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2. CADRE THÉORIQUE

2.3. U SAGES DE LA TABLETTE , COMPORTEMENT D ’ UTILISATION ET USAGES CONSEILLÉS

Nous nous sommes intéressés jusqu’ici aux perceptions, des parents et des professionnels, de l’utilisation de la tablette avec des enfants, puis aux risques et au potentiel de celle-ci. Ce sous-chapitre vise à comprendre quels sont les comportements effectifs des enfants ainsi que des adultes qui les accompagnent lorsqu’ils manipulent cet outil : à partir de quel âge il est introduit, à quelle fréquence, sur quelle durée et avec quelles applications.

Cadre théorique Afin de mieux définir qui sont les utilisateurs, présentons en premier lieu la recherche de Cristia & Seidl (2015). Ces chercheurs ont soumis un questionnaire à 450 parents français, d’enfants ayant de cinq à quarante mois, concernant l’utilisation de la tablette par leur enfant. Les résultats pointent une forte corrélation positive entre l’âge et le pourcentage d’enfants ayant déjà utilisé la tablette (30% des 5-14 mois contre 90% des 14-40 mois). En revanche, parmi les enfants qui y ont accès, la fréquence d’utilisation n’est pas corrélée à l’âge : les tout-petits y ont parfois accès plus souvent que les enfants plus grands (tous âges confondus, environ 10% y ont accès quotidiennement et environ 20% plusieurs fois par semaine). Nous constatons ainsi des utilisations très hétérogènes mais rarement avant 14 mois et rarement quotidiennement. Une autre enquête par questionnaire (Assathiany, 2018) a été réalisée en France par 144 pédiatres auprès des parents de 197 enfants de 0 à 3 ans, afin de rendre compte du temps que les enfants passent devant les écrans. Les résultats sont les suivants : au cours de la semaine écoulée, plus de 10% des 0-3 ans pouvaient utiliser un smartphone durant les repas et 36% avaient accès à des programmes non adaptés à leur âge. La durée moyenne de télévision par semaine était de 75 minutes (dans 17.5% des cas sans le parent), plus 30 minutes de smartphone (dans 29% des cas sans le parent). Dans une population plus large de 0-11 ans, 20 enfants avaient une télévision dans leur chambre. Dans 21% des familles, la télévision était allumée en permanence, et dans 35% des familles, durant les repas. Les durées d’écrans semblent cependant grandement varier d’un pays à l’autre, une étude américaine ayant établi, auprès de 7000 enfants d’une moyenne de 4 ans, 4 heures d’écrans quotidiens (p.86, citant Tandon, Zhou & Lozano, 2011).

Les utilisations faites sont également assez diverses, passant par les photos (78%), les vidéos (68%), les jeux d’associations (50%), les puzzles (25%) ou encore d’autres activités musicales comme le piano (4%). Notons également une certaine prédominance pour les photos et les vidéos, qui sont des utilisations non-interactives de cet outil, qui sont, nous le verrons, fortement déconseillées.

Si nous nous intéressons à présent au comportement observé lors de l’utilisation, les enfants ont une tendance générale, selon leurs parents, à être totalement captivés par les écrans et à y passer beaucoup de temps, si des limites claires ne sont pas posées (Chmiliar, 2014). Les enfants ont souvent le souhait, même très jeunes, de l’utiliser seuls et ne demandent l’aide de l’adulte que si cela s’avère nécessaire pour pouvoir continuer (Danby & al., 2013). Lorsqu’il s’agit de jeunes enfants présentant des difficultés, cet effet captivant semble amplifié, et cela même avec des applications éducatives. Selon les parents des six enfants canadiens de trois à cinq ans en difficulté d’apprentissage, présentés dans l’étude exploratoire de Chmiliar (2014), toutes les applications9 proposées par la chercheuse ont intéressé les enfants, même celles qui, toujours selon les parents, n’intéressent habituellement pas les enfants typiques, comme le coloriage (p. 195). De plus, la présentation préalable de l’application par un adulte accélèrerait leur engagement dans la tâche, mais davantage de progrès sont constatés si le choix des applications leur est ensuite laissé. En effet, le fait de pouvoir choisir accroit leur motivation, et ils auraient naturellement tendance à alterner entre tâches faciles et celles représentant davantage de défi pour eux (Chmiliar, 2016). Ces enfants sont également très persévérants, sur tablette ils sont capables de recommencer une tâche difficile autant de fois qu’il en faut pour réussir (Chmiliar, 2014). Il est finalement intéressant de constater que ces enfants présentent une attention plus longue et de meilleure qualité lorsqu’ils sont à leur domicile (Chmiliar, 2016, p. 225). Selon ces auteurs, il conviendrait donc, avec les enfants en difficulté, de privilégier une utilisation à domicile, de poser dès le début des limites claires, de leur présenter les différentes applications puis de leur laisser choisir les applications qu’ils souhaitent utiliser. Nous présupposons qu’il faudrait pour cela que seules des applications

9 Émergence de l’écriture et des mathématiques, livres d’histoires interactifs, puzzles, coloriage, peinture, traçage de

Cadre théorique adaptées aux besoins de l’enfant soient installées sur l’outil, comme c’était le cas dans la recherche de Chmiliar (2016).

Intéressons-nous finalement au comportement d’utilisation de la tablette des parents avec leur enfant ordinaire. Une première étude (Assathiany, 2018, p. 85), soulève que 44% des parents d’enfants de 0 à 3 ans interrogés donnent « parfois ou souvent » leur smartphone à leur enfant pour : occuper l’enfant, lorsque l’enfant le demande, pour consoler l’enfant ou encore pour l’aider à attendre. Il explique à ce sujet (p. 87)

« parents willingly lent their own devices to their child to use the screen by themselves, to have a moment of quiet or to run errands in peace » (citant Nikken & Schols, 2015). Selon Sandrine Duflo10 également, psychologue clinicienne et thérapeute familiale expérimentée et autrice de la méthode « 4 pas pour mieux avancer 11», les écrans sont souvent utilisés à des fins occupationnelles avec les enfants. En ce sens, Deguillard (2015) mentionne ses observations d’enfants français occupés grâce à un smartphone, au restaurant ou dans les transports publics par exemple. Si nous nous intéressons également aux utilisations que les parents des enfants de 0 à 3 ans font des écrans pour eux-mêmes, en-dehors des heures de travail, la recherche mentionne une moyenne de 210 minutes par jour (Assathiany, 2018). Or, l’utilisation des écrans que fait le parent et particulièrement la mère, en termes de durée, a un lien significatif avec l’utilisation de son enfant de plus de 3 ans :

« In the group of parents of children over 3 years of age, we observed a significant correlation between the children’s screen time and the parents’ daily screen time, especially for the mother (r = 0.36, P < 0.001) […] Parents who are large media consumers themselves involuntarily set a bad example for their children » (p. 86 et 85).

Dans le sens de ces constats et malgré le nombre conséquent d’écrans présents dans les familles (six en moyenne), beaucoup de parents ne savent pas de quelle manière il convient de les utiliser avec leur enfant pour stimuler les apprentissages (Mathen & al., 2015).

Pourtant, selon ces derniers auteurs, dans ce cas la tendance serait de limiter simplement l’utilisation de la tablette, délaissant également au passage ses potentiels usages bénéfiques. Les parents manifestent pourtant une réelle volonté d’accompagner leur enfant dans l’utilisation de la tablette plutôt que de la leur interdire. Ceci laisse à penser qu’il leur suffirait d’un peu d’aide pour apprendre à utiliser cet outil positivement. Les recherches ont d’ailleurs démontré que les parents acquièrent très rapidement les compétences nécessaires si une personne qualifiée les leur enseigne (Evans, 2016). Ce constat est également vrai concernant les techniques de gestion du temps d’écran (Chmiliar, 2014). Une fois ces apprentissages réalisés, les parents se sentent ensuite plus à l’aise avec l’outil, ce qui leur permet d’ajouter des éléments pédagogiques à leur accompagnement. Il semblerait ainsi que les parents qui utilisent une application éducative avec leur enfant en profitent par exemple pour discuter des thèmes rencontrés, nommer les éléments, poser des questions à l’enfant afin de le faire réfléchir (Danby & al., 2013), valoriser ses réussites ou encore en se plaçant en soutien de l’enfant quand qu’il en exprime le besoin (Kucirkova & Sakr, 2015). Il s’agirait donc pour les parents d’être toujours présents avec l’enfant lorsqu’il utilise la tablette, et de profiter des éléments rencontrés pour encourager les réflexions et les apprentissages langagiers.

10 http://www.familles-enfance-droitsdesfemmes.gouv.fr/3-questions-a-sabine-duflo, consulté le 17 janvier 2020

11

https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/wp-content/uploads/2017/02/Depliant-Cadre théorique 2.3.2. Usages conseillés par la littérature : âge, durée, contenu, accompagnement

Les outils numériques, nous l’avons vu, présentent tant bien des opportunités que des risques, selon la manière dont ils sont utilisés. Cependant, dans le cas des enfants, les adultes ont un grand rôle à jouer afin que l’utilisation devienne pédagogique. Ils ont en effet du travail à effectuer en amont, puis pendant l’utilisation et finalement en aval : en amont, l’adulte doit s’approprier l’outil pour lui-même afin d’être à l’aise pour accompagner au mieux l’enfant, et choisir des applications adaptées aux spécificités de l’enfant et à son âge. Pendant l’utilisation, l’adulte doit accompagner l’enfant tout en régulant son utilisation.

Finalement, il doit s’adapter à l’évolution de l’outil et accompagner son enfant dans ce processus (Amadieu

& Tricot, 2014 ; Bach & al., 2015 ; Tisseron, 2013). Ces différents éléments seront détaillés ci-dessous.

Plusieurs sources proposent des délimitations de durée en fonction des différents âges. Comme nous le verrons, les avis sont très nuancés ; parfois différents, souvent complémentaires. À des fins de clarté, le Tableau 1 expose brièvement les différentes recommandations entre 0 et 6 ans, qui seront ensuite expliquées plus en détail.

Tableau 1, Utilisations conseillées en fonction de l'âge des enfants

Source Première balise Ensuite

American Academy of Pediatrics, 2001

Rien avant 2 ans 2-6 ans, maximum 1-2h/jour, avec dispositif de contrôle parental

Académie des sciences, 2015

Rien avant 2 ans s’il n’y a pas de visée éducative

2-6 ans, maximum 2 heures/jour d’écrans non interactifs

Tisseron, 2013 Avant 3 ans éviter les écrans non interactifs

Toujours accompagner l’enfant

3-6 ans, éviter les écrans non interactifs dans les chambres, pas de tablette personnelle, préférer les applications utilisées à plusieurs Avant l’âge de deux ans, alors que les références américaines (American Academy of Pediatrics, 2001, cités dans Harlé & Desmurget, 2012, p. 775) conseillent simplement d’éviter tout écran, les références françaises (Académie des sciences : Bach & al., 2015, p. 37) déconseillent uniquement les utilisations sans visée éducative ou de laisser l’enfant seul avec l’écran. Tisseron, lui, place la première balise à trois ans (2013, p.

125), conseillant jusqu’à cet âge d’éviter tous les écrans non interactifs (télévision ou tablette utilisée comme telle) et de considérer la tablette, toujours accompagnées par un adulte, comme complémentaire aux autres jeux mais non substitutive. Il insiste ainsi sur l’importance d’accompagner l’enfant, dans des activités interactives, et de conserver des moments sans tablette.

À partir de deux ans, l’American Academy of Pediatrics (2001, cités par Harlé & Desmurget, 2012) conseille de limiter la somme des écrans à une à deux heures par jour, en utilisant des dispositifs de contrôle parental afin que l’enfant n’ait pas accès à des contenus inappropriés. L’Académie des sciences conseille, entre deux et six ans, de limiter les écrans non interactifs comme la télévision à deux heures par jour (Bach & al., 2015, p. 53). Tisseron (2013) suggère quant à lui, entre trois et six ans, d’éviter les écrans non interactifs dans la chambre des enfants, de respecter les indications d’âges des programmes, de ne pas acheter de console personnelle aux enfants et de préférer les applications qui encouragent les utilisations à plusieurs.

En somme, la tendance serait une introduction des écrans accompagnée, à partir de deux-trois ans, de manière complémentaire aux jeux traditionnels, avec des applications interactives et multi-joueurs, pour une durée ne dépassant pas les deux heures quotidiennes.

Cadre théorique Abordons à présent les conseils en matière de choix des applications. La littérature recommande en premier lieu d’éviter absolument les jeux contenant une violence faite à autrui, qu’elle soit physique ou verbale (American Academy of Pediatrics, 2001, cités dans Harlé & Desmurget, 2012), ainsi que les stéréotypes culturels, les apprentissages relevant du par cœur ou reprenant de manière identique une tâche matérielle comme une fiche, et n’apportant ainsi aucun avantage par rapport à celle-ci. More et Travers (2013) conseillent de choisir des applications qui soient personnalisables et adaptées au niveau de l’enfant, ni trop simples ni trop compliquées afin que l’enfant puisse être en situation de réussite mais également de défi régulièrement. Il faudrait également leur donner le choix entre plusieurs applications, ciblées sur différents apprentissages et installer pour chaque domaine d’apprentissage des applications de plusieurs degrés de difficulté. De cette manière, l’enfant peut exercer différentes compétences ainsi que choisir s’il souhaite répéter des apprentissages déjà réalisés ou en explorer de nouveaux (Chmiliar, 2016). Concernant le contenu des applications, ces mêmes auteurs (More & Travers, 2013, citant Wolery, 2005) conseillent de se baser sur les intérêts et les capacités de l’enfant mais de respecter également son âge chronologique afin de valoriser ses compétences auprès de ses pairs. Cela signifie que l’enfant en difficulté doit également avoir accès aux activités des enfants de son âge.

Venons-en finalement aux préconisations quant au rôle des adultes qui accompagnent l’enfant dans une pratique numérique. L’American Academy of Pediatrics (2001, cités dans Harlé & Desmurget, 2012, p. 775) invite l’adulte à être présent lorsque l’enfant joue. La place des discussions est aussi très importante : mettre des mots sur les images vues, partager les réflexions que cela évoque, discuter des violences observées et trouver des alternatives non violentes aux situations.

L’Académie des sciences apporte également certains conseils. Il peut en effet être utile que l’adulte apporte des explications quant au caractère virtuel des images rencontrées. Ces auteurs conseillent aussi de mettre en place dès le début, des règles d’utilisation concernant les contenus autorisés ou non ainsi que la durée autorisée, puis de s’assurer qu’elles soient respectées. Une idée proposée serait de mettre un minuteur avec indication visuelle du temps restant (comme un time-timer). De cette manière, quand l’enfant est petit il peut se faire une idée du temps restant et ainsi être prévenu à l’avance du moment où il devra arrêter ; quand il est un peu plus grand, des stratégies peuvent être mises en place afin que l’enfant puisse répartir à sa guise sur la journée le temps qui lui est imparti sans se sentir continuellement suspecté de le dépasser.

Par exemple, l’enfant peut disposer de plusieurs cartes, représentant chacune 5 minutes, et les demander une par une au fil de la journée. Afin de limiter les applications accessibles lors d’une utilisation autonome, les parents peuvent installer un contrôle parental. Il reste cependant important d’informer l’enfant des raisons nécessitant de limiter les contenus, comme les dangers d’internet, afin que celui-ci y soit sensibilisé (Bach & al., 2015).

Evans (2016, p. 161) prodigue des conseils très précis sur l’attitude de l’adulte qui utilise une tablette avec un enfant. Il faudrait : éviter les distractions dans l’environnement, encourager l’enfant à rester concentré sur la tâche, féliciter les essais et réussites de l’enfant, engager des tours de rôle afin de partager ce moment avec l’enfant et finalement, poser des questions qui permettent à l’enfant de réfléchir. L’académie des sciences souligne également qu’un bon usage de la tablette est indissociable de moments de jeu sans écrans.

En effet, s’ils peuvent compléter la palette des jeux disponibles, ils ne s’y substituent en aucun cas car les moments sans écrans sont très importants pour le développement de l’enfant (Bach & al., 2015). Enfin, le professionnel a également un rôle à jouer auprès des parents, en les sensibilisant à l’impact de leur propre utilisation des écrans en présence de l’enfant, ou en les aidant et à poser des règles claires (American Academy of Pediatrics, 2001, cités dans Harlé & Desmurget, 2012).

Cadre théorique Finalement, Souaf (2017, p. 65) prodigue quelques conseils concernant l’exposition aux ondes électromagnétiques. Ainsi, lorsque l’appareil n’est pas utilisé, ou n’a pas besoin de connexion téléphonique ou internet, il peut être placé en mode Avion. De cette manière, les ondes téléphoniques, Wifi ou Bluetooth ne circulent pas. Si l’appareil est tout de même rangé près du corps, comme dans une poche, il conseille de le placer avec l’écran contre soi car c’est à l’arrière que se situent les émetteurs et récepteurs. Finalement, dans le cas des téléphones portables, il conseille soit de les utiliser en haut-parleur, soit de les laisser sonner une fois avant de les mettre à l’oreille, car c’est lors de la connexion que le plus d’ondes sont émises.

2.3.3. Conclusion : des possibilités relatives aux modalités d’usage

En conclusion, nous constatons que les dangers et les avantages de l’utilisation des tablettes tactiles avec les enfants s’entrecroisent et portent même parfois sur les mêmes domaines de développement. Selon l’utilisation interactive ou non qui en est faite, la fréquence et la durée d’utilisation, la tablette peut encourager tout comme freiner les apprentissages, les échanges sociaux, la communication et même les aspects visuels. Elle peut également favoriser l’autonomie, l’apprentissage des émotions et les apprentissages cognitifs comme la catégorisation. De plus, si son attractivité peut être un inconvénient si elle mène à une utilisation excessive, c’est également un avantage car elle stimule la motivation des enfants, et particulièrement de ceux à besoins éducatifs particuliers. Outre ses avantages techniques, ses possibilités de personnalisation la rendent très polyvalente et adaptable aux besoins de chaque apprenant, même pour ceux ayant des possibilités de mouvement très réduites. Ainsi, grâce au soutien d'une personne compétente et malgré ses risques, les diverses utilisations des tablettes ne sont pas toutes à bannir, bien au contraire.

Cependant, il existe comme nous l’avons vu, une différence entre les utilisations recommandées et les utilisations effectives. L’âge auquel les enfants ont accès aux tablettes se situe aux alentours des 14 mois, contre les 24 à 36 mois conseillés. Leur utilisation est majoritairement autonome et longue alors que la recherche conseille d’accompagner les enfants, lors de courts moments de jeux éducatifs sur la tablette. Les applications les plus fréquemment utilisées sont les photos et les vidéos, qui sont des applications non interactives, fortement déconseillées par la recherche. Personne n’est cependant à pointer du doigt, car il semblerait qu’un réel manque de communication des informations se fasse ressentir. Les parents manifestent d’ailleurs une réelle volonté d’adopter les bons gestes avec leur enfant ; ceux-ci apprennent d’ailleurs très rapidement sitôt qu’une personne compétente se met à leur disposition.