Correction du devoir surveillé n
◦1
Exercice 1.
1. On dit queb diviseas’il existe un entierktel quea=kb.
2. L’ensemble des diviseurs de 36 dans Zest
D(36) ={−36,−18,−12,−9,−6,−4,−3,−2,−1,1,2,3,4,6,9,12,18,36}.
3. a. Soita,bet ctrois entiers tels que aetb divisentc. Alors, il existe deux entiers ketk0 tels quec=kaet c=k0bdonc c2 =c×c= (ka)×(k0b) =kk0(ab). Commekk0 est entier, on en déduit que abdivisec2 .
b. La réciproque deP estP0 : « pour tous entiersa,b etc, siabdivise c2 alorsaetbdivisent c». La contraposée deP estP00 : « pour tous entiersa, bet c, si abne divise pasc2 alors a ne divise pascou bne divise pasc».
c. La propositionP0 est fausse. Par exemple, pour a= 4, b= 9 et c= 6 alors ab= 36 =c2 doncabdivisec2 pourtant ni anibne divise c.
Exercice 2.
1. Supposons que 19 divisen−1. Étant donné quen2−1 = (n−1)(n+ 1), 19 divise n2−1. Dès lors, comme 19 divise 19, 19 divise (n2−1) + 19 =n2+ 18. On a donc montré que si 19 divise n−1 alors 19 divisen2+ 18.
2. Supposons que 19 divisen+ 1. Étant donné quen2−1 = (n−1)(n+ 1), 19 divise n2−1. Dès lors, comme 19 divise 19, 19 divise (n2−1) + 19 =n2+ 18. On a donc montré que si 19 divise n+ 1 alors 19 divisen2+ 18.
Exercice 3. — Soit (x;y)∈N2 une solution de (E). Alors, (x+ 3)2 =y2+ 9 donc (x+ 3)2−y2= 9.
Or, (x+ 3)2−y2 = [(x+ 3)−y][(x+ 3) +y] = (x−y+ 3)(x+y+ 3). Ainsi, (x−y+ 3)(x+y+ 3) = 9 donc x−y+ 3 et x+y+ 3 forment un couple de diviseurs de 9. Comme y≥0,x−y+ 3≥x+y+ 3 et, comme xet y sont positifs,x+y+ 3 est positif. Ainsi, (x−y+ 3 ;x+y+ 3) est l’un des couples (1 ; 9) ou (3 ; 3).
Si x−y+ 3 = 1 etx+y+ 3 = 9 alorsx−y=−2 etx+y = 6 doncx= (x+y) + (x−y)
2 = 2 et
y= (x+y)−(x−y)
2 = 4.
Si x−y+ 3 = 3 etx+y+ 3 = 3 alorsx−y = 0 etx+y= 0 doncx=y= 0.
Ainsi, les seules solutions possibles sont (0 ; 0) et (2 ; 4).
Réciproquement, (0 + 3)2= 9 = 9 + 02 et (2 + 3)2= 25 = 9 + 42 donc ces deux couples sont bien solutions.
On conclut donc que l’ensemble des solutions (x;y) de (E) dans N2 est{(0 ; 0) ; (2 ; 4)}.
Exercice 4.
1. Par théorème,r = 0 si et seulement si bdivisea.
2. On commence par remarquer quen2+ 3n+ 1 =n2+ 2n+n+ 1 = (n+ 2)n+ (n+ 1) =bn+ (n+ 1).
Or, commen∈N∗, 0≤n+ 1< b donc l’écriture précédente est la division euclidienne deapar b. Ainsi, r=n+ 1 .
3. Écrivons la division euclidienne de apar b: a=bq+r avec q ∈N et 0≤r < b. Remarquons queq 6= 0 sinon a=r < b ce qui est exclu par l’énoncé puisque a≥b. Ainsi,q ≥1. Dès lors, commeb >0,qb≥b > r donca=bq+r > r+r soit a >2r .
Exercice 5. — Supposons qu’un entiernsoit racine du polynôme P. Alors,an3+bn2+cn+ 1 = 0 donc n(an2+bn+c) = −1 et, comme an2+bn+c est un entier, il s’ensuit que ndivise −1. Ainsi, n= 1 ou n=−1. Ainsi, les seules racines entières possibles pour P sont 1 et −1.
Or, P(1) = 0 si et seulement sia+b+c+ 1 = 0 i.e. a+b+c=−1 etP(−1) = 0 si et seulement si a×(−1)3+b×(−1)2+c×(−1) + 1 = 0 i.e. a−b+c=−1.
On conclut donc queP admet des racines dansZsi et seulement sia+b+c=−1 oua−b+c=−1.