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iv. Richard Caves et le marché

Dans le document aux et siècles L ’ aluminium (Page 147-152)

Caves1 distingue et décrit les trois dimensions du marché — classiques depuis Mason — structure, conduite et performance dont il relie systématiquement chaque élément à la théorie économique. Pour la présente étude, il s’agit d’une voie latérale qui sera limitée à l’essentiel, appliquant la leçon de l’auteur lui-même sur la nécessité de tester le maximum d’hypothèses dans une étude empirique. Il présente ainsi ses définitions2 : « La structure du marché est constituée par ses caractéristiques relativement stables qui influent sur la compétition entre acheteurs et vendeurs ; son importance tient à ce qu’elle induit dans le comportement des firmes. La conduite du marché correspond aux pratiques des participants en matière de prix, de caractéristiques des produits et de tout ce qui influe sur les transactions ; elle relie la marche d’une entreprise à la qualité de sa performance. La

performance du marché est l’appréciation normative portée sur l’allocation des ressources qui résulte de sa conduite ».

À l’inverse de la technostructure, plutôt rigide par fonction, l’ensemble dénommé « organisation industrielle » par l’auteur, se trouve capable de s’adapter à la variété des situations. Dans ce sens, elle assouplit et élargit la vision économique stricte, comme par exemple celle du monopole, souvent synonyme de production restreinte et de prix excessifs. Il s’agit donc bien d’un complément essentiel au livre de Galbraith. Aujourd’hui, ces mêmes dimensions devraient se retrouver, au moins en partie, dans le fonctionnement du LME, accompagnées de caractéristiques nouvelles, spécifiques et plus affutées, puisque celui-ci constitue la forme technico-financière la plus aboutie du marché. Lorsque la comparaison sera effectuée (voir § 3. I.), la description du LME établie par Yannick Marquet et Pierre Esquerre3 servira de point d’appui.

• D’abord, en matière de marché, la notion de vendeur complète et modifie celle de producteur, en particulier dans les domaines où des importations sont possibles. Elle affaiblit la position du producteur-monopoleur, sauf s’il existe des taxes à l’importation. Pendant longtemps ce fut le cas aux États-Unis4 et cela motivait déjà la tentative française d’installation à Badin (Caroline du Nord) d’un barrage et d’une usine d’aluminium dès 19125. Un pouvoir de marché implique un faible nombre de vendeurs6 et sa perte est souvent considérée dans la littérature comme la cause principale de l’introduction de l’aluminium au LME. Celui-ci a été étudié d’une manière générale au sein du secteur industriel des États-Unis, entre 1939 et 1980, par William G. Shephard7 qui affirme que son évolution est un phénomène commun à toute l’industrie8. Ses principales causes sont la

1

American industry: structure, conduct, performance,Richard E. Caves, Prentice Hall, Seventh Edition, 1992. 2

Traduction libre. 3 Op. cit.

4 George D. Smith (op. cit.) affirme que la protection tarifaire — considérée comme stratégique — était forte alors que les brevets Hall puis Bradley protégeaient Alcoa jusqu’en 1909. Elle a diminué dans le temps, mais la constitution de cartels commença dès 1906... Sterling Brubaker (Cf. 2e partie § 1. IV.) note qu’en 1964 un taux ad valorem de 5,1 % s’appliquait au lingot dont le prix était de 24,5 cents/lb.

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Tentative avortée à cause de la Grande Guerre ; voir la partie « Aluminium » de la présente étude. 6

Des informations quantitatives sont accessibles via le U. S. Census Bureau, code 331312 Primary aluminum production et 331314 Secondary smelting and alloying of aluminum, http://www.census.gov/econ/census07/. Elles sont cependant moins précises que celles fournies par des études spécifiques à l’industrie de l’aluminium primaire, comme par exemple celles de Mrs Plunkert dans U.S. Geological Survey, Mineral Commodity Summaries.

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The Economics of Industrial Organization. William Shephard, Source: The Review of Economics and Statistics, Vol. 46, No. 2 (May, 1964), pp. 200-212; Published by: The MIT Press; Stable URL :

http://www.jstor.org/stable/1928186 8

Le cas de l’aluminium est extrême. Son arrivée tardive et laborieuse a obligé les premiers producteurs à assurer eux-mêmes et dans cet ordre, le triple rôle de fabrication — depuis l’extraction du minerai — de vente et de mise en forme d’un produit répondant à chaque appel d’offre gagné. Pour exister, la structure a dû gérer aussi

concurrence internationale plus que la concurrence nationale — baisse des barrières commerciales, force croissante des autres économies industrielles — et aussi l’action des politiques publiques — lois antitrust et diminution de la réglementation protectionniste. Une possible cause intrinsèque de concurrence vient des produits substituables, mais les évolutions des prix relatifs montrent plutôt une tendance favorable à l’aluminium. Dans son cas, en dehors de l’aspect douanier déjà évoqué aucune des explications ci-dessus ne semble s’appliquer vraiment puisque le nombre de producteurs américains a déjà augmenté en 1945, sur décision du Gouvernement. Ensuite, il a fluctué au gré des événements et le nombre de producteurs étrangers, vendeurs potentiels, a augmenté à partir de 19641. La cause de l’évolution des mentalités des dirigeants qui se sont résignés, non sans combattre, à l’introduction, peut-être inéluctable, de l’aluminium au LME est à rechercher ailleurs.

L’intérêt économique de la notion de structure de marché réside dans le fait qu’elle influe, en particulier par le nombre de vendeurs, sur la performance sociale de l’industrie — « sa contribution au bien-être général » — suivant l’hypothèse usuelle des économistes. Les autres composantes de la structure sont « la différenciation des produits, les barrières à l’entrée de nouveaux producteurs, les coûts fixes irrécupérables2 et les barrières à la sortie, la concentration des acheteurs, le taux de croissance de la demande et la concurrence des importations ». Sans aucun doute, ces éléments de la concurrence se rencontrent tous dans le monde de l’aluminium, de manière plus ou moins mesurable, et il importe de comprendre comment chacun d’eux a été modifié par l’introduction au LME. Ainsi, la pensée de Caves, respectée, sera appliquée au cas particulier étudié.

La différenciation des produits recouvre plusieurs notions évolutives. D’abord, la composition chimique, ou titre du métal, s’est améliorée dans le temps, A53, A7, etc. Cet aspect technique a été abordé dans la première partie. La question de la marque du producteur — ou du pays de production du métal — a eu son importance pour des raisons de pureté chimique. Peu à peu, le progrès et la banalisation de la technologie ont rendu la pureté du produit assez homogène entre les producteurs pour que la marque perde sa valeur. Mais une autre différence tient depuis longtemps une grande place en matière de concurrence, c’est celle de la forme des produits. L’aluminium est vendu principalement sous forme de lingots, de fils, de billettes4 et de plaques qui répondent à des besoins de transformation spécifiques pour des produits particuliers. La plus-value de forme5 associée peut compenser un faible écart défavorable de prix du courant électrique et permettre à une usine de surmonter temporairement son handicap.

Les barrières à l’entrée ont été abaissées, d’un côté avec la vente d’une technologie performante et l’assistance technique associée, de l’autre avec la baisse généralisée des droits de douane. L’accès au capital ne pose apparemment aucun problème aux acteurs actuels du marché, mais il reste éminemment sélectif.

le marché, ce qui peut expliquer sa réticence ultérieure à le confier à d’autres. L’or pourrait être considéré comme le cas extrême opposé.

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Entre la France et les États-Unis, par exemple, la concurrence par l’installation sur le territoire adverse, s’est une nouvelle fois manifestée par la construction — achevée cette fois — de deux usines d’électrolyse, l’une à Ferndale (Washington State) en 1964 et l’autre à Frederick (Maryland) en 1970. L’usine de Frederick a été arrêtée en 2005 à la fin du contrat d’électricité ; un nouveau contrat aurait impliqué une forte hausse du prix du kWh.

2 Traduction des Sunk costs, déjà rencontrés. 3

Dénominations de la Norme Française : A5 = aluminium à 99,5 %, A7 = aluminium à 99,7 %. 4

Certaines qualités (alliages d’aluminium) sont cotées au LME. 5

Un exemple classique est celui du fil de 9 mm de diamètre, produit notamment en France, pour des applications électriques.

Les barrières à la sortie portent aussi sur le capital, sur la possibilité d’un amortissement accéléré et sur la valeur résiduelle de l’ensemble des installations1. Dans les années 1980, pour réduire le risque associé, les usines étaient souvent construites en partenariat à plusieurs. Aujourd’hui, elles sont adossées à une source de courant bien identifiée et totalement dépendantes de leur contrat de fourniture. Leur financement a en quelque sorte la garantie temporaire de l’État qui les accueille.

Pour beaucoup d’acheteurs de métal, la concentration était imposée par l’intégration des sociétés. Il en résultait une grande sécurité d’approvisionnement pour certains et, inversement, un grief des transformateurs indépendants. Dans ce domaine et depuis 1978, la sécurité d’approvision-nement n’est plus considérée comme un argument de vente. Grâce à ses stocks, le LME assure2.

Enfin, la croissance de la demande a posé le problème, récurrent et général, d’une limite à l’extrapolation. Le seul moyen de détecter un ralentissement — ou une accélération — consiste à mesurer fréquemment la dérivée3 de la demande. Mais celle-ci fluctue beaucoup et l’inertie du procédé de production est grande. Il semble très difficile d’anticiper. De plus, dans un monde globalisé et pour un produit de base fongible, les échanges internationaux sont à intégrer dans la stratégie des firmes. Dans ces conditions, l’idéal — convoité — consiste à avoir le coût de revient le plus bas et à produire au maximum, quitte à conduire les concurrents à moduler leur production ou à disparaître.

• Ensuite, la conduite concerne la politique des prix, des quantités, des caractéristiques des produits, des dépenses de commercialisation et de recherche. La firme identifie ses clients, elle définit sa tactique et réagit à celle des autres pour conserver un sens à la notion de marché et un avenir à son activité. Les diverses situations envisagées par la théorie économique constituent les cas-types de la relation entre les prix et les quantités. L’histoire économique montre comment les producteurs ont fonctionné et évolué dans ces domaines. Ainsi, en matière de prix, un observateur serait tenté de croire que l’existence d’un cartel avant Guerre et ensuite d’un oligopole, a pu réduire le choix des producteurs à un différentiel crédible et soutenable avec le prix choisi par l’entreprise leader en la matière. Or, sur ce sujet, Caves expose la situation de la firme qui devant fixer son prix dans un marché oligopolistique se retrouve, au final, dans une situation de demande coudée4. L’hypothèse faite par chacun sur la probabilité de réaction des concurrents en situation d’oligopole, conduit à cette demande coudée qui peut aller jusqu’à la rigidité des prix. Depuis, le domaine s’est avéré propice à l’application de la théorie des jeux et de nombreux chercheurs s’y sont intéressés dont Thierry Penard5, dans un esprit de synthèse. Son analyse confirme l’idée que l’étude des prix recèle beaucoup de difficultés cachées et qu’il est prudent d’éviter de rentrer dans des détails qui n’influent ni sur les faits, ni sur les objectifs de la présente étude.

Il subsiste encore une question importante, celle de la clarification du lien entre l’augmentation du nombre des producteurs, la disponibilité de la technologie de pointe et l’introduction au LME. Il paraît vraisemblable que ces trois événements des années 1970 ont joué un rôle majeur — bien que non exclusif6 — dans l’évolution ultérieure de l’industrie de l’aluminium. En revanche, les

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Il n’est pas certain que ce critère soit déjà retenu dans la conception d’une nouvelle technologie. Il pourrait l’être le jour où la durée de vie d’une usine se limitera à celle de l’amortissement accéléré du capital.

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Début 2014, des questions se posent sur la livraison du métal dans le Middle-west américain. Une action en justice a été entreprise.

3

C’est la base de tout automatisme de régulation !

4 Cette expression de Kinked demand a jadis caractérisé le marché de l’aluminium.

5 Collusion et comportements dynamiques en oligopole : une synthèse, Thierry Penard, Crereg, Université de Rennes 1, 1997.

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déterminants des prix étaient de nature différente, avant et après l’introduction au LME. En particulier, Marquet et Esquerre1 estiment que « les conditions d’existence de systèmes fortement intégrés sont très restrictives et ne dépendent pas du choix délibéré des acteurs ». Ils ajoutent que lorsque la demande est excédentaire — ce qui fut le cas jusqu’en 1960 environ2 — la régulation des quantités exige « une sur-marge suffisante pour couvrir les charges d’ajustement directement supportées par les firmes ». L’enchaînement des causalités se présenterait ainsi, toujours selon les mêmes auteurs : quand la stratégie d’intégration des produits ne fonctionne plus, le rôle du marché augmente ; quand la régulation des quantités ne fonctionne plus, les mouvements de prix deviennent de plus en plus importants et ils justifient des outils de gestion du risque disponibles sur les seuls marchés à terme3.

Toujours à propos de la conduite, en matière de prix et quantités, un important et récent changement d’attitude de la part des producteurs anciens apparaît qui se traduit par un intérêt porté tant au capital qu’au produit. Depuis la fin du XXe siècle, ils réagissent plus radicalement à la baisse du prix de l’aluminium ou à la hausse du prix du courant. Ils planifient, annoncent l’arrêt d’unités de production comme si la mobilité était devenue une condition nécessaire de survie4, comme si le capital était périssable. Durer n’est plus à la mode, l’éphémère règne. Quand cela semble plus profitable, en dépit du coût considérable du capital initial — probablement vite amorti de nos jours — mais aussi du coût social, ils délocalisent5 ! La question6 qui se pose est celle de l’existence d’une stratégie à long terme. Quelles sont les options ? Jouer sur une localisation plus proche des consommateurs donc plus profitable, comme autrefois ? Produire moins cher que les Chinois ? Espérer une réaction écologique à l’encontre du charbon, polluant et plus coûteux que le gaz ? Ces pistes constituent des réponses alternatives, cohérentes avec les débuts de l’activité — avantage absolu du courant hydroélectrique pour le procédé Hall-Héroult — et avec l’inquiétude créée par la puissante croissance chinoise. Mais suffiront-elles pour conserver des productions nationales qui semblent devoir rester plus coûteuses7 ? Le sujet est d’actualité. Il fait l’objet de conférences internationales ou de publications par des organismes de recherche8.

• Enfin, il faut parler de la performance du marché, non pas dans l’absolu, mais pour s’interroger sur ses possibilités d’amélioration. Cette perspective prépare et justifie l’étude des causes et des conséquences de l’introduction au LME. Caves s’intéresse au tout qu’il décompose suivant ses critères. Pour lui, l’économie procure le bien-être maximum aux citoyens, ce qui est sa finalité, si elle atteint quatre objectifs : l’efficience pour contrebalancer la rareté, le progrès des facteurs de production, de la qualité, du nombre de produits et des techniques de production, le plein emploi

1 Op. cit. 2

À l’époque « tout aluminium produit était du bon aluminium », suivant l’expression familière d’un dirigeant de Pechiney. Les exigences de pureté chimique n’ont augmenté qu’à partir de 1980 et les contrats successifs du LME en sont une preuve.

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La représentation graphique de l’évolution dans le temps des quantités produites montre que la régulation des quantités a le mieux fonctionné entre 1945 et 1970. Voir l’étude économétrique.

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Sans doute l’est-elle ! Aujourd’hui, quand un pays se développe grâce à son gaz naturel, un contrat de fourniture d’électricité bon marché est contingent et éphémère. En toute logique, l’usine ne durera pas plus longtemps que lui, surtout s’il reste sans suite. Une incitation à durer consisterait à introduire des barrières à la sortie, mais pour qui et au profit de quel bénéficiaire ?

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Ainsi, Alcoa investit à Ras Al Khair, en Arabie Saoudite. Le changement d’état d’esprit par rapport à l’époque où tout était fait pour faire durer les usines est considérable.

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Question d’actualité s’il en est. La mobilité d’Alcoa, aux États-Unis dans une première phase et à l’étranger aujourd’hui est un modèle de réalisme. L’économie géographique fait l’objet du paragraphe B § a IV.

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Surtout si l’on tient compte des taxes environnementales sur les émissions de CO2, inhérentes au procédé, et envisageables à brève échéance.

des facteurs de production avec une inflation contrôlée et enfin l’équité dans la distribution du profit. L’appréciation du marché se fait ensuite, en fonction des connaissances que les économistes peuvent avoir de la performance de chaque composante. Le complément logique est d’évaluer la contribution des aspects légaux et réglementaires à l’atteinte des résultats et d’envisager les améliorations possibles. Dans le domaine étudié, les choses sont assez bien connues et la méthode s’adapte simplement. Le pragmatisme américain est à l’œuvre avec l’application concrète de la méthode « Trial and Error ».

À partir des années 1980, un important changement de perspective a porté sur le rôle des anticipations sur le marché des matières premières. Partant d’une situation assez prévisible d’offre et de demande qui ménageait la croissance et ses acteurs principaux, l’apparition d’intérêts spéculatifs s’est avérée susceptible de découpler les prix des considérations générales qui présidaient jusque-là à leur détermination. Dans un contexte devenu hyper concurrentiel, les prix apparaissent comme « anticipatifs au sens où ils reflètent non pas un équilibre entre la production et la consommation à l’instant présent, mais davantage l’ensemble des informations disponibles sur ces équilibres dans l’avenir1 ». Il en résulte des risques d’anticipations erronées et des possibilités de dynamiques spéculatives à contretemps.

La base de l’efficience de répartition2 réside dans l’affectation des ressources productives là où elles s’avèrent le plus nécessaires et où elles seront le mieux rémunérées. L’industrie étudiée utilise deux principaux facteurs de production, le capital et l’électricité. Pour le premier, les choses sont claires : le capital a toujours été suffisant ; la preuve, des crises de surproduction ont eu lieu, les taux de marche oscillaient en-dessous de 0,953, des installations pouvaient être maintenues à l’arrêt pendant des mois voire des années, aux USA4. La principale cause de cet état de fait a déjà été évoquée : la concurrence5. Pour maximiser l’efficience du capital, il aurait fallu une planification centralisée ou un monopole mondial… La réalité, nuancée suivant les pays, peut cependant être considérée comme une bonne approximation du maximum théorique : les quantités ont considérablement augmenté dans le temps et le prix a longtemps diminué. Un taux de profit élevé a permis une forte croissance et la création d’une vaste activité de transformation dont les produits ont touché des centaines de millions de personnes. Sur ces plans, la performance a été excellente. En ce qui concerne le second facteur, l’électricité, la gestion de la ressource a été peu favorable à l’aluminium qui en a perdu le contrôle. En général, il est arrivé un moment où l’hydroélectricité ne suffisait plus à satisfaire à la demande de tous les consommateurs. La sélection a — heureusement pour les particuliers — été faite par la réduction, progressive ou brutale, des rabais accordés à l’industrie. Le développement des emplois a conduit à construire des centrales au charbon, au fuel, etc. Mais il semble que, pour des raisons environnementales, ce type de solution soit proche de son terme comme le montre le cas de l’usine de Lynemouth6. Pire, il ne semble pas que cette activité

1 Marquet et Esquerre op. cit. 2

Par opposition à l’efficience technique, plus facile à contrôler, et à l’efficience commerciale des actions de vente qui relève de la comparaison, au dollar près, entre le plaisir de la diversité et celui d’une quantité

Dans le document aux et siècles L ’ aluminium (Page 147-152)