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Section I : Les configurations d’alternance par la démocratie participative

1 Bruz, l’inédit de l’alternance et la parenthèse participative

1.2 La fabrique d’un récit de l’alternative

Ainsi, l’alternance se comprend avant tout à travers la construction symbolique, qu’en font les acteurs politiques locaux. On observe la fabrique d’un récit de l’alternative, dans lequel la place de l’offre de participation est tangible. Ce récit prend place par ailleurs bien avant l’élection de 2008 et englobe plus largement (1.2.1) une période d’apprentissage du politique par des élus pour la plupart militants associatifs sans expérience électorale, qui se concrétisent par (1.2.2) la

535 Pascal BULEON, « Une dialectique du social et du spatial », Espaces Temps, 1987, vol. 36, no 1, p. 77‑86. 536 Archives de l’association Bruz, Cap à Gauche, « Résultats de l’enquête Cap 2008 ». Analyse du dépouillement de 333 questionnaires remplis durant la campagne.

Voir Chapitre 6 - S.I - 2.1 L’attrait des promoteurs [pour la connaissance des publics] entre visée d’amélioration et évaluation autoréférentielle

création d’un rassemblement politique et la mise au centre d’une proposition de démocratie participative, à la fois programme politique et marque distinctive.

1.2.1 L’apprentissage du politique par des élus militants associatifs

La liste de gauche arrivée au pouvoir suite à l’élection de 2008 est principalement composée de militants associatifs, sans affiliation directe ou revendiquée avec un parti politique. La tête de liste et une partie des adjoints, notamment celui délégué à la citoyenneté, ne sont ainsi pas encartés. L’arrivée aux responsabilités de cette équipe actuelle fait suite à une première candidature à l’élection municipale de 2001. Sur les 33 membres de la liste candidate en 2001, 15 se représentent lors de cette deuxième tentative dont cinq ayant siégé dans l’opposition pendant le mandat 2001-2008.537. Le premier mandat dans l’opposition est valorisé comme un moment d’apprentissage et de socialisation aux fonctions d’élus, qui replace l’alternance et son anticipation dans une séquence politique plus longue pour les membres du rassemblement politique local et notamment le noyau dur que constituent les 11 individus sur 62 ayant figuré trois fois sur la liste entre 2001 et 2014.

L’alternance est ainsi saisie dans ses prémices au travers du lancement d’un regroupement associatif en dehors des partis politiques locaux, notamment le parti socialiste. Dans les années 1990, le futur maire élu en 2008 fonde une association Bruz à Venir avec pour objectif de « favoriser l'information et la formation sur le fonctionnement et la gestion de la cité ; favoriser l'expression et le débat sur les besoins, choix, innovations et initiatives des citoyens ou de leurs groupements ; imaginer et préparer ensemble un nouveau projet pour Bruz ; s'organiser pour le mettre en œuvre, en particulier à l'occasion des élections municipales »538. Ce groupement est au fondement de la liste qui se présente en 2001, après négociation avec les partis politiques, l’ancienne tête de liste socialiste occupant la troisième place sur la liste. Elle perd au premier tour avec un tiers des votes, contre 53,15% pour la liste du maire se représentant pour un troisième mandat.

« On était parti un peu comme ça, un peu idéalistes… [...] Et on a commencé à… se remuer un peu, et on avait complètement oublié qu’il y avait des partis à gauche ! Et donc, on s’est fait rattraper par le collet… [...] Donc on a eu un débat… très, très dur. Avec surtout le parti socialiste et les verts… [...] Et quand on a été battu [en 2001], on s’est retrouvé le lendemain, on a créé une association, qui s’appelait Bruz cap à gauche. Parce qu’on nous avait un peu reproché, alors les partis nous avait reproché d’être pas assez clairement à gauche. De pas l’afficher suffisamment. [...] Là on a proposé tout de suite qu’il y ait, B. cap à gauche, PS, Verts…, 3, 4 personnes de chaque. On a sollicité le PC, il y avait personne. » (Entretien 10, Bruz, sept. 2012, Philippe, 65 ans, Retraité. Directeur d'établissement social, Plus de 30 ans ; Maire, BCAG 2008-2014)

537 En 2014 ils sont 22 sur 33 à avoir déjà figuré sur la liste aux précédentes élections, dont 12 dès 2001 et 10 à partir de 2008. Au total, 62 individus uniques ont lors de ces trois élections municipales figurés au moins une fois sur la liste de gauche, 11 durant les trois, 15 pour deux et 36 à une seule, soit 58%. Les reconduits occupent les premières places sur la liste, quand les nouveaux noms se concentrent davantage dans les positions moins probablement éligibles Le rang moyen de ceux dont c’est la première candidature en 2014 est de 24 avec un intervalle de 12 à 33, pour ceux dont c’est la deuxième candidature il est de 14 et situé entre un maximum à 4 et un minimum à 32, c’est cette catégorie qui a la plus forte distribution, enfin ceux qui cumulent trois candidatures ont un rang moyen de 12, situé entre 1 et 25.

538 Journal Officiel des Associations, Déclaration de création à la préfecture d'Ille-et-Vilaine, n° de parution : 19990033, n° d’annonce : 588, paru le 14/08/1999

Ce « rattrapage par le collet » de la part des organisations politiques locales est un fait constaté, mais dont le récit dissimule l’appartenance de la tête de liste non-encarté aux réseaux socialistes. C’est cette notion plus relâchée de « réseaux », plutôt que d’adhésion ou d’appartenance, qu’il met régulièrement en avant pour justifier de son inscription à gauche, au- delà du référentiel citoyen. Suite à cette défaite, une autre association Bruz Cap à Gauche est créée : le rajout de l’ancrage partisan répondant en partie à la critique des partis politiques locaux de ne pas le revendiquer suffisamment.

Cette association regroupe entre 60 et 80 personnes jusque 2008 et sert de structure à la fois pour mieux préparer la prochaine échéance électorale, elle est durant un temps renommé Cap

2008, ainsi que la « prise de rôle » pour ces futurs élus « pas habituels parce qu’ils viennent eux

aussi du monde associatif, militants »539.

Encadré C3-2 : Vers la campagne électorale de 2008 Un temps d’apprentissage du rôle politique

« Donc on a créé Bruz cap à gauche, tout de suite [après la défaite], [...] ça a été la phase de préparation de notre projet municipal. [...] vraiment une démarche assez exemplaire. Avec d’une part les 5 élus, on se retrouvait tous les lundis pour préparer les conseils municipaux, avec des gens qui n’étaient pas au conseil municipal, mais qui étaient de l’association. De façon à apprendre quoi…540 [...] Tous les conseils municipaux, pendant les 7 ans, il y a des collègues de Bruz cap à gauche qui sont venus. »

Une préparation plus en amont de la campagne de 2008

« Puis on a lancé des actions, on a lancé un journal [...] 3 fois par an, distribué dans toutes les boîtes à lettres541. On s’est vraiment organisé. Et à mi-mandat, c'est-à-dire en gros 3 ans avant les élections, on a créé un collectif pour préparer les municipales. Et ce collectif, qu’on appelait Cap 2008, là on a proposé tout de suite qu’il y ait [des représentants des partis de gauche]. »

Connaître et se faire connaître des habitants

« On a commencé à faire des actions en direction du public. Alors là ça a été… On est les fous du secteur quoi… [...] On faisait par exemple des rencontres, ce qu’on avait appelé des « points rencontres » le samedi matin dans les quartiers. On a dû en faire quinze, tous les quinze jours, un samedi matin, de dix heures à midi dans un quartier, on se plantait à un endroit… [...] Et ça nous a amené à être repéré petit à petit, et si bien que les gens se sont dits, « ah bah Cap à gauche c’est quand même des gens qui se mouillent », ça de ce côté-là c’était assez réussi. »

Préfigurer l’association des habitants

« Et puis on a travaillé sur un certain nombre de thématique. [...] On a fait venir des gens de l’extérieur. [...] Et on a préparé et réalisé une enquête [...] auprès de 300 personnes. [...] Pour réfléchir sur les préoccupations par rapport à la ville, et on s’est constitué, à partir du traitement de ça, une base commune. [...] Et on a fondé un peu une culture commune pour toute cette période-là. [...] En disant, on a bien l’intention de travailler avec les gens, la première chose, c’est de les associer, de les écouter. [...] en tout cas de recueillir leur avis dans un premier temps sur un certain nombre de chose. »

(Entretien 10, Bruz, sept. 2012, Philippe, 65 ans, Retraité. Directeur d'établissement social, Plus de 30 ans ; Maire, BCAG, 2008-2014)

Ce temps d’élaboration est évoqué a posteriori comme une période plaisante, formatrice et marquante par les élus et membres de l’équipe de campagne. Alors que chacun est invité à

539 Entretien 1, Bruz, juin 2012, Magali, 34 ans, Fonctionnaire Territoriale, Entre 5 et 10 ans ; Chargée de mission démocratie participative

540 10 dossiers thématiques, préfigurateurs de tracts ou de pétitions, sont travaillés et publiés, sur des sujets comme : collège, route, eau, entreprise, contrat éducatif, transports, jumelages…

En ligne : http://bruzcapagauche.free.fr/download.php?lng=fr 541 20 numéros paraissent entre octobre 2001 et 2009.

En ligne : http://bruzcapagauche.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=12

évoquer un « souvenir positif lié à la démocratie » lors d’une formation542, cette période est parmi

les exemples les plus cités lors du tour de table. Si cette dynamique a contribué à faire connaître l’équipe, à avancer la proposition d’une gestion participative et pour une part à crédibiliser ses membres, il faut là encore rappeler que l’alternance doit beaucoup au jeu politique local. Dès lors le récit de l’alternance agit avant tout comme un énoncé politique qui vient donner du sens à une élection en partie inattendue. L’alternance une fois acquise devient l’opportunité de proposer une alternative. Le rappel de cette campagne participative (questionnaire, réunions publiques, réunions chez l’habitant…) se veut a posteriori la préfiguration et l’incarnation d’un mode opératoire, illustré par la suite à travers les dispositifs participatifs.

1.2.2 La création d’un rassemblement politique local et la participation citoyenne comme marque distinctive

L’offre de participation s’inscrit à la fois dans une « fabrique de l’alternance »543 et un

« activisme symbolique »544 visant à remettre en cause l’ancienne figure mayorale de la

proximité. Un « maire qui disait « moi je connais tous les habitants » [alors qu’eux] au contraire [ont] conscience d’une diversité de situations [et se posent] toujours la question, de voir qui sont les habitants, les citoyens et les électeurs. »545 Dans le contexte d’une ville dont le nombre

d’habitants a doublé depuis 1990, l’implantation de dispositifs participatifs, comme mode de gestion municipal et marque d’un changement de méthode et de style politique, renvoie à un enjeu de distinction par rapport à l’opposition. La démarche de participation citoyenne donne une assise aux élus d’une majorité en partie dans une phase d’apprentissage du champ politique local. Mais le choix de fonder ainsi le projet municipal est aussi une potentielle fragilité, vis-à-vis d’une partie de la population, soit qui serait déçue du caractère uniquement consultatif, soit qui ne se retrouverait pas dans « toutes [leurs] discussions [qui ont fait] perdre du temps et l’argent »546. La gestion des contradictions par la participation rend possible une critique paradoxale : insuffisante, mais en même temps dispendieuse.

Le récit de cette campagne n’en reste pas moins un texte fondateur, régulièrement évoqué par les personnes rencontrées. Ce texte repris par la suite dans le mandat a été illustré par les dispositifs (réunions publiques, ateliers, forum) mis en place et l’organisation de l’équipe municipale et des services durant le premier mandat. L’opposition municipale ne s’y trompe pas et fait en ce sens de la démocratie participative un enjeu de critique omniprésent dans ses prises de parole publiques.

542 Formation à destination des élus et des agents sur la démocratie locale, animée par le cabinet Missions Publiques. 543 A. MAZEAUD, La fabrique de l’alternance. La démocratie participative dans..., op. cit.

544 R. LEFEBVRE, « La démocratie participative absorbée par le système politique local », op. cit.

545 Entretien 10, Bruz, sept. 2012, Philippe, 65 ans, Retraité. Directeur d'établissement social, Plus de 30 ans ; Maire, BCAG (2008-2014)

546 Entretien 2, Bruz, juin 2012, Régis, 49 ans, Enseignant, Natif ; Elu, BCAG, adjoint à la démocratie participative (2008-2014).

Il évoque une anecdote, celle du vandalisme d’un abri réalisé avec et pour des jeunes de la ville, et pas forcément bien accueilli par les riverains, dès lors « ce qui fait mal, c’est que les riverains nous attendent, c'est-à-dire qu’ils vont dire, mais allez-y, faites en d’autres, vous allez voir le résultat, il est là ! Vous avez vu les jeunes ! vos jeunes ! [...] toutes vos discussions, à quoi elles servent ? »

Encadré C3-3 : Sélection des tribunes de l’opposition municipale sur la démocratie participative à Bruz (2010-2013)

AVRIL 2010 « À Bruz, la majorité prône à longueur de temps la démocratie participative, mais l’applique-t-elle réellement ? Certes, tous les instruments consultatifs forgés ces dernières années sont utilisés: la parole est donnée à des Bruzois en début de Conseil Municipal, des comités consultatifs sont créés, des réunions publiques sont organisées, une multitude de groupes de travail est constituée, un forum de la démocratie locale est inauguré… La multiplication de ces instruments traduit la mise en scène du bon vouloir de l’élu local toujours accessible, disponible et à l’écoute de l’intérêt de ses administrés. Pour quel pouvoir réel du citoyen? Dans la réalité, aucun ! En l’occurrence, tous ces mécanismes de communication excluent de manière redoutable tout partage de la décision sur les sujets sensibles. La démocratie participative est un label de communication qui masque un pouvoir du Maire de plus en plus fort. [...] De fait, à Bruz, la démocratie participative n’est qu’un outil pour faire croire au citoyen qu’il participe aux décisions alors qu’il en est exclu, comme les élus de l’opposition. Voilà la réalité… »

MARS-AVRIL 2011« Monsieur le Maire l’affirme [...] 2011 sera plus que jamais participative ! Il souligne [...] qu’avant même d’être élu, il avait annoncé sa façon de conduire l’action municipale, certainement un peu nouvelle : agir le plus possible avec les Bruzois. [...] Il déclare solennellement toujours dans le VAB de janvier 2011 que la proximité et le dialogue sont dans les gènes de son équipe et que son action repose sur des valeurs fortes d’ouverture et de citoyenneté. [...] Alors, pourquoi n’applique-t-il pas ces beaux principes sur des sujets majeurs qui vous concernent au quotidien ? »

SEPTEMBRE-OCTOBRE 2011 « Les électeurs de Bruz se sont massivement abstenus [...] Mais comment explique-t-on ce taux d’absentéisme plus spécifiquement à BRUZ, plus importante qu’au niveau départemental ? La majorité municipale a fait de la citoyenneté son outil de travail principal, de la concertation son instrument de décision. Quelle crédibilité faut-il accorder aux méthodes actuelles de consultation des citoyens ? A-t-on vraiment des outils statistiques probants ? Les différents panels de population “choisis” sont-ils représentatifs de l’ensemble des habitants de la commune ? La mise en scène et le discours arrivent-ils à se détacher des réseaux (politiques) institutionnalisés ? »

FEVRIER-MARS 2013« Qui songerait à blâmer une équipe municipale soucieuse de faire participer ses concitoyens aux choix et aux décisions qui impactent leur quotidien, qui tracent l’évolution de la ville, qui préparent demain ? Personne assurément ! Que constatons-nous à Bruz ? La municipalité communique constamment, et à grands renforts de publications et dépliants coûteux, sur sa politique de dialogue et de concertation avec la population. On ne compte plus les groupes de travail, les comités de ceci, les conseils de cela. [...] Dans la Rome Antique, les empereurs offraient des jeux pour satisfaire le peuple, de nos jours, la majorité offre des réunions, constitue des groupes de travail..., pour prendre ensuite seule ses décisions. Il sera facile de dire au plus grand nombre, “nous concertons, nous écoutons, nous communiquons”. Oubliant de préciser : nous déciderons tout seuls ! “Impossible de nous reprocher nos décisions puisque nous pratiquons la Démocratie Participative”. La “bonne intention” est devenue “excuse” ! Les comités, conseils et consorts sont créés pour des sujets périphériques (piéton-vélo, vie associative, développement durable) mais aucun groupe de réflexion ne travaille aux choix structurants. Aucun comité n’a proposé d’implanter un multiplexe Place Pagnol, aucun conseil n’a suggéré de déplacer l’EPHAD, éloignant nos anciens du centre. Les exemples sont multiples : la mise en place du festival du cinéma d’animation fut décidée avant même que le groupe de réflexion travaillant à la création d’un événement phare à Bruz, eût rendu ses propositions... Utilisez la Démocratie Participative dans ces conditions est un leurre. La majorité doit assumer le fait qu’elle décide seule, trop souvent guidée par une minorité de ses membres peu ouverte au dialogue, et non se réfugier constamment derrière une pseudo “consultation citoyenne” pour masquer ses choix contestables. »

La critique portée par l’opposition est autant substantielle que procédurale et joue à la fois sur l’inutilité, l’inefficacité et l’instrumentalisation de la démarche. Elle met en avant des arguments reprenant les cadres de légitimité de la démocratie représentative, comme la faible représentativité - quantitative et qualitative - des participants ou le recours au référendum local, qu’elle-même n’a pour autant jamais évoqué ou utilisé. La thématique de la (fausse) démocratie participative est ainsi très récurrente dans les attaques de la minorité envers la majorité municipale par tribunes interposées dans le bulletin municipal. Récurrence qui marque bien l’enjeu de distinction que recouvre cette notion. Parmi ces critiques politiques se retrouvent aussi des arguments qui peuvent être lus à travers la grille idéale-typique établie par Albert

Hirschman547 : un effet pervers, qui « fait croire au citoyen qu’il participe aux décisions » quand

dans le même temps « qui songerait à blâmer une équipe soucieuse de faire participer ? », mais pour qui « la bonne intention est devenue excuse » ; une inanité qui constitue « dans ces conditions un leurre », et n’a pas d’effets puisque « les électeurs se sont massivement abstenus [aux cantonales] [alors] que la majorité municipale a fait de la citoyenneté son outil de travail principal » ; voire une mise en péril, « la démocratie participative est un label de communication qui masque un pouvoir du Maire de plus en plus fort »548.

Ce contre-récit trouve un débouché dans l’élection municipal de 2014, qui clôt cette parenthèse de l’alternance à gauche, nous permettant aussi plus loin d’interroger la pérennité des dispositifs participatifs au-delà du mandat de l’équipe municipale les ayant mis en œuvre.

2 Lanester, du communisme identitaire à la quête d’identité

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