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Presente par Ie Secretariat de la CEA

Les problemes que posent 1a formation et Ie perfection-nement de 1a main-d'oeuvre en Afrique refletent la situa-tion complexe du continent. Les politiques et strategies pn~sentes et futures en matiere de formation de main-d'oeuvre doivent etre etroitement }iees aux res sources et aux besoins en main-d'oeuvre de I' Afrique et aux problemes qui resultent de 1a prouric de personnel qualifie; nous nous efforcerons ci-apres, dans ce contexte precis, de mettre en relief Ies principaux problcmes gu 'implique la mise en valeur des res sources humaines et de la main-d'oeuvrequalifiee.

POURQUOI METTRE EN VALEUR LES RESSOURCES HUMAINES

En Afrique, comme ailleurs dans Ie monde, }'apporthumain est indispensable au developpement economique et social, car il constitue une importante variable de l'equation du developpement national. A Cft egard, deux aspects revetent une importance particuliere dans Ie contexte du develop-pement socio-economique :(a) la mobilisation des reSSOUf-ces humaines aux fins du developpement et (b) I'ameliora-tion qualitative de ces ressources.

Ces deux aspects sont directement lies a la propension a creer un progres rapide. Mais s'il est vrai que la main-d'oeuvre possede un enorme potentiel energetique au meme titre que les ressources hydrauliques ou que I'electricite qui peuvent etre mises en oeuvre simplement a l'aide de quelques installations techniques, Ies ressources humaines ne peuvent servir Ia societe qu'a l'issue d'un processus de mobilisation et de formation. La mobilisation et I'ameliora-tion qualitative de la main-d'oeuvre ne suffisent cependant pas pour que celle-ci soit utilement employee. II faut aussi compter avec l'exode des ccrveaux ou encore, avec Ie refus tout simple d'effectuer certains travaux plutot que d'autres.

En mobilis ant les res sources humaines, il faudra tenir compte aussi du volume de travail a accomplir, du temps exige pour ce faire, des formes de travail qui sont acceptees et des aptitudes et qualifications qu'exige chaque dche. En d'autres termes, la quantite et la qualite de la main-d'oeuvre ne vont pas automatiquement donner un resultat previsible, delameme maniere, par ex empIe, gu'un reservoir se vide de son eau des qu'on y perce un orifice. En dfet, I'eau suit naturellement Ie cours qu'on lui a trace aIors que l'efficacite de la main-d'oeuvre reside au contraire dans sa resistance

a

I'inertie et aux tendances naturelles. L'inertie de l'homme va toujours dans Ie sens de son interet individuel, de sa jouissance, de son autosatisfaction et meme de sa paresse.

Pour reussir I'industrialisation, il faut donc surmonter I'inertie de I'homme et tran~cender ses habitudes et ses valeurs traditionnel1es.

Mais ies efforts faits en Afrique en vue de planifier l'utilisation des ressources humaines ont tendance a etre ponctuels et fragmentaires, a manquer de perspective et a ne

I)'apres Iedocument ElCN.14/ivllN.80ill/Rev.l; prepare par P.H.

Chiwona, fOllcrionnaire de la CEA.

repondre gu'a des crises, au lieu de s'integrer dans des strategies de developpement economique. En general, on accorde la prioritea la planification d 'un nombre aussi grand que possible de projets dans les secteurs agricole, industriel et infrastructurel, tandis que la mise en valeur des res sources . en main-d'oeuvre est consideree comme une variable secon-daire. Bien que la formation et Ie perfectionnement de la main-d'oeuvre figurent souvent dans les programmes d'en-seignement et de formation, les competences specifiques~

requises pour atteindre les objectifs de developpement des differents secteurs ne sont que rarement definies. De plus, il est rare que l'on cherche a developper systematiquement~

telle ou teUe qualification particuliere car Ies objectifs de l'education et de la formation professionnelle sont souvent definis en termes generaux plutot que specifiques. Lorsque l'on essaye d'adopter des orientations plus precises, Ies efforts deployes dans ce sens sont souvent sporadiques et irrealistes. 11 faut malheureusement constater que les effec-tifs formes sont trop peu nombreux et que leur niveau de qualification est insuffisant.

La grave penurie de main-d'oeuvre qualifiee en Afrique signifie qu'd est plus facile d'importer des techniques et d'installer des usines et des equipements que de Ies exploiter efficacement. II est cependant hors de doute que I'utilisation optimale de la capacite industrielle exige beaucoup de competences humaines. Ces competences ne sont pas seulement rares en Afrique mais necessitent egalement des temps de formation tres longs. II est par consequent necessaire de disposer en Afrique d'un mecanisme appro-prie de planification des ressources humaines permettant de diriger et de contr61er la production de ces capacites afin que I' on puisse maitriser sans heurts les travaux de developpe-ment et de mise en valeur. Ceci permettra par la suite, en creant de Ia main-d'oeuvre qualifiee, de realiser I'ensemble des taches que suppose l'exploitation des ressources mine-raies de I'AJrique : formulation des projets, aetivites de conception, recherche-developpement, exploration, trans-formation, etc. A l'heure actuelle, la realisation de ces dches est entravee par (1) Ie faible niveau du personnel technique et d'execution et (2) Ie fait que les programmes d'enseignement et de formation ne sont pas adaptes aux exigences du developpement economique et social. La plupart des travail-leurs qualifies finissent par etre occupes

a

des caches qui n'ont rien a voir avec la formation qu'ils ont re~ue : I'agronome devient sous-pn~·fet,Ie professeur de sciences naturelles est secretaire de mairie, etc. Tel est souvent Ie result at d'une situation dans laquelle la politique des revenus, les remunerations et les prix ne correspondent plus aux politiques et aux objectifs du developpement; des I?rs, Ie personnel qualifie n'hesite pas a se detourner des proJets critiques pour Ie developpement du pays pour s'interesser a~ des aetivites qui, si elles sont moins importantes pour l'avenir de I,a nation, n'en offrent pas moins des avantages financiers certains.

En Afrique, Ie developpement des ressources humaines exige done (a) que I'on mette en place des politiques de main-d'oeuvre precises en instaurant des mecanismes admi-nistratifs et techniques dotes d'un personnel capable d'eta-hlir une planification efficace du developpement de Ia main-d'oeuvre ainsi que de programmer son suivi et sa bonne utilisation; (b) que I'on dote Ia region des moyens de determiner Ie potentiel de ses ressources naturelles mi-nerales grace a des activites de recherche-developpement et en procedant a des investissements prioritaires pour I'explo-ration et I'exploitation des ressources naturelles et pour leur transformat:ion en biens et en services destines au marche

interieur et a l'exportation; (c) que I'on justifie les bases d'une programmation effective de la formation profession-rieHe et du perfectionnement de la main-d'oeuvre, ainsi que de l'organisation d'un systeme de placement judicieux des travaiHeurs formes; (d) que l'on jette les bases d'une strategie africaine en vue d'un effort coordonne

a

l'echelle

rt~gionaledans les domaines de la planification des ressources humaines, du developement et de l'utilisation collective des institutions de formation et des travailleurs ainsi formes. La r-ealisation du potentiel africain en matiere de mise en valeur des res sources humaines et d'application des qualifications acquises reste tributaire de la mise en place de politiques fermes, de la creation de mecanismes administratifs et techniques viables, de la coordination et de la cooperation regionales. L' Afrique possede toujours d'immenses ressour-ces minerales inexploitees qui n'attendent que la venue d'hommes dotes des qualifications administratives et tech-niques dans les domaines de I'exploration, de l'exploitation et de la transformation en biensdeconsoITUllation. L'Afrique a besoin d'hommes qui sachent et qui puissent identifier ses

~essources minerales, enoncer la marche

a

suivre pour les extraire et Ies transformer et prendre Ies decisions d'inves-tissement que la situation exige.

RESSOURCES ET BEsOiNs EN MAIN-D'OEUVRE Les efforts de developpement actuellement faits en Afrique sont entraves par une penurie de personnel qualifie pour la planification et par un manque de donnees concernant ce personnel; en consequence, ils patissent d'une planification mal equilibree, inadequate et peu efficace. II en resulte que les economies africaines n'offrent pas suffisamment de possibilites d'emploi pour la main-d'oeuvre qualifiee dispo-nible. Par ailleurs, la croissance economique et Ie develop-pement technologique souffrent d'une penurie de main-d'oeuvre qualifiee dans bon nombre de domaines essentiels.

Les efforts de developpement ont ete entraves, en matiere de main-d'oeuvre, par les principaux problemes suivants: (1) la grande majorite de la main-d'oeuvre n'a re\=u aucune forma-tion, est sous-alimentee et demunie des qualifications necessaires a l'accroissement de la productivite; (2) quant a la faible part de la force de travail qui a re\=u une formation, elle est en grande partie incapable de comprendre Ies sciences et les techniques modernes et de les appliquer

a

la

produc-tion et a la gesproduc-tion, en particulier dans Ie domaine des res sources minerales, en raison de I' absence de formation continue; (3) les attitudes des travailleurs sont profonde-ment enracinees dans les valeurs sociales traditionnelles; il en resulte que certains emplois sont devalorises sur Ie plan social, ce qui n'est pas conforme aux exigences d'une economie moderne; par exemple, les emplois de bureau et les postes administratifs sont mieux remuneres et consideres que les travaux manuels ou techniques.

Afin d'accelerer Ie developpement economique, il faut

·accorder la priorite

a

la solution des problemes d'utilisation et de mise en valeur des ressources humaines suivants : (a) La penurie de cadres moyens et superieurs (commer-ciaux, administratifs et techniques) en particulier dans la production de biens et de services dans Ies domaines de I'agriculture, de I'industrie et des res sources minerales.

C'est surtout dans les sciences et les techniques que I'on cons tate les penuries les plus aigues (personnel capable d'appliquer Ies techniques et les processus modernes, sur-tout pour I'extraction des ressources minerales sur laquelle la prosperite de l'Afrique repose encore). En outre,I'Afri-que manoutre,I'Afri-que de cadres capables de porter des jugements d'ordre technique, d'evaluer les rapports d'etudes

techni-ques sur les projets miniers, de concevoir et de choisir des techniques appropriees, d'analyser les processus de produc-tion et d'en evaluer Ie cout et d'apporter des soluproduc-tions aux problemes techniques de production. Ces services sont generalement fournis

a

grand cout par des bureaux d'etudes non africains.

(b) Le nombre sans cesse croissant des personnes qui, apres avoir quitre I'ecole se retrouvent sans emploi et sont generalement

a

la recherche de postes administratifs ~ont l'acces est devenu difficile; ces personnes n'ont III les aptitudes, ni la formation qui leur permettraient d'occuper d'autres emplois, ni Ies moyens financiers de poursuivre leurs etudes. II s'agit la d'une situation explosive sur Ie plan politique et dangereuse sur Ie plan social.

(c) Le manque de moyens financiers et I'absence de l'infra-structure llecessaire

a

la planification et au perfection.

nement de1amain-d'oeuvre qui permettraient de remedier

a

la penurie et

a

la sous-qualification de la main-d'oeuvre et de donner aux jeunes ayant termine les ecoles la possibilite de poursuivre leurs etudes et d'acquerir des qualifications professionnelles.

(d) Le maintien de programmes d'enseignement et de formation perimes qui ne tiennent pas compte de para-metres du developpement pour l'industrialisation, la mo-dernisation de l'agriculture et Ie developpement des services et qui n'encouragent pas I'esprit d'innovation.

(e) La penurie d'enseignants qualifies pour former les Africains dans les disciplines (sciences, mathematiques, technologies) qui sont necessaires dans Ies formations basees sur les mathematiques et les sciences et qui jouent un role capital dans l'industrialisation et la modernisation de l'agri-culture dans les economies en developpement, ainsi que dans la reforme de l'enseignement en vue de mieux relever Ies delis du developpement.

if>

L'utilisation improductive et

a

mauvais escient de la main-d'oeuvre qualifiee disponible, souvent

a

cause d'inter-ferences politiques et sociales, de l'inadaptation et de la lenteur de l'administration, I'absence de planification) la persistance de politiques et de structures de salaires irrealis-res et depourvues de fondement dans la mesureOUdIes sont des vestiges du passe colonial, ne sont des lors pas adaptees aux objectifs de developpement et ne refletent pas davan-tage Ies besoins du developpement en ce qui concerne Ie role qu'y joue Ie personnel technique.

(g) L'incapacite

a

elaborer des programmes de formation appropries pour la main-d' oeuvre non qualifiee qui consti-tue l'essentiel de la force de travail et dont l'activite productrice determine en grande partie Ie revenu national.

Ainsi) les tentations de modernisation du secteur rural ne peuvent atteindre leurs buts si une attention adequate n'est pas accordee

a

I'utilisation maximale du potentiel des populations rurales, a un accroissement de leur productivite et de leur niveau de vie et

a

la creation de nouveaux debouches economiques. La modernisation rurale necessite l'apport d'une importante qualification technique, de capi-tal ainsi que d'attitudes receptrices et innovatrices.

(h) L'absence de politiques et de programmes clairement definis en matiere d'utilisation de la main-d'oeuvre, de revenus et d'emploi, qui soient partie integrante du deveIop-pement social et economique national resultant,

a

I' echelon

national, en une volonte fermement affirmee de realiser Ies objectifs de developpement.

BEsOiNs SECTORIELs ET NATIONAUX

Les besoins en main-d'oeuvre d'un secteur dependent du niveau de production envisage, de l'evolution de la produc-99

Tableau 1 Besoins enmain~d'oeuvrede la Zambie, 1969-76~·

Besoins moyens Besoins annuels

Profession Effectifs 1969 Effeclifs 1976 par an en diplomes

Toures categories 560964 505005 29758 973

Cadres techniques et apparentes 32486 47366 3464 714

GeologuesJhydrologues 187 222 21 21

Ingenieurs (sauf ingenieurs des mines) 1 087 1400 137 137

Ingenieurs des mines 312 402 40 40

Metallurgistes 312 402 41 4"1

Techniciens en industrie 3 180 4133 271

Geometres et autres techniciens 4235 5504 384 12

Architectes et urbanistes 201 259 26 U>

Chimistes et physiciens 279 331 14 14

Personnel medical et para-medical 3783 7627 743 83

Medecins 426 592 61 61

Dentistes et pharmaciens 124 172 18 18

Veterinaircs 259 360 23 4

Source:Ministry of Development, Planning and National Guidance,Zambie.

Tableau 2 Estimation de I'offre et delademande de diplomes d'universite en Zambie, 1976 "

Demande Offre annuelle annuelle

Faculte Professions moyenne moyenne

Pedagogie Enseignants 197 85

Medecine Medecins 61 14

Sciences Architectes, geometres, appliquees ingenieurs, ingenieurs des mines,

metallurigstes 256 27

Sciences Chimistes, hydrologues,

natureUes geologues, etc. 52 21

Autres sciences Veterinaires, dentistes,

mathematiciens 31

Sciences humaines Economistes, comptables, et sociales, droit administrateurs, gestionnaires,

juristes 376 76

Total 254""

" Source: Ministry of Development, Planning and National Guidance, Zambie

~-" Y compris 31 etudiants en biologie mais preparant la medecine.

tivite et des diverses qualifications recherchees, Les besoins en main-d'oeuvre seront done definis en fonction de I'ex-pansion projetee, des techniques nouvelles et de l'evolution des profils professionnels. En ce qui concerne la demande sectorielle, tout depend des ressources actuelles et des besoins futurs, de l'erosion des effectifs (deces, retraites, etc.), de la mobilite inter et extra-secrorielle du personnel et de l'evolution des matrices emploi-education.

Prenons un exemple pour illustrer ces points: dans les annees 70, la Zambie, pays largement tributaire du cui-vre, ne formait pas assez de personnel qualifie et speciali-se (tableau 1).

Sur un besoin annuel moyen de 973 dip16mes, 714 devraient erre dans les domaines professionnels, techniques et apparentes, soit 73% de la demande annuelle moyenne.

Sur cette demande annuelle de 714 cadres techniques et apparentes ayant re'ru une formation universitaire, 314 postes sont dans les domaines scientifiques (ingenieurs, medecins, geometres, geologues, architectes, etc.), soit 44%

100

de la demande annuelle tot ale de cadres. Malgre cela, I'universite de Zambie n'avait produit en 1976 que 254 diplomes et gradues dans les disciplines indiquees au tableau 2.

Les donnees du tableau 2 sont revelatrices de la situation de la plupan des pays africains ou la demande excede largement I'offre. Encore plus significatif est Ie fait qu'une tres grande partie des emplois oHerts exigent une formation technico-professionnelle de niveau elementaire ou moyen, ou un apprentissage. II est done urgent de developper la formation technico-professionnelle

a

ces niveaux car si I'on forme des cadres sans former de personnel subalterne en nombre suffisant, ceux-ci doivent accomplir des raches pour lesquelles ils sont sur-qualifies, Ce qui est un emploi peu effieace des aptitudes.

On manque de donnees pour estimer les besoins en main-d'oeuvre de l'Afrique. On a done employe un certain nombre de rapports etablis par la CEA pour les estimations 1965-75 des besoins en main-d'oeuvre qualifiee dans les differentes categories professionnelles necessaires

a

la mise

en oeuvre des grands projets industriels des sous-regions Afrique de l'Est et Afrique de l'Ouest.

Ces estimations ne sont peut-etre pas d'une exactitude absolue mais elles donnent une bonne idee des problemes que pose la demande de main-d'oeuvre dans les deux sous-regions.

Lestablc:~aux3

a

6 recapitulent les divers calculs effectues

a

partir des rapports de la CEA. On y trouve les besoins en personnel qualifie supplementaire resultant de la mise en Oeuvre des projets de developpement industriel. II convient de signaler que ces chiffres ne tiennent pas compte des postes eventuellement vacants ou des emplois qui sont

a

pourvoir du fait de departs

a

la retraite ou pour d'autres.

motifs. Les donnees sur Ie secteur minier et I'industrie des matieres plastiques ne sont pas fiables et ces deux branches ont done ete exclues. Malgre ces omissions, les chiffres des tableaux 3

a

6 donnent une bonne idee de la dehe de formation qui incombe aux dirigeants des sous-regions ouest et est de l' Afrique pour Ie developpement industriel des annees 70.

On constate au tableau 3 que la sous-region Afrique de l'Ouest comptait plus de 40 000 administrateurs et cadres d'entreprises, quelques 12 000 ingenieurs et scientifiques, 34000 teehniciens, 121 000 employes de bureau et plus de 600 000 ouvriers specialises et semi-specialises pendant la

Tableau 3 Main-d'oeuvre qualifiee disponible pour Ie developpement industriel de l'Afrique de l'Ouest en 1975

Categorie I Categorie II

Ouvriers

Administration Ingenieurs Employes qualifies

et et de et

seml-CTCI Projets industriels cadres' scientifiques Total Techniciens bureau Total qualifies

20121 Alimentation et boissons 19870 I 074 20944 3 759 45647 49406 161914

2i

Manufactures de tabac 579 145 724 3 182 2314 5496 22 131

23 Textiles 297 445 742 5790 II 519 17519 110610

25 Bois et travaux du bois 2543 4 2547 161 2139 2300 25 185

2& Mobilier 2600 49 2649 98 I 668 I 766 43862

27 P1te

a

papier et papier 456 130 586 782 651 1 4JJ 4364

29-241 Industrie du cuir (y compris

la chaussure) 552 n.d. 5 552 827 10750 11 577 90 158

30 Caoutchouc 899 300 I 199 360 2957 3 317 13 546

31 Produits chimiques 5664 2832 8496 3133 ,- 20067 2J200 2J803

32 Industrie du petrole 931 345 I 276 699 699 3485

33 Produits non metalliques 3395 183 3 578 642 7799 8441 27527

34 Fer et acier 2304 2688 4992 6144 4982 II 136 59904

35 Articles metalliques I 557 I 816 3 373 3 373 3 113 6486 40474

36 Machines(a l'exception des

des machines eIectriques) I 408 I 056 2464 3872 3 520 7392 24992

37 Machines eIectriques 351 351 702 I 053 936 I 989 8 775

38 Materiel de transport 347 260 607 607 1 561 2 168 5375

Total 48759 II 678 60431 34482 120843 154325 666085

,- Y compris les employes de bureau n.d. : non disponible

Tableau 4 Main-d'oeuvre qualifiee disponible pour Ie deve10ppement industriel de l'Afrique de l'Est en 1975

Categorie I Categorie II

Ouvriers

Administration Ingenieurs Employes qualifies

et et de el

seml-CTC! Projets industriels cadres scientifiques Total T echniciens bureau Total qualifies

20/21 Alimentation et boissons 19016 I 378 20394 4134 42994 47 128 145 792

22 Manufactures de tabac 103 26 129 568 413 981 3947

2J Textiles 260 390 650 5070 10270 15340 96846

26 Bois et travaux du bois 3702 8 3 710 231 7 172 7403 54292

26 Mobilier 841 10 851 20 I 155 I 175 7021

27 Pate

a

papier et papier I 680 480 2 160 288 2400 2688 16084

29-241 Industrie du cuir(y compris

la chaussure) 659 19 678 77 I 744 1 821 16027

30 Caoutchouc 321 107 428 129 I 058 1 187 4845

31 Produits chimiques 1 769 863 2632 1032 3 580 4612 9561

32 Industrie de petrole 818 303 1 121 613 613 3060

33 Produits non metalliques 2428 911 3339 455 3 339 3794 36 782

35 Articles meuJliques 792 924 I 716 1 716 I 716 I 584 20592

36 Machines

(a

l'exception des

machines electriques) 445 334 779 I 225 I 113 2338 7905

37 Machines electriques 388 388 776 I 165 I 035 2200 9706

38 Materiel de transport 1 356 1 017 2 373 2372 6100 8472 21 012

Total 34578 7 158 41 736 19095 83956 103052 453472

'f Y compris les employes de bureau

101

periode 1967-75. Pendant ces memes annees, la sous-region Afrique de I'Est (tableau 4) comptait 34 000 administrateurs et cadres d'entreprises, 7 000 ingenieurs et scientifiques, 19000 techniciens de toutes categories, 103000 employes de bureau et plus de 400 000 ouvriers specialises et semi-specialises. Il faut comparer ces chiffres aux eHectifs formes chaque annee en Afrique de I'Ouest soit, theoriquement, 4 000 administrateurs et cadres d'entreprises, 1 200 inge-nieurs et scientifiques, 3400 techniciens, 12100 employes de bureau et plus de 60 000 ouvriers specialises et semi-specialises, tandis que 3 400 administrateurs/cadres, 700

periode 1967-75. Pendant ces memes annees, la sous-region Afrique de I'Est (tableau 4) comptait 34 000 administrateurs et cadres d'entreprises, 7 000 ingenieurs et scientifiques, 19000 techniciens de toutes categories, 103000 employes de bureau et plus de 400 000 ouvriers specialises et semi-specialises. Il faut comparer ces chiffres aux eHectifs formes chaque annee en Afrique de I'Ouest soit, theoriquement, 4 000 administrateurs et cadres d'entreprises, 1 200 inge-nieurs et scientifiques, 3400 techniciens, 12100 employes de bureau et plus de 60 000 ouvriers specialises et semi-specialises, tandis que 3 400 administrateurs/cadres, 700