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Samedi 9 Novembre 1912 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58

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..:.• ; •

Vingt-septième Année, — N° 89 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

Samedi 9 Novembre 1912 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58

S U IS S E

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3 — Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnement! étrangers se paient d'avance

Paraissant li Mercredi et le Samedi à la Chani-fle-Fonds On s'abonne à tons les bureaux de poste

ANNON6ES

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes Ta ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses a l'étranger reçoivent le j o u r n a l

. • -

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

; • • > >

Contre les ventes de montres aux expositions

Gomme on le sait, la question de la vente an détail de l'horlogerie et de la bi- jouterie à l'Exposition nationale de Berne,

e n 1914, est résolue en ce qui concerne ces deux industries. E n effet, les groupes 28 et 29, o n t reçu l'autorisation officielle de vendre, telle qu'elle est p r é v u e d a n s l e règlement d e l'Exposition.

Mais cela ne fait pas l'affaire des horlo- gers détaillants, d o n t le Comité a pris ré- cemment, à F r i b o u r g , les mesures sui- vantes :

« 1° La rupture de toutes relations avec les fabricants et représentants de marques qui n'au- raient pas remis une déclaration écrite au Comité central des horlogers suisses promettant de ne pas vendre au détailles produits de leurs maisons ;

«2° D'adresser une pétition aux horlogers de l'étranger leur demandant de boycotter égale- ment les montres des fabricants qui vendraient au détail à l'Exposition fédérale, ou qui n'auraient pas. donné la déclaration mentionnée plus haut ;

«3° La publication des maisons d'horlogerie qui ne vendront pas au détail à l'Exposition de Berne, et de celles qui détailleront, dans les organes officiels des syndicats en Suisse et à l'étranger;

«4° L'entrée en communication directe avec les horlogers de tous pays, pour rendre plus efficace Je boycottage, etc., etc.

Les fabricants exposants qui ont quelque expérience des affaires et un certain souci de leur dignité, ne se laisseront pas in- fluencer par ces menaces, qui indiquent de la part de leurs auteurs une mentalité pour le moins singulière et qui s'est manifestée par l'appui qu'ils ont sollicité d'associations étrangères et par d'autres menaces contre...

l'Exposition nationale elle-même. Braves Confédérés !

La France Horlogère, qui félicite les

horlogers détaillants de tous les pays de leur beau geste de solidarité, suggère une solution, tout en déclarant qu'elle n'entend pas étudier la question de la vente au dé- tail, à l'Exposition nationale de Berne.

Nous la c o m p r e n o n s parfaitement, car cette étude arriverait un peu tard. Nous l'avons écrit à plusieurs reprises mais il convient de le répéter, le Programme gé-

néral et organisation de l'Exposition na-

tionale, dit que les organes de l'exposition favoriseront autant que possible la vente des objets exposés et q u e l'autorisation de livrer immédiatement les ^objets v e n d u s , sera concédée à certains groupes. La bijou- terie et l'horlogerie ont reçu officiellement l'autorisation p r é v u e ; il d'y a p a s à y re- venir, 'îj Êï'rX

La question df-S- v e u § ä g ^ - J ' E

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nationale n'est donc p l i i s a discuter e t i e seul moyen d'empêcher. qu

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on y v e n d e , consisterait a reviser la disposition du P r o g r a m m e général qui prévoit et régle- mente là vente, en y inscrivant; en lieu et place, la suppression du droit de vendre.

D'où il résulte que la campagne menée contre les futurs v e n d e u r s est, en réalité, dirigée contre l'œuvre de la Commission nationale.

; Mais revenons à la France Horlogère et à la solution qu'elle prévoit :

«Ne serait-il pas possible, dans ces conditions, d'examiner une combinaison qui donnerait sa- tisfaction à tous? Etant donné que, d'ores et déjà, la plupart des fabricants se sont ralliés au principe de ne pas vendre au détail à l'Exposition de Berne, les horlogers détaillants, pour les remer- cier de leur loyalisme, ne pourraient-ils faire aillance avec eux et organiser par leur intermé- diaire la vente au détail à leur profit ; c'est-à-dire que les fabricants vendraient au détail avec l'au- torisation et sous le contrôle de l'Association centrale des horlogers suisses, mais au prix fort.

Tout le bénéfice (c'est-à-dire le surplus du prix

fait à l'horloger) reviendrait aux détaillants.

Il pourrait même être fait étal de la nationalité de l'acheleur, qui ne se refuserait certainement pas à la faire connaître. Le bénéfice pourrait alors être partagé entre les diverses Associations reconnues d'horlogers détaillants de tous pays proportionnellement et d'après le nombre d'acheteurs de leur nationalité.

« Tout cela paraît un peu compliqué au premier examen, mais aurait pour but d'éviter que, seuls quelques, commerçants n'ayant nul souci des foudres syndicales horlogères, monopolisent la vente des montres au détail à l'Exposition de Berne et ne s'en attribuent tout le profit, pen- dant que les fabricants loyaux et les détaillants de tous pays «tiendront la chandelle» pour nous servir d'une expression connue !..

« Nous donnons notre idée pour ce qu'elle vaut ; aux intéressés de l'examiner».

E n effet, tout cela parait un peu com- pliqué et les futurs exposants, tout en re-

merciant le correspondant de la France

Horlogère de sa sollicitude à leur égard,

seront peut-être surpris q u ' o n l'eur offre une solution qui comporte, de leur part, l'abandon du « s u r p l u s » de leur bénéfice,

aux diverses associations reconnues d'hors logers détaillants de tous pays, pro- portionnellement et d'après le nombre :

d'acheteurs de leur nationalité.

M a i s . J e nlus,curieux..,estjque.les expo?

s a n t s vendraient au détail aveb'FätäorYeälWWh

Hon et sous le contrôle de l'association- cen-_ "••

traie des horlogers suisses. Ce serait ' v r a i -1

m e n t une singulière façon d'exercer u n droit prévu par la loi de l'exposition.

L o r s d'une prochaine exposition inter- nationale, à Paris ou ailleurs, il sera int&

reSsant de constater l'attitude que pre'n- , d r o n t les associations de détaillants de tous,;, les pays, composées, ne l'oublions pas, de gens qui n'appartiennent pas à la caté- gorie des exposants, puisqu'ils n e pro-.î duisent rien. , ••.

P o u r l'instant, n o u s constatons, que tout le monde n o u s d o n n e des conseils et s'in-'•'•

gère dans l'organisation d e n o t r e exposi- tion nationale, ce q u ' o n n'accepterait cer- tainement pas de nous, s'il s'agissait d'une exposition nationale allemande, autri- chienne ou française.

Cette intrusion est un s y m p t ô m e fâcheux des excès que peuvent commettre lès groupements professionnels qui ne r'ëiéon- naissent d'autres droits que ceux qui" sont profitables à leurs membres. •

a t :

- -

Conférence diplomatique internationale relative aux expositions, Berlin Depuis longtemps les pays industriels éprou- ' vent le besoin d'arriver à une entente sur les questions fondamentales ayant trait aux exposi- tions internationales ; car non seulement celles- ci se succèdent trop rapidement, mais souvent leur organisation n'a que peu à voir avec l'inté- rêt public. Sans contester la valeur réelle que peuvent avoir les expositions, l'industrie et les métiers étaient souvent amenés à n'en plus coh-.

sidérer que les inconvénients.

Le Gouvernement impérial allemand prit l'initiative d'une conférence.internationale, à la- quelle furent représentés 17 pays. La Suisse y avait trois délégués officiels. Au cours des déli-

m"

(2)

384 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

bérations qui avaient lieu dans le Palais du Parle- ment, les opinions les plus diverses se firent en- tendre, ce qui n'a rien que dp. fort naturel, mais finalement l'accord tut complet. Une convention acceptée à l'unanimité produira ses effets dè^

qu'elle sera ratifiée, définitivement par les gou- vernements. '

Le nombre des grandes expositions générales a ôlé limité de façon à ce qu'elles n'aient lieu que tous le*» 3 ans ei que le même pays signataire de l'accord ne puisse en organiser une que tous les dix ans.'A-I'av'enir, le caractère de toute ex- position international« doit apparaître clairement dés l'origine; le public doit savoir immédiatement s'il e-4 en présence d'une entreprise officielle ou officiellement reeöutiue. :En- p-rmétiant qu'une, exposition s'organise sur -un territoire, le i»<ys.

de ce fait, assume une certaine responsahiiiié dont il ne saurait se dégager. Lu convention contient les dispositions qu'il convient (l'observer lors de l'invitation des pays é t r a n g e r s ; elle pres- crit les points que l'organisateur ne peut se dis- penser de faire connaître avant une certaine dale.

La convention aborde égHlement la question du J u r y et de sa procédure. Les Etats contractants s'engagent à combattre les expositions fictives et le trafic des médailles. Le convention prévoit entre autres la convocation de conférences ulté- rieures,.

Il est à prévoir que la convention aura une certaine répercussion sur les expositions natio- nales, comme aussi sur les expositions privées.

bien qu'en réalité, elle ne se rapporte qu'aux expositions internationales. Il sei ait fort desirable que la convention fût adoptée dans lous les pays.

Le développement de Pforzheim

On a déjà parlé à plusieurs reprises de l'im- portance du commerce et de l'industrie de Pforz- heim, la «ville de l'or» comme on dit en Alle- m a g n e . Il sera tout de même intéressant de con- naître encore quelques chiffres tirés de la plus récente statistique de cette capitale de la bijou- terie.

Pforzheim a aujourd'hui 69 mille habitants alors qu'il y a 20 a n s elle n'en comptait que 33 mille. Pendant cette période la population a donc doublé. On trouve à Pforzheim 600 fabriques de bijouterie ou s'occupantdes branches accessoires, employant en tout 30 mille ouvriers, ouvrières et employés.

Les salaires payés annuellement à ce person- nel ne sont pas inférieurs à 37 millions 500 mille francs. L'or manufacturé par l'industrie bijoutière de Pforzheim peut être évalué à cent millions de francs par année et le platine à plus de six millions.

La valeur des produits fabriqués l'année der- nière a été de 250 millions de francs sur lesquels les trois quarts reviennent à l'exportation dans tous les pays du monde. Ajoutons enfin que les transactions de la succursale de la banque de l'empire à Pforzheim, ont été en 1911, de 615 millions de francs.

L'élection présidentielle aux Etats-Unis

Dés mardi soir lés j o u r n a u x déclaraient M.

Wilson élu.

Depuis plusieurs semaines la victoire du can- didat démocrate ne faisait plus l'ombre d'un doute, l'un des deux grands partis nationaux étant coupé en deux fractions presque égales avec Taft et Roosevelt, tandis que l'autre parti restait uni autour de Wilson.

M. Roosvelt parait avoir gagné Chicago avec une majorité de. 15.000.

Le président du comité démocratique a télé- graphié que le Dr Wilson a eu, dans l'Etat de New-York, une majorité énorme.

Le même candidat aurait eu une majorité de 60 000 voix dans le Massachusetts et de 20.000 dans le Minnesota.

M. Taft vient en second rang dans l'Etat de New-York, et M. Roosevelt en troisième r a n g .

M. Roosevelt serait par contre au premier r a n g dans l'Etat de New-Jersey.

Dans le Connecticut le Dr Wilson vient en tète avec 31.000 voix, suivi de M. Taft avec 27.000 voix et de M. Roosevelt avec 13.000.

Le correspondant du Matin à New-York a interviewé M. Wilson, le nouveau président des Etats-Unis. Celui-ci a déclaré que la victoire du

parti démocratique est due au profond désir du peuple américain de se libérer de la tyrannie .des- trusts. Il a ajouté que des réformes sont urgentes sous ce rapport et que le meilleur moyen de frapper ces trusts est de recourir aux hauts tarifs.

Le nouveau président a promis d'agir sans dé- faillances afin d'assurer la liberté commerciale

d e s E i à t s - U n i s . •

La science du commerce

Aujourd'hui tout est devenu scientifique, c'est entendu. ' Existe-t-il donc une science du coth-' merc.e ej, si oui. 'Il quoi consis'p-i-etle ? j>

Oui. il i X i - e inif science du comme' ce qui i-SI.

p ur celui qui >MII la planquer, ce que la straté- gie est à la guerre. Il ne suffit pas aux hommes d'avoir du courage et a un général de comman- der à de tels hommes pour vaincre l'ennemi, il faut qu'il sache encore les conduire'et faire de:

leur courage le meilleur parti possible en les épargnant le plus possible. Science complexe et qui ne demande pus moins de connaissance que celle du commerce, qui est aciuellement l'arme toute puissante d ris les luttes internationales.

Comme un général ou un officier, il faut qu'un commerçant connaisse chaque matin la position exacte de l'ennemi pour établir son plan de cam- pagne et lutter avantageusement. Il faut, comme le dit M. Siegfried: «qu'en lisant son journal le malin, il puisse se. rendre compte, presque ins- tantanément de l'influence qu'auront sur les affdres en général et sur les siennes en particu- lier chacune des nouvelles télégraphiées de n'im- porte quelle partie du m o n d e » .

Pesez les mots de cette phrase, si précise, si lourde, si pleine de choses, réfléchissez un instant pour développer tout ce qu'elle contient et vous allez voir apparaître à vos yeux éblouis, et dans toute sa vaste étendue, l'ensemble des connais- sances qu'elle comporte: connaissances géné- rales aussi bien que particulières.

Où est donc l'époque où l'on disait que le com- merce était un pis-aller et que n'y entrait que celui dont il était reconnu qu'il n'avait aucune aptitude pour quoi que ce soit! Elle est, par cette croyance, si éloignée de la vérité actuelle que l'on serait tenté de la supposer préhistorique.

Bulletin de la Chambre syndicale des hortogers de Paris.

Service postal avec la Serbie et la Turquie

Les lettres et boites avec valeur déclarée à destination des bureaux de poste ottomans en Turquie, seront, jusqu'à nouvel ordre, exclusi- vement dirigées par la voie d'Autriche-Roumaniè- Constantza (paquebots roumains).

Les colis postaux pour le Sandjak de Novibazar ne sont pas acceptés au transport pour le mo- ment.

Les lettres et boîtes avec valeur déclarée, les mandats de poste, les colis postaux avec valeur déclarée et les articles de messagerie ne peuvent provisoirement pas être expédiés à destination des bureaux de poste serbes de Kamenitza, Vla- dimirtzi, Mionilza, Goukochie, Belanovilza, Preljina, Grabovalz. Azagna, Natalinlzi, Batot- china, Bagrdan, Batschina, Grdelitza, Kliche- valz. Rame, Alexandrovatz P . , Orachyé, Saraor- Izi, Despotovatz, V. Popovilch, Maïdan-Pek, Zlote, Kralyévo Selo, Yaboukovalz, Svrljig et Draginlzi.

J u s q u ' à nouvel avis, les colis postaux à desti- nation des bureaux de poste ottomans en Turquie sont dirigés (sans qu'il en résulte de modification de taxe) par la voie d'Aulriche-Roumanie-Con- stantza (paquebots roumains).

Nouvelles diverses

C o n s u l a t s . — M. Louis Henri Junod, de Li- gnères, négociant, aciuellement vice-consul, est nommé consul de Suisse en résdence à New- Y o r k , en remplacement de M. Bertschmann, démissionnaire.

Le radium v < ,•. Ä ? .

Le. Monde Economique, a demande, a' divers savants, une note sur le radium et sa découverte; nous la reproduisons, dans l'idée^u'elle intéressera nos leeteùr-op/j

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:'/Les Corps radioactifs. — La découverlç3u ' R a d i u m due à M. et Mme Curie en-décembre £$98 avait été précédée de l'a découverte de la radioac- tivité'deTUraniûûï en 1896 par M. BpcquerœFet par celle du Polonium (.M™* Èhirie, juillet 188B).

Depuis, on ;a ä^couverl-d'aun'r'efe corps/ radioaäifs cutriîjie l'ActirÂiuru (DepiefnV 1890), l ' î o n # m (Riiilierford ei";Bc^\Yoo4'190^. Ê ? ? $ * ' :N " u ~ ne'pHrleröus pas'ici des corps radioactifs '.'.' de la famille du Thorium comme le radiolhoriurtfvP ' parce que ces corps n'ont pas epcore d'empjbis,1^.

et que surtout leur durée de -vie' esV.particiiitfera- ment courte, et pas davantage!dé 'TActiifirUm-;' par ce que. ce dernier n'a pas encore puèt're/isolé a l'état de pureté chimique et qu'on'nef lui con- naît en fait què'des propriétés physiques.

Leur désintégration. — Nous avons parlé de la vie des corps radioactifs, ce mot vie est pris dans un sens de durée, en effet, les corps radioactifs sont caractérisés par le fait qu'ils proviennent de l à désintégration dans^des temps variables d'un atome initial. C'est a'nsi -qu**- l'Uranium se désintégre en donnant de l'Ionium qui se désintègre en donnant du Radium, qui ae . désintègre lui-même en donnant une série de.-'•çf, produits intermédiaires p'ourabou tir au PoloaïjrrSi^l qui lui-même paraît se désintégrer pour donner '- du Plomb.

Entre l'Uranium dé potda-'atomique- 238.5 et le Plomb dont le poids atomique est 207. il existe donc une série de produits radioactifs de vies très différentes : l'Uranium ayant une vie de plusieurs millions d'années, le Radium' qui pert moitié de son poids en 1800 a n s , le Polonium qui perdmoilé - de son poids en quelques mois;..

Ainsi donc le mécanisme de la désintégration serait le s u i v a n t : un atome d'Uranium perdrait un atome d'Hélium de poids atomique 4, pour1; donner de l'Ionium qui lui-même perdrait 'un atome d'Hélium pour donner le Radium, le Ra- dium, perdrait un atome d'Hélium pour donner. ; une série de corps radioactifs qui perdraient aussi un atome d'Heliùm pour aboutir au Polonium qui, se désintégrant de la même façon que les autres corps radioactifs, donnerait du plomb.

On ne peut pas affirmer en toute certitude que le Plomb est le produit ultime de la désintégration des corps radioactifs de la famille de l'Uranium, mais on en a de fortes présomptions et la ques- tion sera vraisemblablement élucidée sous peu.

On n'a pas pu encore observer la désintégration du Plomb et des autres corps chimiques.

Les Rayons X. —-. Cet atome d'Hélium que- perdent les corps radioactifs a une charge élec- trique; celte charge est positive c'est cet atome d'Hélium affecté de sa charge et doué d'une vi- tesse considérable qu'on appelle les rayons X.

Ces rayons, en raison de leur charge électrique sont déviés par l'aimant. A celte place, nous aurions à parler de l'émanation.

Le Radium a des rayons a, b, c. — La dé- sintégration du Radium n'est pas seulement ac- compagnée de la production de rayons X. On observe d'autres rayonnements : les rayons a, électrons chargés négativement et dôviables par l'aimant en sens inverse des rayons b.

Les rayons c, dont on ignore la nature phy- sique qu'on assimile aux rayons X, mais qui , sont incomparablement plus pénétrants, l e rayons ne sont pas déviés par l'aimant.

Leurs vitesses et leurs pénétrations. — Le3 vitesses des trois rayonnements sont très diffé- rentes. Les rayons a ont une vitesse de propa- gation qui est environ un dixième de la vitesse de la lumière, les rayons b qui sont eux-mêmes complexes (on distingue les b durs et les b mous) ont une vitesse d'environ les deux tiers de celle de la lumière, quant aux rayons c, leur vitesse"

parait très voisine de la vitesse de la lumière. - Enfin ces différents rayonnements s o n t c a r a c - térisés par un pouvoir de pénétration; très differ rent. Le rayonnement X est très peu pénétrant et il est absorbé par les couches plus superfi- cielles des tissus.

Les rayons b mous sont absorbés par une feuille de Plomb d'un millimètre, et les, auteurs ne sont pas d'accord sur la limite de pénétration

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LA FEDERATION HORLOÜERE SUISSE 585

xuè's: T a l o n s ' * "dura ;" m à r s ' i t - paralt'bTer> q u ' i l s ' n e f f l r a v e r s e n t p a s p l u a d e : 5 ; m i l i l m e t r e s _ d e P l o m b . J r . Q u a n t ' B u x ' r a y o n s Ce i l s p e u v e h t t r a v e r s e r 10-

^j? centimètres., d e p l o m b , e.t>eeGi l e s différencie d e s f r a y o n s X , q u i s o n t a r r ê t é s p a r 2 m i l l i m è t r e s d e

:| P l o m b .

« r L ' e m p l o i d e s r a d i o a c t i f e s t d o n c d e s p l u s sou-

•jS-pleâ e t u n s e u l a p p a r e i l d o n n e d e s r é s u l t a t s dif- f é r e n t s s e l o n q u ' i l e s t u t i l i s é à n u o u a v e c i n t e r - Â p o s i t i o n d e « f i l t r e s » ( I ) .

V' "!. . . «"•' ' . ' ' . "

Ç£ Mesure du Radium,—: L a m e s u r e d u r a d i u m ,^,se fait e n u t i l i s a n t l e s p r o p r i é t é s d e s o n r a y o n - . k n e m e n l ' . ' • " '

Ä L e r a y o n n e m e n t d ' u n e s u b s t a n c e r a d i o a c t i v e

•j'est p r o p o r t i o n n e l à la q u a n t i t é d e ceite s u b s t a n c e j£& l'état d ' é q u i l i b r e ( m a t u r i t é ) e t i n d é p e n d a n t d e

" l é t e m p é r a t u r e , d e l a p r e s s i o n , d e l ' é t a t p h y s i q u e et d e la concentration d e la s u b s t a n c e r a d i o a c - t i v e .

L a m a t u r i t é d ' u n e s u b s t a n c e r a d i o a c t i v e s ' e n - tend p a r l ' é t a l d ' é q u i l i b r e d e c e t t e s u b s ' a n c e p a r r a p p o r t à s e s p r o d u i t s d e d é s i n t é g r a l i o n .

E h effet, Un s e l d e R a d i u m q u i v i e n t d ' ê t r e p r é p a r é n ' e s t p a s e n é t a t d ' é q u i l i b r e a v e c s e s p r o d u i t s de d é s i n t é g r a t i o n , s o n é t a t d ' é q u i l i b r e n e s ' é t a b l i t q u ' a u b o u t d ' e n v i r o n u n m o i s : à ce i t o m e n t c h a c u n d e s p r o d u i t s d e d é s i n t é g r a t i o n s e d é t r u i t e n q u a n t i t é é g a l e à celle q u i s e f o r m e c o n s t a m m e n t ; il p o s s è d e a l o r s à p e u p r é s s o n r a y o n n e m e n t i n t é g r a l à la c o n d i t i o n toutefois d ' ê t r e m i s d a n s u n t u b e s c e l l é . . .

G o m m e la vie d u r a d i u m e s t t r è s l o n g u e , s o n

• a c t i v i t é p a r a i t p e r m a n e n t e , d a n s u n e vie h u m a i n e , e t m ê m e d a n s p l u s i e u r s g é n é r a t i o n s . O n n ' a d o n c p a s p u e n c o r e m e s u r e r d i r e c t e m e n t l a d é s i n t é - : > g c a l i o n j i u R a d i u m , m a i s . o n a p u c a l c u l e r c e t t e

| d é s i n t é g r a t i o n e n f o n c t i o n d e la q u a n t i t é d ' é m a - I n a t i o n (hélium?).fournie p a r u n p o i d s c o n n u d e

•• R a d i u m .

Pari'Emanation ( l a c u r i e ) . — L e d o s a g e d u R a d i u m , > d i t p a r l ' é m a n a t i o n , c o n s i s t e d o n c à m e s u r e r l a q u a n t i t é d ' é m a n a t i o n , f o u r n i e p a r u n p o i d s c o n n u d e R a d i u m , d a n s u n t e m p s d o n n é

;, e t le C o n g r è s d e B r u x e l l e s e n 1 9 1 0 a p r i s c o m m e '•( u n i t é la q u a n t i t é d ' é m a n a t i o n f o u r n i e e n u n e

• J h e u r e p a r u n g r a m m e d e R a d i u m . C'est c e q u ' o n a p p e l l e u n e C u r i e ,

-»•„iié d o s a g e " d u " R a d i u m "par l ' é m a n a t i o n e s t r e - s s e r v e a u x s o l u t i o n s de R a d i u m ; p o u r les s e l s d e

; ' f l a d i u m , o n e m p l o i le d o s a g e p a r l e s r a y o n s c, ' m a i s le d o s a g e p a r l ' é m a n a t i o n , c o m m e c e l u i p § r les r a y o n s c,. e s t b a s é s u r la c o n d u c t i b i l i t é .électrique. îque l e s r a y o n s d e s c o r p s r a d i o a c t i f s ,

^ c o m m u n i q u e n t a u x g a z q u ' i l s t r a v e r s e n t . '} ' L a c o n d u c t i b i l i t é a i n s i c r é é e d o n n e à la f a v e u r .•{'•' d ' u n c h a m p é l e c t r i q u e u h ' c o u r a n t q u i e s t a p p e l é courait d'Ionisation, et q u a n d le c h a m p élec-

! t r i q u a e s t s u f f i s a m m e n t i n t e n s e o n o b t i e n t u n e (') Voir « Radiumthérapie» de L. Wickham et P. Degrais.

(1911 chez j;;Bai(lière)v'

v a l e u r l i m i t e q u ' o n a p p e l l e courant de satura- tion- -

C*est c e c o u r a n t d e s a t u r a t i o n o b t e n u d a n s d e s c o n d i t i o n s d é t e r m i n é e s q u e l'on p r e n d c o m m e m e s u r e d u r a y o n n e m e n t .

On a e x p r i m é j a d i s les r é s u l t a i s d e s m e s u r e s d e c o u r a n t d e s a t u r a t i o n e n u n i t é s m a c h e o u v o l t s , c ' e s t - à - d i r e e n u n i t é s a r b i t r a i r e s o u a b s o - l u e s , m a i s il e s t bien p r é f é r a b l e d e p r o c é d e r p a r

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N° 2 1 3 9 0 . 2 6 s e p t e m b r e 1 9 1 2 , 6.*/« h . p . — O u v e r t .

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1 m o d è l e . . — G o u v r e - b a s c u l ê et t i r e t t e . - r r j P ô s - t a l a W a t c h C o , Jacot & Monnier, T r a m e l a n - d e s s o u s ( S u i s s e ) . \ %

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C o t e d e l ' a r g e n t

du 8 Novembre 1912.

A r g e n t fin e n g r e n a i l l e s . . . f r . 1 1 3 . — le k i l o A r g e n t fin l a m i n é fr. 2 . — p a r k i l o d e p l u s . C h a n g e s u r P a r i s fr. 1 0 0 . 3 8

C o m m e r c e d e s d é c h e t s d ' o r e t d ' a r g e n t

Tableau des opérations d'achat, de fonte et d'essai de déchets d'or et d'argent faites pendant le 3

me

trimestre de l'année 1912.

Arrondissements

1. B i e n n e '.

2 . C h a u x - d e - F o n d s . . . 3 . D e l é m o n t ' . . . 4» F l e u r i e rv. . . . 5.. G e p è v e " . . . . 6 . G r a n g e s ( S o l e u r ë ) . . ' 7 . L o c l e . ' . . .

>• 8 . N e u c h à t e l . . . 9 . N o i r m o n t , . . . 1 0 . ' P o r r e n t r u y . . . . . 1 1 . S t - I m i e r . . . . . . -, . 1 2 . S c h a f f h o u s e . . . . . . 1 3 . T r a m e l a n . . .

3e t r i m e s t r e 1 9 1 2 3e t r i m e s t r e 1 9 1 1 Différence eu faveur du 3' trimatre 1912

3' » 1911 - l e - f » O c t o b r e l § l f .

Acheteurs, M e u r s et

autorises

8 2 3 3 7 10 3 1 2

7

3 1 5 8 3

Opérations (Bordereaux rentrés) Juillet

2 6 2 814 27 2 9 3 8 6 24 1 6 7 2 7 2 8 46 64 1 4 6 5 3 9 3 j 2 , 0 7 3 9 2 ' 1 . 8 * 8

2 2 5 Août

2 4 9 7 6 2 3 5 26 3 4 8 2 0 1 3 1 39 40 37 5 8 1 4 3 4 2 1,930 1.682 2 4 8

Sept.

244 712 30 21 263 21 128 31 29 44 51 123 56 1,753, 1.791

TOTAL

755 2,288 92 76 997 65 426 97 97 127 173 412 151 5,756 5.321

5 trimestre 1911

6 3 5 2 , 1 8 7 78 6 8 9 7 6 68 3 5 6 7 1 8 7 1 5 1 1 8 2 3 1 4 148 5 , 3 2 1

38

435

Déchets aohetés (valeur payée)

Juillet Fr.

5 9 , 0 3 5 9 0 8 5 3 . 5 4 2 4 0 6 , 5 5 6 4 5 6,871 6 0 6 2 6 , 7 4 0 3 5 3 , 5 7 3 2 0 2 7 3 , 9 3 9 3 0 5 , 6 2 1 2 0 4 7 , 6 8 4 8 0 4 , 8 5 6 5 5 7 5 , 0 5 5 8 5 1 2 3 , 4 2 1 8 5 4 . 3 2 8 6 5 2,091,228 10 1,325,402 6 5

Août

Fr.

6 9 , 6 9 6 1 5 8 4 6 . 2 2 3 1 0 9 . 5 5 7 6 5 9,070 70 4 9 4 , 8 6 2 1 0 1,523 2 5 3 1 7 , 4 1 0 9 0 1 2 , 1 2 9 9 5 5 0 , 7 9 9 7 0 6 , 0 7 8 3 0 2 2 , 7 2 8 9 5 9 4 . 9 4 4 7 0 3 6 4 6 0 5 1,938,671 5 0 1.152.074 8 5

Sept. TOTAL

Fr. j 6 3 , 8 9 0 9 5 ' 8 1 4 , 7 3 4 6 0 5 , 9 6 8 9 5 1 0 , 3 9 6 9 5 4 1 6 , 2 1 7 1 0 3 , 9 8 3 2 0 4 4 8 , 8 2 0 2 0 7 , 8 4 9 2 5 5 1 , 2 2 2 0 5 5 , 1 4 0 9 0 4 6 , 3 0 8 0 5 5 9 , 2 4 7 2 0 4 . 2 5 1 5 5

Fr.

1 9 2 , 6 2 3 — 2 , 5 1 4 , 5 0 0 10 2 2 , 0 8 3 0 5 2 6 , 3 3 9 2 5 1 , 5 3 7 , 8 1 9 5 5 9 , 0 7 9 6 5 1 , 0 4 0 , 1 7 0 40 2 5 , 6 0 0 4 0 1 4 9 , 7 0 6 5 5 1 6 , 0 7 5 7 5 1 4 4 , 0 9 2 8 5 2 7 7 , 6 1 3 7 5 1 2 . 2 2 6 2 5 1,938,030 W5j 5 , 9 6 7 . 9 3 0 5 5 1,173 3 7 3 —I 3 , 6 5 0 , 8 5 0 5 0 765,825 4 5 7 8 6 , 5 9 6 6 5 7 6 4 , 6 5 7 9 5 2 , 3 1 7 , 0 8 0 0 5

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