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Journal de la société physico-chimique russe

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HAL Id: jpa-00240468

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Journal de la société physico-chimique russe

W. Lermantoff

To cite this version:

W. Lermantoff. Journal de la société physico-chimique russe. J. Phys. Theor. Appl., 1900, 9 (1), pp.50-60. �10.1051/jphystap:01900009005001�. �jpa-00240468�

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d’éclairement, non des franges tout à fait noires, car les minima ne

sont pas nuls, mais de véritables franges.

Le nombre des ~naxima et minima donne directement le nombre des plans ventraux qui viennent couper la surface limite. Et ce

nombre, compté du rouge extrême à l’ultra-violet, donne à très peu

près le nombre des miroirs élémentaires existant dans le rouge.

Dans divers cas, M. Otto Wiener est arrivé à des nombres variant de 1~ à 18 ou de 9 à 13.

L’exactitude de cette explication est démontrée par l’expérience

suivante : En prenant la surface gélatine, celle qui donne les cou-

leurs vraies, et en l’usant en coin au rouge d’llngleterre, on arrive à reproduire exactement l’aspect que donne normalement la surface

postérieure : en poussant plus loin l’usure de la surface, on voit apparaître un nombre croissant de maxima et de minima d’intensité dans l’étendue du spectre.

B. BRUNHES.

JOURNAL DE LA SOCIÉTÉ PHYSICO-CHIMIQUE RUSSE ;

T. XXX, 1898, n°S 3-9.

N.-A. BOULGAKOFF. - Calcul numérique de la capacité électrique d’un anneau.

- P. 45-78. - Surfaces équipotentielles dans le champ électrique d’un anneau

~

électrisé. - P. 103-126.

~ N.-A. BOULGAKOFF et N.-A. SMIRNOFF. - Détern1ination expérimentale

de la capacité électrique d’un conducteur annulaire. - P. 126-138 (1).

Après avoir transformé les formules, établies dans les mémoires

antérieurs, de manière à faciliter leur calcul numérique d’après les

tables de Lagrange, l’auteur calcule la valeur numérique de la capacité de l’anneau destiné à ses expériences. C’était un tore, formé par la rotation d’un disque de 3 centimètres de diamètre, dont le

centre décrit une circonférence de 30 centimètres de diamètre. Sa

capacité a été trouvée égale à :

10,8253 unités électrostatiques C. G. S.

( 1) Voir J. r/?P/~.,3"série,t. VII, p. 670; 1898;-2013~c~~/e e~W~, 1898-1899.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01900009005001

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51 Les formules montrent que la capacité de l’anneau augmente quand son épaisseur diminue, de sorte que, pour un anneau de 100 centimètres de diamètre, formé d’un fil très fin de 1 centi- mètre d’épaisseur, la capacité devient :

14,82 unités électrostatiques C. G. S.

Avant de réaliser la vérification expérimentale des calculs, l’auteur

s’assure de la valeur numérique de l’influence des parois de la salle

d’expériences sur la capacité de l’anneau, en déterminant la forme et les dimensions des surfaces équipotentielles entourant l’anneau

électrisé au potentiel Vo. Au centre de l’anneau, la force électrique

a été trouvée nulle ; la section méridienne de la surface équipoten- tielle, qui passe par le centre du tore, rappelle la forme d’une lemniscate ; -, mais les surfaces correspondant à des valeurs du

potentiel moindres se rapprochent de la forme d’une sphère concen- trique au tore, de sorte que la surface pour laquelle :

diffère peu d’une sphère de rayon égal à quatorze fois celui du tore.

Si l’on substituait à cette surface une sphère de même dimension, au potentiel zéro, les changements dans tout le système ne pourraient dépasser 0,05iTo j de sorte que l’influence des parois de la salle, beaucoup plus éloignées, peut être parfaitement négligée pour des

expériences dont la précision ne dépasse pas 2 ou 3 0/0.

Cela étant, les auteurs chargeaient l’anneau, suspendu à des fils

de soie au milieu d’une grande salle, à l’aide d’une batterie d’accu- mulateurs et faisaient passer le courant de décharge par un galva-

nométre. Cette manipulation s’effectuait à l’aide d’un diapason,

faisant 246 vibrations par seconde.

Soit r la résistance du galvanomètre, g celle de son shunt, R une

très grande résistance extérieure, et V la force électromotrice de la

batterie ; l’intensité i du courant peut s’exprimer par :

et produira une déviation m1 du galvanomètre, proportionnelle à i.

Pendant l’action du diapason interrupteur, chargeant l’anneau de

capacité C unités électrostatiques,

ou Ç -

9 10-11 farads, au potentiel

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de la batterie V, N fois par seconde, il passera par le fil du galva-

nomètre, donnant une déviation de m~ divisions de l’échelle :

NVC 1

1° ~ Il coulomb par seconde.

Le coefficient du galvanomètre étant constant :

Pour les appareils employés, R = 100.000 ohms, g - 605 ohms,

r - 3 ohms, m~ ---_ 105,5, m2 _-_- 63 ; par conséquent :

La valeur calculée était : C = 10,8253.

La principale cause d’erreurs résidait dans le ressort du diapason interrupteur ; ce ressort se détériorait assez vite et finissait par

produire un nombre d’interruptions inférieur à celui des vibrations.

Ces expériences peuvent être considérées comme constituant une mesure de 1’. Elles conduiraient, on le voit, si l’on pouvait regarder

les deux nombres précédents (C observé et C calculé) comme rigou-

reusement exacts, à un nombre ne différant de 3.1010 (par excès),

que de 1.

que de

4000

~~. SCHILLER. - Etfet d’une pression extérieure sur la surface de séparation

d’un liquide et de sa .vapeur. - P. 79-91 et 175-181.

W. IiISTIAI~OyGrS~l. -- Sur le méme sujet. - P. 139-1"l.

Polémique à propos d’un article de M. K.istiako«Tski (’ ).

Les deux auteurs cherchent à résoudre la question de l’évapora-

tion d’un liquide soumis à la tension superficielle, par les méthodes de la thermodynamique et de l’hydrostatique. La résolution complète

de la question demande une étude expérimentale spéciale ; car

M. Schiller indique que la théorie générale ne donne pas un nombre d’équations suffisant pour déterminer toutes les variables de la question.

(1) Voir J. de Phys., 3e série, t. VII, p. 6i~; 1898.

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N. DELAUNAY. - Méthode empirique pour calculer les poids atomiques

des éléments, ceux de C, Az, 0 étant donnés. - P. 92-95.

- Représentation graphique de la loi de périodicité des éléments

chimiques. -- P. ’19~-z0~.

On écrit les poids atomiques de C, Az, 0, égaux respectivement

à 12, 14, ~6 ; en retranchant 5 de chacun de ces nombres, on obtient : 7, 9, 14, les poids atomiques de Li, Be et B, qu’on écrit sur la ligne précédente. En les additionnant respectivement aux nombres de la

ligne initiale, on obtient (19, ~3, 27), les poids atomiques de F, Na,

et Al, formant une troisième ligne. Ensuite on additionne alterna- tivement 7 et 5 pour former les lignes suivantes de la table. En

comparant les chiffres obtenus avec ceux de la table des poids atomiques compilée par Clark, dont on a arrondi les nombres en

rejetant les fractions décimales inférieures à 0,5, on obtient une coïncidence rigoureuse pour quarante-deux éléments et des diffé-

rences de ± 1 pour seize autres ; seul Ga donne une différence

de + 2.

Si l’on considère le numéro d’ordre de l’élément comme abscisse et le poids atomique comme ordonnée d’une ligne en coordonnées

rectangulaires, on remarque que : Li, Be, B, F, Na, Al, P, Cl et K

sont situés sur la droite :

et C, Az, 0, Mg, Si, S, Ar et Ca smr la droite :

Tout le système des poids atomiques des éléments peut être repré-

senté à l’aide d’un diagramme unique, formant une ligne polygonale

ayant l’aspect d’une spirale d’Archimède. Pour construire ce dia- gramme, traçons une circonférence avec un rayon arbitraire et

partageons-la en seize parties égales, par un faisceau de droites, for-

mant entre elles des angles de 22°,5, issues du centre. Sur le rayon

horizontal, portons à droite du centre une hauteur == 4 unités arbi-

traires, représentant le poids atomique de l’hélium. Sur le rayon

suivant, portons, à partir du centre, une longueur = 7 (Li), et ainsi

de suite pour tous les éléments dans leur ordre systématique. Le diagramme présente une forme très régulière et possède, en outre,

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les propriétés suivantes : Le rayon horizontal, désigné par le numéro d’ordre 0, contient, à droite du centre, tous les éléments chimique-

ment neutres : He, Kr, Ar, Ne ; la droite qui coïncide avec ce rayon divise la figure en deux parties, dont l’une contient tous les éléments

paramagnétiques, et l’autre, tous les diamagnétiques.

Cette droite et celle qui coïncide avec le rayon qui lui est perpen- diculaire partagent la figure en quatre quadrants : les éléments

électro-positifs sont dans le premier et le troisième quadrant, et les électro-négatifs dans le deuxième et le quatrième..

B. WEINBERG. - Sur la vitesse de propagation des déformations

. dans l’éther. - P. H2-149.

M. Weinberg cherche à constater l’exactitude des idées de Maxwell par le fait que les valeurs numériques de v de Maxwell,

déterminées par des méthodes les plus diverses, ne diffèrent entre

elles que par des quantités moindres que les erreurs d’observations

respectives. Dans ce but, l’auteur a discuté toutes les mesures de v, tant anciennes que modernes, pour en déterminer les poids respec- tifs. Au courant de ces recherches, il a fallu calculer de nouveau

plusieurs nombres, en introduisant des constantes mieux déterminées de nos jours qu’à l’époque des recherches originales.

Les résultats sont représentés graphiquement, en construisant une

courbe relative à chacune des cinq méthodes de mesures principales,

savoir : les observations terrestres de la vitesse de la lumière ; le

calcul d’après la constante de l’aberration, le même calcul d’après l’équation du temps ; les mesures de v par le rapport des unités élec-

tromagnétique et électrostatique de la quantité d’électricité ; et les

mesures de la vitesse de propagation des perturbations dans l’éther.

L’abscisse de chaque courbe représente le temps, c’est-à-dire, pour

chaque point de la courbe, l’époque entre 1873 et 1898, à laquelle la

détermination a été effectuée, et l’ordonnée, la valeur moyenne de la vitesse rapportée au vide. Les cinq courbes sont bien dissemblables

en 1873, mais elles se rapprochent de plus en plus, et, vers 1898, elles

> coïncident presque parfaitement. Les valeurs des différences de ces

chiffres sont réduites maintenant à 0,17 0/0 de la vitesse qu’elles représentent, tandis qu’en 1873 elles étaient vingt fois plus considé-

rables. En résumé, l’auteur peut affirmer que la vitesse de propaga- tion des perturbations dans l’éther est connue maintenant à ~./60 0/0

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près, d’après ~~?G séries d’observations, faites par quatre-vingt-deux.

personnes.

B. ROSINCt. - Sur le courant thermo-électrique dans un circuit

formé par un métal unique. - P. 161-168.

On obtient les résultats les plus réguliers, dans des expériences de

ce genre, en opérant sur un même fil de métal que l’on coupe en deux,

et dont on saisit un bout avec des pinces en platine chauffées au

rouge, pour le mettre immédiatement en contact avec l’autre. Dans

ces conditions, le sens du courant est déterminé par les propriétés thermo-électriques du métal étudié par rapport au plomb. Le plomb

lui-même ne donne pas de courant mesurable. L’or, l’argent, le cuivre, le fer, l’étain, le platine et ses alliages avec l’iridium donnent

toujours des courants dirigés de l’extrémité froide à l’extrémité cliauffée. Le palladium et l’argentan donnent des courants de direction

inverse, et l’aluminium seul produit un courant de direction variable.

On trouve dans la table de Tait que la plupart des métaux de la pre- mière série possèdent un pouvoir thermo-électrique supérieur à zéro,

ceux de la deuxième des pouvoirs moindres que zéro ; et l’aluminium,

le platine et l’étain possèdent des pouvoirs thermo-électriques de signes variables selon l’état moléculaire et la température.

D’après les idées de Kohlrausch, le courant thermo-électrique doit

être la conséquence d’un transport inégal de la chaleur des deux côtés de la surface de contact ; cette différence est produite, d’après l’auteur, par l’inégale température des deux surfaces de contact du fil coupé. Le mémoire original contient une table des résultats numé-

riques.

N. RODRIEWITCH. - Tensions des vapeurs saturées de diverses substances et chaleur latente de vaporisation. - P. 183-195.

0. CH~’OLSOBT. - Note à propos de cet article. - Vol. XXXI, p. 51.

D’après l’auteur, toutes les vapeurs saturées obéissent à une même loi; le rapport de la température absolue T d’une vapeur saturée, correspondant à une même tension, choisie arbitrairement,

et de la température absolue Te de l’ébullition du liquide corres- pondant à la pression atmosphérique normale, est un nombre à peu près constant pour toutes les substances, mais un peu variable avec

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la pression choisie (’). L’auteur propose d’appeler le nombre

T

1 1

module d’élasticité des vapeurs à une température correspondante.

Par exemple, à la~pression de 2.000 (en millimètres de mercure), les

modules sont : ~,90 pour CS2 et (:21-15)20; ~1,09 pour S02 et 1-1g; 1,08

pour H 20. Cette loi permet de calculer les tensions de vapeur à diverses températures pour un liquide quelconque dont la tempé-

rature d’ébullition est connue, si l’on connaît ces tensions pour une seule substance, pour l’éther par exemple.

On peut calculer cette tension directement par la formule empi- rique suivante, proposée par l’auteur :

Les constantes n et m varient un peu pour les différentes subs- tances ; comme valeurs moyennes, on peut prendre :

de sorte que

peut servir, comme première approximation, pour toutes les subs- tances, entre 500 millimètres et 2.000 millimètres.

L’auteur propose encore une règle empirique pour la chaleur latente de vaporisation, déduite de sa formule pour les tensions de la vapeur et de la formule connue de Van t’Hoff : « La chaleur latente de vaporisation, exprimée en grammes-calories et rapportée au poids moléculaire (exprimé en grammes), est égale au double produit

du coefficient n (de la formule précédente), et de la température

absolue d’ébullition à la pression atmosphérique normale. »

Les « modules d’élasticité » pour les températures critiques sont

des nombres très rapprochés pour toutes les substances; ils sont compris entre 1, ~0 et 1, 66 .

(1) ile. Chwolson remarque que cette règle a été indiquée par Groshans en 1819, et par Ramsay et Young en 1885, mais seulement pour des corps de même caractère chimique.

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A. NIITIÈSKY. - Sur la vitesse d’écoulement des gaz. - P. 206-209.

L’état actuel de nos connaissances ne permettant pas de pénétrer plus profondément dans le mécanisme moléculaire de l’écoulement d’un fluide élastique, l’auteur se contente de fonder sa formule sur

le principe de la conservation de l’énergie, l’équation de continuité,

et celles de Van der Waals et de Bakker, conformément aux principes

de la théorie mécanique de la chaleur. Voici cette formule :

Pour constater la forme d’une veine gazeuse, l’auteur a entrepris quelques expériences sur l’écoulement de l’acide carbonique sous

une pression variant de 5 à 40 atmosphères, par un très petit orifice.

La veine se dilate brusquement au sortir de l’orifice et continue sa

marche à travers l’air, sans se dilater sensiblement, et sans se mélanger avec l’air ambiant, même à 0~,~ de l’orifice, de sorte qu’on

doit considérer le coefficient de section de la formule de Saint-Venant

comme une quantité qui se rapporte à un phénomène réel.

T. XXXI, 1889, n°S 1, 2, 3.

D.-D. CHWOLSON. - Sur une propriété des lignes de flux du courant

électrique dans un milieu hétérogène. - P. 1-6.

Pour donner une interprétation mathématique des nombreuses

expériences sur la propagation du courant électrique dans les élec-

trolytes, présentées plusieurs fois à la Société physico-chimique

par M. Kowalewsky, l’auteur discute le cas suivant : concevons un

espace indéfini, divisé par un plan en deux parties de conductibilités

différentes, électrolyte et métal par exemple. Les électrodes A et B sont contenues toutes les deux dans l’électrolyte. Une partie des lignes de flux seront entièrement confinées dans cet électrolyte ;

d’autres passeront en partie dans le métal ; enfin un certain nombre seront tangentes à la surface du métal. Le lieu des points de

contact de ces lignes est accusé par l’absence de l’électrolyse à

la surface du métal et forme ainsi une ligne neutre. En appliquant

les formules générales, l’auteur trouve que la forme de la ligne

neutre est déterminée par la position des électrodes A et B par rap- port au plan de séparation, mais reste indépendante de la conduc-

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tibilité de la matière remplissant l’espace des deux côtés du plan de séparation. La ligne neutre est un cercle, si les deux électrodes sont réduites à des points.

M. KHESSIN. - Sur la transmission de l’électricité par l’air,

, à haute température. - P. 6-50.

Un tube en porcelaine de 2 centimètres de diamètre intérieur,

contenant deux électrodes en platine, en forme de disque de 6 milli-

mètres de diamètre, a été chauffé par une spirale en platine entourant

le tube et traversée par un courant électrique. Les électrodes étaient

supportées par de minces tubes de porcelaine, concentriques au

tube chauffé, mais supportés par des colonnes bien isolées, indé-

pendantes. Entre la spirale en platine et le tube, une feuille de pla-

tine était placée et communiquait avec le sol ; dans cette sorte d’écran,

on constatait un courant dérivé entre la spirale et les électrodes

principales. On se servait, pour l’échauffement du tube, du courant

alternatif du réseau de l’éclairage électrique, de 100 volts et de 76 à 74 ampères, ou bien du courant d’une batterie d’accumulateurs. La

température a été évaluée par un couple Le Chatelier et un galvano-

mètre d’Arsonval, à miroir; il a été facile de l’entretenir constante à plus de ~ .000° C. Une batterie de 100 accumulateurs de très petite

dimension a été employée comme source de force électromotrice.

Toute une série de commutateurs en paraffine, à contact de mercure, permettaient de faire promptement les combinaisons nécessaires des conducteurs.

Une des électrodes étant en communication avec la batterie, dont

l’autre borne était mise à la terre, le courant se bifurquait : un

courant dérivé retournait par l’air échauffé et la deuxième électrode directement à la batterie, le reste du courant se diffusait à la terre à

travers l’air ambiant. On pouvait mesurer l’un ou l’autre courant en plaçant un galvanomètre Du Bois-Rubens (sensibilité 1,76.10 - ~o am- pères) entre la deuxième électrode et la terre, ou entre la terre et

un point du conducteur réunissant cette électrode à la batterie. Pour

mesurer le courant total, on plaçait le galvanomètre entre la batterie et la terre.

L’air commence à laisser passer le courant à la température

de 5500 C;. ; sa conductibilité augmente très vite quand la tempéra-

ture monte; mais elle décroît quand on fait croître la force électro-

(11)

59 motrice. Le maximum de conductibilité correspond à une distance

entre les électrodes égale à 2 millimètres. Aux distances moindres,

le courant dérivé diminue notablement et tend vers zéro pour des distances infiniment petites. Dans le courant diffusé, l’électricité

négative passe plus facilement que la positive à des températures

inférieures à 1.000° C.; le contraire a lieu à des températures dépassant 1.050~ C. Le courant dérivé diminue quand on laisse le

circuit fermé pendant quelque temps; on pourrait croire à l’exis-

tence d’une vraie polarisation des électrodes, s’il m’y avait pas absence du courant de décharge.

N. MYCIIKINE. - Les actions pondéro-motrices d’un tube de Crookes à rayons X,

et l’aspect de son changement d’action. - P. 53-64.

Une aiguille magnétique légère, placée dans le champ d’un tube

de Crookes, s’arrête dans une position parallèle à la ligne droite, joi-

gnant les électrodes ; une aiguille semblable, en métal non magné- tique ou en matière diélectrique, se comporte de même. Une aiguille

de dimensions et de masse plus considérables accomplit des oscil-

lations de grande amplitude et commence à tourner plus continuel-

lement, si elle reçoit un choc léger. Elle peut tourner indifféremment dans les deux sens, mais avec des vitesses bien différentes. Un

disque en mica, en celluloïd, ou une roue de Franklin, à rayons mul-

tiples, tournent de même. L’observateur, regardant dans la direc- tion des rayons cathodiques, remarque que la rotation la plus favori-

sée s’effectue contrairement à celle des aiguilles d’une montre, dans la partie à droite du champ, et, réciproquement, dans le sens des ai- guilles d’une montre, dans la partie à gauche. Un disque en celluloïd mince, pouvant tourner facilement sur une aiguille plantée au som-

met d’un cône en verre mince, présente un instrument simple et

commode pour l’exploration du champ d’un tube de Crookes. Des

expériences nombreuses, faites par ce moyen, ont conduit l’auteur à la conception suivante : lae champ d’un tube de Crookes est cons-

titué par deux tourbillons annulaires, entourant l’une et l’autre

extrémité du tube; la rotation du tourbillon de l’extrémité catho-

dique coïncide avec la direction des rayons cathodiques, et celle du

tourbillon de l’autre extrémité est en sens inverse, mais d’intensité

beaucoup supérieure. Une rotation du tube autour de la ligne de ces

électrodes ne produit aucun changement dans son action sur le

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60

disque mobile, de sorte qu’on peut considérer son champ comme symétrique par rapport à la ligne des électrodes. Sur l’un des plans perpendiculaires à cette droite, entre l’anode et la cathode, se trouve

une zone neutre, dans laquelle la rotation du disque s’arrête pour

changer de direction, quand on le déplace d’un bout du tube à l’autre.

L’auteur considère ces conclusions comme le résultat préliminaire

d’une recherche faite à l’aide d’appareils grossiers.

W. LERMANTOFF.

TRAVAUX NÉERLANDAIS.

F.~A.-H. SCHREINEMAKERS. - De l’équilibre dans les systèmes de trois cons-

tituants avec deux et trois phases liquides possibles. - 4" Méinoire. - Archives néer°landaises, 2e série, t. III, p. ’1.

Dans les mémoires précédents, tant expérimentaux que théoriques,

l’auteur a étudié des systèmes dans lesquels il ne prend naissance

que deux couches liquides ; dans le mémoire actuel, il étudie expéri-

mentalement les systèmes à trois couches liquides, remettant à un

travail ultérieur l’étude théorique de ce dernier cas.

Dans les équilibres de trois constituants A, B, C, il y a divers cas

à considérer, quand on prend ces constituants deux à deux :

~l° Les trois systèmes AB, BC et AC, ne donnent que des solutions

homogènes et jamais de séparation en deux couches ;

Un des systèmes de deux constituants, AB par exemple, peut

présenter la superposition de deux couches liquides ; -, dans les deux autres systèmes BC et AC, les solutions sont toujours homogènes ;

3" Deux des systèmes de deux constituants, AB et BC par exemple, présentent la superposition de deux couches liquides ; dans le troi- sième système AC, les solutions sont toujours homogènes ;

4~ Dans chacun des trois systèmes de deux constituants, il prend

naissance deux couches liquides.

Le deuxième cas s’observe dans le système : -. eau, chlorure de sodium et succinonitrile, étudié antérieurement (~). Le quatrième

cas s’observe dans le système : eau, éther et succinonitrile, que

° l’auteur étudie complètement au commencement de son mémoire.

(t) Voir J. de Phys., fi1° série, t. VIII, p. 499; 1899.

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