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Présentation de la chronique d’Hariulf

B. Structure de l’œuvre

La chronique d’Hariulf comprend quatre livres pour un total de 106 chapitres. Cette structure en quatre livres n’est pas le fruit du hasard, comme Hariulf l’indique à la toute fin du livre III :

Pour relater ceci et d’autres choses, nous commencerons donc un quatrième livre, après avoir reposé notre esprit, afin de paraître, de façon évangélique, conduire le quadrige des justes […]59.

Hariulf semble donc avoir divisé sa chronique en quatre livres sur le modèle des quatre Évangiles60. En effet, le « quadrige des justes » auquel il fait référence est sans doute celui des quatre évangélistes dont le Christ est l’aurige, une métaphore qui figure dans une lettre de Paschase Radbert adressée aux moines de Saint-Riquier et relative à son Expositio super Evangelium Matthaei (milieu du IXe siècle) :

58 N. Deflou-Leca, « Les « Gestes des abbés de Saint-Germain d’Auxerre » », p. 304 ; Id., « Petite enquête sur un genre historiographique hybride », p. 354 et 361. C’est également l’avis d’H. Wolter (« La Chronique de l’abbaye de Saint-Riquier témoin de l’humanisme bénédictin », p. 76).

59 Hariulf, Chronique de l’abbaye de Saint-Riquier, p. 176 : De hoc itaque aliqua relaturi quartum recreato spiritu libellum incipiemus, ut, more evangelico, justorum quadrigam deducere videamur […].

60 Au sujet de la symbolique du nombre de livres dans une oeuvre, voir B. Guenée, Histoire et culture historique, p. 228-230.

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Mais cependant, je ne suis pas ignorant au point de ne pas savoir que je ne peux pas entrer dignement dans le quadrige des quatre évangélistes avec ma faible raison ni comprendre clairement l’un d’entre eux. Moi qui suis si petit, je n’en parlerai donc pas, et d’ailleurs j’en suis incapable, même si c’est l’un de ceux qui font de grandes choses grâce à leurs vertus. Car ce quadrige est le char bien plus grand de Dieu sur lequel le Christ, aurige céleste, fait le tour du monde entier […]61.

Cette hypothèse est d’ailleurs renforcée par le fait qu’Hariulf a utilisé le prologue de l’Expositio super Evangelium Matthaei, que Paschase Radbert a adressé à un moine de Saint-Riquier nommé Gollandus ou Guntlandus, dans le chapitre XI du livre II de sa chronique62. Le fait que d’autres auteurs aient eux aussi divisé leur œuvre en quatre livres montre qu’il s’agissait manifestement d’une pratique courante : c’est notamment le cas de Nithard dans son Histoire des fils de Louis le Pieux (841-843), de Milon de Saint-Amand, au milieu du IXe siècle, dans sa Vita sancti Amandi metrica (ou Carmen de sancto Amando)63, de Flodoard dans son Histoire de l’Église de Reims (948-952), de Richer de Reims dans ses Historiae (991-998) ou encore de Raoul Glaber, du moins avant qu’il ait eu l’idée d’ajouter un cinquième livre à son œuvre aujourd’hui connue sous le titre d’Historiarum libri quinque (années 1020-1040). Raoul Glaber nous intéresse plus particulièrement ici car il avait dans un premier temps divisé son œuvre en quatre livres au nom de la divine quaternité composée d’ensembles de quatre termes reliés entre eux par des correspondances, l’un de ces ensembles étant justement les quatre Évangiles64.

Le livre I de la chronique d’Hariulf est principalement consacré au récit de la vie de Riquier. Le livre II est centré sur l’abbatiat d’Angilbert (790-814). Le livre III concerne les abbatiats des successeurs d’Angilbert jusqu’à la mort de l’abbé Ingelardus (vers 1015). Enfin, le livre IV relate les abbatiats d’Enguerrand, Gervin et Gervin II et s’achève dans les toutes premières années du XIIe siècle. Le tableau suivant montre toutefois que ces quatre livres sont de longueur inégale :

61 MGH, Epistolae, 6, p. 145 : Veruntamen non adeo ignarus, ut nesciam, quod nequeo digne quatuor evangelistarum quadrigam sensu penetrare exiguo neque ad liquidum unum eorum intelligere. Non dicam ego tantillus, verum etiam nescio, et si ullus eorum, qui magnos sese faciunt virtutibus. Quoniam haec quadriga currus Dei est multiplex, in qua Christus caelestis auriga peragrat quadratum orbem modo universum […].

62 Hariulf, Chronique de l’abbaye de Saint-Riquier, p. 75.

63 Au sujet de cette œuvre, voir Milon de Saint-Amand, Vita Sancti Amandi Metrica, éd. C. Bottiglieri ; C. Mériaux, « Milon de Saint-Amand, un moine historien au IXe siècle », p. 55.

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Livre I Livre II Livre III Livre IV

26 chapitres sur 106 (24,5 %) 12 chapitres sur 106 (11,3 %) 32 chapitres sur 106 (30,2 %) 36 chapitres sur 106 (34 %)

D’après l’édition de Ferdinand Lot, la structure de la chronique d’Hariulf peut être décrite de la manière suivante :

- p. 1-2 : la préface65 : après avoir rappelé que les êtres humains, privés du paradis à la suite du péché originel, peuvent tout de même y aller après leur mort à condition de se comporter correctement durant leur vie, c’est-à-dire à condition d’aimer Dieu et son prochain et d’obéir aux commandements divins, Hariulf explique qu’il est nécessaire de faire connaître par écrit à la postérité le fait que les bons sont récompensés et les mauvais punis afin d’inciter celle-ci à faire le bien et non le mal (topos d’édification)66. Il expose ensuite les raisons de la rédaction de sa chronique :

Conforté dans cette activité, moi, Hariulf, moine de Saint-Riquier, mû par l’exhortation de mes honorables frères, j’ai décidé de rassembler tous les éléments que j’ai recueillis çà et là au sujet de l’antiquité et de la noblesse de l’église de Centule et, afin que ces données dispersées ne soient pas entièrement perdues, de les conserver, réunies en un seul ouvrage, pour la connaissance de la postérité67.

Hariulf déclare donc avoir été incité à rédiger sa chronique par les autres moines de l’abbaye. On pourrait croire qu’il s’agit d’un topos mais l’absence de dédicace à l’abbé et même simplement de mention de celui-ci68 laisse penser que ce n’est peut-être pas le cas ici69. Bernard Guenée rappelle d’ailleurs que, d’ordinaire, les moines historiens

65 Au sujet des préfaces ou prologues d’œuvres médiévales, voir J. Hamesse (éd.), Les prologues médiévaux ; C. Marchello-Nizia, « L’historien et son prologue », p. 13-25.

66 J. Hourlier, « La Spiritualité à Saint-Riquier d’après Hariulf », p. 2.

67 Hariulf, Chronique de l’abbaye de Saint-Riquier, p. 2 : Quo negotio confortatus ego Hariulfus Sancti Richarii monachus, hortatu quoque honorabilium fratrum accensus, decrevi ea quae de antiquitate et nobilitate ecclesiae Centulensis sparsim collegeram in unum conformare et, ne dispersa funditus deperirent, unius corporis retenta praesidio ad posterorum notitiam propensius reservare.

68 Il s’agit alors de Gervin II (1071-1096/1097) à qui Hariulf a dédié sa Vie de Mauguille, rédigée vers 1085/1090 (Acta sanctorum ordinis sancti Benedicti, saeculum IV, pars secunda, p. 537). R. Fossier pense qu’Hariulf a dédié sa chronique à l’abbé Anscher (1097-1136) mais rien ne permet de l’affirmer (« Chevalerie et noblesse au Ponthieu aux XIe et XIIe siècles », p. 302).

69 C’est également l’avis d’H. Wolter (« La Chronique de l’abbaye de Saint-Riquier témoin de l’humanisme bénédictin », p. 76).

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écrivent à la demande de leur abbé70. C’est par exemple le cas de Folcuin qui a rédigé ses Gesta abbatum Sithiensium (961-962) à la demande de l’abbé Adalolf (même s’il y avait peut-être une convergence de vues entre les deux hommes)71, de Richer de Reims qui a dédié ses Historiae (991-998) à Gerbert d’Aurillac, alors archevêque de Reims (même si Justin Lake insiste sur le fait que cela ne signifie pas nécessairement que Gerbert est le commanditaire de l’œuvre)72, du chapelain Foulques qui a rédigé la première version des Gesta episcoporum Cameracensium (1024-1025) à la demande de l’évêque Gérard Ier de Cambrai73 ou encore d’Orderic Vital qui, dans un premier temps, a entrepris de rédiger l’histoire de l’abbaye de Saint-Évroult à la demande de l’abbé Roger du Sap (années 1090-1100)74.

Quoi qu’il en soit, il ressort de l’extrait que nous venons de traduire que la chronique d’Hariulf a une fonction mémorielle puisqu’elle sert à préserver, pour le profit des moines de Saint-Riquier, les informations importantes ayant trait à l’histoire de leur abbaye75. De plus, la référence à l’antiquité et à la noblesse de l’abbaye montre qu’elle a également une fonction commémorative, à savoir célébrer l’abbaye, son histoire et l’action de ses abbés successifs. Cependant, on peut émettre l’hypothèse que la chronique d’Hariulf a trois autres fonctions76 : une fonction pédagogique tout d’abord puisqu’elle a pu être utilisée pour enseigner l’histoire de l’abbaye aux oblats et aux novices ; une fonction morale ensuite puisque, en valorisant les actions de Riquier et d’abbés tels qu’Angilbert, Enguerrand ou Gervin, considérés comme des saints, elle offre aux moines présents et à venir des exemples vertueux à imiter ; une fonction identitaire enfin puisqu’elle contribue à susciter un sentiment de fierté parmi les moines et participe donc au renforcement de leur cohésion77.

70 B. Guenée, Histoire et culture historique, p. 285.

71 L. Morelle, Autour de Folcuin de Saint-Bertin, p. 41-43 et 61-66 ; N. Mazeure, La vocation mémorielle des actes, p. 154-156.

72 J. Lake, Richer of Saint-Rémi, p. 33-36.

73 M. Sot, « Les Gesta pontificum (sive episcoporum) Cameracensium », p. 229. 74 M. Chibnall, The World of Orderic Vitalis, p. 36-37 et 176-180.

75 Au sujet de la mémoire, de l’oubli et de la sélection faite entre ce qui mérite d’être conservé pour la postérité et ce qui ne le mérite pas, voir P. J. Geary, La mémoire et l’oubli à la fin du premier millénaire.

76 À ce sujet, voir S. Vanderputten, « Pourquoi les moines du Moyen Âge écrivaient-ils de l’histoire ? », p. 705-723.

77 H. Wolter pense quant à lui qu’Hariulf avait un « dessein plutôt littéraire, moral et religieux que pratique et utilitaire » (« La Chronique de l’abbaye de Saint-Riquier témoin de l’humanisme bénédictin », p. 77-78).

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Hariulf termine sa préface en demandant à Dieu de bien vouloir l’aider à remplir correctement sa tâche. En dépit de sa brièveté et de sa sobriété78, cette préface comprend donc plusieurs topoi caractéristiques79, à savoir le thème de la mémoire (écrire afin que des informations importantes ne soient pas oubliées), celui de l’obéissance (ici à la demande formulée par la communauté) et celui de la difficulté de l’œuvre entreprise. On retrouve plus ou moins les mêmes topoi dans bon nombre d’autres œuvres, par exemple dans l’Histoire de l’Église de Reims de Flodoard (948-952)80, dans la première version des Gesta episcoporum Cameracensium (1024-1025)81, dans l’histoire-polyptyque de l’abbaye de Marchiennes (1116/1121)82 ou encore dans l’Histoire ecclésiastique d’Orderic Vital (achevée au début des années 1140)83. En revanche, on note qu’Hariulf ne développe guère le thème de l’humilité de l’auteur (la rusticitas de son style), ce qui est moins fréquent et rapproche Hariulf, dans une certaine mesure, de Richer de Reims, Adémar de Chabannes ou Guibert de Nogent qui avaient tous trois une haute image d’eux-mêmes84.

- p. 2 : un poème de douze vers, a priori d’Hariulf, en l’honneur de l’abbaye et de ses saints au premier rang desquels figure naturellement Riquier : ce poème confirme la fonction commémorative de la chronique.

- p. 3-4 : la liste des abbés de Saint-Riquier : les vingt-quatre premiers noms, de Riquier à Gervin II, sont a priori d’Hariulf tandis que les neuf suivants, d’Anscher à Richer II, sont d’un moine ayant vécu vers 120085.

- p. 5 : le sommaire des vingt-six chapitres du livre I.

78 Il n’y a ainsi qu’une citation biblique (Genèse 1, 26 : Faciamus hominem ad imaginem et similitudinem nostram) et deux allusions à des passages de la Bible (Genèse 3, 22-24 : Adam et Ève chassés du paradis ; Nombres 22, 28-30 : Dieu fait parler l’ânesse de Balaam).

79 À ce sujet, voir B. Guenée, « Histoire, mémoire, écriture », p. 441-456 ; P. Bourgain et M.-C. Hubert, « Latin et rhétorique dans les préfaces de cartulaire », p. 121-123.

80 M. Sot, Un historien et son Église, p. 103.

81 M. Sot, « Les Gesta pontificum (sive episcoporum) Cameracensium », p. 231-232. 82 L’histoire-polyptyque de l’abbaye de Marchiennes, éd. B. Delmaire, p. 36. 83 M. Chibnall, The World of Orderic Vitalis, p. 179-180.

84 J. Lake, Richer of Saint-Rémi, p. 58-65 et 267-270 ; R. Landes, Relics, Apocalypse, and the Deceits of History, p. 116 ; Guibert de Nogent, Autobiographie, éd. et trad. E.-R. Labande, p. XII.

85 Richer II, abbé de 1191 à 1206, est appelé Riquier III par J. Hénocque (Histoire de l'abbaye et de la ville de Saint-Riquier, tome 1, p. 469).

42 - p. 6-45 : le livre I :

- chapitres I-III : résumé de l’histoire des Francs de leurs origines prétendument troyennes jusqu’à Dagobert.

- chapitres IV-XXIV : récit de la vie de Riquier (inspiré de la Vie de Riquier réécrite par Alcuin).

- chapitre XXV : résumé de l’histoire des Francs de Dagobert jusqu’à Thierry III.

- chapitre XXVI : les cinq successeurs de Riquier jusqu’à la fin du VIIIe siècle (Ocioald, Coschinus, Guitmarus, Aldric et Symphorien).

- p. 46 : le sommaire des douze chapitres du livre II. - p. 46-80 : le livre II :

- chapitres I-VI86 : les origines de la dynastie carolingienne ; Charles Martel, Pépin le Bref et Charlemagne ; les liens étroits existant entre Angilbert et les Carolingiens ; la nomination d’Angilbert comme abbé de Saint-Riquier en 790. - chapitre VII : la reconstruction de l’abbaye par Angilbert.

- chapitres VIII-XI : copie partielle du Libellus d’Angilbert87.

- chapitre XI : références à Alcuin et à Paschase Radbert ; épitaphes de Riquier, Chaydocus et Fricorus88.

- chapitre XII : récit du décès d’Angilbert en 814 ; son fils Nithard. - p. 81-82 : le sommaire des trente-deux chapitres du livre III.

- p. 82-176 : le livre III :

- chapitre I : l’abbé Hericus.

- chapitre II : copie d’un diplôme de Louis le Pieux datant de 830.

86 Nous verrons plus loin que les chapitres II à VI ont été interpolés ultérieurement.

87 Le Libellus d’Angilbert comprend deux parties : le De perfectione Centulensis ecclesiae dans lequel Angilbert raconte la reconstruction de l’abbaye et énumère ses richesses et l’Institutio de diversitate officiorum dans laquelle il expose les pratiques liturgiques qu’il a instaurées.

88 Chaydocus et Fricorus (surnommé Adrien) sont les deux moines irlandais qui auraient converti Riquier, alors un jeune homme, à la vie religieuse.

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- chapitre III : copie partielle de l’inventaire des biens de l’abbaye réalisé à la demande de Louis le Pieux en 831.

- chapitre IV : l’abbé Hélisachar.

- chapitre V : l’abbé Ribbodon ; la translation du corps d’Angilbert en 842. - chapitre VI : copie d’un diplôme du roi Lothaire datant de 974.

- chapitres VII-VIII : l’abbé Louis ; la fuite des moines face à la menace des Vikings en 859.

- chapitre IX : l’abbé Rodolphe. - chapitre X : l’abbé Helgaud.

- chapitres XI-XVII : l’abbé Welf ; les reliques acquises par le custos Odulfus. - chapitre XVIII : plusieurs miracles de Riquier.

- chapitres XIX-XX : l’abbé Carloman ; les incertitudes concernant ses successeurs ; l’épisode des reliques emportées à Sainte-Colombe de Sens par le moine Jérémie ; l’attaque de l’abbaye par les Vikings en 881 ; Charles le Chauve, Louis le Bègue, Louis III, Carloman II et Charles le Gros.

- chapitre XXI : la Vision de Charles le Gros ; la restauration de l’abbaye ; l’abbé Gerbert.

- chapitre XXII : l’abbé Fulchericus ; le vol des reliques de Riquier par Arnoul de Flandre en 952.

- chapitres XXIII-XXXII : l’abbé Ingelardus ; le retour des reliques de Riquier en 981 ; l’arrivée de celles de Vigor de Bayeux et de Mauguille ; les rapports avec Notger de Liège.

- p. 177-178 : le sommaire des trente-six chapitres du livre IV. - p. 178-284 : le livre IV :

- chapitres I-XII : l’abbé Enguerrand ; les rapports avec la Normandie ; plusieurs miracles de Riquier ; le moine Odelgerus considéré comme un saint ; la tentative d’usurpation de Foulques (fils du comte Enguerrand Ier de Ponthieu).

- chapitres XIII-XV : l’abbé Gervin (jeunesse, entrée dans la vie monastique, nomination comme abbé de Saint-Riquier en 1045).

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- chapitres XVIII-XXXVI : l’abbé Gervin ; les rapports avec l’Angleterre ; plusieurs miracles de Riquier ; l’invention du corps d’Angilbert.

- chapitre XXXVI : l’abbé Gervin II89.

- p. 284 : un poème d’Hariulf dont les vingt-et-un vers présentent la particularité de se terminer tous par -avi (première personne du singulier, au parfait, des verbes de la première conjugaison). Dans ce poème dédié à Centula mater et qui fait écho, d’une certaine façon, à celui qui se trouve juste après la préface (p. 2), Hariulf affirme sa fidélité envers son abbaye, explique qu’il a cherché à la célébrer en écrivant son histoire et appelle sur lui sa protection ainsi que celle de Riquier.

- p. 284 : les noms de dix moines chassés de l’abbaye par Gervin II et dont Hariulf s’est souvenu après coup.

- p. 285 : l’épitaphe d’Hariulf (ajoutée ultérieurement). - p. 285-286 : la dédicace d’Hariulf (ajoutée ultérieurement).