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CHAPITRE V : INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

5.4. Synthèse

Le rôle que joue la CTC dans l’intégration de ceux qui la fréquentent est multiple. Nous pouvons dire que l’implication dans les activités de l’association influence l’intégration des membres au Québec, dans la mesure où ils ont profité des ressources mises à leur disposition. Ils ont rencontré, au sein de la CTC, des personnes sur lesquelles ils ont compté et entrepris des actions favorisant leur intégration sociale et professionnelle, surtout dans les premiers temps suivant leur arrivée au Québec, lors d’événements importants de leur vie personnelle, comme un baptême, un anniversaire ou un deuil et pour certains après leur retour aux études. La fréquentation de la CTC a également permis aux membres de développer leurs réseaux en dehors de la CTC, car au cours des rencontres informelles, ces

gens ont pu étendre leur réseau de contacts et développer des liens se prolongeant au-delà du cadre de la CTC.

Sur le plan professionnel, on peut considérer que la satisfaction vis-à-vis de l’intégration professionnelle dépend avant tout des attentes et des aspirations des migrants. Ces attentes et aspirations peuvent s’exprimer pour certains dans les conditions de travail comme dans la permanence de l’emploi, le salaire, la durée des vacances, l’assurance maladie et la retraite. Sur cette base, on pourra éventuellement comparer la satisfaction des répondants par rapport à ce qu’ils nous disent de leur trajectoire d’intégration jusqu’au moment de notre entrevue. Sur les 17 répondants rencontrés, 10 pensent qu’ils ont une situation relativement bonne et, parmi eux, 9 sont des membres de la CTC. Cela dit, cette satisfaction n’est pas nécessairement liée à une quelconque implication de la CTC comme le reconnaissent ces membres en question.

Les sept répondants qui estiment qu’ils ne sont pas satisfaits de leur intégration professionnelle, sont tous arrivés au Québec, depuis environ cinq à six ans et donc récemment. Sur le plan professionnel et par rapport au temps mis pour trouver un emploi après leur diplôme, on peut dire que l’intégration professionnelle des doyens et cadets se ressemble. La majorité évoque la discrimination sur le marché de l’emploi et dans leur processus de recherche. Par rapport à la période d’arrivée, on constate qu’étant pratiquement les premiers Togolais à immigrer au Québec, ils n’avaient encore en cette période une association formelle de Togolais comme la CTC qui s’intéresse aujourd’hui à l’intégration des nouveaux arrivants ni un réseau de Togolais sur lesquels ils pouvaient compter. Les seuls réseaux informels qu’ils fréquentaient se limitaient pratiquement à des amis Togolais avec qui ils ont effectué le voyage. Et donc, ils se retrouvaient dans un réseau restreint de liens forts. Il faut souligner aussi, qu’en cette période, des changements économiques importants comme la crise du pétrole touchaient le marché du travail, entraînant du même cours beaucoup de chômage dans les entreprises et rendant difficile la recherche du travail spécifiquement pour eux. Ajoutons que c’est après l’obtention de leur diplôme qu’est survenue la crise économique dans les années 80. Ce qui peut, à part leur réseau restreint, expliquer aussi leur difficulté sur le marché de l’emploi. Concernant les cadets, qui sont venus au Québec, il faut rappeler que Girard (2008) avait mentionné qu’en

2007, il y avait un nombre important de migrants qui ont quitté la province du Québec pour s’installer ailleurs à cause de la mauvaise conjoncture économique.

D’après notre enquête, la majorité de nos répondants surtout les cadets ont travaillé ou continue de travailler dans les manufactures, plus par nécessité d’avoir un salaire pour survivre. Ainsi, ils n’hésitent pas à occuper d’autres emplois qu’ils trouvent tout en cherchant à se rendre toujours plus compétitifs en ayant recours à des formations académiques et professionnelles. En analysant les trajectoires de ceux qui ne sont pas encore satisfaits de leur intégration socioprofessionnelle, nous relevons d’autres facteurs qui permettent d’expliquer leur situation. Pour certains, l’option du retour aux études80 (Nikuze, 2011; Arcand et al., 2009) apparaît difficile à cause de leur situation familiale (c’est le cas notamment de la répondante qui est mère monoparentale). En nous situant par rapport à l’âge au moment de l’immigration, les plus âgés (50 ans ou plus), pensent qu’ils ne pourront plus retourner aux études et se contentent du premier travail (souvent au rabais) qui leur est proposé, les plus jeunes (30-50 ans) qui sont moins satisfaits et choisissent pour certains de retourner aux études et pour d’autres de cumuler plusieurs emplois ou choisissent de faire des formations d’appoint. Par rapport à la période d’arrivée, il faut dire aussi que le marché de l’emploi, s’il était plus accessible au moment où les «doyens» étaient aux études, ne l’était plus au moment de leur insertion en emploi. La situation du marché de l’emploi n’a, pendant assez longtemps, pas été meilleure pour les migrants économiques, les cadets, qui sont arrivés après eux.

Chez ceux qui ont moins fréquenté la CTC, nous remarquons plutôt la présence d’autres réseaux sur lesquels ils ont davantage compté et qui ont joué un rôle en regard de leur intégration. Plusieurs ont fréquenté d’autres organismes, notamment, Promotion, intégration, société, nouvelle (PROMIS), le Carrefour d'aide aux nouveaux arrivants (CANA); le Centre d'appui aux Communautés immigrantes de Bordeaux-Cartierville (CACI), le Village Africain etc. On peut peut-être retenir que tous ont besoin de l’aide et de l’appui d’organisme. Ceux qui ont trouvé de l’aide ailleurs (dans d’autres organismes) sont alors moins susceptibles d’être amenés à fréquenter la CTC.

Concernant les doyens, ce qui est important de retenir est que presque tous, boursiers de l’époque, sont des membres fondateurs des étudiants et stagiaires de l’époque et plus tard de la CTC. Outre le fait que tous nous ont dit qu’ils se retrouvaient pour renforcer leur lien social dans leur Association (Aestoca), on peut penser que, hormis ces motivations, (de se fréquenter) ils étaient aussi motivée par les intérêts temporaires comme le fait de pouvoir renouveler leur bourse d’étude et de bénéficier des vacances payés par le gouvernement togolais à l’époque.

Conclusion

Cette étude nous a permis de voir comment les rencontres informelles et formelles, rendues possibles par les activités de la CTC, ont pu contribuer à l’amélioration du réseau social et à l’accroissement du capital social de nos répondants au Québec. Nous avons compris aussi qu’à travers les différents organismes et associations, les répondants, quelle que soit l’époque où ils sont arrivés au Québec, ont mis en œuvre différentes stratégies pour s’intégrer. Parmi les stratégies utilisées, nous avons relevé le bénévolat, le travail au rabais, le retour aux études et la création d’entreprise personnelle qui ont plus ou moins facilité leur intégration sur le marché de l’emploi québécois. En plus de ces stratégies, certains de ceux qui sont déjà sur le marché de l’emploi disent et insistent sur le fait qu’ils travaillent doublement pour être meilleurs que les autres dans leur lieu de travail. Cela coïncide avec ce que révèlent certaines études récentes sur les migrants au Québec concernant la discrimination (Chicha et al 2008, Forcier et al, 2012; Sene, 2013; Concha, 2014). Ces répondants se sentent obligés de redoubler d’efforts pour ne pas perdre leur emploi.

A posteriori, les entrevues nous ont permis de voir aussi que l’ensemble des répondants, qu’ils soient ou non membres de la CTC, ont développé d’autres réseaux sociaux en dehors de la CTC. Un des facteurs incitant les membres à fréquenter la CTC est la recherche d’un environnement culturellement familier leur rappelant leur pays d’origine, le Togo. Certains migrants, qui se disent satisfaits de leur intégration, ne semblent plus avoir de motivation à fréquenter la CTC.

La recherche a par ailleurs mis en évidence le fait que l’histoire sociopolitique du Togo a eu une influence sur la vie de la CTC et des migrants togolais, notamment par rapport à sa création et aussi à son évolution dans le temps, alors que l’association a été l’objet d’une importante réorientation, le volet de soutien aux migrants ayant pris le pas sur les visées politiques que semble avoir autrefois l’association.

Avec les concepts d’intégration, de solidarité communautaire, les associations et organismes de migrants, nous avons mené notre analyse pour comprendre la manière dont cette intégration s’est effectuée. Sauf les doyens qui n’ont contacté personne avant leur arrivée, la majorité d’entre eux (arrivant d’Europe, des États-Unis et du Togo), en venant au

Québec, avaient une certaine idée de l’environnement professionnel, laquelle s’est souvent avérée peu en phase avec la réalité rencontrée. Certains affirment avoir reçu de l’aide de leurs contacts Togolais pour d’autres aspects que l’insertion professionnelle, comme la recherche de logement, la connaissance des commerces, etc.

Il faut souligner que le capital humain de la personne « en situation de demande d’aide » est aussi un facteur important dans le processus de son intégration. Ce qui s’ajoute à sa formation, son expérience professionnelle et la situation du marché de l’emploi. Comme notre démarche se veut qualitative, nous nous sommes limités seulement aux propos des répondants et non à poursuivre les investigations en vue de vérifier les paramètres qui ont été à la base de la satisfaction ou de la non satisfaction des répondants quant à leur intégration.

Certains migrants togolais disent avoir été déçus de leur situation au Québec, mais manifestent le désir de persévérer dans les démarches pour atteindre une autre situation plus confortable sur le plan socioprofessionnel. Nous avons observé cette attitude chez une répondante qui accepte de faire des travaux de manufacture malgré son diplôme universitaire. On peut penser qu’elle a adopté une attitude de résignation vis-à-vis de sa situation professionnelle. Assogba et Fréchette (2000), en parlant d’intégration difficile, décrivent une attitude similaire observée auprès des jeunes migrants dans les grandes villes du Québec : « une intégration difficile de jeunes migrants s'étant déplacés pour étudier peut entrainer le décrochage scolaire et l'abandon des études. [Ils constatent qu’] une intégration difficile de jeunes migrants en quête d'un emploi peut entrainer le découragement quant à l'insertion sur le marché du travail, un sentiment de défaitisme et à la limite le décrochage social ».

Mais, retenons en fin de compte que pour chacun, l’expérience migratoire, en ce qui concerne les conditions de logement, le système d'enseignement dans lequel ils se sont retrouvés, la « profession et le milieu de travail, les loisirs, les réseaux de sociabilité anciens ou nouvellement constitués » (Assogba et Fréchette, 2000) les a soumis à des réévaluations et réadaptations dans le processus de leur intégration.

Concernant les hypothèses qui ont orienté notre recherche, il convient de retenir quelques tendances qui se dégagent. D’abord, concernant notre première hypothèse, nous avons présumé que nos répondants qui étaient à leur seconde immigration auraient plus de facilité sur le plan social et professionnel que ceux qui sont venus directement du Togo. La recherche ne la confirme pas vraiment, car la majorité de nos répondants venus d’occident semblent avoir les mêmes difficultés que ceux qui sont venus du Togo. Presque tous ont repris des études (malgré les diplômes reçus ailleurs) pour être compétitifs sur le marché de l’emploi québécois. Mais sur le plan social, les migrants qui ont transité par l’occident semblent mieux s’adapter à la société québécoise et à son fonctionnement que ceux qui sont venus directement du Togo. Ensuite notre deuxième hypothèse était que la période d’arrivée de nos répondants au Québec, est susceptible d’avoir influencé positivement et négativement leur intégration. Sur le plan économique, cette hypothèse reste invalidée, car l’intégration n’a pas été plus facile pour les doyens malgré la prospérité économique du Québec en cette période. Sur le plan social, on peut dire que l’hypothèse est partiellement validée, car l’intégration des doyens qui ont résidé dans les résidences universitaires, (malgré le fait qu’ils n’ont pas transité par l’occident et n’ayant bénéficié du soutien d’aucune association togolaise), fut facilitée par leurs amis étudiants qui se trouvaient dans les mêmes conditions qu’eux. Ceux qui ont résidé dans les familles d’accueil se sentent plus intégré, car ils ont bénéficié des aides des réseaux de québécois. Par rapport aux cadets, sur le plan économique, nous constatons que leur intégration a été difficile mais pas plus que les doyens. Sur le plan social, nous validons cette hypothèse, car ils ont bénéficié du soutien des doyens et de la CTC pour s’adapter aux normes, aux valeurs de la société québécoise. Enfin, notre troisième hypothèse était que le type de liens développés au sein de la CTC influenceraient positivement ou négativement le processus de leur intégration socioéconomique au Québec par rapport au développement du réseau social et du capital social. La recherche confirme cette hypothèse, car nous avons observé, au fil des entrevues, que les rencontres informelles et formelles, que la CTC a permises par ses activités, ont pu contribuer à l’amélioration du réseau social et à l’accroissement du capital social de certains répondants au Québec. Ceux-ci ont eu à développer des liens forts et faibles qui les ont permis de s’ouvrir sur d’autres réseaux par lesquels ils ont pu trouver satisfaction. Mais il faut reconnaitre aussi que les réseaux et cercles d’amis fréquentés par les migrants

togolais qui ne fréquentent pas l’association, les ont aidés de diverses manières, autant que la CTC. Les stratégies que nos répondants ont évoquées dans leur trajectoire migratoire leur ont été bénéfiques.

En somme, on peut dire que la fréquentation de la CTC n’est pas directement déterminante de l’intégration de ses membres sur le plan socioprofessionnel, mais qu’elle leur permet de retrouver un environnement culturellement familier qu’ils estiment bienfaisant pour eux dans le processus de leur intégration sociale. Cet environnement culturel semble important pour ceux qui fréquentent la CTC, mais ceux qui ne fréquentent pas la CTC trouvent les mêmes ressources ailleurs. On peut dire que les activités de la CTC, tout en contribuant à développer le réseau social de ses membres assurent leur spécificité culturelle au Québec. Notre étude confirme donc que la CTC est un lieu «privilégié de production de l’identité ethnique et nationale» (Schœneberg, 1985) de ses membres. Elle facilite aussi une participation de la Communauté togolaise à l’essor économique du Canada et permet le partage de la richesse culturelle togolaise avec la société québécoise.

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