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Section II : Les parcours individuels des élus participatifs

2 Les parcours de trois maires participationnistes et la conversion de ressources familiales, militantes ou professionnelles

2.2 Thérèse, « je pense que je fais ça depuis que je suis petite »

Encadré C3-10 : Parcours et récit biographique, Thérèse, maire de Lanester, 2004-… Période Parcours Récit

60-70’s

Mouvements d’actions catholiques (Perlin, Fripounets, Âmes Vaillantes, JOC)

« mon expérience de la démocratie participative, ça m’évoque une conviction… (blanc) J’allais dire une manière… si je peux me permettre ce côté très personnel, une manière de voir ma vie. Je pense que je fais ça depuis que je suis petite quoi (rires). [...] je sais pas si tu connais ces mouvements d’action catholique, qui marquaient les années 60. J’étais aux Perlin, après aux Fripounets, aux Ames Vaillantes… J’étais à la JOC après.

Et je pense que c’est ce parcours-là. Je ne parle pas du côté catholique des choses, mais c’est un parcours militant, qui fait que naturellement, je m’exprime dans une démarche politique de cette nature. Et c’est la seule démarche politique dans laquelle je me retrouve. »

Territoire

« Il faut savoir que Lanester est marquée dans son histoire par des racines politiques très marquées. La ville de Lanester a 100 ans, elle est née en 1909, et cette ville est née du syndicalisme. On pourrait presque dire ça. Parce

qu’initialement on était rattaché à Caudan, la commune d’à côté, qui est très rurale, qui est à droite, très traditionnelle et conservatrice. Et ici sur Lanester au début du

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XXème siècle, et il y a toujours, heureusement, il y avait l’arsenal, la construction navale, donc une histoire ouvrière très forte. [...] Et cette rupture sociologique s’est traduite… a été jusqu’au fait que les ouvriers de l’époque, les syndicalistes de l’époque ont réussi à aboutir à cette création d’une commune ici à Lanester. Donc la commune est née de la construction navale, et du syndicalisme ouvrier à l’intérieur de la construction navale. Ce sont ces militants-là qui ont permis l’émergence de la commune. Donc évidemment que d’un point de vue historique que la gauche est au cœur du sujet ici. »

Histoire familiale

« Mes parents étaient eux-mêmes des militants de gauche ici, Lanestériens. » « Dans les Lanestériens après-guerre, la rupture est claire entre le PC, du coup c’est le PC qui mène la barque, et les cathos. Et donc dans les années 50, et déjà avant-guerre, il y avait ça. Les gamins à la sortie de l’école, il y avait des bagarres entre gamins de l’école publique et gamins de l’école privée. Je ne caricature pas, c’est une réalité.

Et mes parents ont fait partie des gens qui ont contribué à réunir les deux, parce que mes parents étaient des cathos de gauche, donc voilà… C’est leur histoire. Et elle a marqué Lanester. C’était des militants, et moi je suis la troisième de la famille, Jean-Yves étant le premier, ma sœur Marie qui ne fait pas de politique, mais écrit des livres, elle est écrivain, et moi la troisième. Et mes parents militants, eux- mêmes, à la JOC, l’ACO »

« Ma mère ne travaillait pas [...] mais par contre passait son temps en réunion » « Mon père était magasinier [...] [il] a été adjoint ici en 71 ».

« L’histoire politique de Lanester c’est le PC, [...] Jean Maurice a été maire 46 ans [...] en 71 il fait appel à mon père [qui] n’était pas carté et rentre comme

« démocrate de progrès [...] et pour te dire le niveau, à l’époque on panachait, on barrait les noms et mon père obtient plus de voix que la tête de liste »

80’-90’ Parcours militant

« Mais je pense que ma passion pour la démocratie participative et ma vision de cette réponse politique elle est là. Dans mon histoire, dans mes racines. »

« j’ai ce parcours militant quand je suis jeune, que je garde… parce que quand tu as vécu ça… c’est dans tes gènes. Que je garde après en militant dans le

syndicalisme familial, qui est la Confédération Syndicale des Familles [...] Et mon parcours militant, c’est que ça. [Jusque] 50 ans ça a été que ça. Le syndicat familial. Mais d’une manière assez… D’une manière assez forte. Je n’étais pas adhérente, j’étais vraiment militante, responsable. A l’initiative de… Je portais le mouvement quoi. »

« Et qu’est ce qui s’est passé ? dans les années… On est rentré au PS… Je sais plus pourquoi… On a dû avoir un déclic… ça devait être dans les années 94… peut-être Mitterrand, le mandat de Mitterrand en 88-95… en 95. Je sais pas. Peu importe. Donc on est rentré au PS, mais on était toujours quand même dans la mouvance »

« Mais on était dans les sympathisants PS, sans être carté on était très liés. Et à un moment on a passé le pas, on a pris notre carte. Voilà. [...] J’ai dû être adhérente deux ans »

« Mais je pense que j’adhérerai jamais… Je ne serai jamais membre du PS maintenant. »

« Ce qui doit correspondre un peu à mon tempérament de rebelle un peu, de pas renter dans le cadre, de pas rentrer dans le moule. Parce que je me souviens quand mes enfants étaient petits, on avait créé une association de parents d’élèves, c'est-à-dire qu’on n’était pas à la FCPE. On avait dit la FCPE ça nous convient pas, et on avait créé quelque chose. (rires). Ça correspond bien finalement, il y a une continuité, ça va, je suis cohérente ! »

1974- 2004

Parcours professionnel - Institutrice

« j’étais instit, j’étais enseignante… en 74, j’avais 21 ans, et jusqu’en 2004 où j’ai pris ma retraite. »

« Donc je suis élu en 2001 première adjointe de l’équipe, le maire Jean Claude Perron, et puis en 2004… Je prends ma retraite au mois de juin, parce que j’avais trois enfants, et parce qu’élue, première adjointe de la commune, ça prend du temps. »

1996 Jean Maurice passe la main à Jean Pierre A.

« Sauf que la population lanestérienne n’attend pas Jean Pierre A., elle attend Jean-Claude Perron [...] qui fait partie en quelque sorte des réformistes, des

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réformateurs du PC et n’est plus en odeur de sainteté auprès de Jean Maurice [qui] donc ne lui passe pas la main »

1998

Elections cantonales, remportées par JC Perron

« Jean Claude Perron, réformateur PC, était en lien avec le PS local, en lien avec les mouvements de gauche locaux, se présente… soutenu et porté par un certain nombre de militants, dont je fais partie. Je pense qu’à l’époque j’étais adhérente au PS, je pense. Ou je l’avais été. Enfin bref, je suis quand même plutôt marquée PS. [...] On est quelques-uns à appeler publiquement dans la presse Jean Claude Perron à se présenter. Il se présente, gagne les élections cantonales en 98… Face à Jean Pierre A. qui était le maire. Tu vois, c’est un désaveu. D’autant plus flagrant que Jean Pierre A. n’avait jamais été élu, puisqu’il avait reçu le témoin en cours de mandat. »

1998-

2000 Création de LNC

« le collectif qui a porté Jean Claude Perron au conseil général… à l’époque c’était 300 personnes, il y avait un groupe particulièrement fort… et qui s’est dit… Voilà, on vient de vivre des choses tellement fortes, il ne faut pas qu’on se sépare, il y a… Voilà. Et on créé une association qui s’appelle Lanester Nouvelle Citoyenneté » « entre 98 et 2000 on n’a pas perdu le fil, on est resté en lien, et on a dès cette époque cette approche politique particulière de dire la politique n’appartient pas aux élus, elle est l’affaire de tous… »

« Donc réunions de quartier, beaucoup d’intelligence collective quoi. Et donc ça, et à la même époque [...] Patrick Viveret, des gens comme ça, parlent de démocratie participative. Et… Il y a Serge Depaquit, Gontcharoff… »

« Et nous on dit que notre angle d’attaque il est là »

« Le corpus politique de Lanester Nouvelle Citoyenneté, c’est la démocratie participative »

2001

Victoire de LNC aux municipales

Lancement des conseils de quartier

« Et on gagne les élections municipales de 2001, face à Jean Pierre A. . Ça veut dire quoi ? Que Jean Claude Perron, que LNC gagne face au PC, PS, UDB réunis. Tu vois donc, il y avait vraiment… Il faut avoir vécu ça ici à Lanester, c’était un… évènement de l’histoire. On fermait la page de 50 ans de communisme. »

2004 De 1ère adjointe à maire

« Juillet 2004, le maire Jean Claude Perron tombe malade, est hospitalisé… Donc je fais l’intérim pendant deux-trois mois. Il reprend ses fonctions en octobre. [...] En décembre 2004 il se suicide, il met fin à ses jours. Et donc… Voilà. »

« Du coup je deviens maire, naturellement parce que première adjointe. Enfin « naturellement », peut-être pas si naturellement que ça, mais quand on est premier adjointe ça fait partie du deal de remplacer le maire quand il n’est pas là, etc. Et… je deviens maire. »

2005 Conseillère générale

« Je deviens maire en décembre 2004, je vais aux élections, conseiller général, en février 2005, avec une approche plus… de légitimisation de ma personne, parce que j’avais pas été élue en 2004, les gens avaient élus Jean Claude Perron. »

2006- 2007

Hésitation élections législatives

« j’ai été longtemps plus connue comme étant la sœur de Le Drian, que comme Thérèse T., donc encore une fois c’était pas gagné d’avance… Le regard qui était porté sur moi avant, pouvait laisser penser que j’étais pas nécessairement en capacité de… En fait j’ai fait la démonstration que je suis en capacité de… Je me fais un nom. »

« En 2006, Jean Yves qui était député jusque-là, il était député du Morbihan jusqu’en 2007… Jean Yves me dit : je te vois bien pour me succéder. Parce que pour l’élection de 2007 il chercher quelqu'un à qui passer la main, et il vient vers moi pour me dire : tu pourrais être candidate. »

« A l’époque je suis conseillère générale, 2005, quand il me propose ça, et si je deviens député… Je le serai devenue si j’avais acceptée. Si je deviens député, je ne peux pas cumuler et député et conseillère générale »

« c’est plus pour des raisons personnelles [...] que j’ai dit non. »

« dans le mouvement LNC, disant, si elle laisse le siège de conseillère générale, il faudrait que ça soit Gilles Carriéric qui soit candidat, qui soit repris, et Jean Yves me disant : non, si tu laisses ton siège de conseiller général, ce sera un PS. Tu vois, on était pas d’accord là-dessus. »

« Si j’avais poussé, si j’avais eu vraiment envie, je pense que j’aurais dit à ce moment là, « non tant pis », il vaut mieux un siège de député qu’un siège de conseiller général, pour faire avancer des idées, etc. Donc on laisse le siège du conseiller général au PS, et on prend la députation. Je l’ai pas fait en 2007, 2006, je

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l’ai pas fait parce que… je pense que j’ai fait le choix d’une vie à peu près normale, d’une vie locale. »

« Donc ça c’était 2007. Et en 2012, l’équation s’est répétée, l’équation s’est d’autant plus répétée que j’avais cinq années de mandat supplémentaires, que… mon… j’étais bien ancrée ici, j’avais montré ma capacité à porter les dossiers, à faire avancer des ambitions collectives du territoire, donc voilà. »

2008

Elections municipales Vice-présidence de l’agglomération

« En 2008 je suis devenue vice-présidente de l’agglo. Et je pense qu’il faut que le maire soit à l’agglo, parce qu’il y a trop… les compétences sont telles… Ou alors il faut un autre fonctionnement d’agglo, mais dans le fonctionnement tel qu’il est, oui, la présence du maire au sein de l’exécutif, elle est importante. »

2014

Elections municipales Vice-présidence de l’agglomération Fin des conseils de quartier et nouvelle offre de participation

« Là on voit bien qu’aujourd’hui on doit déclencher un deuxième souffle pour les conseils, pour capitaliser ce qui a déjà été acté, ce qui a déjà été avancé, et en même temps… redonner une pêche… une énergie à ce dispositif là. Alors la réflexion elle est ouverte. Moi j’avoue que j’aimerais bien là-dessus avancer… La période pré-électorale va le permettre… mais il y a des idées comme le fait de réduire le nombre de conseils de quartier, l’idée de thématiser, c'est-à-dire d’être plus dans une commissions extramunicipale… »

« Je recrute… On recrute au mois de novembre un nouveau ou une nouvelle directrice de la citoyenneté, pour pouvoir renouveler et réenclencher la démarche »

La formule retenue en intitulé de cette sous-section est extraite de la première réponse fournie par « Madame le maire »606 durant notre entrevue. Thérèse, maire de Lanester depuis 2004, dont les histoires politiques et familiales sont très liées, évoque ainsi d’emblée, « ce côté très personnel ». La citation dans son entièreté évoque un parcours militant commencé dès l’enfance et qui porte la maire à effectuer une mise en cohérence d’ensemble de sa trajectoire.

« (réfléchit) Moi, ça m’évoque de l’énergie mon expérience de la démocratie participative, ça m’évoque une conviction… (blanc) J’allais dire une manière… si je peux me permettre ce côté très personnel, une manière de voir ma vie. Je pense que je fais ça depuis que je suis petite quoi (rires). C’est un égo un peu dimensionné que j’évoque là, mais je crois que c’est ça, c'est-à-dire que quand j’étais enfant j’étais aux Perlins, je sais pas si tu connais ces mouvements d’action catholique, qui marquaient les années 60. J’étais aux Perlins, après aux Fripounets, aux Ames Vaillantes… J’étais à la JOC après.

Et je pense que c’est ce parcours-là. Je ne parle pas du côté catholique des choses, mais c’est un parcours militant, qui fait que naturellement, je m’exprime dans une démarche politique de cette nature. Et c’est la seule démarche politique dans laquelle je me retrouve.

Enfin… la seule, j’exagère, c’est un peu étroit comme vision. Mais c'est-à-dire que la vie politique pour moi n’a pas de sens si elle ne passe pas par le fait de faire monter les gens quoi. Et c’est ma vision de la gauche je crois, c’est ma vision d’être de gauche. Donc promotion collective, éducation populaire. » (Entretien 24, Lanester, oct. 2013, Thérèse, 61 ans, Retraité. Institutrice, Natif ; Maire depuis 2004)

L'histoire familiale et la trajectoire militante s'entremêlant largement : l'engagement dans la JOC, dans l'ACO, dans les réseaux socialistes, le parcours professionnel d'institutrice et l'engagement dans le syndicalisme familial... tout cela est rapporté comme un faisceau d'indices convergents pour expliquer l'engagement dans la démarche participative et la conquête du pouvoir local. Son ancrage local est d’abord celui de son histoire familiale. « C’est leur histoire, et elle a marqué Lanester », et Thérèse peut en ce sens raconter les « bagarres entre gamins de l’école public et de l’école privé », non pas comme une simple anecdote d’enfance, mais aussi comme une métaphore de ces deux voies d’accès à la représentation des classes populaires, réseaux communistes contre réseaux catholiques de gauche.

« Donc évidemment que d’un point de vue historique que la gauche est au cœur du sujet ici. [...] Mais dans les Lanestériens après-guerre, la rupture est claire entre le PC, du coup

606 C’est la formule préférée par l’intéressée, qui insiste pour la préférer à « la maire ».

c’est le PC qui mène la barque, et les cathos. Et donc dans les années 50, et déjà avant- guerre, il y avait ça. Les gamins à la sortie de l’école, il y avait des bagarres entre gamins de l’école publique et gamins de l’école privée. Je ne caricature pas, c’est une réalité. Et mes parents ont fait partie des gens qui ont contribué à réunir les deux, parce que mes parents étaient des cathos de gauche, donc voilà… C’est leur histoire. Et elle a marqué Lanester. C’était des militants, et moi je suis la troisième de la famille, Jean-Yves étant le premier, ma sœur Marie qui ne fait pas de politique, mais écrit des livres, elle est écrivain, et moi la troisième. Et mes parents militants, eux-mêmes, JOC, cette histoire-là. » (Entretien 24, Lanester, oct. 2013, Thérèse, 61 ans, Retraité. Institutrice, Natif ; Maire depuis 2004)

Thérèse appartient à une lignée militante locale, des Le Drian, qui ont chacun.e leur entrée biographique dans le Maitron607, avec un père608 ancien maire adjoint, « démocrates de progrès »

allié aux communistes, une mère609, militante « qui ne travaillait pas comme beaucoup de femmes à l’époque, mais par contre passait son temps en réunion (rires) »610, et un frère ancien député-maire de la ville centre, ayant eu une carrière politique nationale611 ; significativement la

seule sœur, écrivaine, qui n’a pas fait de carrière politique est présentée comme exception. Le rapprochement avec le PS, se fait dans le prolongement des liens familiaux de la maire. Il y a de manière récurrente des ombres de grands hommes, les maires précédents, son père, son frère, qui sont projetées sur le récit du parcours de la maire actuelle ; ce qu’elle-même met en exergue comme une de ses motivations, rappelant le caractère genré de l’ordre politique612, même

au niveau municipal.

« C’était pas gagné d’avance comme ça devenant maire, brutalement, d’une ville de 23000 habitants, on est la troisième ville du département quand même, la huitième de Bretagne. Et les 7 maires avant moi, les 7 villes plus importantes que Lanester, ce sont des hommes. Donc tu vois, il y avait une double… Et puis en plus il y avait ce côté… j’ai été longtemps plus connue comme étant la sœur de Le Drian, que comme Thérèse T., donc encore une fois c’était pas gagné d’avance… Le regard qui était porté sur moi avant, pouvait laisser penser que j’étais pas nécessairement en capacité de… En fait j’ai fait la démonstration que je suis en capacité de… Je me fais un nom. Mon idée n’était pas de me faire un nom, mais la réalité a été celle là, je me fais un nom, aujourd’hui Thérèse T., il y a même des gens qui découvrent que je suis la sœur de…» (Entretien 24, Lanester, oct. 2013, Thérèse, 61 ans, Retraité. Institutrice, Natif ; Maire depuis 2004)

Cette thématique du « se faire un nom » est abordée, lorsque Mme le maire rapporte son hésitation quant à la possibilité de se présenter à la députation, qui aurait pu lui être assurée en

607 Nom d'usage d'un ensemble de dictionnaires biographiques du mouvement ouvrier dirigé (jusqu'à sa mort en 1987) par l'historien Jean Maitron puis par son successeur Claude Pennetier.

608 Notice biographique « Maitron » en ligne : http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article137690 LE DRIAN Jean Né le 19 mars 1919 à Lorient (Morbihan) et mort le 4 avril 1997 à Lanester (Morbihan), responsable régional puis national de la JOC (1942-1946), adhérent du MPF-MLP ; militant CFTC ; trésorier national de la CSF ; président de l’UDAF 56 jusqu’en 1976 ; adhérent PS de Lanester à partir de l’été 1976 ; adjoint chargé des finances puis 1er adjoint PS au maire communiste de Lanester (1971-1986) ; père de Jean-Yves Le Drian et Thérèse Thiery ; mari de Louisette Derrien.

re 1986, il fut remplacé pour raisons de santé par Jacques Henry, fils du militant coopérateur FO, Armand Henry*. 609 Notice biographique « Maitron » en ligne : http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article22382

DERRIEN Louisette [épouse LE DRIAN], Née le 21 mai 1920 à Quimperlé (Finistère), morte en mai 2003 ; couturière puis femme au foyer ; responsable JOCF, permanente régionale (Finistère) puis nationale (1943-1946) ; militante du MPF, membre du bureau national du MLP (1952) ; dirigeante de l’ACO ; observatrice au Concile Vatican II ; responsable de l’APF, de la CSF, des Aides ménagères et Aides familiales ; adhérente du PS à partir de 1976.

610 Entretien 24, Lanester, oct. 2013, Thérèse, 61 ans, Retraité. Institutrice, Natif ; Maire, LNC, depuis 2004 611 Jean-Yves Le Drian, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Yves_Le_Drian

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