• Aucun résultat trouvé

1. Rappeler ce qu’est la forme polaire d’une forme quadratique Φ.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1. Rappeler ce qu’est la forme polaire d’une forme quadratique Φ."

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

L2 Alg` ebre bilin´ eaire et G´ eom´ etrie Epreuve du 3 Novembre 2009 ´

1. Rappeler ce qu’est la forme polaire d’une forme quadratique Φ.

La forme polaire ϕ est la forme bilin´ eaire sym´ etrique d´ efinie par la formule ϕ(x, y) = Φ(x + y) − Φ(x) − Φ(y)

2

Soit E un espace vectoriel muni d’une forme bilin´ eaire sym´ etrique ϕ. Soient x et y deux vecteurs isotropes pour la forme quadratique associ´ ee Φ. Montrer que x + y est isotrope si, et seulement si, x et y sont orthogonaux.

Si Φ(x) = Φ(y) = 0 on a par la formule ci dessus ϕ(x, y) = Φ(x+y) 2 , donc ϕ(x, y) = 0 est

´

equivalent ` a Φ(x + y) = 0.

2. D´ eterminer une d´ ecomposition de Gauss (c’est ` a dire d´ ecomposition en somme de carr´ es lin´ eairement ind´ ependants) et en d´ eduire noyau, rang, signature pour la forme quadratique :

– q : R 3 → R : (x, y, z) 7→ x 2 + 2y 2 + 2z 2 + 2xy − 4xz − 6yz . On ´ ecrit

– x 2 +2y 2 +2z 2 +2xy−4xz−6yz = (x 2 +2x(y −2z)+(y−2z) 2 )−(y−2z) 2 +2y 2 +2z 2 −6yz, – posant x 0 = x + y − 2z on a :

– (x 2 +2x(y−2z)+(y−2z) 2 )−(y −2z) 2 )+2z 2 −6yz = x 02 −y 2 +4yz −4z 2 +2y 2 +2z 2 −6yz, – soit · · · = x 0 2 + (y 2 − 2yz + z 2 ) − z 2 − 2z 2 ,

– posant y 0 = y − z et z 0 = z on obtient : – · · · = x 02 + y 02 − 3z 02 .

Le rang est donc 3 (il y a 3 carr´ es lin´ eairement ind´ ependants avec des coefficients non nuls. La signature (2, 1). Le noyau est r´ eduit au vecteur nul puis que que l’on sait que c’est un sous-espace de dimension ´ egale ` a la diff´ erence de la dimension de l’espaces (3 ici) et du rang (3 aussi).

3. Pour la forme quadratique suivante, o` u a est un param` etre r´ eel, d´ eterminer une d´ ecomposition de Gauss. En d´ eduire noyau, rang, signature en fonction de a :

– q : R 3 → R : (x, y, z, t) 7→ x 2 + a 2 y 2 + 2axz + 2yz On ´ ecrit

– x 2 + a 2 y 2 + 2axz + 2yz = (x 2 + 2axz + a 2 z 2 ) + a 2 y 2 + 2yz − a 2 z 2 , – posant x 0 = x + az on a :,

– · · · = x 02 + a 2 (y 2 + 2 yz a

2

+ z a

24

) − z a

22

− a 2 z 2 il faudra ´ evidemment distinguer le cas a = 0 des autres,

– posant y 0 = y + z a z et z 0 = z on obtient – · · · = x 0 2 + a 2 y 0 2 − (a 2 + a 1

2

z 02 .

So a 6= 0 la forme est de rang 3 et signature (2, 1). Si a = 0 x 2 + 2yz on pose x 0 = x, y = y 0 + z 0 , z = y 0 − z 0 et la forme devient x 0 2 + 2y 0 2 − 2z 02 . Le rang est encore 3 et la signature (2, 1).

1

(2)

4. Soient x 0 , x 1 , x 2 3 ´ el´ ements de R deux ` a deux distincts. Montrer que la famille L = (L i ) 0≤i≤2 de polynˆ omes d´ efinis par :

L i (X) =

2

Y

j=0

j6=i

X − x j x i − x j

est une base de P 2 [X] (les polynˆ omes de degr´ e inf´ erieur ou ´ egal ` a 2).

L’espace des polynˆ omes de degr´ e inf´ erieur ou ´ egal ` a 2 est de dimension 3. Il suffit donc de montrer que les 3 polynˆ omes L 0 , L 1 , L 2 sont lin´ eairement ind´ ependants. On consid` ere une combinaison lin´ eaire P = αL 0 + βL 1 + γL 2 . Supposons P nul. Il faut montrer que α; β, γ sont nuls. Calculons la valeur de la combinaison lin´ eaire en x 0 . On calcule L 0 (x 0 ) = 1 et L 1 (x 0 ) = L 2 (x 0 ) = 0. Il suit que α = P (x 0 ) = 0. En calculant en x 1 on trouve β = 0, avec x 2 on a γ = 0. Le r´ esultat suit.

En fait on vient d’observer que L i (x j ) = δ i,j Ceci montre par d´ efinition de la base duale la question suivante.

Montrer que la base duale de L est d´ efinie par les formes lin´ eaires L i (P ) = P (x i ) (i = 0, 1, 2).

On consid` ere l’application ∆ qui ` a un ´ el´ ement de P 2 [X] associe la valeur de sa d´ eriv´ ee seconde en 0. Montrer que c’est une forme lin´ eaire.

Il suffit d’observer que (P + Q) (0) = P (0) + Q (0) et (aP ) (0) = aP (0).

L’´ ecrire comme combinaison lin´ eaire des L j .

Les L j formant une base du dual on peut d´ ecomposer la forme lin´ eaire ci dessus sur cette base :

∆ = αL 0 + βL 1 + γL 2

On calcule avec cette formule en l’appliquant sur les polynˆ omes s1, X, X 2 , les deux premierrs plynˆ omes on une d´ eriv´ ee seconde nulle, le troisi` eme a la d´ eriv´ ee seconde ´ egale

`

a 2, on obtient donc – 0 = α + β + γ pour 1,

– 0 = αx 0 + βx 1 + γx 2 pour X, – 2 = αx 2 0 + βx 2 1 + γx 2 2 pour X 2 .

Ce syst` eme se r´ esoud facilement mais on peut aussi calculer avec les polynˆ omes L 0 , L 1 , L 2 . On obtient alors (compte tenu du calcul des d´ eriv´ ees secondes) directement :

(x 1

0

−x

1

)(x

0

−x

2

) = α pour L 0 , – (x 1

1

−x

0

)(x

1

−x

2

) = β pour L 1 , – (x 1

2

−x

0

)(x

2

−x

1

) = γ pour L 2 . 5.

Soit ϕ la forme bilin´ eaire sym´ etrique sur R 2 dont la matrice dans la base canonique est : A =

0 1 1 0

Soit Φ la forme quadratique associ´ ee.

2

(3)

1. Quel est le rang de Φ et son noyau ?

Lev rang de la matrice associ´ ee est 2, donc le rang est 2. Cela r´ esulte aussi de la question suivante.

2. D´ eterminer une d´ ecomposition de Gauss de Φ. Quelle est la signature de Φ ? On pose x = x 0 + y 0 , y = x 0 − y 0 . On obtient donc 2xy = 2x 02 − 2y 02 . La signature est (1, 1).

3. D´ eterminer une matrice P telle que t P AP diagonale.

La matrice P est donn´ ee par la formule X = P X 0 , soit P =

1 1 1 −1

4. Quels sont les vecteurs isotropes de Φ ? Ce sont les vecteurs de la forme (a, 0) ou (0, a).

3

Références

Documents relatifs

Si q est une forme quadratique d´ efinie positive (resp. d´ efinie n´ egative) alors f admet un minimum (resp. maximum) relatif en a.

De fait, comme A et B sont de même dimension l'un ne saurait être inclus dans l'autre sans qu'il y ait égalité.. On revient au cas général avec A et B distincts et de

Montrer que A 0 et B 0 ne sont pas réduits au vecteur nul, que leur intersection est réduite au vecteur nul et qu'ils sont de même dimensiona. On note p

(On pourra utiliser la th´ eorie des polynˆ omes ` a plusieurs ind´ etermin´ ees.).. 2) Prouver que le r´ esultat pr´ ec´ edent est encore valable si on suppose seulement card(K )

- La prise de conscience de la réalité dans laquelle ont est plongé, l'amorce d'une analyse de l'école, et tout ça sans discours magistral, sans morale

La dimension du sous-espace vectoriel des solutions d’un syst` eme de deux ´ equations homog` enes ` a six inconnues, c’est le nombre d’inconnues secondaires, ¸ ca devrait ˆ etre

[r]

´ equivalentes (on parlera de droites parall` eles en configuration g´ en´ erique).. Montrer que l’image par f d’un parall´ elogramme est un