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Corrigé de la série 15

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

EPFL

Algèbre linéaire 1ère année 2009-2010

Corrigé de la série 15

Exercice 1. Pour toutk ∈N, on a(coskx)2+ (sinkx)2 = 1et(coskx)2−(sinkx)2 = cos(2kx).

On a donc Z

0

(coskx)2+ (sinkx)2dx= 2π et

Z

0

(coskx)2−(sinkx)2dx= 1

2k[sin(2kx)]0 = 0.

Cela implique

Z

0

(sinkx)2dx = Z

0

(coskx)2dx=π

et donc

hgk, gkiL2 = 1 π

Z

0

(coskx)2dx= 1 = 1 π

Z

0

(sinkx)2dx=hfk, fkiL2.

Soient j 6=k ∈N. Par la même méthode que ci-dessus, on trouve π(hgk, gjiL2 +hfk, fjiL2) =

Z

0

(cos(kx) cos(jx) + sin(kx) sin(jx))dx= Z

0

cos((k−j)x)dx= 0 π(hgk, gjiL2 − hfk, fjiL2) =

Z

0

(cos(kx) cos(jx)−sin(kx) sin(jx))dx= Z

0

cos((k+j)x)dx= 0.

On en déduit hgk, gjiL2 = hfk, fjiL2 = 0. En utilisant une dernière fois la même méthode, on trouve

π(hgk, fjiL2 +hfk, gjiL2) = Z

0

(cos(kx) sin(jx) + sin(kx) cos(jx))dx= Z

0

sin((k+j)x)dx= 0 π(hgk, fjiL2 − hfk, gjiL2) =

Z

0

(cos(kx) sin(jx)−sin(kx) cos(jx))dx= Z

0

sin((k−j)x)dx= 0

et donchgk, fjiL2 =hfk, gjiL2 = 0.

Exercice 2. Montrons d’abord que la formeφ est bien-définie. Soitf, g ∈V. Il faut vérifier que limz→∞Rz

0 f(t)g(t)e−tdt existe. Par le critère de Cauchy, c’est le cas si et seulement si ∀ > 0 il existe s0 ≥ 0 tel que s0 < x < y implique que |Ry

x f(t)g(t)e−tdt| < . Soit > 0 arbitraire.

Comme f et g sont bornées, il existe x0, y0 > 0 tels que |f(t)| ≤ x0 et |g(t)| ≤ y0 pour tout t∈[0,∞). Par des propriétés fondamentales de l’intégration, on a

Z y

x

f(t)g(t)e−tdt

≤ Z y

x

|f(t)||g(t)|e−tdt≤x0y0 Z

x

e−tdt =x0y0e−x.

Pour x suffisamment grand, cette quantité devient arbitrairement petite, comme e−x converge vers zéro pour x→ ∞. Le critère est donc satisfait.

1

(2)

Les faits que φ est bilinéaire, symétrique et définie positive sont des conséquences de pro- priétés élémentaires de l’intégration.

Pour calculer ksin|[0,∞)k, rappelons d’abord quesin2(t) = 12(1−cos(2t)). Alors : ksin|[0,∞)k2 =

Z

0

sin2(t)e−tdt = 1 2

Z

0

(1−cos(2t))e−tdt

= 1 2

1−

Z

0

cos(2t)e−tdt

. Pour évaluer R

0 cos(2t)e−tdt, on fait une intégration par parties : Z

0

cos(2t)e−tdt =−cos(2t)e−t|0 −2 Z

0

sin(2t)e−tdt.

Une deuxième intégration par partie nous donne Z

0

cos(2t)e−tdt = 1−2

−sin(2t)e−t|0 + 2 Z

0

cos(2t)e−tdt

= 1−4 Z

0

cos(2t)e−tdt, et doncR

0 cos(2t)e−tdt = 1/5. Par conséquent : ksin|[0,∞)k=

s 1 2

1− 1

5

= r2

5. Exercice 3. 1. On calcule

kv+wk2+kv−wk2 =< v+w, v+w >+< v−w, v−w >

=< v, v > +< v, w > +< w, v >+< w, w >

+< v, v >−< v, w > −< w, v > +< w, w >

=2< v, v >+2 < w, w >= 2 kvk2+kwk2 .

2. Dans la question précédente, on a vu que kv +wk2 =< v+w, v +w >=< v, v > + <

v, w > + < w, v > + < w, w >= kvk2+ < v, w > +< v, w >+kwk2 = kvk2 + 2 <

v, w > +kwk2 car F = R. On obtient donc < v, w >= 12(kv+wk2− kvk2 − kwk2) =

1

2(< v+w, v+w >−< v, v > −< w, w >). Par conséquent, il suffit de connaître les valeurs deh·,·i sur∆ pour connaître toutes les valeurs de h·,·i surV ×V.

SiF=C, on ne peut calculer que les parties réelles de < v, w > en connaîssant h·,·i sur

∆: 2 Re(< v, w >) =< v, w >+< v, w >=< v+w, v+w >−< v, v >−< w, w >.

3. D’après le point 1, on a :

kv+wk2+kv−wk2 = 2(kvk2+kwk2).

On a donc :kv+wk2+kv−wk2−2kvk2 = 2kwk2, ce qui donnekwk2 = 12(42+62−2·32) = 17, et donckwk=√

17.

4. Supposons que φ: R2×R2 →R soit un produit scalaire tel que kxk2 =φ(x, x) = (|x1|+|x2|)2 ∀x∈R2.

Dans la première question de cet exercice, nous avons vu qu’alors la règle du parallélo- gramme

2(kxk2+kyk2) = kx+yk2+kx−yk2 ∀x, y ∈R2

doit être satisfaite. Mais pour x= (1,0), y= (0,1), on a2(kxk2+kyk2) = 2(1 + 1) = 4 etkx+yk2+kx−yk2 = 4 + 4 = 8, contradiction. Par conséquent, un produit scalaire de norme associée k · kne peut pas exister.

2

(3)

Exercice 4. 1. Soit w = Pn

i=1wiei ∈ Fn et soit A = (aij)i,j=1,...,n. Alors on a TA(w) = Pn

i=1wiTA(ei) = Pn

i=1wiPn

j=1ajiej et doncTA(w) =Pn

j=1(Pn

i=1wiaji)ej. De même, on trouve TA(v) =Pn

i=1

Pn

j=1vi(A)jiej =Pn

j=1(Pn

i=1viaij)ej. On calcule donc hv, TA(w)i=

n

X

k=1

vk(TA(w))k=

n

X

k=1

vk

n

X

i=1

wiaki

!

=

n

X

i=1 n

X

k=1

vkaki

!

wi =hTA(v), wi.

2. La forme h·,·iA est symétrique, car pour toutv, w∈Fn, on a

hv, wiA =hv, TA(w)i=hTA(v), wi=hTA(v), wi=hw, TA(v)i=hw, viA

par la symétrie de h·,·i. On montre la bilinéarité de h·,·iA. Soient v1, v2, w ∈ Fn et a1, a2 ∈F. On a

ha1v1+a2v2, wiA=ha1v1+a2v2, TA(w)i=a1hv1, TA(w)i+a2hv2, TA(w)i

=a1hv1, wiA+a2hv2, wiA

car h·,·i est bilinéaire. La bilinéarité de h·,·iA se déduit par symétrie.

Finalement, comme A est définie positive, on trouve directement que h·,·iA est définie positive.

3. Comme φ est un produit scalaire, on aφ(ei, ej) = φ(ej, ei)pour tout i, j = 1, . . . , n, donc (Aφ)ij = (Aφ)ji pour tout i, j = 1, . . . , n et Aφ= (Aφ)t.

4. On calcule comme dans la première question hv, TAφ(w)i=

n

X

k=1

vk

n

X

i=1

wiφ(ek, ei)

!

=

n

X

k=1 n

X

i=1

vkφ(ek, ei)wi

=

n

X

k=1 n

X

i=1

φ(vkek, wiei) = φ

n

X

k=1

vkek,

n

X

i=1

wiei

!

=φ(v, w). (1)

Aφ est donc définie positive. En effet, hv, TAφ(v)i = φ(v, v) ≥ 0 pour tout v ∈ Fn et hv, TAφ(v)i =φ(v, v) = 0 ssi v = 0 car la forme φ est définie positive. D’après (1), on a hv, wiAφ =hv, TAφ(w)i=φ(v, w)pour tout v, w∈Fn et donch·,·iAφ =φ.

5. On a < ei, ej >=δij pouri, j = 1, . . . , n.A,·i est donc la matrice identité In. On a bien h·,·i=h·,·iIn.

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