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Emplois de médecins, odontologistes et pharmaciens

Emplois de médecins, odontologistes et pharmaciens

* Médecins libéraux travaillant dans les hopitaux locaux.

Champ • France métropolitaine et DOM.

Sources • DREES, SAE 2007-2008, données administratives.

TABLEAU1nLes emplois médicaux dans les établissements de santé en 2008

2008 Évolution 2007-2008 2008 Évolution 2007-2008 2008 Évolution 2007-2008 2008 Évolution 2007-2008 Salariés 90 251 0,4 % 12 169 -0,2 % 4 133 4,3 % 106 553 0,5 % Libéraux 2 375* -5,3 % 4 190 7,7 % 36 523 -0,8 % 43 088 -0,3 % Total 92 626 0,3 % 16 359 1,7 % 40 656 -0,3 % 149 641 0,3 % Internes 18 504 6,1 % 1 043 6,4 % 14 16,7 % 19 561 6,1 % Faisant fonction d'internes (FFI) 3 111 -7,3 % 322 -6,7 % - - 3 433 -7,2 %

Total internes et FFI 21 615 4,0 % 1 365 3,0 % 14 16,7 % 22 994 4,0 %

Total 114 241 0,9 % 17 724 1,8 % 40 670 -0,2 % 172 635 0,8 %

Médecins, biologistes, odontologistes, pharmaciens

Ensemble des établissements Établissements privés

à but lucratif Établissements privés

à but non lucratif Établissements

publics

* Par convention les PU-PH sont comptés pour 0,5 en ETP.

Champ • France métropolitaine et DOM.

Sources • DREES, SAE 2007-2008, données administratives.

TABLEAU2nRépartition par statut en équivalent temps plein (ETP) des emplois médicaux salariés dans les établissements publics en 2008

2008 Évolution 2007-2008

Emploi total des salariés 90 251 0,4 %

ETP des hospitalo-universitaires titulaires* 3 102 0,3 %

ETP des praticiens hospitaliers 37 957 1,8 %

ETP des assistants 3 719 -5,5 %

ETP des hospitaliers universitaires non titulaires 2 066 4,5 %

ETP des attachés 10 054 1,5 %

ETP des autres salariés (y compris ceux ne relevant pas d'un statut) 5 347 3,8 %

Total des ETP salariés 62 245 1,5 %

Lecture • 12,7 % des emplois médicaux en établissement de santé concernent la médecine générale en 2008. Champ • France métropolitaine et DOM.

Sources • DREES, SAE 2008, données administratives.

TABLEAU3nLes emplois médicaux en établissement de santé en 2008, selon la spécialité

Spécialités Établissements publics

Établissements privés à but non lucratif

Établissements privés à but lucratif Total

Structure en %

Médecine générale 14 208 2 391 2 454 19 053 12,7 %

Anesthésie réanimation 7 417 1 081 3 631 12 129 8,1 %

Pédiatrie 3 766 450 638 4 854 3,2 %

Autres spécialités médicales 29 882 6 201 16 095 52 178 34,9 %

Gynécologie-obstétrique 3 964 529 1 838 6 331 4,2 % Spécialités chirurgicales 11 493 2 328 11 495 25 316 16,9 % Biologie médicale 5 132 325 1 184 6 641 4,4 % Psychiatrie 7 911 1 548 1 116 10 575 7,1 % Pharmaciens 3 379 882 1 326 5 587 3,7 % Autres 5 474 624 879 6 977 4,7 % Total 92 626 16 359 40 656 149 641 100,0 %

Davantage d’internes en médecine et de moins en moins de FFI

Les études de médecine, pharmacie et odontologie sont compo- sées de trois cycles. Pour les étudiants de médecine, le troisième cycle s’effectue obligatoirement dans le cadre d’un internat. À l’in- verse, pour les futurs pharmaciens et odontologistes, ce statut n’est pas systématique et il est même marginal pour les odontologistes. De ce fait, fin 2008, plus de neuf internes sur dix (91,3 %) sont ins- crits en médecine (voir tableau 1), ceux inscrits en odontologie en représentent moins de 1 %. Cette répartition reflète celle des pro- fessions médicales (hors sages-femmes) exerçant à temps plein au sein des hôpitaux publics et privés participant au service public hospitalier (PSPH) : 95,4 % des « temps plein » (y compris hospi- talo-universitaires) sont des médecins. Le nombre d’internes par praticien hospitalier à temps plein est de trois pour quatre en phar- macie et de un pour trois en médecine.

Fin 2008, les internes en pharmacie sont plus nombreux qu’en 2007 (+3,7 %). Le nombre d’internes en médecine augmente lui aussi à un rythme plus soutenu (+6,5 %). En parallèle, bien qu’ils représentent encore 16 % de l’ensemble des internes en médecine et FFI, les effectifs de médecins diplômés en cours de formation complémentaire « faisant fonction d’internes » se réduisent. En effet, ils diminuent de 6,4 % par rapport à 2007, après une baisse de 17,5 % entre 2006 et 2007. Ces mouvements sont liés à la hausse des internes titulaires consécutive à l’augmentation du

numerus clausus en médecine, qui limite le recours à d’autres caté-

gories de médecins pour effectuer les tâches dévolues aux internes.

Des internes et FFI accueillis en établissements publics, principalement dans les CHU

Quelles que soient leur filière et leur spécialité, la grande majorité des étudiants font leur internat dans des établissements publics, et plus particulièrement dans les CHU (60 %) (voir tableau 2). Seuls 5,3 % des internes sont accueillis en établissements privés partici- pant au service public hospitalier (PSPH). Les centres de lutte contre le cancer (CLCC) accueillent près de 40 % des internes tra- vaillant dans le secteur PSPH. Cette répartition des internes dépend de la localisation des services agréés, lesquels se situent majoritairement dans les CHU, les centres hospitaliers (CH) de grande taille (au moins 300 lits) et, dans une moindre mesure, les CLCC. Par ailleurs, comme les internes, les FFI exercent principa-

lement dans le secteur public avec près d’un FFI sur deux en CHU. La répartition des internes par catégorie d’établissements est simi- laire à celle des médecins, pharmaciens et odontologistes à temps plein, plus nombreux dans les CHU et les CH de grande taille. Cependant, le nombre d’internes par praticien salarié à temps plein est 13 fois plus élevé pour un CHU que pour un grand CH. Cette distribution suit aussi, mais dans une moindre mesure, l’acti- vité hospitalière mesurée en entrées : si les CHU et les CH de grande taille, qui accueillent près de 84,7 % des internes, représen- tent aussi la majorité des entrées (76,9 %), la répartition des internes entre ces deux catégories n’est pas proportionnelle à l’ac- tivité observée. Les CH de grande taille représentent en effet 45,6 % des entrées en 2008 mais seulement le quart des internes. De ce fait les CHU, pour un même nombre d’entrées en hospitali- sation complète, comptabilisent plus d’internes.

Des étudiants plus souvent accueillis dans des services de médecine, chirurgie et obstétrique

La majorité des internes et des FFI (60 %) effectuent leur formation au sein de services appartenant à la discipline d’équipement « médecine, chirurgie et obstétrique - MCO » (voir tableau 3), 27,1 % au sein des « autres disciplines de la section hôpital ». Ces autres disciplines correspondent à l’anesthésie-réanimation, à l’imagerie et aux explorations fonctionnelles, aux urgences, à la bio- logie médicale, à la pharmacie, ainsi qu’à l’épidémiologie et à la santé publique. Seuls 8,9 % des internes exercent en service psy- chiatrique ou en service de moyen séjour (soins de suite et réadap- tation) ou encore en soins de longue durée. Plus de la moitié (54,3 %) des internes en services psychiatriques travaillent dans des centres hospitaliers spécialisés dans la lutte contre les mala- dies mentales (CHS) et 30,8 % en CHU. Là encore, pour un même nombre d’entrées, les services de psychiatrie des CHU comptabili- sent trois fois plus d’internes que les CHS (voir tableau 4). Les médecins, pharmaciens et odontologistes hospitaliers travail- lent également principalement en MCO (52,1 %) et dans les autres disciplines de la section hôpital (35,3 %). Le nombre d’internes et de FFI par praticien hospitalier à temps plein est d’ailleurs plus important en MCO qu’en psychiatrie, moyen séjour et soins de longue durée (0,47 en MCO contre 0,30 en moyenne pour les autres disciplines). Cependant, pour un même nombre d’entrées, les internes sont moins nombreux dans les services de MCO que dans les autres services.

Champ

Internes des établissements de santé en France métropolitaine et dans les DOM en fonction au mois de décembre. Ne sont comptabilisés que les établissements accueillant au moins un interne, quel que soit le nombre de FFI (faisant fonction d’in- ternes). Les cliniques privées ne sont ainsi pas prises en compte dans les calculs.

Définitions

Les faisant fonction d’internes (FFI): ce sont le plus souvent des méde-

cins diplômés hors Union euro- péenne, inscrits à l’université en vue d’acquérir une spécialisation com- plémentaire et qui, dans le cadre de leurs obligations de stage pratique, assurent des fonctions d’interne. En effet, l’exercice en France de ces médecins est conditionné à une autorisation. À défaut, ces médecins ne peuvent exercer des fonctions hospitalières que s’ils sont inscrits à des formations universitaires et uni- quement dans des établissements hospitaliers publics.

Pour en savoir plus

•Observatoire national de la démo- graphie des professions de santé, 2009, « Le renouvellement des effectifs médicaux », Rapport 2008- 2009, Tome III.

•Fauvet L., 2010, « Les affectations des étudiants en médecine à l’issue des épreuves classantes nationales en 2009 », Études et Résultats, n° 720, février, DREES.

•Vanderschelden M. et Attal-Tou - bert K., 2009, « La démographie médicale à l’horizon 2030 : de nou- velles projections nationales et régio-

nales détaillées », Dossiers Solida-

rité et Santé, n° 12, DREES.

Sources

La Statistique annuelle des établis- sements (SAE) de la DREES décrit l’activité des établissements de santé (entrées et journées en hospi- talisation complète, venues en hospi- talisation partielle, séances, etc.) et les facteurs de production associés (lits, places, équipement, personnel). Cette source de données ne rend donc pas compte des internes effec- tuant des stages extra-hospitaliers.

Fin 2008, 19 500 étudiants en médecine, pharmacie et odontologie sont affectés, dans le cadre de leur

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