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Journal de la Société Physico-Chimique Russe ;T. XXXIX ; 1907

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HAL Id: jpa-00241399

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241399

Submitted on 1 Jan 1908

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Journal de la Société Physico-Chimique Russe ;T.

XXXIX ; 1907

P. Klein

To cite this version:

P. Klein. Journal de la Société Physico-Chimique Russe ;T. XXXIX ; 1907. J. Phys. Theor. Appl.,

1908, 7 (1), pp.736-741. �10.1051/jphystap:019080070073601�. �jpa-00241399�

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présente au moins deux D1axiInums, dont l’un est très abrupt, celui qui correspond à la bande d’absorption ), =o20.

M. LAMOTTE.

JOURNAL DE LA SOCIÉTÉ PHYSICO-CHIMIQUE RUSSE ;

T. XXXIX ; 1907.

N.-A. HESEHUS. - L’état actuel de la controverse séculaire relative

à l’origine de l’électrisation de contact.

-

P. 3’~-!~2.

Depuis Volta, les deux doctrines de la théorie chimique et de la

théorie physique se disputent la faveur des auteurs. M. Hesehus se

range à la théorie physique ; il donne les raisons de ce choix. Il

conclut en disant que la théorie des électrons expliquant bien la

différence de potentiel au contact, il est temps de mettre fin à la dis- pute centenaire des partisans des deux théories.

M.-V. ALTBERG. - Sur les ondes acoustiques très courtes produites

par la décharge d’un condensateur. - P. 53-62.

Un condensateur chargé au moyen d’un circuit formé du secondaire d’une bobine de Ruhmkorff et d’un micromètre à étincelles se

décharge d’une manière oscillante au travers d’un autre circuit com- prenant une bobine de self-induction et présentant une interruption

où se produit une étincelle. Cette interruption est disposée dans le plan focal d’un miroir concave. Les ondes émises par l’étincelle sont

renvoyées par le miroir sur un réseau de diffraction du Frauenhofer.

Les ondes diffractées sont reçues par un deuxième miroir concave

qui les fait converger sur une petite plaque faisant partie d’un équi-

page mobile supporté par un fil de torsion. Les déviations de l’équi-

page mobile, observées par la méthode du miroir, permettent de

mesurer la pression des ondes.

L’auteue a pu étudier ainsi des ondes acoustiques dont la longueur

d’onde ne dépassait pas 1 millimètre, ce qui correspond à l’octave

des ondes acoustiques les plus aiguës que l’on connaisse jusqu’à présent.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070073601

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737

E.-A. KYRII.LOFF. - Le module d’Young considéré comme

fonction de l’allongement du fil.

-

P. 64-82.

L’auteur a mesuré avec précision les petits allongements d’un long

fil d’acier (16 mètres) occasionnés par une surcharge constante (2 kilogrammes) sous différentes charges initiales à ~6 kilo- grammes). Les allongements (2mm,22 à ont été mesurés au

moyen d’une méthode électrique avec une précision de 1; ~ 000

de millimètre. Quoique le fil eût été soumis longtemps à l’action

d’une charge élevée, il s’allongeait lentement., de 2/10000 de mila

limètre en moyenne par minute, sous l’influence de la surcharge,

Toutes les mesures ont été réduites à la même température et à une

rnême durée (trois minutes) d’action de la surcharge. De plus, pour déduire des allongements observés la valeur du module

l’auteur se servait non des valeurs initiales de la longueur et de la

section du fil, mais des valeurs de ces grandeurs légèrement modifiées

par l’effet de la charge.

Dans une note qui accompagne le travail de M. Kyrilloff,

M. B.-P. Weinberg compare les résultats obtenus par l’auteur avec

ceux de M. J.-O. Thompson(1). M. Thompson a constaté pour le module d’Young une diminution de 40/0 correspondant à un certain allongement du fil. M. Kyrilloff n’a pas constaté de variation supé-

rieure à 1. 0/0, bien que les allongements aient été deux fois plus grands environ dans ses expériences que dans celles de M. Thompson.

Cette divergence provient sans doute de ce que M. Thompson ne suspendait les charges au fil que pendant quelques secondes, ce qui

ne produisait pas l’écrouissage du fil. Les expériences de M. Kyril-

loff permettent de penser que le module d’Young déterminé pour un fil complètement écroui et calculé en fonction de la section et de la

longueur actuelles du fil serait constant.

M.-V. LERMÀNTOFF. - Rapport sur les travaux de D.-J. lllendeleeff relatifs

aux propriétés des corps gazeux. - P. 95-100.

P. RYBKIN. - Le réseau radiotélégraphique et ses éléments. - P. 103-114.

L’auteur a mesuré la capacité électriqne de réseaux ratliotélégra-

(1) Wied. Ann., 44 1891.

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phiques de diverses formes au moyen d’un pont de Wheatstone diffé- rentiel construit selon les idées de Popoff. Ces mesures et la connais-

sance de la longueur d’onde X lui ont permis de calculer la capacité

du réseau par mètre, la self-induction totale du réseau, la self-induc-

.

’1 4

L

1 b t".,

tion par mètre et le rapport 2013’ A Les résultats obtenus ont été consignés

dans un tableau (p. 106).

Les expériences faites par l’auteur avec les réseaux installés sur

les navires de guerre démontrent que, conformément aux résultats de M. Tissot, les vibrations produites sont d’autant plus pures et le

décrément logarithmique d’autant plus faible que le rapport I~l se rapproche davantage de l’unité.

N. SMIRNOFF. ,- Un nouvel appareil pour la détermination de l’équivalent mécanique de la chaleur. - P. 129-132.

Il s’agit d’un appareil de démonstration à mettre entre les mains

1

des élèves.

Le dispositif employé est renouvelé de celui de Joule, avec. cette différence que le travail est produit par un électromoteur.

D. ROZANSKY. 2013 L’arc à courant alternatif et l’étincelle électrique.

P. ~.61-~7’~.

L’auteur démontre que la théorie de l’arc à courant alternatif, proposée par M. Simon, peut être développée analytiquement si l’équation caractéristique de l’arc peut être mise sous sa forme sim- plifiée.

L’étude expérimentale de la courbe caractéristique de l’étincelle oscillante montre que la théorie de M. Simon est applicable dans ce

cas et que l’étincelle oscillante peut être considérée comme un arc

à haute fréquence. La différence de potentiel entre les électrodes de l’étincelle est presque constante, et au moment du courant maximum elle est d’environ 35 volts. La connaissance de cette quantité permet d’évaluer le décrément des oscillations lorsqu’on connaît le potentiel explosif. Ce décrément croît à mesure que l’amplitude diminue.

Cette théorie explique pourquoi la résistance de l’étincelle dépend

de sa longueur ainsi que de la capacité et de la self-induction du

circuit.

(5)

739

N. SMIRNOFF. - Sur la détermination du point central. - P. 179-184.

L’auteur appelle point central le point pour lequel la fonction

t°’ = est minimum, 1n¡ et pi désignant respectivement des

masses données et leurs distances au point considéré.

L’analyse de la fonction conduit l’auteur à une méthode gra-

phique permettant de déterminer, par des approximations succes- sives, la position du centre des masses dans le cas les masses

sont distribuées arbitrairement dans un même plan. Lorsque toutes

les masses sont sur une même droite, le problème est indéterminé.

A. GINGOVATOFF. - Action des vapeurs d’essence de térébenthine

sur la plaque photographique. - P. 186-189.

Des plaques photographiques exposées à l’action des vapeurs d’essence de térébenthine se sont trouvées impressionnées. Divers objets qui étaient déposés sur les plaques pendant la durée de l’ex-

position aux vapeurs y ont laissé leur ombre.

B. ROSING. - Sur la définition newtonienne de la masse. -- P. 190-192.

L’auteur se propose de débrouiller le cercle vicieux remarqué par M. Mach dans la définition newtonienne de la masse. D’un passage de Pr£ncipia (1re éd., p. cité par l’auteur, on peut déduire que Newton considérait la diversité de la matière comme quantitative,

ainsi que celle du degré auquel les différents corps remplissent l’espace vide.

S. MAISEL. - Un nouveau photomètre polariseur à scintillation.

-

P. ~.93-19’~.

L’auteur remarque que tous les photomètres à scintillation qui

existent actuellement présentent les inconvénients qui résultent de la succession trop rapide de deux images d’intensités inégales, ces

deux images provenant des deux sources lumineuses à comparer.

L’un des principaux de ces inconvénients est une fatigue très rapide

de l’oeil de l’observateur.

Le photomètre présenté par l’auteur est ainsi constitué : La lumière

(6)

diffusée par deux plans éclairés par les deux sources à comparer traverse un prisme de Rochon. Un diaphragme disposé à la suite du

prisme laisse passer seulement la lumière ordinaire de l’un des écrans et seulement la lumière extraordinaire de l’autre écran. La lumière qui a traversé ce diaphragme est reçue par une lentille qui

la fait converger sur un deuxième écran au travers d’un nicol. Enfin

un oculaire mis au point sur le deuxième diaphragme permet à l’aeil

de l’observateur d’apprécier l’intensité lumineuse au niveau de ce

diaphragme. Cette intensité est fournie par l’expression :

On voit qu’elle se compose de deux termes dont l’un est indépen-

dant de la position du nicol et dont l’autre en dépend. En tournant

le nicol, on devra donc observer une variation d’intensité tant qu’on

n’aura pas 11

=

I~,.

A.-R. CnLLEl’. - Sur le spectre électrique de l’eau.

-

P. 210-233.

L’auteur a étudié la dispersion de l’eau dans le spectre électrique.

La méthode qu’il a employée a déjà été exposée ailleurs (~).

Les résultats des mesures effectuées au moyen de plusieurs dispo-

sitifs différents ont été consignés dans des tableaux nmnériques et représentés par des courbes. Ces courbes n’ont pas toutes la même

allure; cela vient de l’influence de l’amortissement des ondes. Pour démontrer cette influence, il suffit de modifier l’amortissement sans

changer les autres conditions de l’expérience ; on obtient ainsi une

autre courbe.

L’auteur a pu mettre en évidence, dans le spectre électrique de l’eau, de nombreuses bandes d’absorption correspondant à des lon-

gueurs d’onde comprises entre 224 millimètres et ~ 060 millimètres.

Ces bandes sont de même nature que les bandes correspondantes du spectre visible. Il est donc démontré que le spectre de l’eau s*étend

jusqu’à la zone des ondes électriques de grande longueur.

(1) r1.-R. COLLET, Sur de la 1néthode des ondes dans les fils pour

l’étude de la fiispe>.sion (,I. de la .soe. î-usse, 38, p. 3 ; ?0U).

(7)

741

P. LAZAREFF. - Décoloration des pigments sous l’influence de la lumière.

P. 236-2~6.

L’auteur s’est proposé d’étudier la relation qui existe entre l’inten-

sité et la longueur d’onde de la lumière agissante, d’une part, et la quantité de matière décomposée par elle, d’autre part.

Dans ce but, il a employé comme source lumineuse le spectre fourni par un prisme à vision directe éclairé par une lampe Nernst placée

au foyer d’une lentille cullimatrice. Une lentille permettait de projeter

la portion voulue du spectre sur les deux fentes d’un spectro-photo-

mètre Kônig-Martens. Devant l’une de ces fentes il était possible

de disposer des lames de collodion imprégnées de matières colo- ran tes.

L’auteur déterminait le rapport des intensités que laissaient passer les deux fentes, l’une découverte, l’autre successivement découverte, puis recouverte de la lame colorée n’ayant pas encore subi l’impres-

sion lumineuse, et enfin recouverte de la même lame après action

suffisamment prolongée de la lumière.

En appelant J2 les intensités lumineuses émergeant dans ces

trois cas de la dernière fente, et AC le rapport de la quantité de pig-

ment décomposée à la quantité totale de pigment, on a :

L’auteur a ensuite déterminé la répartition de l’énergie dars le spectre par le procédé de Helinlioltz, en utilisant la constante fournie

par M. Kurlbaum. Il a enfin représenté ses résultats par des courbes.

L’examen de ces courbes démontre que la quantité de matière décom- posée est proportionnelle à l’énergie absorbée, quelle que soit la lon- gueur d’onde.

P. KLEIN.

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