord constaté par M. Avenarius pour cinq cas pris en dehors des

limites où la formule est applicable ne prouve pas qu’elle est

erronée.

A. ISRAILEFF. - Appareil acoustique pour la mesure exacle du nombre de vibrations, p. 1-8.

Pour faciliter la détermination du nombre de battements que le corps vibrant produi t avec un diapason de nombre de vibrations

connu, le P. Israïlefl’ a construit un pendule dont il règle la durée

d’oscillations jusqu’à la coïncidence avec les battements observés ;

à cet effet, il déplace micrométriquement un poids le long de la tige du pendule, prolongée au delà du point de suspension. Une graduation empirique permet de lire le nombre d’oscillations à

ajouter ou à retrancher à celles du diapason employé.

En Russie, on munit les campaniles d’un grand nombre de

cloches immobiles; c’est le marteau, la langue de la cloche qui est

(1) Voir p. 33o de ce Volume.

(4)

nlis en branle. Cette méthode permet d’eluployer des cloches de très grandes dimensions, et le son, dont la continuité n’est pas al- térée par les soubresauts du marteau, est bien supérieur à celui des

cloches sonnées à la façon occidentale (1).

Mais, pour produire un effet agréable à l’oreille, il est indispen-

sable que les cloches soient accordées de manière à donner exacte- ment les harmoniques d’ un même son fondamental. C’est pour atteindre ce but que le P. Israïleff a construit ses diapasons.

Sa collection consiste en cinquante-six exemplaires qu’il a con-

struits lui-même avec une rare perfection; leur nombre de vibra- tions commence à 44o et va jusqu’à 880, en augmentant régulière-

ment par 8 vibrations. Cette collection permet à l’auteur de déterminer le nombre de vibrations de toutes les notes musicales usuelles. S’il s’agit, par exemple, d’une cloche à accorder, il déter-

mine son nombre de vibrations et fait réduire, à l’aide du tour.

sa partie centrale pour abaisser le ton, ou sa partie périphérique

pour le faire monter jusque ce que le nombre de vibrations voulu soit obtenu.

Sur quelques démonstrations nouvelles des conditions du minimum de déviation d’un rayon par le prisme. Notes par MM. Kraiewitsch, p. 8-14, 269; Ziloff,

p. 168-174; Wolkoff, p. i7j; Rosenberg, p. 267; Piltschikoff, p. 539-552.

La recherche des conditions du minimum de déviation d’un rayon par le prisme exige des notions assez étendues du Calcul dif-

férentiel ; une simple méthode élémentaire nous manque encore pour ce cas. Pour combler cette lacune, M. Krajewitsch a présenté quatre démonstrations élémentaires analytiques (dont la dernière

est une modification de la démonstration de M. Hesehus, publiée

en 1883). M. Rosenberg remplace l’analyse mathématique d’une

des démonstrations de M. Krajeyvitsch par une démonstration sans

calcul, assez difficile à suivre, et M. Wolkofl’ cherche à démontrer l’insuffisance de toutes les quatre. M. Ziloff propose, à son tour,

une démonstration géométrique, basée sur la construction connue

du rayon réfracté par un prisme, donnée par M. Radau, mais

( 1 ) Une ancienne ville Srvenigorod ( ville sonnante) doit son nom à l’habileté

de ses anciens sonneurs.

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M. Piltscllikuff, en approfondissant la question, prouve l’insuffi-

sance de la construction de 31. Ziloff, et déduit de la construction de M. Radau une nouvelle démonstration assez compliquée.

En pontant des idées de M. Ziloffet de la critique de M. Pilt- schikoff, je propose de mon côté la démonstration géométrique sui-

vante : pour construire le rayon réfractée il faut, d’après M. Radau,

tracer deux circonférences concentriques, dont les rayons OA et OP sont dans le rapport de l’unité à l’indice de réfraction du

prisme. Du centre commun 0, on trace le rayon OA’ parallèle au

rayon incident ; par son intersection avec la circonférence inté-

rieures, on mène une ligne A’P’, parallèle à la normale à la face

d’incidence. Par le point P’ on doit mener la droite P’B’ faisant

avec A’ P’ un angle égal à celui du prisme ; alors la droite B’ O pas-

sant par son intersection avec la circonférence intérieure etle centre

représentera la direction du rayon réfracté. Si l’on répète la con-

struction précédente pour une autre direction durayon incident OA,

le point P’ se déplacera sur la circonférence extérieure en P, en

même temps l’arc AB de la circonférence intérieure, mesurant l’angle de déviation du rayon, changera de grandeur. Pour mieux

comparer, ramenons le point P’ dans sa position nouvelle P, en fai-

sant tourner toute la figure autour du centre commun 0 : les points A’ et B’ viendront se placer en a et b, l’angle aPb = A’P’B’

étant égal à l’angle du prisme.

Cela posé, la recherche du minimum de déviation se réduit au

problème géométrique suivant : étant donnée une circonférence et

un angle constant qui peut tourner autour de son sommet fixé sur

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le prolongement d’un diamètre, trouver la position de l’angle cor- respondant au minimum de la longueur de l’arc de cercle inter-

cepté par les côtés de cet angle.

On remarque trois positions singulières de l’angle : deux extrêmes, quand le côté gauche ou le côté droit est tangent au cercle, et une position centrale APB, quand le diamètre passant par le sommet divise l’angle en deux parties égales. Si l’angle considéré se dé- place de sa position centrale d’un angle quelconque, par exemple

de l’angle d vers la gauche, l’arc intercepté par ses côtés sera dimi- nué de l’arc B b décrit par le côté droit et augmenté de Aa décrit par le côté gauche. Il est facile d’exprimer la longueur des cordes

Acz et B b, correspondant à ces arcs. Les côtés PA et PB de

l’angle dans sa position centrale sont égaux entre eux; mais Pa est

devenu plus long et l’b plus court que cette valeur commune d.

Désignons par c la longueur de l’arc cherché, et par à la diiérence Pa - PA. D’après un théorème connu,

Pour l’arc B b, il faut prendre A négatif, car b P est plus court

que BP; or quelle que soit la valeur absolue de A, c est plus grand

si 3 est positif que s’il est négatif; par conséquent l’accroissement de l’arc AB à partir de sa position centrale sera toujours positif,

et cette position correspond à un minimum. La formule s’applique

à tous les angles ô possibles; donc la démonstration est générale.

N. SLOUGUINOFF. - Contributions à la théorie des dimensions,

p. 49-64, 238-241.

La dimension de l’unité de magnétisme est, d’après M. Maxwell,

1 A 1 5

M2 L2, et, d’après M. Clausius, L2 T-2 ; pour expliquer cette dif-

férence l’auteur remarque que les expressions des lois élémentaires

qui servent de points de départ pour déterminer les dimensions contiennent chacune une constante indéterminée que l’on n’a pas le droit de prendre égale à l’unité, si l’on veut avoir un système

de mesures commun. Ces coefficients ont au contraire des dimen-

sions déterminées par certaines relations entre eux. L’auteur fait

(7)

592

voir qu’en raisonnant à la manière de Maxwell et de Clausius, on peut

trouver encore deux systèmes de mesures : dans la première la quan- tité de magnétisme et la quantité d’électricité ont les mêmes dimen-

i 3

sions, à savoir : M2L2T-1; quant à la deuxième, elle coïncide

avec le système électromagnétique. Ensuite, l’auteur applique sa

méthode à d’autres constantes de la Physique, et détermine les

constantes suivantes :

E. ROGOWSKY. 2013 Sur la structure de l’atmosphère terrestre, p. 25-49, 185-213.

L’auteur s’est proposé le problème suivant : trouver la distribu- tion dans l’espace d’un gaz homogène soumis à l’attraction de la

Terre, en admettant, d’après la théorie moderne des gaz, que la ré-

partition des vitesses des particules n’est pas changée par leur col- lision mutuelle. Les conditions du problème sont loin de la réalité : la température est supposée constante, la radiation du Soleil et de laTerren’est pas prise en considération, etc. Malgré cela , les résultats

du calcul, comparés aux observations barométriques de M. Bauern-

feind sur la montagne Mising, en Bavière, donnent une concordance de 0,4 pour 100. En cherchant une approximation plus grande,

l’auteur trouve qu’il faudrait supposer qu’il y a un excès de vitesse dans la direction verticale, d’où découlerait la nécessité d’admettre que la pression de l’atmosphère n’est pas la même dans tous les

sens. La loi de Pascal n’étant qu’une loi empirique qui n’a jamais

été le but d’expériences précises, l’auteur pense qu’il serait inté-

ressant de soumettre sa supposition à une vérification directe.

E. ROGGWSKY. - Sur l’atmosphère des planètes et la température de l’espace interplanétaire, p. 524-532.

Dans ce Mémoire, l’auteur trouve, à l’aide de la théorie des gaz

et de diverses hypothèses plus ou moins gratuites, que la vapeur

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d’eau, l’azote et l’oxygène peuvent exister sur les grandes pla-

nètes, mais sont absents de la surface des astéroïdes.

J. BORGMAN. 2013 Sur le changement de la durée des courants d’induction d’une bobine, produit par son shuntage à l’aide d’une deuxième bobine semblable,

p. 152-168.

Notre célèbre physiologiste, M. le Professeur Zetschenoff, a pro-

posé la méthode suivante 1 ’ ) pour rendre égale la durée des extra- courants de fermeture et de rupture : le circuit de la pile contient

une boîte à résistance et les bobines inductrices de deux appareils

inducteurs identiques, réunies en quantité. La rupture du couran t

est produite dans la partie commune du circuit. L’action physio- logique des courants d’inducuion de chaque bobine sur le nerf d’un e

grenouille est de même intensité à la rupture, au ssi bien cIu’à la

fermeture du courant inducteur.

Pour vérifier ce résultat par une méthode plus précise, M. Borg-

man a introduit dans le circuit secondaire un galvanomètre et un électrodynamomètre. On sait que l’augmentation de la durée de

l’écoulement d’une même quantité d’électricité ne change pas l’in- dication du galvanomètre, mais diminue celle de l’électrodynam o-

mè tre .

L’auteur a constaté de cette manière que, par la méthode de M. Zetschenoff, on augmente la durée du courant de rupture plus

que celle du courant de fermeture, de sorte que la différence d’in- tensité des deux courants est diminuée sans toutefois être rédui te à zéro. Si l’on introduit une résistance dans le circuit de la pile,

la différence devient moindre.

L’étude d’une méthode semblable à celle de Ni. Zetschenoff, pu- bliée par M. Pellerin (2), a donné le même résultat.

P. BAKNIETIEFF. - Sur les phénomènes thermiques causés par le magnétisme,

p. 81-131, 257-263.

Le premier Mémoire de l’auteur est consacré à l’étude de la cha-

( 1 ) Voir PFLuCER’S, Archiv f. Physiologie, t. XXXI, p. 415.

( 2 ) Procès- Verbal de la séance de la Société française de Physique du

6 avril 1883.

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leur produite par l’aimantation al ternative d’un fil de fer droit, et

le deuxième traite la même question par rapport à un aimant an- nulaire. Dans les deux cas la chaleur a été mesurée à l’aide d’un

couple thermo-éleelrique, de sorte que l’auteur a pu constater l’é- lévation plus grande de la température dans les parties moyennes des aimants droits et l’égalité de l’échauffement de toutes les par- ties de l’aimant annulaire. La proportionnalité de l’échauffement au

carré du magnétisme temporaire n’a pas trouvé de confirmation; au contraire, l’auteur avance une autre loi : l’élévation de température

du fer par son aimantation intermittente est proportionnelle au produit de la force magnétisante et du moment magnétique. La plus grande élévation de la température observée correspond à une

force magnétisante plus que suffisante pour produire l’aimantation à saturation. De là, l’auteur conclut que c’est l’accélération dans le mouvement des aimants moléculaires pendant l’aimantation qui joue le rôle principal dans la production de la chaleur. Dans quel-

ques séries d’observations, le barreau a été soumis à une traction

ou à une compression longitudinale. Pour le fer écroui, la traction fait croître le moment magnétique temporaire, ainsi que le moment

résiduel; la compression produit l’efiet contraire. Le même effet est

produit par la compression sur le fer recuit, mais la traction com- mence par faire croître les moments magnétiques, qui décroissent de nouveau quand la traction devient plus intense.

Quant à l’aimant annulaire, l’élévation de température était pour

lui beaucoup plus faible que pour les aimants droits et suivait une autre loi : elle était sensiblement proportionnelle au carré de la

force magnétisante.

W. LER1VIANTOFF. - Le Schichtmeistcr Polsunoff et la machine à vapeur qu’il

a construite à Barnaoul (Sibérie) en 1763, p. 263.

M. N. Woïeilçoff a publié, dans le Journal Roussakaia st(irina de 1883 et 1884, des documents intéressants relatifs à une machine à feu du type de Newcomen, construite en Sibérie, au centre de

l’industrie métallurgique, et dont un modèle contemporain existe

encore au musée des mines à Barnaoul. En avril 1763, le Schicht-

ineisuer Poisunoff décrit le projet de sa machine destinée à souffler

les feux des fourneaux d’usines. Le projet fut présenté à l’iinpé-

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ratrice Catherine Il qui l’approuva. En décembre 1765, la machine

était déjà terminée, mais elle ne put être mise en activité qu’en

mai 1766, après la mort de Polsunolf. Pendant deux mois de tra-

vail on a fondu avec son concours 149 360kg de minerais argenti-

fères de Smeinogorodsk, dont on a obtenu 240kg d’argent. Ce que la machine est devenue ensuite est resté inconnu.

La machine de Newcomen était sans aucun doute connue de

Polsunoff, mais sa construction propre contient beaucoup de per- fectionnements originaux. La machine possède deux cylindres en laiton, polis à l’intérieur comme le verre, de g pieds de long et de

2 pouces de diamètre. Au lien de balancier, il y a une grande roue surlapériphérie de laquelle s’enroulent les deux chaînes des pistons.

Une chaîne sans fin transmet le mouvemen t à une autre roue qui

fait marcher les deux soufflets de forge à l’aide de chaînes. La chaudière avait la forme d’un cylindre vertical de 3, 5 pieds de

diamètre et de 4 pouces de hauteur, fermé par une calotte hémi-

sphérique. Elle était construite en cuivre rouge et munie de robi-

nets de contrôle et d’une soupape de sûreté. « Si, pendant la

m arche de la machine, de grandes vapeurs se fortifien t outre mesure, le ventil s’ouvrira de lui-même » .

En résumé, Polsul1off n’a fait que perfectionner la machine de Newcomen, mais le mérite d’avoir le premier adapté à un but in-

dustriel cette machine, qui ne servait de son temps en Europe qu’à l’épuisement des eaux des mines, lui revient de bon droit.

F. PETROUSCHEWSKY. - Photomètre pour les études d’hygiène scolaire,

p. 296, 565.

L’auteur a construit son photomètre pour la détermination ap-

proximative, mais expéditive, de l’intensité de l’éclairage de la sur-

face du papier posé sur la table d’étude, dans diverses parties d’une

salle de classe. L’appareil consiste en une lanterne en fer-blanc

contenant l’étalon de la lumière; un court tube horizontal laisse tomber la lumière à travers une glace dépolie sur un morceau de papier bristol contenu dans un cube de fer-blanc et incliné de

45° sur l’axe du tube. Le papier, ainsi éclairé, intercepte la moitié

du champ de vision de l’observateur qui applique son ocil au dia-

phragme d’un tube soudé sur la face supérieure du cube; on place

(11)

596

l’appareil de sorte que la surface dont on veut déterminer l’éclai-

rement forme l’autre moitié du champ de vision. Un diaphragme

tournant, muni d’une fente spirale, s’élargissant d’un bout à l’autre

et placé entre l’étalon et la glace dépolie, permet de faire varier d’une manière continue l’éclairement du papier bristol. Le dia- phragme est gradué empiriquement, l’éclairage produit par huit

bougies stéariques, brûlant chacune Iugr,62 à Fhcure, à lm de dis-

tance, étant admis comme éclairage normal. Le cube contenant le

papier bristol peut tourner autour de l’axe du tube amenant la lu-

mière, de sorte qu’on peut observer l’intensité de la lumière émise dans toutes les directions voulues. Pour étalon constant de lu-

mière, l’auteur a choisi une lampe à pétrole à mèche plate ; un dia- phragme en tôle de fer mince, placé dans la cheminée, tout près

de la flamme, en intercepte la majeure partie, de sorte qu’une pe- tite variation de sa grandeur est à peu près sans influence sur la quantité de lumière émise dans la direction du photomètre.

C. JOUK. -Détermination du volume de la diéthylamine et du chlorure d’éthyle

à diverses températures, sous pression constante, p. 304.

La formule de M. Avenarius

s’applique très bien à ces liquides. D’après les expériences de

MM. Kanegisser et Diatschewski, calculées par l’auteur, le volume

de la diélhylamine s’exprime par

et celui du chlorure d’éthyle par

Pour t = o, le volume est pris égal à ioo unités de volume.

M. GOLDHANIàIER. - Sur la décharge électrique dans les gaz, p. 325-3;!.

L’objet principal des recherches de l’auteur était de déterminer la température du gaz dans un tube de Geissler traversé par la dé.

charge d’une bobine de RuhmkorCT. Pour calculer la température

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moyenne de l’air contenu dans le tube, il a déterminé les variations

de pression produites par la décharge, et supposé que les lois de Mariette et de Gay-Lussac s’appliquent au cas observé. Pour des

pressions comprises entre 8mm, 4 et 3 1mm, i r échauffement calculé était indépendant de l’élasticité initiale, augmentait avec L’inten-

sité du courant et s’élevait à 65° C. au maximum,. Une autre série

d’observations, faites à l’aide d’un élément thermo-électrique par la méthode de M. G. W iedemann, a donné des résultats conformes

à ceux de M. E. Wiedemann.

Pendant ses recherches l’auteur a remarqué un cas anormal de phosphorescence du verre 4e son tube de Geissler, analogue à celle

que Crookes a observée pour les plus grandes raréfactions. Le

phénomène se iuanifestait quand la pression de l’air dans le tube baissait de 1mm de mercure à peu près; la stratification ainsi que la

lumière aux électrodes disparaissait, et un anneau lumineux appa- raissait sur le verre autour du ccctltocle. A la pression de omm, 9 la

phosphorescence devenait éclatante, et présentait la lumière vert jaunâtre caractéristique.

P. BAKlB1ETIEFF. - Influence de la compression longitudinale sur l’aimantation du fer, de l’acier et du nickel, p. 377-376, 427-452.

L’auteur a trouvé qu’une compression longitudinale d’un fil de fer

ou d’acier de i8o"- de longueur et de linm à 5mm de diamètre, par des forces de i cub à 80kg, diminue son magnétisme sans dépasser la

limite d’élasticité. Pour une force magnétisante donnée, une col- pression faible diminue le magnétisme rémanente en augmentant la pression; on arrive à le rendre nul et puis négatif. A une pres- sion encore plus grande, le fer ne prend plus d’aimantation tem-

poraire sous l’influence d’une force magnétisante faible, mais une

force plus intense la fait apparaître. Pour chaque fil de fer, on

trouve une pression pour laquelle la fonction magnétique devient

constante pour toutes les forces magnétisantes.

La compression d’ un fil en nickel produit au contraire un ac-

croissement du magnétisme temporaire et rémanent, tandis que son

extension fait croître le magnétisme temporaire, mais diminue le

rémanent. L’auteur termine par une explication des phénomènes

observés, fondée sur la théorie de la rotation des aimants molécu-

laires.

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598

N. PILTSCHIKOFF. -- Études sur la constitution des grêlons tombés à Kharkof le 23 juillet 1884, p. 377-387.

Les ghêlons étudiés par l’auteur avaientladimension d’une grande

noisette. Après en avoir clivé m grand nombre, il a constaté qu’une

couche de glace tendre, d’à peu près 1 mm, les recouvrait tous. Sous .

cette première enveloppe, un des types contenait une couche

épaisse de 3-- de glace opaque, recouvrant un noyau transparent

rempli de bulles fusiformes disposées radialement autour d’un gra- nule central de glace opaque. Un autre type contenait les mêmes

parties dans un ordre inverse, le granule central était transparent, ensuite venait la glace opaque et la couche transparente était à l’in- térieir. D’autres types contenaient plusieurs couches alternatives de glace transparente et opaque.

Pour s’assurer si les grêlons contiennent du gaz ou non, l’auteur

a observé à la longue leur fusion dans l’eau ; les couches opaques

ont dégagé une masse de bulles qui sortaient de leurs cavités avec force, de manière à décrire une trajectoire oblique si ledégagement

a eu lieu à la surface latérale ou inférieure du grêlon. Les particules

de glace montraient une grande tendance à se souder à d’autres

par contact.

L’auteur insiste ensuite sur la nécessité d’étudier plus profon-

dément la constitution des grêlons pour trouver les bases solides d’une théorie de la grêle et propose, pour faciliter ces études, un appareil réfrigérant destiné à la conservation des grêlons.

F. PETROUSCHEWSKY. - Sur les formes des amas d’un corps pulvérulent et la

loi qui les détermine, p. 410-423, 458-475.

Le sable qu’on laisse tomber d’un entonnoir sur des plaques à

contour géométriquement déterminé produit des amas-limites dont la forme a été l’objet des études expérimentales et théoriques de

l’auteur. La mobilité des grains de sable elnployés était suffisante

pour que, la surface limite une fois formée, toutes les particules su- perflues tombassent d’elles-mêmes, de sorte que le poids de l’amas

formé à plusieurs reprises sur une base donnée a été trouvé con- stant à 1 pour i oo près. L’angle de plus grande pente de la sur-

face libre avec l’horizon était constant pour chaque poudre et

variait de 39° 24’ à 40° 33’ pour les diverses poudres mises en

(14)

expérience. L’auteur a pu constater la loi suivante : la surface laté- rale de l’amas est égale à la projection horizontale de sa base, di-

visée par le cosinus de l’angle de la plus grande pente naturelle.

Dans tous les cas, cette surface est développable ou formée de parties planes. Le principe de la constance de l’angle de plus grande

pente permet toujours de prévoir d’avance la forme de l’amas limite dont la base est donnée.

y. HESEHUS. - Ampèremètre fondé sur le phénomène de Peltier, p. 452-457.

Une pile thermo-électrique de 12 éléments fer-maillechort en

forme de fils de 2--, 3 de diamètre est disposée de sorte que les soudures sont enfermées alternativement dans un des réservoirs de deux thermomètres à air, réunis par un manomètre différentiel.

Un courant passant par la pile échauffe les soudures paires et re-

froidit les impaires ou vice versa; le manomètre différentiel indique

un dénivellement proportionnel à l’intensité du courant, en éli- minant l’échauiement des conducteurs. Une division du mano-

mètre de l’appareil correspond à oanln, 66.

F. SCHyyEDOFF. - Sur l’échauffement des météorites pendant leur chute

sur la surface de la Terre, p. 555-565.

Une des objections les plus sérieuses contre la théorie cosmique

de la grêle, proposée par Fauteur, a été faite par Sir W. Thomson..

Ce savant affirme qu’en passant par l’atmosphère le grêlon cosmique

doi t produire 13 00o fois plus de chaleur qu’il n’est nécessaire pour élever de 1° la température d’une masse d’eau égale. Cette chaleur

est plus que suffisante pour le fondre et même le réduire en vapeur.

L’auteur remarque que la météorite rencontrantl’air dans son pas- sage le refoule et le comprime; c’est donc l’air qui est le siège du dégagement de chaleur. Une partie insignifiante en est commun- quée à la masse de la météorite, et en produit la fusion superficielle ;

le reste de la chaleur se diffuse dans l’atmosphère. D’ailleurs

M. Daubrée a constaté, d’après un grand nombre d’observations sur les météorites, qu’ils n’ont pas été échauffés dans toute leur masse

à des températures élevées. W. T OFF.

Références

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