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À travers la littérature économique

Dans le document aux et siècles L ’ aluminium (Page 122-127)

I. Réflexions sur l’économie de deux produits joints :

aluminium et électricité

Ces réflexions nécessitent des justifications de principe et des précisions, avant de commencer. Il existe à priori deux approches possibles pour étudier et représenter l’économie de l’aluminium et celle de l’électricité sur un peu plus d’un siècle, ainsi que leurs fortes interactions. Ou bien appliquer aux deux biens considérés un modèle existant et analyser les causes des probables écarts, ou bien établir les caractéristiques du cas particulier et identifier les variables-clés afin de bâtir un cadre économique qui s’adapte à l’évolution de long terme déjà connue. Faute d’avoir trouvé une synthèse appropriée1, c’est la seconde possibilité qui a été retenue, à savoir rassembler un maximum d’informations pour analyser, comprendre, représenter et interpréter. Cet arbitrage laisse de la place à beaucoup de paramètres exogènes. En revanche, il lui manque l’élégance mathématique et la possibilité de généralisation. Il impose en outre d’introduire, en points d’appui, des théories économiques de référence, et de reporter in fine l’analyse dynamique en base historique, avec chiffres, dates et circonstances.

Comment donc concilier la théorie économique et ses applications d’un côté, et la description nécessairement partielle de la réalité de l’autre ? Les hypothèses doivent être posées et argumentées, en conservant la possibilité de les faire évoluer dans le temps car, comme le dit l’économiste britannique Shackle en exergue, tout change en permanence : aucune situation, même celle du monopole théoriquement stable, n’est en fait pérenne. Bien entendu, conserver une telle souplesse impose d’adopter la forte réserve d’Alfred Marshall2 sur la « possible » corrélation entre un événement et un ajustement des variables observé au même moment, ou peu après. En conséquence, déductions et résultats de cette étude resteront de simples hypothèses explicatives qui pourraient se trouver en contradiction avec d’autres analyses. Pour rassurer sur la bonne compréhension du réel, il faut noter au passage que ce travail s’appuie sur une importante bibliographie, sur une longue expérience professionnelle et aussi sur la relecture du présent texte par des spécialistes du domaine3.

À l’évidence, les deux produits étudiés ensemble par la force des liens — chimiques — qui les unissent, ne combinent pas l’utilité première du blé et du travail, si représentative à la fois des besoins de la population, des facteurs de production et de la pensée des économistes de l’époque de

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Par ces mots, il convient d’entendre un modèle qui mettrait en relations paramétriques les grandeurs identifiées comme principales, à savoir capital et technologie, main-d’œuvre et énergie. Il pourrait aussi représenter d’autres industries énergivores, placées dans la même problématique de coût de l’énergie que l’industrie de l’aluminium, par exemple le transport aérien de passagers.

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« Quoi que l’histoire ou l’observation puisse dire sur la simultanéité de deux événements ou sur leur décalage dans le temps, elle ne peut pas affirmer que le premier a été la cause du second. » Alfred Marshall, Principles of Economics, 1920, in The Economics of Alfred Marshall, Revisiting Marshall’s Legacy, Edited by Richard Arena and Michel Quéré, Palgrave Macmillan, 2003. Conférence tenue à Sophia-Antipolis, les 9-10 décembre 2000.

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Ricardo. Mais, depuis le milieu du XIXe siècle, l’industrie a pris une grande place dans les préoccupations des économistes1 et l’agriculture a perdu la sienne ! D’une manière comparable au couple blé-travail, aluminium et électricité sont liés depuis Hall et Héroult, et, pour produire le premier, la seconde est nécessaire. La fabrication de l’aluminium a beaucoup progressé en productivité, alors que celle de l’électricité s’est développée dans la variété des sources et des techniques. La multiplication quasi infinie de leurs usages et le progrès technologique les caractérisent. L’ensemble de leurs produits et applications justifie de réfléchir aux concepts spécifiques à leur économie commune. En effet, celle-ci concerne une production industrielle des plus capitalistiques et une consommation effrénée de biens restés sur le devant de la scène pendant tout le XXe siècle. Elle intègre le progrès technique — pour sa part endogène — fulgurant à l’instant de la découverte mais parfois long à naître et à diffuser, en raison du capital nécessaire et des hésitations des sociétés humaines. Ainsi apparaît la notion de circularité, due aux interrelations qui complexifient le problème initial et rendent hasardeuses sa formulation et sa résolution.

Le désir de se référer à des hypothèses économiques usuelles pour analyser deux matières premières produites en quantités exceptionnellement croissantes sur la période considérée, impose logiquement de commencer l’étude de la théorie au moment où ces hypothèses se sont imposées dans la littérature. Le choix du référentiel s’est alors porté naturellement sur l’économie d’Alfred Marshall — contemporain de la naissance des deux produits — aussi en raison de son rôle prépondérant2 en matière d’économie industrielle. En l’occurrence, c’est l’analyse de son œuvre effectuée par David Reisman3 qui servira de base. En procédant ainsi, il faudra juste éviter de lier la pensée de Marshall à celle de Reisman, de même que ce dernier s’est protégé du risque en ayant recours à de nombreuses citations. L’utilisation de ce raccourci méthodologique se justifie par le fait que « ce livre n’est pas sur l’économie marshallienne mais sur l’économie d’Alfred Marshall » comme le déclare son auteur, et qu’il aborde, en profondeur et d’un œil critique, de nombreuses dimensions de l’économie comme autant de voies à explorer. L’introduction de Shackle constitue une garantie supplémentaire de fidélité aux idées originales de Marshall. En outre, des remarques de Richard Arena et Michel Quéré4 publiées en 2003 serviront d’éléments d’actualisation à une pensée qui dure. Des économistes qui critiquent et apportent des compléments importants à la perception de Marshall, aideront à poursuivre la route et parmi eux Mrs Joan Robinson et Nicholas Kaldor. Enfin, compléments pratiques, indispensables et concrets, les descriptions globales de l’entreprise par John K. Galbraith et du marché par Richard Caves serviront à préciser la situation américaine à son apogée5. Il semble que pour le dernier tiers du siècle dernier, elles aient servi de modèle de fonctionnement et de grille d’analyse dans un grand nombre de pays.

Au plan général, des ouvrages universitaires récents et, en particulier, L’Introduction à la micro-économie de Gilbert Abraham-Frois, Economica 2004 et la très classique Introduction à la microéconomie de Hal R. Varian, 5e édition française, de Boeck, 2002 s’avèrent essentiels.

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Lorsqu’elle était elle-même importante, c’est-à-dire avant le développement des Services et les bulles informatique et financière.

2

« Un des pères fondateurs de l’économie industrielle est aussi un des principaux constructeurs de la microéconomie: il s’agit d’Alfred Marshall », in Économie industrielle, Une perspective européenne, Pierre Médan et Thierry Warin, Dunod Paris 2000.

3 David Reisman, op. cit. 4 Op. cit.

5 Thomas McCraw utilise ce mot pour la période 1920-1970, dans The Modern Corporation and Private Property by Adolf A. Berl and Gardiner C. Means, Reviews in American History, Vol. 18, No. 4 (Déc., 1990), pp. 578-596, The Johns Hopkins University Press. Pour l’aluminium, il s’agit plutôt de la période 1940-1970.

II. Des économistes ont dit…

i. Premières sources théoriques, Alfred Marshall

Depuis l’invention de sa fabrication par électrolyse, l’aluminium a été un marqueur sensible de l’évolution, quantitative et qualitative, des modes de vie1. À ses débuts, en France sous le Second Empire, produit chimiquement en petites quantités, c’était un métal précieux, réservé à des usages d’orfèvrerie. Et puis, avec l’électricité, les inventeurs de l’année 1886 ont bousculé les perspectives. En « une génération », aurait dit Marshall, les deux biens produits vont devenir des marchandises2 hors pair, des commodités qui ont marqué leur temps. En parallèle, les économistes ont bâti leurs théories dans un processus d’évolution continu, argumenté et socialement daté. Leurs préoccupations s’adaptent au contexte éprouvé par leurs contemporains, même si parfois la contestation se fait vive — voir Jevons, ci-dessous — et si le sens de l’évolution s’inverse, momentanément. Marshall a joué un rôle-clé dans le domaine, tel que les économistes avant et après lui ne s’intéressent plus ni aux mêmes biens, ni aux besoins des mêmes catégories sociales — Cf. Karl Marx — et, surtout, ils ne traitent plus les problèmes de la même manière. Peu après la grande entreprise3, l’économie industrielle est née. Pour l’introduire, il convient de dire quelques mots sur deux grands précurseurs.

• Pour David Ricardo4, la valeur d’échange est déterminée, non par l’utilité, mais par la quantité de travail contenue (‘embodied’) dans chaque bien5. Le travail est le seul facteur de production et la terre un facteur de rente — ce qu’elle demeure encore aujourd’hui, en particulier pour des activités minières très lucratives comme le fer. Cette conception de la valeur des biens produits convient à la présente étude, à condition toutefois d’ajouter un autre facteur de production, le capital — ainsi que l’énonce déjà Adam Smith — et un fruit essentiel du progrès technique, l’électricité. La démarche entreprise se veut pragmatique, elle ne tend pas à établir une « mesure invariable des valeurs », comme s’y emploie Ricardo. L’objectif est une construction « rationnelle » — au sens de Cournot6, de représentative de l’ordre des choses dans un monde en évolution — de la relation entre les prix et les quantités produites, et le pouvoir explicatif du modèle de Ricardo demeure. Aux variables du modèle à deux biens de Ricardo7, pure application de la « théorie de la valeur-travail », il faut donc ajouter le capital et des coûts discrétionnaires qui dépendent des orientations définies et des choix, techniques et sociaux, des décideurs.

1

Voir : Industrialisation et sociétés en Europe occidentale de la fin du XIXe siècle à nos jours, L’Âge d’or de l’aluminium, sous la direction de Ivan Grinberg et Florence Hachez-Leroy, Armand Colin, 1997.

2

« Quand donc nous parlons des marchandises, de leur valeur échangeable et des principes qui règlent leurs prix relatifs, nous n’avons en vue que celles de ces marchandises dont la quantité peut s’accroître par l’industrie de l’homme, dont la production est encouragée par une concurrence libre de toute entrave. » In Gilbert Abraham-Frois, Introduction à la micro-économie, Economica, 2004.

3

Inventée par les chemins de fer aux USA. Voir The Rise of Big Business 1860-1920, Glenn Porter, Harlan Davidson Inc. 2006.

4 David Ricardo (1772-1823), son ouvrage essentiel est "Principes de l'économie politique et de l'impôt", 1817. 5

« La valeur d’échange des choses utiles vient de deux sources… de leur rareté et de la quantité de travail nécessaire pour les obtenir », in Gilbert Abraham-Frois. Les mots en italiques sont attribués à Ricardo.

6 Actualité de Cournot, Thierry Martin (Éd) Vrin, 2005 (p. 33). 7

Chez Ricardo, la main-d’œuvre est le seul facteur de production rémunéré, elle est homogène et utilisée en totalité ; le coût unitaire réel reste constant, proportionnel au coût de la main-d’œuvre. D’après Caves et Jones.

Ricardo avait donc, écrit Reisman après Marshall, conscience que l’utilité, la rareté et le coût de production influent sur la valeur d’échange de tout bien produit1. Cette formulation plus large convient aussi pour un modèle portant sur l’électricité et l’aluminium : l’utilité résulte de propriétés intrinsèques supérieures à celles des produits concurrents — par exemple, la propreté de l’électricité par rapport au charbon et la légèreté de l’aluminium par rapport au cuivre ; l’idée de rareté est représentée par l’hydraulicité, fluctuante, et par les variations de prix des principales matières premières nécessaires à la production, l’électricité et l’alumine ; enfin, le coût de production inclut, outre la main-d’œuvre, des dépenses subsidiaires de matières consommables et de pièces de rechange, ainsi que la charge financière du capital et des emprunts, passés et aussi à venir — le profit est réinvesti. Dans un tel découpage de la valeur d’échange, la dimension la plus difficile à évaluer est l’utilité. Elle semble devoir être logiquement corrélée à la marge du producteur, représentée par un mark-up, et aux quantités offertes ou disponibles sur le marché — les stocks de produits finis ou les surcapacités2, mais pas la rareté des matières premières déjà prise en compte. Elle inclut encore les coûts de Recherche et Développement (R&D), de diffusion des techniques, de commercialisation et de promotion des ventes qui ont été, dans le cas de l’aluminium3 et pendant une bonne cinquantaine d’années, très importants puisqu’il fallait tout créer en matière de produits, de procédés de production, de formation des spécialistes et de conviction des utilisateurs. Ces coûts (advertising and salesmanship pourMarshall) ont presque disparu dans les années 1980 pour les producteurs qui se sont éloignés du schéma traditionnel du producteur intégré et qui, après avoir acheté la technologie et le savoir-faire, se sont contenté de vendre, en francs-tireurs, leur production sur le marché libre, LME, NYMEX, etc. Ce changement radical de paradigme a eu d’importantes conséquences pour les producteurs traditionnels, notamment des fermetures d’usines plus ou moins anciennes et, récemment, l’achat de pans industriels structurés par des compagnies minières. Ces changements ont été accompagnés par de grands bouleversements.

Toujours dans l’esprit du modèle de Ricardo, il est possible de voir dans l’eau, depuis l’ancienne origine de ses usages — les moulins ou l’irrigation — une rente naturelle comparable à celle qu’a procurée la terre à ses propriétaires. Les droits acquittés pour son usage étaient très faibles en 1900, au début de l’hydroélectricité. De nos jours, les meilleurs sites sont déjà exploités ce qui augmente le coût de l’investissement de ceux à venir et en diminue la rentabilité. La terre est redevenue un capital qu’il faut louer ou acquérir et donc rentabiliser, et les nouveaux barrages, de plus en plus grands et sophistiqués, nécessitent un capital4 considérable. La rente foncière différentielle a presque disparu5 en raison des progrès de l’agronomie et des engrais. Elle subsiste uniquement par la disparité géographique et par l’exploitation du sous-sol, la politique chinoise actuelle d’accès aux matières premières en est l’illustration. De son côté, la rente hydraulique s’accroît avec le prix du

1

La citation est de Reisman et pour éviter une confusion, ‘commodity’ est traduit par bien, ce qui diffère de la traduction proposée par le dictionnaire Robert et Collins. Par ailleurs, il ne semble pas nécessaire d’introduire le mot commodité.

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La nécessité de surcapacités, imputable pour l’électricité à la nature du produit et pour l’aluminium au procédé de production, est traduite par un taux de marche variable dans le temps.

3

Il est probable que la même chose soit vraie pour l’électricité, il est cependant difficile de l’affirmer de la même manière en raison de ses évidentes spécificités.

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Il faut insister dès maintenant sur le fait fondamental et pourtant souvent oublié que le capital investi dans des barrages, des bâtiments ou des machines, implique des dépenses récurrentes d’entretien ou de protection des riverains qui doivent être financées, parfois jusqu’à la remise en état du sol après démolition des installations. La crise actuelle du nucléaire le rappelle sans la moindre ambigüité.

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Peut-être réapparaît-elle dans des opérations foncières réalisées, au début des années 2000, par des entreprises chinoises, au Brésil ou en Afrique.

pétrole1. Elle est aussi susceptible de changer de nature à l’avenir et de s’étendre considérablement en raison de l’importance de l’eau pour une population croissante2. Par rapport à la terre, l’atout de l’eau provient de ce qu’elle peut servir à plusieurs usages consécutifs, rapprochés dans le temps, à condition qu’aucun d’eux ne la dénature définitivement. L’exemple significatif en matière de production électrique est le pompage en heures creuses qui joue sur la différence de valeur du courant en fonction de la demande.

• Pour William S. Jevons3 le mode de vie populaire change, les goûts et les préférences d’un nombre croissant de personnes trouvent à s’exprimer, la contrainte budgétaire se fait moins réductrice et le choix s’élargit. Il renverse Ricardo, réintroduit la perception subjective des individus et établit que la valeur dépend totalement de l’utilité. Le coût de production détermine l’offre, l’offre fixe le degré final d’utilité et ce dernier détermine la valeur qui suscite la demande. Cette logique s’applique également aux débuts de l’aluminium et, à travers lui, à l’électricité : il faut d’abord baisser les coûts pour lancer une offre significative en quantité ; produire trop peu ne sert à rien, produire trop génère des stocks — quand ils peuvent exister4 ! L’offre débouche sur des emplois variés, aux utilités différentes pour des groupes de consommateurs différents. La notion rationnelle de substitut s’efface devant l’attrait de la nouveauté et peu à peu le consommateur devient sensible à la publicité. L’utilité conduit effectivement à la valeur et l’absence de limite du prix apparaîtra pour la première fois5 en raison des besoins vitaux de la Première Guerre…

• Alfred Marshall (1842-1924) prend le parti de Ricardo qui, dit-il, « trouvait les lois naturelles de la variation de l’utilité trop évidentes pour nécessiter de longues explications ». Il estime que Jevons a corrigé une erreur que Ricardo n’avait pas commise et, dans son étude de 1872 de la « Theory » de Jevons, il écrit avec élégance : « nous rencontrons en permanence de vieux amis habillés de neuf ». Comme annoncé, l’étude de Marshall servira de clé de voute à plusieurs reprises, et des sources complémentaires seront introduites lorsque nécessaire.

En premier, Reisman attire l’attention du lecteur sur deux points : d’abord — c’est un rappel — Marshall défend Ricardo contre Jevons et se réfère à Adam Smith pour des concepts qu’il précise ; il reste en 1890, date de la première édition des Principes, encore très classique dans ses sources ; ensuite, « dans un système de division du travail » toujours d’actualité, alors que la Révolution industrielle a déjà porté ses fruits, un exemple d’échange porte encore sur des « pommes contre des noix » et la question qui donne naissance à l’utilité marginale est de savoir si le consommateur « au bord du doute6 » désire « a bit more ». Ainsi, la théorie est-elle bien loin de l’économie mondialisée. Les lois qui expliquent les échanges de biens reposent encore sur des besoins de consommation immédiate et sur la satiété, perception première des rendements marginaux décroissants. Pour aller plus loin, il faudra faire appel à des économistes plus proches des modes actuels de fonctionnement et les rendements croissants attendront…

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Le sens de l’évolution pourrait s’inverser en raison de l’emploi grandissant de gaz naturel difficile à valoriser. 2

La rivalité des emplois induirait une hausse des prix, analogue à celle connue pour l’usage domestique de l’électricité.

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William S. Jevons (1835-1882) a publié The Coal Question, 1st ed. 1865, signalé en raison de l’usage encore intensif du charbon pour la production d’électricité.

4

Fait référence à la différence fondamentale de nature entre électricité et aluminium. 5

En dehors de toute spéculation, comme par exemple la célèbre crise des bulbes de tulipes de 1634 à 1637. Affirmer que cette situation est effectivement à l’origine de la grande attention portée aux prix industriels par les Américains pendant la Seconde Guerre mondiale est seulement une hypothèse plausible.

Marshall fait œuvre de pionnier lorsqu’il étudie la relation entre le revenu et l’utilité, et compare l’achat d’une grande boîte de thé par un riche et par un pauvre. Il introduit une notion de symétrie

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