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Choix conceptuels, épistémologiques et méthodologiques

A. Quels jeunes ?

1/ Une jeunesse rurale au-delà de l'hétérogénéité ?

► Relativité culturelle de la jeunesse

Le choix d'une « fourchette » d'âge en dessous de laquelle on ne serait pas un « jeune » mais un enfant ou un adolescent et au-dessus duquel on se serait plus un « jeune » mais un adulte ou un « vieux » n'a rien d'anodin, et ne le fut en aucune époque et aucune contrée. Pierre Bourdieu expliquait la dimension éminemment politique de ce débat dans son texte « La jeunesse n'est qu'un mot »111, écrivant que le réfexe professionnel du sociologue est de rappeler que les divisions entre les âges sont arbitraires, que la jeunesse et la vieillesse ne sont pas des données mais sont construites socialement. Pour lui « le fait de parler des jeunes comme d'une unité sociale, d'un groupe constitué, doté d'intérêts communs, et de rapporter ces intérêts à un âge défni biologiquement, constitue déjà une manipulation évidente ». La jeunesse serait pour lui un « univers d'irresponsabilité provisoire : ces "jeunes" sont dans une sorte de no man's land social, ils sont adultes pour certaines choses, ils sont enfants pour d'autres »112. Enfn, l’extrême diversité des situations sociales fait naître pour le sociologue « l'abus de langage » du mot « jeunesse » qui fait croire que l'on pourrait désigner sous un même vocable des « univers sociaux qui n'ont pratiquement rien de commun ». Or ce problème d'extrême relativité et d'hétérogénéité ne disparaît pas, au contraire, lorsqu'on accole l'adjectif « rural » au nom de « jeunesse ».

La relativité historique et sociale de cette catégorie est importante, et scientifquement, l'étude des jeunes en tant que telle est très récente, Hobsbawm (1997) évoque à ce propos le réveil du XIXème à propos de cette frange délaissée par le monde scientifque, alors qu'elle ne l'était pas nécessairement par les autres milieux113. Si depuis les années 1960 les adolescents commencent aux yeux du reste de la société à avoir leurs propres lieux, codes, référents, on assiste ensuite à une « teenagisation de la culture occidentale » (ou « jeunisme »), comme l'analyse par exemple la psychanalyste brésilienne Maria Rita Kelh dans « La jeunesse comme symptôme de la culture »114.

110Et ailleurs également, « silent others » pour les anglosaxons par exemple (Caputo, 1995 citée dans Gambino, 2008 traduisant par « Ces autres que l’on n’entend pas », p.74).

111 Bourdieu, Pierre, « La jeunesse n'est qu'un mot », Entretien avec Anne-Marie Métailié, paru dans Les jeunes et le premier emploi, Paris, Association des Ages, 1978

112Ibid.

113Hobsbawn Eric, On History, Weidenfeld & Nicolson, 1997, 404 p.

114 La jeunesse comme symptôme de la culture, Kelh Maria Rita, p. 90, dans Novaes Regina, Vannuchi Paulo, Ribeiro Renato Janine.

Juventude e sociedade: trabalho, educação, cultura e participação, São Paulo: Instituto Cidadania: Fundação Perseu Abramo, 2004. 303p.

Les travaux sur ce phénomène qui dépasse aujourd'hui les frontières de l'Occident sont nombreux et il est intéressant de réinterroger cette dynamique du point de vue des réalités du rural brésilien : le jeune post-moderne profterait des libertés du monde adulte tout en étant préservé de ces responsabilités. Ce n'est pas souvent le cas dans les milieux ruraux que nous avons parcourus, pourtant, l'image du jeune y est tout de même celle d'un modèle de beauté, de liberté, de sensualité pour toute la société, un objet d'identifcation et de projection très forte115.

Mais dans la réalité de la société rurale brésilienne on peut questionner l'existence d'une « jeunesse » dans la mesure où les phases de la vie s'y succèdent avec rapidité : lorsqu'on se marie, qu'on a des enfants, que l'on travaille dès 15 ou 18 ans, passe-t-on vraiment par une phase de « jeunesse » ?116 Cela rend d'autant plus diffcile toute défnition de la jeunesse qui ne soit pas péremptoire et interdit dans tous les cas de la poser en termes numériques comme le rappelle l'introduction du numéro de la revue Pour, consacré aux Initiatives des jeunes dans les espaces ruraux : « la notion de jeunesse ne paraît plus guère se délimiter par un critère absolu d'âge. Nous proposons de la poser ici comme une période de tuilage personnel entre l'état d'étudiant-apprenti-stagiaire et les premières expériences professionnelles durables »117 ou encore dans un des articles : « la jeunesse, qui n'est fnalement peut-être que le moment où la vie a encore une certaine plasticité »118. Olivier Galland, sociologue français de la jeunesse, adopte la notion d' « entrée dans la vie adulte », vue comme un passage qui s'effectue sur deux axes : scolaire / professionnel & familial / matrimonial jalonnés par quatre étapes : la fn des études, le début de la vie professionnelle, le départ du domicile familial et la formation du couple. L'autonomie à la fois affective, économique et résidentielle est pour lui un marqueur sûr, à partir duquel on note d'ailleurs « l'allongement de la jeunesse » dans les sociétés dites « développées ». Là encore, ces points ne sont pas nécessairement pertinents dans la société brésilienne où il n'est ni rare de fêter ses 30 ans sous le toit de ses parents, ni d'arrêter ses études avant 15 ans, et cela exclurait une trop grande part des jeunes, ruraux en particulier.

Ce sont donc les auteurs brésiliens qui donnent les défnitions les plus pertinentes pour notre thèse, notamment celles de chacun de ces trois auteurs clefs de la sociologie rurale et de la jeunesse, Maria de Nazareth Baudel Wanderley, Anita Brumer et Paulo Petersen : « Nous considérerons que la jeunesse correspond à un moment dans le cycle de la vie, caractérisé comme une période de transition entre l'enfance et l'âge adulte. Culturellement déterminée, la démarcation de cette étape de la vie est toujours imprécise . »119 ; « La phase juvénile se caractérise par une transition progressive jusqu'au moment où l'on assume totalement les rôles adultes dans toutes les sociétés, tant rurales qu'urbaines. La jeunesse dure de la fn de la puberté jusqu'à la constitution d'un couple et d'un foyer autonome. […] Les limites varient entre sociétés et classes sociales même si l'on peut considérer la fourchette 15 / 24 ans comme assez légitime. […] La notion de jeunesse dépend autant de l'auto-identifcation que de la reconnaissance des autres.»120; « Période de transition entre l'enfance et l'âge adulte, la jeunesse correspond à un 115 Idem, p.93

116 « Comme à la campagne le jeune normalement a besoin de travailler pour survivre après ses 15 ans et assume parfois le rôle de chef de famille, est marié, a des enfants et ne fait pas d'études, il paraît légitime de penser que la jeunesse s'y termine avant d'avoir commencé. » Carneiro Maria José, « Jeunesse rurale : projets et valeurs » dans Abramo Helena Wendel, Branco Pedro Paulo Martoni. Retratos da juventude brasileira: análises de uma pesquisa nacional. São Paulo (SP): Instituto Cidadania: Fundação Perseu Abramo, 2005. 446 p. - pages 243 et 244

117 Introduction anonyme de la Revue POUR : « Initiatives des jeunes dans les espaces ruraux », POUR n°211 - Septembre 2011 - Coordonné par Philippe Sahuc, Audrey Auriault, Bertrand Coly, Mélanie Gambino, Marc Lacaille et Marie-Odile Nouvelot-Gueroult

118 Sahuc Philippe, « L'initiative jeune, en toute diversité ? », Revue POUR op. cit.

119 Maria de Nazareth Baudel Wanderley dans son article « Jovens rurais de pequenos municìpios de Pernambuco : que sonhos para o futuro » paru dans Carneiro Maria José, Castro Elisa Guarana de (Orgs). Juventude rural em perspectiva, Rio de Janeiro : Mauad X, 2007, 311 p.

moment du cycle de la vie pendant lequel l'individu construit progressivement son autonomie par rapport à ses parents. Comme toute transition, il s'agit d'une étape marquée par les indéfnitions et les incertitudes vis-à-vis du futur, appelant la jeunesse à assumer une posture active dans le choix des chemins qui se dessinent sur ces horizons de possibilités culturelles, idéologiques et économiques. »121 . « Transition » est ainsi le maître mot et ce sont avant tout des critères qualitatifs (mode de vie, degré d'indépendance) et subjectifs (point de vue du jeune sur sa propre condition, point de vue de son entourage) et non nécessairement la détermination d'une fourchette numérique qui guident notre usage du terme de « jeunesse » dans cette thèse.

► De l'existence d'un « jeune brésilien rural »

Antonio Lassance s'indigne et se questionne dans l'ouvrage Retratos da juventude brasileira sur la possibilité et la pertinence de parler d'une jeunesse brésilienne dans un pays si vaste et divers122. Il conclut par l'affrmative étant donné les proximités régionales du point de vue du profl démographique, des aspects cruciaux de la condition des jeunes, des sujets de préoccupation et des dispositions relatives à la politique. Non pas que les jeunes soient semblables dans tout le pays mais les différences ne seraient que de nuances et la séparation pertinente serait davantage « entre villes de grande et de petite portée123 » plutôt qu'entre régions brésiliennes. Il y aurait donc une plus grande unité de la jeunesse rurale brésilienne que de la jeunesse sud-brésilienne124.Nous parlerons ici de « jeunes ruraux » et non de « jeunes des territoires ruraux » car, malgré la pertinence de la seconde dénomination, c'est la première qui est utilisée par les jeunes eux-mêmes, et tous les acteurs travaillant avec eux, c'est ainsi la plus pertinente pour notre analyse de leur discours.

Il existe en effet de nombreuses problématiques et traits de défnition communs à une grande partie de la jeunesse rurale brésilienne. On se confronte d'abord dans les milieux ruraux brésiliens à un décalage entre ce qui pourrait faire par ailleurs la défnition de la jeunesse et la lente évolution des réalités quotidiennes : une jeune de 20 ans mariée et avec des enfants n'y est plus considérée comme jeune par la société malgré son jeune âge, ce qui diffère de la situation en milieu urbain125. Dans l'espace rural, l'enfant peut être amené à effectuer des tâches productives, mais le jeune n'acquiert vraiment son indépendance que lorsqu'il se marie, qu'il part ou hérite, ce qui peut arriver à des âges très variés : ces deux extrêmes rendent diffcile la délimitation d'une « jeunesse » en milieu rural, questionnant même sa réalité. Cependant, comme ailleurs, ces jeunes ont des doutes et certitudes générationnels, repérés par Helena Abramo dans cet extrait :

« Dans la diversité des analyses il apparaît cependant que la jeunesse est un moment de défnition du projet de vie, de recherche de la manière de construire une façon de vivre sa vie adulte […]. La demande de "vivre sa jeunesse" est une constante : partager certains processus, activités, expériences souvent liées aux possibilités de formation, participer à la vie sociale, aux loisirs, aux divertissements et à la sexualité […] est une demande profondément partagée par les jeunes ruraux126. ».

Guarana de (Orgs). Juventude rural em perspectiva, Rio de Janeiro : Mauad X, 2007, 311 p.

121 Petersen Paulo, Édito à la revue Juventude na construção da agricultura do futuro Agriculturas vol 8 n.1, mars 2011, ASPTA, Leisa Brasil

122« Dans quelle mesure existe-t-il un seul et même jeune brésilien, national, dont la proximité, du nord au sud, de l'est à l'ouest, soit plus grande que les immenses distances du territoire ? [...] Qui sait, au lieu de l'échelle régionale, on aurait les asymétries existant entre capitales, grandes villes et régions métropolitaines d'un côté et les villes petites et moyennes de l'autre. » Lassance Antonio « Brésil : jeunes du nord au sud » dans Abramo Helena Wendel, Branco Pedro Paulo Martoni. Retratos da juventude brasileira:

análises de uma pesquisa nacional. São Paulo (SP): Instituto Cidadania: Fundação Perseu Abramo, 2005. 446 p. p.73 - 74

123 On parle de « portée » des villes au Brésil pour décrire l'étendue de leur zone d'infuence. Plus la ville est métropolisée, plus elle est considérée « de grande portée ».

124Ce postulat sera questionné à l'échelle de nos territoires dans la suite de notre thèse.

125 Maria de Nazareth Baudel Wanderley dans son article « Jovens rurais de pequenos municìpios de Pernambuco : que sonhos para o futuro » paru dans Carneiro et Castro, 2007

126 Intervention d'Helena Abramo dans Carneiro et Castro, 2007, p.67-68

Ce sont ces dénominateurs communs qui sont souvent source de préoccupation de diverses institutions et de tensions au sein de la société, où le jeune est une cible de séduction permanente (voir exemples dans les brochures ci-dessous).

Au-delà du relativisme d'une part et des éléments communs à la condition juvénile en général d'autre part, on peut tenter de dresser une liste non exhaustive de ce qui défnirait fondamentalement les jeunes ruraux. Pour Maria de Nazareth Baudel Wanderley cela a d'abord un sens de différencier jeunes ruraux et urbains car si « il est important de dire que ceux qui ont leur lieu de vie dans le milieu rural sont, avant tout, des jeunes, et que, comme tous les autres, ils doivent se dédier à la préparation de leur futur », en revanche « leurs conditions concrètes de vie sont, sous beaucoup d'aspects, différentes de celles que connaissent les jeunes urbains, justement en raison de leur appartenance à un environnement social spécifque – le milieu rural – et, souvent, à l'unité de la famille agricole, avec des caractéristiques également spécifques »127. Après avoir rappelé ces importantes distinctions, elle souligne les caractéristiques principales de différenciation. Tout d'abord le fait d' « être un travailleur » et de « connaître la pluriactivité » : en effet, dans le rural brésilien les jeunes sont encore appelés précocement à aider leur famille dans la production agricole même ou dans le complément du revenu familial par un emploi. Cela infuence beaucoup la relation des jeunes ruraux avec le temps libre, élément important de notre recherche, et avec la dimension d'autonomie et d'individualisation, avec lequel le travail n'a aucun lien automatique. Pour Chayanov128, la famille paysanne est une unité de travail qui commence et se termine avec le couple. Elle atteint son apogée en termes de production quand les enfants ont entre 15 et 25 ans, réduisant d'autant plus les chances de s'émanciper du cadre familial à ce moment-là. Un autre élément de différenciation relevé par Wanderley est l'éducation car elle est perçue par les familles rurales, plus que par leurs voisines urbaines, comme une des principales « voies de sortie » vers un avenir meilleur, les jeunes y sont parfois un capital sur lequel toute la famille investit,

127Maria de Nazareth Baudel Wanderley, Édito à la revue Juventude na construção da agricultura do futuro Agriculturas vol 8 n.1, mars 2011, ASPTA, Leisa Brasil

128Chayanov, A. V. The theory of peasant economy. American Economic Association, Illinois, 1966.

Illustration22: Brochures récoltées dans des arrêts de bus de la région de Xanxêre (novembre 2012).1 : "Jeune ! Où vas-tu ?", tract de l'Église évangélique quadrangulaire /2 :"Jeune,garantitton futur!Embrasse la carrière militaire !Iciil n'y a pas de crise !"dépliantde l'armée brésilienne.

pression sociale comprise. La différence, en une génération, du degré de scolarisation des ruraux est très importante au Sud du Brésil mais les problèmes d'accès, la nature de l'enseignement et la faible qualité des infrastructures sont encore responsables de beaucoup d'abandons précoces. Maria de Nazareth Baudel Wanderley ne note pas ici l'accès à la culture ou les pratiques culturelles comme étant des éléments déterminants de la singularisation des jeunes ruraux au Brésil : l'enjeu de notre travail sera en partie de voir si ce ne sont en effet pas des éléments assez différenciateurs. Ainsi, c'est en faisant l'hypothèse d'un facteur spatial, d'un rôle primordial des catégories d'espace, de leur défnition et des pratiques et représentations que les acteurs en ont, que nous ancrons notre démarche à la fois dans la géographie rurale et la sociologie de la jeunesse.

Malgré les points communs entre jeunes ruraux, qui eux-mêmes varient d'une région à l'autre et d'une famille à l'autre, il y a surtout dans les milieux ruraux brésiliens une extrême diversité de situations et parler de jeunesses rurales constitue l'importante reconnaissance de la diversité des individus qui la compose. Du fls de grand propriétaire bovin à celui de salarié agricole en passant par la flle d'assentado ou celle de viticulteur, la diversité est immense et nous aurons à cœur de la parcourir, même si notre étude se concentre sur l'univers dit de l'agriculture familiale. L'hétérogénéité des situations révèle une certaine homogénéité des problématiques comme montré par de nombreux chercheurs travaillant sur la jeunesse rurale129, et en particulier Valmir Stropasolas pour le Sud du Brésil : « Les jeunes ruraux mènent et vivent des questions et problèmes similaires, mais la forme avec laquelle ces questions et problèmes se présentent ou même la manière dont les jeunes les affrontent sont aussi diverses que les situations rencontrées dans l'espace rural » (Stropasolas, Aguiar dans Scott, Cordeiro et Menezes, 2010).

L'étude des jeunes ruraux revêt donc des enjeux spécifques, souvent cristallisés autour de la question du « rester ou partir », ce qui a de fortes implications sur les territoires. Dans les deux cas, de nombreux paramètres entrent en ligne de compte : la réalité quotidienne mais aussi les représentations qui gravitent tout autour. La question qui se pose à tous les jeunes pendant cette période singulière, celle du choix du métier, du choix de vie est obligatoirement géographique pour les jeunes ruraux car très vite se pose la question où ? Le rapport à la famille et plus largement à la communauté est également différent, car cette première est souvent l'unité de production agricole en plus d'être une unité affective et logistique. Des enjeux sociétaux sont sous-jacents à ces facteurs, comme l'expriment les chercheurs brésiliens travaillant sur les jeunes ruraux (voir la citation de Maria de Nazareth Baudel Wanderley en début de chapitre). Pour Paulo Petersen également, les jeunes ruraux sont le segment social le plus affecté par le choc des valeurs générationnelles et par les changements structurels qui ont une incidence sur les conditions de reproduction du milieu et des modes de vie dans lesquels ils s'insèrent (Petersen, 2011). De plus, leur étude n'est pas une simple porte d'entrée sur le rural mais observer leurs pratiques c'est déjà chercher des solutions aux problèmes de la société (Carneiro et Castro, 2007, p.144), en analysant leur façon de s'adapter à une expérience que les générations antérieures n'ont pas connue (idem, p.67). Ce schéma tente de résumer les enjeux gravitant aujourd'hui autour des jeunes ruraux et qui sont autant de facteurs infuençant ou étant infuencés par les pratiques culturelles des jeunes :

129au Portugal Sallas et Bega, 2006 ; en France Galland, Lambert, 1993 et Renahy, 2006 ; sur l'Irlande et la France Gambino, 2008.