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Remarques des apprenants et remédiations

et de la réalisation de la commande

2. Phase de réalisation

2.5. Remarques des apprenants et remédiations

Suite aux courts tests qui ont pu être effectués, j’ai tout de même pu apporter quelques améliorations grâce aux remarques des apprenants qui se sont révélées judicieuses. Il y est apparu entre autres le besoin de formuler clairement les consignes, d’écourter certaines parties d’activités ou au contraire de prévoir plus de temps pour d’autres activités. Naturellement, il aurait été préférable et bien plus avantageux pour notre projet de pouvoir expérimenter la totalité des séquences créées pour en évaluer la pertinence, mais aussi pour réaliser le double projet défini antérieurement pour ce cours. Cependant, ni le blog (tâche transversale) ni le festival (tâche finale de ce projet) n’auront pu être mis en place.

3. Synthèse

Afin de mener à bien la mission de notre stage, nous avions choisi de procéder en trois étapes : la phase initiale, la phase de réalisation et la phase finale. Chacune de ces parties est indispensable lors de la recherche-action, qui est la nôtre, pour pouvoir valider ses résultats. Il arrive toutefois que certaines contraintes empêchent son entière réalisation. Tel a été notre cas, lorsqu’après avoir analysé les besoins de notre lieu de stage et décidé de la démarche ainsi que des critères pour les sélections musicales (phase initiale), nous avons didactisé les chansons choisies et constitué deux livrets, pour l’enseignant et pour les apprenants, en vue de les tester en classe avec un public cible (phase de réalisation). La phase finale et son bilan seront présentés au terme de ce travail. Après avoir établi la procédure et défini les outils à mettre en œuvre, nous avons développé la base de notre recherche-action et pouvons ainsi en tirer les conclusions suivantes relatives à la mission de notre stage :

 La structure du cours optionnel serait parfaitement adaptée pour un cours articulé autour de la chanson et de la perspective actionnelle.

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Cf. Volume 2 : De la chanson à l’action. Livret Enseignant : fiche de l’action n°3, pp51-52.

28 Cf. Volume 2 : De la chanson à l’action. Livret Enseignant : fiche de l’action n°7, pp134-135. 29

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 La chanson semble représenter une thématique intéressant le public de l’I.fle, si toutefois les sélections opérées répondent à ses goûts et permettent d’élargir ses connaissances en la matière. De plus, par ses élément constitutifs (pas seulement langagiers), la chanson aurait un effet positif sur les jeunes de l’institut tant sur le plan personnel, sociolinguistique que culturel.

 La perspective actionnelle devrait permettre le développement des compétences générales, linguistiques, sociolinguistiques et pragmatiques durant un cours pratique, actif, fondé sur la communication et l’action. C’est la pédagogie du projet qui, par le biais de « tâches », donne lieu à la mise en place de stratégies permettant leurs réalisations authentiques, pas seulement limités au cadre institutionnel, mais qui se prolongeraient au-delà de celui-ci.

 L’organisation d’un cours optionnel autour de la chanson dans une perspective actionnelle devrait s’articuler autour d’un projet global comprenant différents types de tâches (tâche finale, tâche transversale, tâches intermédiaires, sous-tâches) dont chacune, bien que distincte, contribue pas à pas au développement du projet dans son ensemble pour enfin donner lieu à sa production finale. Cette dernière se déroulerait de manière effective auprès d’une collectivité plus vaste qu’une salle de classe.

 Cette structure pyramidale du cours nécessiterait une démarche adaptée (par étapes), une logistique convenable (outils informatiques et organisation de l’espace), des activités (mutualisation, discussions, coopération, collaboration) et des regroupements de travail (groupe- classe, sous-groupes, binômes, individuel) variés ainsi que des « textes » différents. Ces derniers, proposés par l’enseignant ou produits par les apprenants, servent de tremplin pour la pratique et le développement des compétences langagières (CO, CE, EO, EE, IO).

 Les chansons constituent des « textes » qui, systématiquement intégrés dans nos séquences, peuvent être présentés sur des supports textuels, audio et visuels. Leur choix varierait en fonction de l’activité à réaliser et/ou de l’objectif visé.

 Les rôles de l’enseignant et des apprenants devront être adaptés au contexte du travail actionnel dont la réalisation des tâches au service du projet constitue le pivot central.

Après avoir résumé cette partie portant sur les outils et la démarche utilisée pour réaliser la mission de notre stage, il nous faut à présent tirer les conclusions relatives à notre problématique, à savoir « Pourquoi et comment la chanson pourrait-elle devenir génératrice d’actions dans un cours de FLE » et « Comment organiser et structurer un cours optionnel de FLE exploitant la chanson selon la perspective actionnelle ? Pour ce faire, nous nous sommes posé une série de questions qui vont mener notre réflexion. Pourquoi utiliser la chanson en classe de FLE ? Quelles sont la place et l’exploitation de la chanson dans un contexte actionnel ? Comment pourrait-on articuler la chanson et l’action selon cette perspective ? Existerait-il un lien, un rapport entre ces deux « entités » ? Pourrait-on envisager de générer des actions qui se prolongeraient dans le monde réel à partir de ce document authentique ? Si oui, comment sélectionner les chansons et les actions à réaliser ? Comment les agencer ensemble ? Quels seraient les avantages et les inconvénients de ce rapprochement pour une classe de FLE ? Et notamment, pour un cours optionnel. Quel seraient les objectifs et les éléments constitutifs d’un tel cours ? Comment structurer ses séquences didactiques ? Quels supports privilégier et quels types d’activités proposer ? C’est à ces questions que nous essaierons de répondre dans la deuxième partie de ce mémoire en nous appuyant sur les recherches théoriques et dans la troisième partie, en recourant à des exemples concrets.

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PARTIE

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Pourquoi et comment