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La spécialisation en chirurgie

La spécialisation en chirurgie

* Les séjours inférieurs à deux nuits comprennent les séjours en ambulatoire (moins de un jour ou zéro nuit) et ceux s'étalant sur deux jours.

Champ • France métropolitaine et DOM.

Sources • DGOS-DREES, PMSI-MCO 2008, données statistiques.

Lecture • 22,7 % de l'activité chirurgicale en ophtalmologie est prise en charge par le secteur public, contre 69,5 % par le secteur privé à but lucratif et 7,9 %

par le secteur privé à but non lucratif.

Champ • France métropolitaine et DOM.

Sources • DGOS-DREES, PMSI-MCO 2008, données statistiques.

GRAPHIQUEnRépartition de l'activité chirurgicale selon le statut de l'établissement et le groupe de produits en 2008 Nombre de séjours Établissements publics (en %) Établissements privés à but non lucratif (en %)

Établissements privés à but lucratif (en %) Ensemble activité chirurgicale 5 799 000 36,9 8,3 54,8 Appareil digestif, dont : 683 000 43,6 10,0 46,4

Appendicectomies 88 000 52,5 6,8 40,7

Chirurgie grêle/côlon 77 000 52,7 10,0 37,3

Hernies 207 000 37,4 10,5 52,1

Orthopédie, Rhumatologie, dont : 1 589 000 39,8 6,8 53,4

Arthroscopies 164 000 20,0 7,6 72,4

Chirurgie de la main et du poignet 357 000 27,9 7,4 64,7 Chirurgie majeure orthopédique (hanche, fémur, genou) 354 000 40,9 7,4 51,6

Chirurgie des autres membres 232 000 45,4 6,1 48,6

Fractures, entorses, luxations 72 000 81,2 6,0 12,8

Uro-néphrologie, dont : 413 000 34,3 8,8 56,9

Circoncisions 90 000 26,9 6,8 66,4

Système nerveux, dont : 152 000 81,1 4,2 14,7

Traumatismes crâniens 87 000 94,9 3,3 1,8

Cardiologie 115 000 53,7 7,8 38,5 Vasculaire périphérique, dont : 286 000 27,4 12,7 59,9

Autre chirurgie vasculaire 128 000 35,0 16,2 48,8

Ligatures veines 127 000 17,2 9,9 72,9

ORL, Stomatologie, dont : 722 000 25,2 6,1 68,7

Amygdalectomies, végétations et drains trans-tympaniques 201 000 22,1 7,5 70,4 Autres prises en charge avec séjours inférieurs à deux nuits* 373 000 19,0 5,2 75,8

Ophtalmologie, dont : 759 000 22,7 7,9 69,5

Cataractes 598 000 17,9 7,9 74,3

Chirurgie ophtalmique lourde 43 000 49,7 6,4 43,9

Gynécologie, dont : 476 000 38,1 12,7 49,2

Chirurgie utérus, ovaires et trompes 171 000 43,4 7,9 48,7

Tumeurs malignes du sein 64 000 28,7 31,5 39,9

Tissu cutané et tissu sous-cutané, dont : 400 000 38,6 7,8 53,6

Affections peau et tissu sous-cutané 295 000 43,8 7,6 48,5

Interventions plastiques 73 000 18,1 6,6 75,4 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Opht almo logie ORL, Stom atolo gie Vasc ulaire p ériphé rique Uro- néph rologi e Gyn éco logie Tiss u Orth opé die, Rh umato logie Dige stif Hém atolog ie Autres pris es e n ch arge Endo crino logie Pneu mologi e Card iologi e Maladi es in fectieu ses ( hors VIH) Psyc hiatrie, Tox icolog ie, In toxic ation s, A lcool Systèm e ner veux Maladi e VI H Brûlur es Traum atism es m ultipl es ou c omple xes g raves Tota l Secteur public

Secteur privé à but non lucratif Secteur privé à but lucratif

Groupe de produits %

TABLEAUnRépartition des prises en charge chirurgicales selon le statut de l'établissement et le type d'activité en 2008

Forte prédominance des établissements publics en obstétrique

Les hôpitaux publics réalisent plus des deux tiers de l’activité d’obstétrique et des accouchements (voir tableau). Ils se concentrent d’ailleurs davantage sur les accouchements avec complications dont ils assurent 68 % des prises en charge. Les établissements publics accueillent 75 % des affections

ante-partum, parmi lesquelles on trouve principalement des

complications de la grossesse. Ces affections représentent 14 % de l’activité obstétricale de l’ensemble des établisse- ments. Les affections post-partum quant à elles sont prises en charge à hauteur de 70 % par les établissements publics ; elles ne représentent pour autant que 1 % de l’activité obsté- tricale tous établissements confondus.

Les interruptions de grossesse sont réalisées dans 74 % des cas dans le secteur public et représentent 21 % de l’activité obstétricale de ce secteur. Les prises en charge inférieures à deux nuits étant majoritairement composées de ce type d’inter- vention, le secteur public y est logiquement tout aussi prédo- minant.

La part des cliniques privées atteint 25 % de l’activité en obstétrique

La proportion d’accouchements réalisés dans le secteur privé à but lucratif s’établit en 2008 à 27 %. Ce secteur réalise 28 %

des accouchements par voie basse sans complications et 25 % des accouchements par césarienne ou avec d’autres complications.

Les cliniques privées prennent également en charge 21 % des interruptions de grossesse, ce qui représente 17 % de leur activité obstétricale.

Les établissements privés à but non lucratif ont une part très faible dans le domaine obstétrical

Ces établissements ne réalisent, en effet, que 7 % de l’ensem- ble des activités d’obstétrique. Leur activité se concentre sur les accouchements, avec ou sans complications, qu’ils pren- nent en charge à hauteur de 8 %, ainsi que sur la prise en charge des affections ante et post-partum (5 %).

Une évolution de la prise en charge en faveur du secteur public

Entre 2007 et 2008, le poids des établissements publics dans l’ensemble des activités obstétricales a augmenté de 0,8 point, au détriment des cliniques privées (-1,1 point). Cette évolution vaut tant pour les accouchements avec complications que sans complications et est encore plus marquée pour les inter- ruptions de grossesse, pour lesquelles on constate une hausse de 1,1 point pour le secteur public et une baisse de 1,3 point pour le secteur privé à but lucratif.

Champ

Activités d’hospitalisation complète ou partielle des établissements de santé ayant fonctionné en 2008 en France métropolitaine et dans les DOM (hors séances). L’activité de court séjour des hôpitaux locaux n’est pas comptabilisée (moins de 0,2 % des séjours). Il en est de même pour les séjours des nouveau- nés ne nécessitant pas de soins et restés auprès de leur mère.

Définitions

Les différents statuts juridiques des établissements et leurs modes de financement sont présentés dans le chapitre 1 « Cadre juridique et ins- titutionnel ».

Pour en savoir plus

•Lombardo P., 2008, « La spéciali- sation des établissements de santé en 2006 », Études et Résultats, n° 664, octobre, DREES.

•Arnault S., Exertier A., 2010, « Les

maternités : plus de 30 ans d’évolu- tion », Les établissements de santé,

un panorama pour l’année 2007,

DREES.

•Buisson G., 2003, « Le réseau des maternités entre 1996 et 2000. Un mouvement de réorientation des grossesses à risques, avec de fortes disparités régionales », Études et

Résultats, n° 225, mars, DREES.

•Baubeau D., Morais S., Ruffié A., 1999, « Les maternités de 1975 à

1996 – un processus de restructura- tion sur longue période », Études et

Résultats, n° 21, juillet, DREES.

Sources

Le Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) mis en place par la DGOS et l’ATIH fournit une description « médico- économique » de l’activité de court séjour des établissements de santé depuis 1997 pour chacun des séjours réalisés.

En 2008, en France métropolitaine et dans les DOM, 1,3 million de séjours ont eu lieu en obstétrique ;

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