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L’espace social villageois : une économie symbolique et un espace des possibles constructifs limité par la position sociale occupée possibles constructifs limité par la position sociale occupée

Chapitre I : L’appropriation historique de la terre crue dans un espace rural et urbain français crue dans un espace rural et urbain français

1. De l’émergence à la dissolution sociale de la bauge

1.1 Construire sous contrainte structurale dans l’espace rural breton breton

1.1.1 L’espace social villageois : une économie symbolique et un espace des possibles constructifs limité par la position sociale occupée possibles constructifs limité par la position sociale occupée

En Bretagne, les ouvrages en bauge apparaissent à la fin du XVIème siècle119 et sont principalement représentés dans l’espace rural. Selon une enquête statistique datant de 1966 du service régional de Statistique agricole pour la région Bretagne et reprise par Louis-Michel Gohel120,

119 BARDEL Philippe et MAILLARD Jean-Luc, Architecture de terre en Ille-et-Vilaine, Rennes, Apogée, 2009, pp. 20-21.

120 Service régional de statistique agricole, région Bretagne, Résultat d’une enquête par sondage sur les bâtiments d’habitation et d’exploitation agricoles en Bretagne en 1966, Rennes, 1972, cité in GOHEL Louis-Michel, « La construction de terre en Haute-Bretagne, histoire et techniques », in Arts de l’Ouest, n° 1, 1976, p.

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les bâtiments ruraux relevant des exploitations agricoles et construits en terre crue sont répartis selon les départements de la façon suivante :

- Ille et Vilaine : 15,2 %

- Côtes du Nord (correspondant aux Côtes d’Armor) : 7,8 % - Morbihan : 0,8 %

- Finistère : 0,3 %

Principalement représentés en Ille-et-Vilaine (15,2 %), les bâtiments ruraux des exploitations agricoles au sein de ce département sont différenciés selon trois modalités caractérisant la fonction du bâtiment :

- Bâtiments d’habitation : 14,1 % - Bâtiments d’exploitation : 13,9 % - Bâtiments mixtes : 20,8 %

Louis-Michel Gohel formule trois remarques quant à cette répartition. D’abord, la différenciation du bâtiment d’habitation et du bâtiment d’exploitation émerge durant la seconde moitié du XIXe siècle, permettant ainsi de supposer que les bâtiments ruraux en terre crue construits avant 1850 représentaient autour de 20 % des bâtiments ruraux. Ensuite, cette représentativité est à relativiser avec les matériaux plus conventionnels ayant émergé avec la rationalisation de l’activité agricole (béton, briques, structures métalliques, etc.). Enfin, à l’échelle du département, la répartition géographique de ces bâtiments n’est représentée que sur un peu moins de deux tiers du département. Ainsi, tout porte à croire que les ouvrages ruraux en terre crue représentaient en Haute-Bretagne une part considérable du bâti rural jusqu’aux Trente Glorieuses.

En Haute-Bretagne du XVIIème siècle, la population rurale est grandement représentée par la paysannerie. Selon Louis-Michel Gohel121, dans trente-huit paroisses de l’évêché de Rennes au XVIIème siècle, les paysans représentent 89% de la population rurale, tandis que la bourgeoisie et la noblesse ne représentent respectivement que 8% et 3%. En raison du nombre de paysans, la surface des parcelles exploitables est insuffisante pour que l’ensemble des paysans puisse subvenir à ses besoins par la seule exploitation de ses parcelles. Quelques-uns peuvent se consacrer à la seule exploitation de leur surface et être métayers, tandis que la grande majorité des paysans, en tant que « closiers », est inclinée à travailler le tissage des toiles à domicile ou bien à travailler en tant que journaliers dans les métairies des paysans les plus aisés ou dans les domaines seigneuriaux.

Construire en bauge impliquait une main d’œuvre à la fois importante et intermittente du fait de l’interruption de l’hiver pour éviter le gel du matériau et du temps de séchage nécessaire entre chaque levée. Parmi les catégories sociales les plus défavorisées, comme pour une grande partie de la paysannerie où il n’était donc pas possible de recourir à une main d’œuvre bon marché pour l’édification d’un ouvrage, il était courant de construire selon une « solidarité mécanique »122 où de nombreux habitants du village participaient à la construction ou à l’amélioration-entretien d’un ouvrage, limitant ainsi l’inconvénient de l’intermittence par la faible distance à parcourir. Cela pouvait concerner la réalisation des murs porteurs comme le sol en terre battue. Pour ce dernier, cela donnait lieu à la « foulerie de place »123 où les habitants du village, notamment les jeunes, dansaient coude à

121 Ibid., p. 36.

122 DURKHEIM Emile, De la division du travail social, 8e édition, Paris, Presses Universitaires de France, 2013, 416 p. En particulier les pages 35 à 78.

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coude en pilant la terre sur le sol, avec la possibilité de s’abreuver de cidre. Ce travail collectif124 participait probablement au renforcement de la communauté villageoise par l’entraide mutuelle. Comme le remarque Fernand Braudel, « [a]ux siècles d’Ancien Régime, […] une énorme part de la production se [perd] dans l’autoconsommation, de la famille ou du village, n’entrant pas dans le circuit du marché. »125Dans ce cadre, l’édification matérielle relevait d’une économie symbolique126 où le travail fournit pour un habitant pouvait l’être pour les autres dans un intervalle de temps indéfini.

L’emploi des matériaux constitue un indicateur d’un état du monde social breton, voire des mondes sociaux bretons127. La « parcellisation dans l’emploi des matériaux, écrit Louis-Michel Gohel, permet de vérifier l’importance très faible sinon nulle des échanges et la médiocrité de l’infrastructure routière et fluviale. Là encore, ces phénomènes qui ne sont pas particuliers à cette portion de la Bretagne contribuent pour une large part à la création de la mosaïque de terroirs caractéristique du paysage rural breton. »128Une comparaison entre l’utilisation du bois et de la pierre peut permettre d’éclairer le recours à la terre en Haute-Bretagne.

Si la présence de forêts en Ille-et-Vilaine permet l’exploitation du bois, son usage dans la construction d’ouvrages reste modéré pour au moins trois raisons. D’abord, cela peut s’expliquer par la qualité médiocre des espèces ou des pratiques sociales rendant le bois inapproprié à la construction, comme celle de l’émondage qui produit des bois noueux du fait de la découpe des branches réservées au locataire quand le tronc est réservé au propriétaire. Ensuite, cela peut s’expliquer par les autres usages qui leur sont dédiés comme par exemple les travaux publics ou les chantiers navals, notamment ceux de la Marine, qui se procurent le bois de la meilleure qualité, issu des forêts de Fougères, ou les sabotiers qui recourent au bois de Villecartier. Enfin, le bois d’œuvre suppose des moyens financiers suffisants pour y recourir, ce qui n’est pas nécessairement le cas de la majorité des paysans. En 1720, un incendie à Rennes conduit à restreindre drastiquement les ouvrages en pan de bois dans l’espace rural, notamment en raison d’une pénurie du fait que les charpentiers aient imposer l’utilisation du bois dans la reconstruction rennaise, derrière des murs de pierre129. A l’instar de Fernand Braudel qui

124Ce travail pouvait être allégé par la mobilisation d’un animal, tel qu’un cheval, dans le piétinement de la terre, notamment lorsqu’il s’agissait de confectionner la bauge en mélangeant au sol la terre et des fibres végétales.

125 BRAUDEL Fernand, La dynamique du capitalisme, Paris, Flammarion, 2014, p. 22.

126Etablir une référence du prix de la construction des ouvrages dans le cadre d’une économie symbolique constitue une erreur scolastique par laquelle le chercheur peut être conduit à concevoir que l’actuelle marchandisation des ouvrages est valable en tout temps et en tous lieux. Selon les époques et les espaces (urbains et ruraux), les ouvrages ont pu être réalisés à pondération variable selon des logiques économique et symbolique. Le constat est partagé par des historiens s’étant intéressés au prix de la construction d’un ouvrage dans le milieu rural : « Quand nous avons accepté de réfléchir sur le prix de la construction dans les campagnes

de l’Ancien Régime, nous ne pensions pas aboutir à autre chose qu’à un constat d’impuissance. En effet, si certains secteurs de l’Ancien Régime appartiennent, par le biais d’une administration de plus en plus centralisée, elles, restent rebelles aux formes et aux exigences de toute comptabilité moderne. Où chercher des prix de construction quand tout ce que l’on sait sur l’économie rurale nous incite à conclure à la faiblesse de l’économie monétaire

face à une économie du troc. » in BARDET J.-P. et al., Le bâtiment. Enquête d’histoire économique XIVe-XIXe

siècles. Maisons rurales et urbaines dans la France traditionnelle, Paris, Editions de l’EHESS, 2002, p. 123.

127 Contre une pensée spontanée pouvant être parfois monoïdéique, la construction en terre n’est pas nécessairement corrélée à la nature du sol. Selon Louis-Michel Gohel, « la carte de répartition des maisons de

terre ne coïncide qu’assez imparfaitement avec la carte géologique. […] les matériaux de construction sont la résultante de phénomènes complexes qui prennent en compte non seulement la nature du sous-sol mais aussi l’infrastructure des transports, les habitudes de construction, les qualifications socio-professionnelles. » GOHEL

Louis-Michel, « La construction de terre en Haute-Bretagne, histoire et techniques », art. cit., p. 25.

128 Ibid., p.27.

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considère que « [l]à où le bois n’est pas à suffisance – et devient du même coup un luxe -, la terre, l’argile, la paille sont le seul recours. »130, le manque de disponibilité et le manque d’accessibilité au bois d’œuvre ont probablement été des facteurs efficients pour incliner les agents de l’espace rural à délaisser le pan de bois pour la bauge.

Concernant la pierre, les carrières les plus importantes sont situées à l’Est et au Sud de Rennes, à proximité de voies d’eau navigables qui permettent son transport131. Celles d’une moindre taille sont exploitées pour une diffusion nettement plus confinée temporellement et spatialement. Dans l’espace urbain, son utilisation varie selon la situation géographique dans le territoire métropolitain, à savoir s’il est plus ou moins proche des frontières interétatiques. Lorsqu’il est relativement éloigné, la démolition des enceintes par le déclassement de certaines places (Caen, Chartres, Orléans, Tours, Troyes, Reims, Rennes)132par Napoléon ont permis non seulement d’ouvrir l’espace urbain mais aussi de mettre en place jusqu’au milieu du XIXème siècle une économie de la construction reposant en partie sur la récupération des pierres pour bâtir différents ouvrages (bâtiments communaux, ponts, maisons, etc.) dont les différents usages (linteaux, soubassements, corniches, pilastres, etc.) variaient selon la qualité des pierres. Lorsque l’espace urbain est proche des frontières, la disponibilité et l’accessibilité des pierres sont réservées à la politique régalienne. Dans les territoires où la pierre est rare, son utilisation est principalement réservée pour les ouvrages investis d’un certain pouvoir symbolique, souvent corrélé à une certaine hauteur de l’ouvrage, comme par exemple pour bâtir des édifices religieux.

Néanmoins, la pierre est souvent complémentaire de la terre crue. En effet, du fait de la porosité de certaines pierres qui absorbent l’humidité du sol ou au contraire de leur imperméabilité qui peut conduire à une condensation, il arrive fréquemment d’apercevoir un bâtiment construit en apparence exclusivement en pierre, mais en réalité maçonné à la terre ou même doublé à l’intérieur par une épaisseur de terre pour améliorer sa régulation hygrothermique. Il est courant aussi d’observer un solin, une fondation en pierre sur les bâtiments en bauge. La hauteur du solin est variable selon les propriétés physiques du sol (stabilité, humidité, etc.). A titre d’exemple, plus un sol est humide, plus la hauteur du solin sera élevée pour mettre la partie en bauge « hors d’eau », en limitant, d’une part, l’exposition aux eaux pluviales en tenant compte de la position du bâtiment et des vents dominants (le solin est ainsi généralement plus élevé à l’Ouest et au Nord d’un ouvrage en bauge), et, d’autre part, les remontées d’eau par capillarité133.

130 BRAUDEL Fernand, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe-XVIIIe siècle, Tome 1 : Les Structures du Quotidien, Paris, Armand Colin, 1986, pp. 234-235.

131 GOHEL Louis-Michel, « La construction de terre en Haute-Bretagne, histoire et techniques », art. cit., p.26. L’emploi des voies navigables pour bâtir des ouvrages en pierre est également souligné par André Guillerme : « [L]a pierre est employée pour rendre la nouvelle ville toujours plus belle : le marbre affiche l’orgueil du pouvoir dans les édifices publics et l’aisance des demeures bourgeoises de la Restauration ; le granite et le basalte empruntent depuis la Bretagne, l’Auvergne ou le Pays de Galle les nouvelles voies navigables pour border les trottoirs dont les plus riches se parent de grès. » in GUILLERME André, Bâtir la ville. Révolutions industrielles dans les matériaux de construction. France-Grande-Bretagne (1760-1840), op. cit.,p. 204.

132 GUILLERME André, Bâtir la ville. Révolutions industrielles dans les matériaux de construction.

France-Grande-Bretagne (1760-1840), op. cit., p. 222.

133 BARDEL Philippe et MAILLARD Jean-Luc, Architecture de terre en Ille-et-Vilaine, op. cit., p. 39. Les auteurs évoquent également le fait que certains bâtiments, tels que les étables, peuvent avoir un solin relativement élevé pour limiter certains risques d’endommagement du mur en bauge (les essieux des charrettes dans les angles des

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Qu’il s’agisse du bois ou de la pierre, il importe de souligner que leur disponibilité n’est pas une condition suffisante à leur utilisation. Si ces matériaux sont disponibles, leur accessibilité peut être limitée par la communauté villageoise ou le seigneur. « Dans un village, écrit Fernand Braudel, une

maison ne se construit, ne se répare qu’avec l’autorisation de la communauté ou de l’autorité seigneuriale qui commande l’accès aux carrières d’où est extraite la pierre ou l’argile et aux forêts d’où provient le bois « à maisonner ». »134Il peut en être déduit que les positions sociales des agents d’un village sont fondamentales pour pouvoir bénéficier de certains matériaux de construction, non seulement en raison du volume du capital économique lorsqu’une construction s’effectue en recourant à une main-d’œuvre économiquement rémunérée, mais aussi par le volume et la structure du capital social détenu par les agents, pouvant conduire à l’existence de certaines collusions facilitant ou non l’accessibilité à une quantité et une qualité variables de matériaux. Dans ce cadre, la terre crue peut être plus facilement accessible du fait de l’extraction de la terre à proximité de l’ouvrage, limitant ainsi le transport du matériau et formant une excavation devenant une mare pouvant permettre aux animaux de s’abreuver.

Malgré les différences de disponibilité et d’accessibilité des matériaux de construction, il importe aussi de souligner qu’ils peuvent être articulés, à pondération variable, pour améliorer la fiabilité d’un ouvrage par divers aménagements. En effet, à titre d’exemple, un ouvrage en terre est sensible à la fois à la pression et aux forces de traction et de torsion. De ce fait, sa construction implique, d’abord, une certaine homogénéité du sous-sol pour éviter que les murs ne puissent se fissurer. Ensuite, les franchissements, tels des portes et des fenêtres, sont principalement réalisés avec du bois ou de la pierre pour répartir les forces sur des matériaux plus appropriés (par exemple, un linteau pouvant être accompagné d’un essentage sur l’appui ou encore en carrée double pour permettre de réaliser davantage d’ouvertures sur le bâti de terre avec des menuiseries vitrées135). Enfin, en raison de la sensibilité de la terre crue aux forces de traction et de torsion, des aménagements spécifiques peuvent être réalisés, comme la présence de contreforts aux angles d’un ouvrage permettant d’améliorer sa cohésion. Plus important encore, la rigidité d’une charpente est fondamentale pour un maintien efficace des murs porteurs en terre, ce qui explique parfois l’usage de sablières assemblées entre elles pour constituer un cadre empêchant l’ouverture des murs et pour supporter la charpente. L’importance de cette dernière dans un ouvrage en bauge plaçait les charpentiers à la position de chef de chantier136.

franchissements ou encore le léchage des animaux à la recherche de minéraux) ou encore pour servir la structure du bâtiment (en soutenant une poutre ou une carrée double d’une fenêtre).

134 BRAUDEL Fernand, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe-XVIIIe siècle, Tome 1 : Les Structures du Quotidien, Paris, Armand Colin, 1986, p. 238.

135 BARDEL Philippe et MAILLARD Jean-Luc, Architecture de terre en Ille-et-Vilaine, op. cit., p. 28.

136 Leur position est toutefois contestée au cours du XIXème siècle. Comme le rapporte André Guillerme, durant la première moitié du XIXème siècle, les charpentiers doublent leur salaire journalier, faisant d’eux les agents les mieux payés du Bâtiment. Cela entraîne une forme de « jalousie » de la part des menuisiers, serruriers intéressés au développement du fer, architectes et ingénieurs de l’Etat chargés de la maîtrise d’œuvre des grands chantiers relevant de travaux publics. Pour autant, sous l’Empire, le développement des politiques de travaux publics pilotées par des ingénieurs et des architectes dont la légitimité ne repose pas sur une connaissance pratique, à l’instar des charpentiers, mais sur des connaissances scientifiques, la rareté du bois et son remplacement autant que possible par le fer ou la pierre, ainsi que la destitution des corporatismes suite aux lois d’Allarde du 2 mars 1791 et Le Chapelier du 14 juin 1791, sont autant de facteurs ayant concouru à une dépréciation de la position sociale des charpentiers dans l’espace social de la construction. Voir : GUILLERME André, Bâtir la ville. Révolutions

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Photographie d’une carrée double dans un mur en bauge au premier étage et à l’intérieur d’une dépendance d’une maison datant du XIXème en Bretagne où était stocké des récoltes céréalières. Photographie réalisée par Victor Villain en 2019.

L’articulation du bois et de la terre peut trouver un exemple dans le développement de l’entablement, à la fin du XVIIe siècle, en élargissant la corniche de plusieurs dizaines de centimètres du mur, le protégeant ainsi davantage des eaux de pluie137. A ce titre, Louis-Michel Gohel observe une correspondance entre la distribution des maisons en terre datant des XVIIème et XVIIIème siècle et celle des menuisiers de cette même époque138. Toutefois, au fur et à mesure des connaissances produites et accumulées sur la bauge, l’épaisseur des murs a été réduite et le recours au bois moins fréquent en raison d’une meilleure maîtrise de la technique. Cela permet d’expliquer l’apparition tardive du mur pignon en bauge, notamment avec franchissements, en comparaison au mur gouttereau beaucoup plus fréquent dans le patrimoine architectural breton bâti en bauge.

industrielles dans les matériaux de construction. France-Grande-Bretagne (1760-1840), Champ Vallon/PUF, 1995,

p. 218.

137 BARDEL Philippe et MAILLARD Jean-Luc, Architecture de terre en Ille-et-Vilaine, op. cit., p. 25.

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Dans une économie de subsistance davantage symbolique qu’économique, où l’espace des possibles en matière de construction est grandement déterminé par la position occupée dans la structure sociale et la disponibilité et l’accessibilité des matériaux de construction, les paysans des espaces sociaux villageois représentent une part significative des habitants du bâti en bauge. Toutefois, il importe de rendre intelligible l’absence de ce dernier dans l’espace urbain breton, comme

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