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Presente par Ie Secretariat de la CEA

Pendant dessiecles, les hommes se sont employes

a

prospec-tef, extraire ettransformer Ies matieres premieres minerales sans attacher la moindre importance au fait que les

reSSQUf-ces de la terre n'etaient pas illimitees. II est evident aujourd'hui que des penuries de certaines matieres pre-mieres minerales sont imHuctables. Si, par Ie passe, Ie mande entier cornptait sur Ie libre-echange pour s'approvisionner en mineraux, les pays exportateurs sepreoccupent mainte-. nant de plus en plus de transformer eux-memes leurs matieres premieres en produits finis. Dans un meme temps, certains redoutent que des producteurs de mim~raux deci-dent de bloquer les approvisionnements pour des raisons liees

a

leurs objectifs de developpement. Le monde en tier commence done

a

prendre au serieux les inevitables penuries de matieres premieres minerales.

Les ressources minerales sont assez mal reparties dans Ie monde. les reserves de cuivre, de nickel et de cobalt sont essentiellement situees dans les pays en developpement;

celles de plomb et de zinc ne peuvent erre considerees comme illimitees. Les reserves mondiales de zinc sont estimees

a

environ 150 millions de tonnes, ce qui donne un avenir d'environ 25 ans. Les reserves de plomb representent

a

peu pres Ie meme tonnage, soit une autonomie d'environ 35 aos. Les reserves et I'offre d'etain et de tungsteoe ne semblent pas poser de problemes. L'Afrique du Sud et l'Europe de l'Est assurent I'essentiel de I'offre de chrome;

environ 80% des reserves sont situees en Afrique australe.

On estime que les reserves mondiales sont suffisantes pour plusieurs centaines d'annees. La production mondiale de molybdene est dominee par Ies Etats-Unis d' Amerique, les deux tiers de la production etant fournie par la societe Amax. L'uranium est bien reparti dans toutes les regions du globe, mais on Ie trouve en grandes quantites au Canada et en Republique sud-africaine. Les reserves d'or, d'argent et de mineraux du groupe du platine sont bien reparties mais des gisements d'une importance considerable se trouvent aux Etats-Unis, au Canada, au Mexique, en Equateur, en Afrique du Sud et dans l'Oural en URSS.

Les reserves mondiales de bauxite s'elevent

a

plus de 20

milliards de tonnes, ce qui suffit

a

satisfaire les besoins mondiaux jusqu'au XXleme siecle.

Les gisements rentables de manganese sont relativement rares et cinq producteurs alimentent

a

eux seuls les pays

a

economie de marche. Les reserves mondiales sont estimees

a

1 826 millions de tonnes et les ressources

a

1437 millions, soit un total de 3263 millions de tonnes. Ces res sources sont suffisantes pour les cinquante annees

a

venir. L'exploitation des nodules des fonds marins devraient fournir une source supplementaire de manganese (on estirne que ces reserves vont de 250 millions

a

18 milliards de tonnes). Le probleme n'est pas tant Ie manque de reserves que l'extreme concen-tration de l'industrie.

Les plus grands gisements connus de niobium sontsitm~s

au Canada, au Bresil et au ZaIre; les reserves mondiales sont

D'apd's Ie document E/CN.14/MIN.80/8; prepare par Ie Programme de mise en valeur des metaux de base, Division de I'lndustrie de la CEA.

suffisantes pour couvrir Ies besoins des 500 prochaines annees. Des gisements de titane se trouvent dans differentes regions du monde, et de grandes quantites de minerais sont produites sur Ies cinq continents. Le vanadium est egale-ment bien reparti, rnais l'essentiel de la production vient de la Republique sud-africaine (premier producteur), de Namibie,des Etats-Unis et de Scandinavie.

Nous voyons donc que les pays d'Afrique detiennent des reserves considerables de mineraux imponants. Il reste toutefois qu'ils en transforment tres peu.IIconvient de se poser certaines questions essentielles Quant

a

la transfor-mation et l'utilisation des matieres premieres minerales dans les pays d' Afrique: (1) Que!s sont les effets de la transfor-mation et de I'utilisation des matieres premieres sur I'econo-mie des pays africains, compte tenu (a) du contexte historique de I'industrie miniere en Afrique, (b) des poli-tiques globales regissant I'offre de mineraux, (c) de la structure des industries et de l'inexistence d'industries consommatrices de matieres premieres minerales trans-formees ? (2) Que! est Ie meilleur moyen pour les pays africains de tirer avantage des difficultes d'approvision-nement en mineraux des pays industrialises d'ici l'an 2000, et quelle sera la reaction des nations industrialisees face

a

la

reduction de I'offre de matieres minerales

a

laquelle les pays africains procederont en vue d'obtenir des concessions d'ordre economique ?

Nous essaierons dans Ie present document de repondre

a

ces questions en etudiant la situation actuelle des industries consommatrices de ressources minecales en Afrique. En outre, nous analyserons les problemes et les obstacles qui entravent la transformation et l'utilisation des matieres premieres minerales dans les pays africains.

PROBLEMES DECOULANT DE LA

TRANSFORMATION EN AVAL DES MATIERES PREMIERES MINERALES

Orientations

Le gouvernement d'un pays africain peut adopter une politique de promotion de la transformation en aval pour augmenter sa part dans la capacite mondiale de transforma-tion en vue d'accrohre les recettes d'exportatransforma-tion car, historiquement, les pays africains sont exportateurs de matieres premieres et importateurs de produits finis. Pour atteindre cet objectif, il peut decider de creer de nouvelles capacites de production ou de deve!opper la capacite de transformation en aval des matieres premieres produites dans Ie pays. Par exemple, il peut decider d'exporter Ie minerai de fer sous forme d'agglomeres, de briquettes au de fer spongieux, plutot que Ie minerai tout venant. Pour Ie cuivre, on peut exporter des produits semi-manufactures plutot que des barres. De meme, on peut exporter de I'aluminium-metal raffine plutot que de la bauxite.

Cette decision peut conduire

a

un excedent de Ia capacite mondiale de transformation des mineraux,

a

supposer que des augmentation marginales de capacite entrainent des changements importants dans I'offre des produits transfor-mes en aval. La transformation des matieres premieres

a

la

source peut par ailleurs causer une baisse des COUts de transformation et, par consequent, stimuler la demande.

L'exportateur de matieres premieres profitera done de l'accroissement de la valeur du mineral transforme en aval, ce qui relevera Ie niveau de ses recettes d'exportation.

Des dispositions legislatives pourraient etre prises en vue d'interdire l'exportation de minerai tout venant. Des lois en faveur de l'investissement peuvent encourager la transfor-mation sur place, si elles prevoient un traitement preferen-45

tiel pour les investisseurs disposes

a

implanter des usines de transformation en aval des matieres premieres exportables.

Ces mesures pourraient favoriser un redeploiement des capacites des pays developpes vers les pays moins developpes si Ie produit est particulihement rare ou strategique, comme dans Ie cas du cobalt, du chrome, du titane, de I'uranium et des metaux legers qui ayant une petite section efficace de capture neutronique, peuvent etre utilises pour les reacteurs nucleaires ou Ie materiel de defense et d'aero-spatiale. De l'elasticite de la demande dependra Ie succi" des decisions mentionnees. La situation generale de l'offre pourrait s'en trouver modifiee, ce qui entralnerait une concentration de la capacite de transformation.

Justification de la transformation en aval

La transformation des matieres premieres minerales se justifie par: (1) I'augmentation considerable de la valeur ajoutee globale; (2) une stabilite plus grande des recettes sur les produits transfonnes en aval que sur les matieres premieres; (3) des conditions commerciales plus favorables pour les produits finis que pour les matieres premieres; (4) des economies et des groupements

a

l'interieur et entre les differents secteurs, en particulier pour les industries meca-niques et chimiques; (5) l'acquisition d'experience, de competence et de methode qui devraient renforcer la capacite d'industrialisation; (6) la creation d'une infra-structure et de services necessaires

a

l'industrie; (7) I'aug-mentation des echanges commerciaux intra-africains et Ie developpement des complementarites dans la production des matieres premieres indispensables

a

une industriali-sation viable des pays africains.

Le Plan d'action de Lagos preconise egalement une industrialisation reposant sur les res sources nationales et il designe des branches d'activites specifiques telles que : outillage et machines agricoles, transports et communica-tions, energie, materiel de transport d'eIectricite, pieces detachees, engrais et pesticides, qui necessitent des matieres premieres.

Tableau 1 Repartition de la valeur brute du produit minier

a

chaque stade de la transformation (les prix indiques pour chaque stade de production soot en pour cent du prix du produit final)D'apd~s Fry and Perlman1

Produit Matiere Transformation Transformation premiere intermediaire finale

Bauxite (alumine) 7,5 66,5 26

Cuivre 77 4 19

Minerais de fer 13 71 16

Plomb 43 29 28

Etain 90 2 8

Zinc 33 28 39

Problemes fondamentaux de la transformation en aval dans les pays africains

Les pays africains ont de tout temps exporte du minerai tout venant, des concentres, ou du metal de fonderie vers les pays developpes. Ce sont des pays de production primaire qui exportent des matieres brutes. Ils ont toujours importe en retour des articles manufactures et des produits transfor-meso Toutefois les termes de I'echange sont de plus en plus defavorables pour les pays africains en raison de ce desequi-libre engendrant des difficultes de balance des paiements.

Les fournisseurs de matieres premieres sont limites par des industries de type «enclave» dont la seule preoccupation est d'avoir acces aux matihes premieres, quels que soient les obiectifs de developpement du pays hote. Cette situation a

oblige la plupart des pays africains

a

diversifier la production.

: (1) en produisant une gamme etendue de matieres pre-mieres; (2) en ecoulant leurs produits sur Ie plus grand-nombre de marches possible; (3) en transformant 1es ma-tieres premieres en produits semi-finis avant de les exporter' et (4) en transformant les matieres premieres en articles . manufactures et en produits finis (en remplacement des produits importes).

La transformation en aval des matieres premieres n'abou-tit pas toujours

a

la fabrication de produits finis en raison des obstacles suivants :(1) manque d'experience des opera-tions de transformation; (2) manque de technologie, de competences, de savoir-faire et de connaissances techniques;

(3) insuffisance du capital pour implanter et equiper les usines de transformation; (4) ampleur des operations indis-pensables pour que la production puisse etre competitive sur les marches internationaux; (5) cout des transports et.

difficultes inherentes aux moyens d'atteindre les marches etrangers; (6) proximite et contact avec les marches erran-gers et problemes lies aux conditions d'entree sur ces marches; (7) besoins en matiere d'infrastructure; (8) integra-tion vertic ale des industries dans Ia chaine de transfor-mation (9) insuffisance de l'approvisionnement en matieres complementaires necessaires

a

la fabrication de produits finis; (10) concurrence de produits mains couteux sur les memes marches et (11) barrieres commerciales et douanieres imposees par les pays importateurs.

S'ils veulent mettre en oeuvre la strategie de deve10p-pement auto nome arreree par les chefs d'Etat et de gouver-nement, les pays d'Afrique n'ont d'autre solution que de transformer eux-memes leurs ressources naturelles, afin de produire des biens d'equipement et des produits de consom-mation, intermediaires et finis, repondant aux besoins croissants de la population, et aussi destines

a

l'exploitation.

La principale difficulte que pose I'autonomie collective concernant la cooperation economique entre pays africains est de surmonter 1es problemes mentionnes en mettant en commun les ressources financieres, les connaissances tech-niques, les marches, les matieres premieres et les structures organisationnelles.

Malgre la complexite des obstacles enonces, les pays africains ne peuvent jeter les bases d 'une industrie autonome qu'en implantant des usines viables de transfonnation en aval. L'Afrique ne peut atteindre les stades de la trans-formation en aval qui occupe une main-d'oeuvre importante et qui ont de grands effets multiplicateurs sur l'emploi, si elle ne surmonte pas Ies obstacles de la transformation necessitant d'imponants capitaux comme c'est Ie cas de I'industrie des met aux. L'existence d'une industrie de transformation intermediaire des metaux est une condition essentielle

a

la creation d'une industrie mecanique orientee sur la fabrication d'articles manufactures, sans laquelle les pays sont obliges de recourir aux importations pour accrol:-tre la capacite de production d'auaccrol:-tres secteurs.

Fer et ader

Comme Ie montre Ie tableau 1, dans Ie cas de ['industrie siderurgique, la repartition de la valeur brute du produitit chaque stade de la transformation, exprirnee en pourcentage du prix du produit fini sur Ie marche, est de 13% pour les matieres premieres, de 71%pour les produits intennediaires et de 16% pour les produits finis. Par matieres premieres, on entend Ie minerai tout venant, les concentres et les produits agglomeres. Les produits intermediaires sont la fonte brute, l' acier brut, les lingots et les billettes d 'acier lamine primaire, les blooms et les brames. Les produits finis sont les lamines

T.,ableau 2 lnvestissement initial necessaireitchaque stade de la transformation de l'acier ($ E.U.ltala production). D'apresFryet Perlman1

Produits Produits Acieries

101t plats non plats BFIBOS

Production DRIEF Coulee divers divers pleinement

annueile" Pelletisation Usine continue (laminoir) (laminioir) integrees""

100 77

200 204 66 151 1634

300 174 58 138 1382

500 145 47 670 128 1174

700 133 46 598 127 1073

toDD 124 131 46 547 127 985

2000 86 130 46 374 127 881

3000 60 128 46 266 127 840

4000 49 128 46 296 127 767

6000 36 128 46 160 127 723

" Production se rapportant au produit au stade de transformation considere.

",:- Production de coke et d'oxygene sur place.

secondaires tels que barres, toles, bandes, profiles.

L'essentiel du minerai de fer produit en Afrique est exporte sous forme de tout venant, apres concassage et criblage. Tres peu de pays exportent des concentres ou agglomeres.

La majeure partie de la capacite mondiale de production d'acier est implantee dans les pays industrialises consom-mateurs. Les minerais de fer, les pellets et Ie coke africain sont utilises dans les pays industrialises dans Ie cadre de marches a long terme. Le traitement sur place des minerais de fer comprend Ie plus souvent I'agglomeration.

L'exportation de produits intermediaires (billettes, bra-mes et blooms) vers les pays industrialises pose des proble-mes considerables en raison de I'excedent de capacite des industries siderurgiques de ces pays, du a la recession economique engendree, notamment par la crise de l'energie.

L'un des objectifs que se fixent les pays en implantant des usines de transformation en aval, est au stade initial, d'arriver a satisfaire leurs besoins en acier. Pour Ie commerce d'exportation, l'objecti(co~siste a eviter Ie manque-a-gagner represente par les dechets, en exportant du fer initialement reduit. c'est la Ie seul type de transformation en aval de minerais de fer que les pays peuvent envisager avec realisme actuellement.

Les principaux obstacles rencontres par qui veut mettre en place des installations de transformation en aval tiennent a plusieurs facteurs : (1) Ie montant des investissements requis pour creer une usine siderurgique; (voir tableau 2)j (2) Ies limitations d'ordre technique imposees a la capacite optimale de I'usine en termes d'economies d'echelle; (3) la dimension du marche, facteur determinant la capacite des usines siderurgiques; (4) la necessite de compter sur une main-d'oeuvre dotee des competences et connaissances requises; (5) les couts de transport et I'emplacement de l'usinej (6) la structure des echanges et les barrieres aux exportations de produits siderurgiques et (7) I'existence de services publics (alimentation en energie et en eau) et d'infrastructures materielles.

Plomb

Comme Ie montre Ie tableau 1, la repartition de la valeur brute

a

chaque stade de production, exprimee en pourcen-tage du prix du produit fini sur Ie marche, est de 43% pour la matiere premiere, de 29% pour les produits intermediaires et de 28% pour les produits finis.

Le plomb est Ie plus souvent exporte sous forme de

concentn~. Au cours des dix dernieres annees la production a traduit un deplacement en faveur du Canada etdeI'Australie.

Les lingots de plomb, metal non raffine provenant direete-ment de la fonderie, sont principaledireete-ment exportes par I'Australie. D'autres producteurs exportent surtout du plomb raffine. Le Japon est Ie premier importateur de concentres. Les produits semi-finis sont peu commercia-lises.

Les plus grands debouches du minerai de plomb sont les usines fabriquant des gaines de dhle, des tuyaux, des plaques et des alliages. Le plomb est de moins en moins utilise comme additif antidetonant dans les carburants, et Ies batteries d'accumulateurs en restent la principale desti-nation.

Le stade du raffinage est caracterise par les economies d'echelle qui y sont realisees. Plus la capacite installee est faibIe, plus les couts

a

l'unite augmentent. La capacite installee des pays industrialises est tres grande. A l'excep-tion des Etats-Unis, tous s'en remettent a la Bourse des metaux de Londres pour la fixation des cours. La repartition des revenus entre les fonderies et les mines est negociee par contrat au coup par coup. L'importance de l'investissement initial limite Ies pays africains desireux d'etendre les capa-cites des installations de fusion et de raffinage.

Zinc

La repartition de la valeur brute du produit

a

chaque stade de transformation, exprimee en pourcentage du prix du produit fini, est de 33% pour les matieres premieres, de 28%

pour les produits intermediaires et de 39% pour Ies produits finis.

Le zinc est commercialise en majeure partie sous forme de concentres et, dans une mesure moindre, de produits raffines. La commercialisation de produits semi-finis ou finis est tres faible. Le zinc est principalement destine

a

I'industrie automobile.

La capacite de fusion et de raffinage a toujours ete situee dans les pays developpes consommateurs; Ie Canada et I' Australie ont une capacite tres importante depuis Ies annees 1960, et aussi plus recemment la Coree. Le principal mecanisme de commercialisation est constitue par les relations entre les mines et Ie consommateur. La fixation des prix par Ie producteur est plus importante que les cours de la Bourse des metaux de Londres. D'une fa'Yon generale, la capacite de transformation en aval est excedentaire dans les pays developpes.

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Aluminium

Les pays africains exportent de la bauxite vers les pays developpes alors que les pays industrialises commercialisent de l'aluminium metal. Toutefois, Ie commerce des produits semi-finis est relativement peu important. Les fonderies qui transforment I'alumine en metal sont presque toujours situees pres d'une source d'energie

a

bon marche, en raison de la part elevee de I'energie dans Ie cout de la transforma-tion. S'agissant de la repartition de la valeur brute du produit

a

chaque stade de transformation,la transformation de la bauxite en alumine represente

a

peine 7,5% alors que la transformation ulterieure de l'alumine en aluminium repre-sente 66,5% et que la transformation en produits finis represente 26%.

La transformation en aval exige une organisation en association, ce qui explique que l'industrie de l'aluminium soit dominee par les societes multinationales; cene industrie est controlee par un petit nombre de societes puissantes. Les operations s'effectuent en general entre les societes a un prix de cession qui domine Ie mode de fixation des prix.

L'Association Internationale de la Bauxite defend les inte-rets des fournisseurs de matieres premieres plutot que ceux de toutes les parties interessees a I'industrie de l'aluminium.

Les capitaux requis pour menre en place une raffinerie sont si eIeves qu'ils sont parfois prohibitifs.

Etain

La transformation de la matiere premiere represente 90% du prix du produit fini (tableau 1).

Le principal usage de ['etain est la ferblanterie. Les alliages en absorbent une certaine quantite. En general on Ie transporte sous forme metallique et non de concentres.IIest raffine pres des usines siderurgiques ou Ie metal pur est utilise pour la fabrication de plaques d'etain. Les echanges sont regis par la bourse de I'etain de Londres et par celle de

Le principal usage de ['etain est la ferblanterie. Les alliages en absorbent une certaine quantite. En general on Ie transporte sous forme metallique et non de concentres.IIest raffine pres des usines siderurgiques ou Ie metal pur est utilise pour la fabrication de plaques d'etain. Les echanges sont regis par la bourse de I'etain de Londres et par celle de