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Les autres prises en charge hospitalières

Les autres prises en charge hospitalières

(1) On parle de séjours en hospitalisation à domicile et de venues pour les autres alternatives à l'hospitalisation complète.

Champ • France métropolitaine et DOM.

Sources • DREES, SAE 2008, données statistiques ; DGOS-DREES, PMSI-MCO 2008, données statistiques.

(2) Champ • France métropolitaine.

Sources • PMSI-HAD 2008, SAE 2008, données statistiques.

TABLEAU1nActivité et capacités pour les alternatives à l'hospitalisation complète

Champ • France métropolitaine et DOM. Sources • DREES, SAE 2008, données statistiques.

TABLEAU2nNombre de séances en 2008 selon le statut de l'établissement (en milliers)

Venues/Séjours (en milliers) (1) Places

Venues/Séjours (en milliers) (1) Places

Venues/Séjours (en milliers) (1) Places

Venues/Séjours (en milliers) (1) Places

Hospitalisation partielle en MCO :

dont médecine 1 990 7 487 272 1 198 1 298 2 002 3 561 10 687

dont anesthésie-chirurgie 522 2 730 174 967 1 419 7 855 2 115 11 552

dont gynéco-obstétrique 241 1 015 15 25 62 35 319 1 075

Hospitalisation de jour

ou de nuit en psychiatrie 4 012 22 288 972 4 839 171 588 5 155 27 715 Hospitalisation partielle en soins

de suite et de réadaptation 547 2 185 988 3 482 559 1 833 2 094 7 500

Total 7 313 35 705 2 421 10 511 3 509 12 313 13 243 58 529

Hospitalisation à domicile (2)

(HAD) (données hors DOM) 47 281 2 669 65 171 5 443 5 350 627 117 802 8 739

Ensemble des établissements Établissements privés

à but lucratif Établissements privés

à but non lucratif Établissements publics Établissements publics Établissements privés à but non lucratif, dont CLCC Établissements privés à but lucratif Ensemble des établissements Chimiothérapie

Nombre de venues en chimiothérapie 764 328 685 1 778

Nombre de chimiothérapies réaliséesen hospitalisation complète 1 171 466 562 2 199

Nombre total de préparations de chimiothérapie délivrées 1 935 794 1 248 3 977 Radiothérapie

Nombre de séances sur malades ambulatoires 842 837 1 606 3 284

Nombre de séances sur malades hospitalisés 81 75 177 333

Nombre total de séances 923 912 1 782 3 617 Dialyse

Nombre de séances 1 477 1 924 1 790 5 191 Nombre total de séances ou de préparations 4 335 3 630 4 820 12 785

Progression des emplois médicaux dans les secteurs public et privé à but non lucratif

En 2008, les emplois médicaux des établissements de santé sont au nombre de 173 000 : 107 000 salariés, 43 000 prati- ciens libéraux et 23 000 internes et assimilés. Le nombre de postes de médecins, odontologistes et pharmaciens salariés a très peu varié entre 2007 et 2008, tout comme celui des prati- ciens libéraux (voir tableau 1). Deux tiers des emplois médi- caux relèvent des hôpitaux publics, 24 % des cliniques privées et 10 % des établissements privés à but non lucratif. Le secteur public enregistre une légère hausse de l’ensemble de ses emplois salariés (+0,4 %). En emplois équivalents temps plein (ETP), cette augmentation est plus prononcée (+1,5 %) (voir tableau 2). Cette situation résulte d’une modifi- cation de la structure des emplois au profit des emplois à temps plein : le nombre d’emplois à temps partiel diminue légèrement tandis que le nombre d’emplois à temps complet augmente. Par ailleurs le nombre d’internes augmentent tou- jours, conformément à la hausse continue du nombre de postes ouverts lors des épreuves classantes nationales (ECN). À l’hôpital, ils représentent 19 % des emplois médicaux. Enfin, environ 2 400 professionnels libéraux exercent dans les hôpi- taux locaux.

Dans les établissements privés à but non lucratif, les emplois médicaux augmentent également (+1,8 %). Les emplois sala- riés sont en légère baisse (-0,2 %), tandis que ceux des libé- raux augmentent de 7,7 %. Les internes enregistrent quant à eux une hausse de 6,4 %.

Dans les cliniques privées, les emplois médicaux sont légère- ment moins nombreux qu’en 2007 (-0,2 %). Ce résultat est cependant difficile à interpréter. En effet, l’essentiel du person- nel médical de ces structures exerce à titre libéral : les méde- cins libéraux sont, plus souvent que les salariés, présents dans plusieurs établissements. Ils sont alors comptés autant de fois qu’ils interviennent dans des établissements différents. Ainsi, la baisse du nombre de professionnels libéraux enregis- trée ces dernières années reflète pour partie les regroupe- ments d’établissements privés ayant eu lieu sur cette période.

La médecine générale et les spécialités médicales mobilisent près de 60 % des praticiens

Près de 60 % des emplois de praticiens exerçant à titre salarié ou libéral dans les établissements de santé sont dédiés, à temps plein ou à temps partiel, à la médecine générale et à des spé- cialités médicales (anesthésie, réanimation, pédiatrie, etc.), quel que soit le secteur dans lequel ils interviennent (voir tableau 3). Toutefois la part des emplois relevant de la médecine générale et des spécialités médicales est plus élevée dans les établisse- ments publics et privés à but non lucratif (4 postes sur 7) que dans les cliniques privées (1 poste sur 2). Celles-ci se consa- crent en effet davantage à la chirurgie (voir la fiche « La spécia- lisation en chirurgie »). Quant à la moindre proportion des emplois de praticiens consacrés à la biologie médicale, la phar- macie et la radiologie, elle traduit une externalisation plus impor- tante de ces activités, parfois dans des structures spécifiques situées dans les locaux mêmes des établissements.

Champ

Personnel médical des établisse- ments de santé en France métropoli- taine et dans les DOM.

Définitions

• Le personnel médicalest com- posé de médecins, d’odontologistes et de pharmaciens auxquels s’ajou- tent les internes et faisant fonction (FFI : faisant fonction d’internes) qui sont en formation.

• Salariés et libéraux: la majorité des médecins exerçant dans un cadre libéral travaille au sein des cliniques privées ou des hôpitaux locaux (de statut public) qui font appel à des médecins généralistes libéraux payés à l’acte. S’agissant des médecins libé- raux, on dispose uniquement de l’in- formation sur le caractère « exclusif » ou non de l’exercice, c’est-à-dire sur le fait qu’ils interviennent sur un seul établissement ou non (en sus de leur activité en cabinet).

Lorsque leur contrat de travail ou leur statut leur permet, les médecins salariés (notamment attachés) peu- vent exercer dans des hôpitaux diffé- rents.

Les sources actuelles ne permettent pas d’évaluer les doubles comptes. De ce fait, ce sont davantage des emplois que des effectifs qui sont comptabilisés. Une baisse des emplois à l’occasion de restructura- tion par exemple ne se traduit pas forcément par une baisse du nombre de personnes employées. • Spécialité principale d’exercice: cette notion renvoie à la spécialité reconnue par la Sécurité sociale pour les médecins libéraux et corres- pond généralement à l’intitulé du poste occupé pour les salariés. Les médecins qui partagent leur temps entre deux activités sont classés dans la spécialité principale. • L’exercice salarié à l’hôpital à temps plein ou à temps partiel relève

de différents statuts : il s’agit princi- palement de médecins ayant le titre de praticiens hospitaliers admis sur concours et de praticiens hospitalo- universitaires (PU-PH) qui partagent leurs activités entre le soin, l’ensei- gnement et la recherche (par convention, ils sont comptabilisés pour 0,5 ETP pour la partie soins). Les médecins-assistants sont recru- tés sur des contrats à durée détermi- née ; à l’issue de ce contrat, certains resteront à l’hôpital, d’autres s’orien- teront vers le secteur libéral. Les médecins attachés sont des méde- cins vacataires travaillant à temps partiel (1 à 8 vacations hebdoma- daires maximum) et qui peuvent exercer dans un ou plusieurs établis- sements publics.

Pour en savoir plus

• Observatoire national de la démo- graphie des professions de santé, 2009, « Le renouvellement des effec-

tifs médicaux », Rapport 2008-2009, Tome III.

• Vanderschelden M., 2009, « Les affectations des étudiants en méde- cine à l’issue des épreuves clas- santes nationales en 2008 », Études

et Résultats, n° 676, janvier,

DREES.

• Vanderschelden M. et Attal-Toubert K., 2009, « La démographie médi- cale à l’horizon 2030 : de nouvelles projections nationales et régionales détaillées », Dossiers Solidarité

Santé, n° 12, DREES.

Sources

La Statistique annuelle des établis- sements (SAE) de la DREES décrit l’activité des établissements de santé (entrées et journées en hospi- talisation complète, venues en hospi- talisation partielle, séances, etc.) et les facteurs de production associés (lits, places, équipements, person- nel).

En 2008, le nombre d’emplois médicaux (y compris internes) dans les établissements de santé de

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