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raça [race] au Brésil

LEGENDE : personne blanche

III. D'une problématique de la couleur à une problématique des couleurs

Une analyse en termes de raça [race] uniquement ne permet pas de prendre en compte l'existence de dépendances chromatiques, profondément liées à la fluidité de la cor [couleur]. D'une problématique de la couleur – non blanche, liée à une conception binaire des couleurs de peau – nous passons donc à une problématique des couleurs. Sous cet angle, le blanc redevient une couleur au côté de toutes les nuances de la mosaïque brésilienne des couleurs de peau.

Nous appliquons également ce basculement de concept aux autres rapports sociaux. Si, concernant les couleurs de peau, la dépendance, triangulaire, peut se transformer en rapport de domination, binaire, cela peut aussi se produire pour d'autres éléments. Au couple cor / raça78, nous ajoutons donc revenu / classe sociale et sexe / genre. Comme au Brésil la dépendance semble plus toucher ce qui a trait à la couleur, nous analysons dans quelle mesure cela peut marginaliser le rapport social de raça par rapport aux autres rapports sociaux, privilégiant l'émergence de conflit pour ces derniers plus que pour le premier. Enfin, nous soulignons que le calcul racial peut tenir compte des autres rapports sociaux, tout comme ces derniers peuvent 78 Pour ne pas limiter l'articulation entre dépendance et domination au Brésil, nous pourrions substituer le

être influencés par les dépendances chromatiques. 3.1. Rapports sociaux et dépendances

Après avoir défini ce qu'est un rapport social, en nous basant essentiellement sur les travaux de Danièle Kergoat, nous montrons dans quelle mesure aux rapports de domination en termes de classe sociale et de sexe peuvent être conceptuellement associées des relations de dépendances, respectivement en termes de revenu79 et de sexe.

3.1.1. Qu'est-ce qu'un rapport social ?80

Danièle Kergoat définit un rapport social comme une « relation antagoniste entre deux groupes sociaux, établie autour d'un enjeu»81. Cela implique que le niveau d'étude jugé pertinent n'est pas l'individu mais le groupe, d'où l'utilisation du terme de 'rapport' et non de 'relation'. Ce rapport n'est pas de l'ordre de la coopération : il est par essence conflictuel. Par ailleurs, il se réalise sur un mode binaire.

Un rapport social est dynamique selon quatre dimensions : l'espace, le temps, sa définition et son fonctionnement. Premièrement, un rapport social se définit au sein d'une société donnée, ce qui implique qu'il convient de forger un cadre conceptuel propre à l'objet d'étude82. Deuxièmement, un rapport social s'inscrit dans l'histoire. S'il est possible d'observer une certaine permanence dans sa structure, il existe néanmoins des changements qu'il est possible de dater. Troisièmement, les catégories ne sont pas figées. Si traditionnellement, chaque rapport social est étudié séparément, leur consubstancialité – ou unité de substance – implique qu'ils soient analysés tous ensemble, d'autant plus qu'ils s'influencent l'un l'autre dans leur définition. La conséquence de cette fluidité réside dans l'obligatoire limitation de l'ambition d'un chercheur : aucune analyse n'est définitive. Enfin, quatrièmement, un rapport social fonctionne sur un mode conflictuel. Autrement dit, un conflit n'éclate pas systématiquement, mais il est toujours latent.

79 Nous choisissons le revenu plutôt que le salaire afin d'englober toutes les sources à partir desquelles une personne peut recevoir de l'argent. Nous avons conscience que le choix de l'expression de « relations de dépendances selon le revenu' afin de la mettre en rapport à celle de rapport social de classe est sans doute maladroit. Il s'agit juste de proposer que la dimension économique peut aussi être envisagée sous l'angle de la relation et non uniquement d'un rapport social hiérarchisé et pouvant être lu en termes de domination, notamment.

80 Cette courte présentation se base sur un texte de D. Kergoat (2009) qui a servi de base de travail lors d'une séance de l'axe de recherche « Rapports sociaux et dynamiques conflictuelles » du Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe.

81 D. Kergoat (2009 : 112).

82 C'est pour cela, afin d'éviter toute ambiguïté, que nous parlons de rapport social de raça et non de rapport social de race, le concept de raça ayant une dimension particulière au Brésil.

Cette plasticité du rapport social ne doit cependant pas être un obstacle à son étude. En effet, si les catégories évoluent, elles peuvent néanmoins être nommées dans un cadre spatio- temporel défini. En revanche, la limitation du rapport social à deux protagonistes nous semble beaucoup plus contraignant face à l'appréhension de sa plasticité et à la manière dont les rapports de force passent d'un point d'équilibre à un autre.

La domination présentée supra relève d'un rapport social, non seulement du fait de sa nature binaire, mais aussi du fait de sa capacité à faire émerger un conflit. Nous avons également souligné dans quelle mesure un tel rapport pouvait être encouragé ou découragé dans son articulation avec une relation de dépendance. Il nous semble que tout rapport social comporte, dans une mesure plus ou moins étendue, une telle articulation et que, tout comme son analyse suppose de s'intéresser à l'un et l'autre groupe en présence, il convient d'étudier cette influence.

3.1.2. Dépendance et rapport social de classe

Au rapport social de classe s'articulent, selon nous, plusieurs relations de dépendance. Sans être forcément étudiées sous cet angle ou pour elles-mêmes, elles sont néanmoins bien identifiées car elles peuvent être dénoncées dans le cadre du rapport social de classe. En effet, il s'agit généralement de relations nuisant à la constitution d'une opposition binaire, essentielle au rapport social et à son fonctionnement conflictuel.

Schéma 3.20 : Dépendance et dimensions économiques et sociales

Notre objectif ici est de souligner l'existence d'une telle dépendance, et non de l'étudier en profondeur, notre objet principal d'étude étant les couleurs de peau. Nous procédons donc au moyen d'un exemple, en l'articulant d'ores et déjà aux couleurs de peau.

personne noire personne blanche travail attend satis fait le b esoi n fournit au dépendant

Au Brésil, étant donné l'existence d'une pigmentocratie – qu'elle repose sur la matérialité physique ou sur les déclarations – ce sont les plus nantis – et donc les plus clairs – qui sont en position de fournir un emploi aux travailleurs – qui sont plus foncés [Schéma 3.20]83. Sous l'angle de la dépendance, la personne noire se trouve non seulement en position de choisir son pourvoyeur de travail, mais elle peut aussi en changer si la pourvoyance est jugée inadéquate. Le fonctionnement du marché du travail permet une telle flexibilité dans la mesure où d'une part le contrat de travail peut être rompu par chaque partie84, d'autre part le secteur informel est relativement développé. Cela permet également de souligner qu'il y a une dépendance réciproque. Le dépendant [Schéma 3.20] devient potentiellement pourvoyeur – s'il est choisi – lorsque la personne blanche a une offre d'emploi à pourvoir.

Par rapport au rapport social de classe, cela souligne qu'il n'y a pas systématiquement une exploitation. En outre, cette dépendance sur le marché du travail peut constituer une chaîne étant donné les multiples échelons hiérarchiques possibles. Enfin, elle peut parfois être perçue comme un frein à la constitution d'une identité de classe, et donc au fonctionnement conflictuel du rapport social de classe.

3.1.3. Dépendance et rapport social de sexe

Concernant l'articulation entre dépendance et rapport social de sexe, nous procédons de la même manière que pour le rapport social de classe. Rappelons que les femmes noires s'inscrivent également dans une dépendance (directe et réciproque) sur le marché du travail étant donné qu'elles constituent la quasi totalité des employées de maison. Nous cherchons cependant ici à souligner une relation de dépendance spécifique en dehors du marché du travail, tout en maintenant un lien avec les couleurs de peau.

La figure de la femme mulata [mulâtre] permet d'illustrer une telle dépendance. Elle est célébrée dans la littérature comme une femme perçue essentiellement à travers son potentiel sensuel, érotique et sexuel. Concrètement, une telle femme est désignée en tant que mulata, autrement dit cela n'est pas intrinsèquement lié à son phénotype mais plutôt à son inscription en tant qu'objet de désir. Sous cet angle, il peut s'agir d'un rapport social de sexe car une 83 Si les couleurs de peau ne devaient pas apparaître ou être prises en compte, nous pourrions remplacer 'personne noire' par 'travailleur et / ou pauvre' et 'personne blanche' par 'employeur et / ou riche'. Ces catégories peuvent être jugées caricaturales, ce que nous ne rejetons pas. En revanche, elles ont l'avantage de pouvoir présenter plus facilement la relation de dépendance dont il peut être question.

84 Si cette rupture est à l'initiative de l'employeur et sans motif de faute grave, il lui faut cependant indemniser la personne licenciée. Du côté du travailleur, cette rupture à son initiative le prive d'indemnités de chômage.

femme ainsi qualifiée peut être réduite à tel rôle. Sous l'angle de la dépendance, une telle désignation peut être recherchée. Ainsi, dans le cadre d'une classification binaire, une femme noire peut être dans le rôle du dépendant [Schéma 3.21].

Schéma 3.21 : Dépendance et sexe / genre

Le besoin à satisfaire dans cette relation de dépendance relève de la valorisation personnelle. Une femme noire peut ainsi attendre d'un homme, quelle que soit sa couleur de peau, qu'il lui pourvoit des marques de désir permettant cette valorisation [Schéma 3.21]. Concrètement, une telle dépendance est bien ancrée concernant carnaval. La danseuse de samba réalisant de courts intermèdes sur la chaîne Globo – la Globeleza [beauté Globo] – est ainsi désignée de ce fait comme mulata et non comme noire.

Une chaîne de dépendances peut également se constituer concernant le genre. Outre le fait que être homme ou femme a pu être désigné comme une construction sociale au même titre qu'une autre85, il existe différentes manières d'être homme ou femme. Le rapport social de sexe, exigeant une opposition binaire, peut ainsi être fragilisé par ces dépendances.

L'existence de dépendances en termes de revenu et de sexe n'est pas en soi une nouveauté. En effet, elles sont souvent combattues mais sans être nommées. Par exemple, de la même manière que le Movimento Negro [Mouvement Noir] critique les personnes non blanches ne se reconnaissant pas comme negras [noires], les mouvements féministes critiquent les femmes qui 'jouent le jeu' de la domination masculine. Mais majoritairement, ces dépendances sont occultées au profit des rapports binaire de domination. Nous focalisant sur les couleurs 85 cf. les travaux de J. Butler (1990). Par ailleurs, au Brésil un nombre significatif d'hommes prennent des

hormones afin de se transformer en femmes. Ils / elles sont principalement prostitué(e)s. femme noire homme désir attend satis fait le b esoi n fournit au dépendant

de peau, nous ne ferons ici pas pour l'essentiel exception à cette règle. 3.2. Intersection et articulation des rapports sociaux

En nous restreignant premièrement aux trois rapports sociaux, nous présentons dans quelle mesure l'un peut prendre le pas sur l'autre. Puis, nous réintroduisons la dépendance chromatique face aux rapports sociaux de classe et de genre. Cela permet de montrer un effet inhibiteur indirect de cette dépendance sur l'émergence d'un conflit dit racial.

3.2.1. Hiérarchiser les rapports sociaux ?

En toute rigueur, comme le souligne Danièle Kergoat, « aucun rapport social n'est premier »86. Il n'est donc pas possible de les hiérarchiser d'une manière absolue, ce qui impose de les appréhender d'une manière globale [Schéma 3.22].

Schéma 3.22 : Chaîne de dépendances chromatiques et rapports sociaux de sexe et de classe

NB : au bout des rapports sociaux de sexe et de classe se situe un groupe de trois individus (une personne noire, une personne métisse et

une personne blanche). Leur positionnement relatif n'est ici pas chargé de sens.

Cependant, dans un contexte donné, certains rapports sont plus prégnants que d'autres. Considérons les trois rapports sociaux de raça, de classe et de sexe [Schémas 3.23 et 3.24]87. 86 D. Kergoat (2009 : 118).

87 Nous associons rapport social et rapport de domination, c'est pourquoi ils sont représentés de la même manière dans les schémas.

LEGENDE

: personne noire : personne métisse : personne blanche : rapport social de sexe : rapport social de classe : rapport social de raça : dépendance

Premièrement, la remise en cause d'un rapport de domination émane plutôt du dominé, qui ne souhaite plus l'être. Aussi, lorsque tous les rapports sociaux sont en faveur d'une personne [cf. premier homme blanc dans le Schéma 3.23] non seulement il n'y a pas de motivation pour faire éclater un conflit, mais une hiérarchisation des rapports sociaux importe peu au dominant88. Lorsqu'une personne est dominée selon un rapport mais dominante selon les autres [cf. second homme et première femme dans le Schéma 3.23 et premier homme dans le Schéma 3.24], la situation impose que la remise en cause du fait d'être dominée occupe une place primordiale, l'emportant sur les autres rapports sociaux [respectivement la lutte des classes, le féminisme et la dénonciation du racisme].

Schéma 3.23 : Hiérarchisation des rapports sociaux et peau blanche

NB : au bout des rapports sociaux de sexe et de classe se situe un groupe de trois individus (une personne noire, une personne métisse et une

personne blanche). Leur positionnement relatif n'est ici pas chargé de sens.

Lecture : la première personne sur la gauche est un homme blanc en position dominante quel que soit le rapport social.

Lorsqu'il existe une domination simultanément selon deux rapports sociaux [cf. seconde femme dans le Schéma 3.23 et second homme et première femme dans le Schéma 3.24], il devient plus difficile de déterminer un ordre ex-ante. A posteriori, nous pouvons cependant constater que la personne dominée selon deux rapports sociaux donnés, n'ayant pas forcément pu obtenir des avancées sur deux fronts, en a privilégié un pour mettre en œuvre sa lutte. Cet arbitrage privilégie généralement l'adhésion à un groupe où un rapport social est premier et, entre deux des groupes qu'il est possible de choisir, en se tournant plutôt vers celui qui permettrait plus facilement à l'une des luttes d'aboutir.

88 Cette absence de pertinence d'une hiérarchisation est affirmée du point de vue du dominant ici. Dans la pratique, il peut y avoir une telle hiérarchisation, liée au degré de vigilance que le dominant doit mettre en œuvre afin de conserver sa position. Ce degré dépend de la manière d'exercer la sujétion dans chaque rapport social.

est dominé(e) par

domine H F H F F F LEGENDE : personne noire : personne métisse : personne blanche : rapport social de sexe : rapport social de classe : rapport social de raça

Schéma 3.24 : Hiérarchisation des rapports sociaux et peau noire

NB : au bout des rapports sociaux de sexe et de classe se situe un groupe de trois individus (une personne noire, une personne métisse et une

personne blanche). Leur positionnement relatif n'est ici pas chargé de sens.

Lecture : la dernière personne sur la droite est une femme noire en position dominée quel que soit le rapport social.

Par ailleurs, ce choix est également guidé par la taille relative de l'adversaire (le dominant). Prenons l'exemple d'une femme blanche dominée selon les rapports sociaux de classe et de sexe [Schéma 3.23]. Si n est la taille de la société, selon le dernier elle fait face à (n / 2) dominants. Selon le premier, si la même société comporte 20 % de riches, elle fait sous cet angle face à (n / 5) dominants. De plus, certains membres de ce dernier groupe est de son côté en termes de rapport social de sexe. Il est donc plus facile de s'attaquer en premier au rapport social de classe89. En revanche, cette décision n'est pas stable car les groupes définis selon un rapport social donné sont intérieurement scindés selon d'autres rapports sociaux, ce qui peut notamment participer au renforcement de ces derniers. S'il convient que le chercheur appréhende tous les rapports sociaux simultanément, l'action de chaque rapport social est relativement égoïste et peut ne pas hésiter à minorer les autres rapports sociaux afin de renforcer sa propre définition binaire des groupes en présence. Le Black Feminism [féminisme noir] et les études post-coloniales sont un exemple de réactions face aux ambitions hégémoniques d'un rapport social se pensant premier per se.

3.2.2. Dépendance chromatique et marginalisation du rapport social de raça ?

Lorsque la dépendance chromatique intervient (angle de la cor), cela marginalise l'émergence d'un conflit selon le rapport social de raça, au bénéfice d'autres rapports sociaux [Schéma 3.25]. Le fait que l'attention puisse se polariser sur ces derniers peut également renforcer la résistance de la dépendance chromatique face à sa dénonciation par les personnes voulant révéler le rapport social de raça.

89 Nous décrivons ici un parcours moyen. Bien entendu, dans la mesure où l'histoire personnelle peut participer à la prise en horreur d'un rapport social en particulier, des exceptions existent.

est dominé(e) par

domine H F H F F F LEGENDE : personne noire : personne métisse : personne blanche : rapport social de sexe : rapport social de classe : rapport social de raça

Schéma 3.25 :Hiérarchisation des rapports sociaux, peau noire et dépendance chromatique

NB : au bout des rapports sociaux de sexe et de classe se situe un groupe de trois individus (une personne noire, une personne métisse et une

personne blanche). Leur positionnement relatif n'est ici pas chargé de sens.

Lecture : la première personne sur la gauche est un homme blanc en position dominante pour les rapports sociaux de sexe et de classe, et qui occupe le rôle de dépendant dans la relation de dépendance chromatique.

Ce raisonnement atteint cependant une limite lorsqu'une personne sent et constate une certaine insatisfaction sans pouvoir l'attribuer à une source. Prenons l'exemple du premier homme métis dans le Schéma 3.25. Il conviendrait de le situer également en tant que pourvoyeur dans une relation de dépendance chromatique avec un dépendant ayant une couleur de peau plus claire que la sienne. Dans la mesure où il bénéficie lui-même d'un pourvoyeur (la personne noire sur le schéma), le fait d'être situé au sein d'une chaîne de dépendances chromatiques pourrait ne pas être problématique. Mais le fait d'être soi-même dominant selon les autres rapports sociaux ne laisse plus de marge de progression au sein de l'espace de mobilité permis par le cálculo racial. Autrement dit, même sans un refus de pourvoyance de la part de la personne noire, cet homme métis se retrouve face à une triangulation identitaire négative. En effet, si à ce moment il est déclaré et se déclare dans une position intermédiaire au sein de la chaîne des dépendances chromatiques, cette place lui est assignée de manière fixe. Il se rend compte qu'il n'est plus / pas mobile en termes de couleurs de peau. Alors la dépendance chromatique est rejetée au profit de la reconnaissance d'un rapport de sujétion et donc la dénonciation d'un rapport de domination. Une rhétorique en termes de raça en remplace une autre, en termes de cor.

Cela permet de souligner deux éléments importants. Premièrement, la remise en cause d'une relation de dépendance chromatique n'est pas forcément imposée par l'absence de pourvoyance. Deuxièmement, la dépendance tout comme la domination – et donc la cor tout comme la raça – sont des cadres d'analyse, des visions du monde du point de vue du chercheur. Les deux peuvent coexister dans l'analyse d'une même situation, qui peut être vue sous l'angle de l'une et de l'autre. En revanche, face à cette même situation, un individu donné