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d'exploitation, de transformation et d'utilisation des res sources

minerales en Afrique

Presente par Ie Secretariat de la CEA

Le faitque I'Afrique est unreservoirde richessesminerales est confirme par les resultats d'ctudes preliminaires qui revelent que son sOlls-sol ccntieot 90% des reserves de chromite connues du monde, 42% de son cobalt, 34% de sa bauxite et 17% de son cuivre. Les reserves de fer connues en Afrique sont deux fois plus importantes que celles des Etats-Un is et atteignent les deux tiers de celles de l'URSS. Les reserves connues de charbon sont suffisantes pour couvrir les besoins des 300anneesitvenir. L' Afrique est Ie plus grand producteur d'or et de diamant du monde et domine Ie marche mondial en ce qui Concerne les metaux strategi-ques tels que Ie cobalt, Ie chrome, Ie lithium, Ie beryllium, Ie tantale et Ie germanium. Elle est egalement Ie principal producteur d'autresell~mentsstrategiques teIs que Ie vana-dium, Ie scanvana-dium, Ie cesium, Ie corindon et I'uranium.

L'importance de ce vaste reservoir de ressources minera-les est en outre confirmee par Ie fait que, malgre trois siecminera-les d'exploitation, I' Afrique possede toujours en quantites exploitables une grande variete de mineraux dont certains sont indispensables

a

la croissance continue des pays occidentaux industrialises.

Malgre ses nombreuses ressources minerales, I' Afrique demeure l'un des continents les moins developpes du monde, dont les populations vivent dans la misere et ou tant Ie «malade» que Ie «doeteur» semblent hre manipules par des forces sur lesquelles ils n'ont aucune prise. En effet, l'Afrique n'a pas ete en mesure d'utiliser ses richesses minerales pour ameIiorer la qualite de la vie de ses habitants et remedier

a

la pauvrete et

a

la misere qui ont ete pendant si longtemps Ie lot de ses populations. Comme elle n'est pas capable d'utiliser ses ressources, elle ne peut pas veritable-ment s'en proclamer proprietaire.

Parmi les principales raisons de cet etat de choses, il yale manque d'infrastructures, tant sur Ie plan des ressources materielles que sur celui des res sources humaines necessaires au developpement, et les relations de dependance qui ont des effets devastateurs sur les populations africaines. Le President Samora Machel, lan,ant un appel en faveur de l'elimination de cette attitude de dependance, declarait :

«nous devons nous debarrasser de cette mentalite inculquee par I'imperialisme,

a

savoir que l'Africain, de par sa nature, est pauvre, incompetent et inefficace, que l' Africain doit hre dependant. Cette notion paternaliste et raciste repre-sente Ia force ideologique du neocolonialisme et de I'impe-rialisme. Elle constitue l'avant-garde des troupes imperia-Iistes; elle prepare nos peuples

a

accepter avec fatalisme et resignation leur condition de sous-developpes, d'exploites et de mendiants» 1.

C'est cette psychologie de dependance qui a en grande partie empeche les Africains de prendre Ies mesures neces-saires pour mettre en valeur leurs res sources minerales au D'apres Ie document E/CN.14/MIN.80/4; prepare par un membre de l'Office de Cooperation economique de la CEA.

profit du bien-erre des populations du continent.

La question demeure de savoir si I' Afrique continuera

a

se

Iaisser deposseder de ses ressources minerales ou si elle Ies utili sera pour assurer Ie mieux-erre de ses propres popula-tions. Il semble que nul ne conteste la necessite pour I'Afrique de faire valoir ses droits de propriete sur ces ressources et d'en contraler I'utilisation, toute autre voie signifiant Ia persistance de son sous-developpement. L'ex-perience a montre que l' Afrique ne pourra contraler I'utili-sat ion de ses ressources minerales que si tous les pays cooperent. La necessite de cette cooperation intra-africaine a ete soulignee par Ie President Julius K. Nyerere :« •••Nous avons tous constate que les efforts individuels deployes en vue de deve10pper l'economie de notre pays continuaient

a

se heurter

a

un mur solide de puissance - Ia puissance des classes nationales riches et des societes multinationales riches» 2.

Les efforts de mise en valeur inspires par l'Occident n'ont pas reussi

a

engendrer dans tout Ie Tiers-Monde une seule economie independante et viable; quoi qu'il en soit, tels n'etaient pas leurs objectifs 3. Ceci indique bien que I' Afrique ne peut compter que sur elle-meme. En tout etat de cause, Ie developpement est un phenomene endogene qui ne saurait etre amorce depuis I'exterieur.

LES OBSTACLES A LA MISE EN VALEUR DES RESSOURCES MINERALES DE L' AFRIQUE L'un des principaux problemes que les pays africains rencontrent dans la mise en valeur de leurs res sources minerales est l'absence de renseignements precis et fiables sur leur potentiel en ressources minerales, ce qui rend pratiquement impossible toute planification efficace aux fins de Ia mise en valeur et de I'utilisation des res sources minerales. La raison profonde de ce probleme est Ie manque de capitaux, de main-d'oeuvre qualifiee de niveaux superieur et moyen, et de technologie pour la mise en valeur des ressources.

Ces problemes ont

a

leur tour engendre un degre eleve et inacceptable de dependance it I'egard des societes multi-nationales etrangeres en ce qui concerne I'exploration, 1'exploitation et 1'utilisation des ressources minerales. Cette dependance signifie que I'on ne dispose de renseignements que sur Ies quelques ressources minerales dont Ies pays developpes ont besoin. Cette situation a eu pour effet que les ressources minerales sont moins integrees dans I'econo-mie nationale et que I'on a encourage leur exportation hors du continent africain. II en resulte qu'en Afrique, la mise en valeur des ressources minerales continue d'etre fonction de la demande exterieure. En d'autres termes, la mise en valeur de ces ressources en Afrique continue d'hre regie par la demande des pays developpes et non par les besoins des pays africains.

Etant donne que lamise en valeur des ressources mine-rales de Ia region a ete confiee

a

des societes multinationales qui ne produisent que ce dont les pays developpes ont besoin, d'importants secteurs de Ia region n'ont pas encore ete explores. Meme dans les secteurs ou Ies societes multinationales ont mene des travaux d'exploration, Ies criteres qu'elles ont appliques pour l'evaluation du potentiel mineral sont, dans la plupart des cas, treb differents de ceux que Ie pays hate aurait utilises. C'est ce qui explique que 1'0n ne connah pas suffisamment l'importance du patrimoine mineral de I' Afrique.

LA RAISON D'ETRE DE LA COOPERAnON INTRA-AFRICAINE

La necessite d'instaurer une cooperation intra-africaine dans Ie domaine de la mise en valeur desreSSDurcesminerales de l'Afrique est renford:e par Ie fait que, jusqu'a preseot, les abondantes ressources minerales du continent o'ont en fait pas

ete

utili sees pour Ie mieux-etre de ses habitants. II est par consequent indispensable que les pays africains cooperent pour la mise en valeur de ces ressources si }'on veut qu'eHes jouent un role feel dans Ie developpement socio-economi-que del'Afrique.

Etant donne que les res sourcesminerales sont limitees et non renouvelables,itest necessaire de contraler pleinement leur utilisation. Le principe de la souverainete des Etats sur leurs res sources naturelles a maintenant ete reconnu par I'Assemblee generale des Nations Unies, qui a proclame Ie droit des peuples et des Nations

a

la souverainete perma-nente sur leurs richesses et ressources naturelles, et par la Conference des Nations Unies sur l'environnement humain qui a egalement declare que les «ressources non renouve-lables de la terre doivent etre utili sees defa~on

a

prevenir Ie danger d'epuisement et

a

assurer que les avantages de leur utilisation profitent

a

toute l'humanite')4.Ces declarations sont res tees lettres mortes. Pour que l'Afrique puisse traduire ces declarations en actions, la cooperation intra-africaine est essentielle.

Cette cooperation intra-africaine renforcera les moyens dont disposent les pays africains pour reduire au maximum, leur dependance

a

l'egard des societes multinationales dans Ie domaine de la mise en valeur des ressources minerales de I' Afrique et pour mettre un frein aux activites sans prece-dent de ces societes en Afrique. Le besoin d'une telle cooperation est renforce par Ie fait que les interers des societes multinationales sont totalement contraires

a

ceux

des pays africains. Leur seul but est de faire des benefices rapides et non d'aider les pays africains

a

se developper. Pour satisfaire leur appetit de gain, les societes multinationales ont installe du materiel de chargement extremement rapide en vue d'enlever du continent Ie maximum de ressources minerales possible et de les stocker dans leurs propres pays.

Ces actions sont dangereuses car

a

moins que I' Afrique ne prenne d'urgence des mesures pour freiner I'exploitation irrationnelle de ses ressources, Ie continent risque, dans un avenir tres rapproche, de ne plus disposer des ressources minerales necessaires

a

son developpement. En outre, les pays developpes procedent au recyelage er ant etabli des economies de matieres premieres. On estime que la France pourra ainsi reduire sa facture d'importations de matieres premieres de 5 milliards de francs d'ici 1985 grke au recyclage 5. En d'autres termes, Ie continent africains aura ete condamne au sous-developpement perpetuel.

En raison du cout exorbitant de l'industrialisation, il est indispensable que les pays africains cherchent

a

instaurer une cooperation intra-africaine en vue de pouvoir creer des complexes industriels qui ne sont viables que dans Ie cadre d'un marche africain elargi. En mettant en commun leurs res sources, les pays africains pourront effectuer des investis-sements qui necessitent d'importantes mises de fonds. On estime actuellement qu'un complexe siderurgique integre d'une capacite de production optimale d'au moins 3 millions de tonnes d'acier lamine par an necessite un investissement d'au mains 1,3 milliard de dollars. Une usine d'aluminium produisant un demi-million de tonnes de lingots d'alumini-um par an exige 1,2 milliard de dollars et une raffinerie de cuivre produisant 100 000 tonnes de cuivre affine, 600 millions de dollars. Seuls quelques rares pays africains 114

peuvent se permettre des depenses d'equipement de ce genre sans aide exterieure, d'ou la necessite de cet effort de cooperation.

L'industrialisation fondee sur les ressources minerales aidera les pays africa ins

a

minimiser leur dependance

a

I'egard des marches des pays developpes qui se caracterisent par d'imponantes fluctuations et une anarchie complete en matiere de prix. En effet, la cooperation dans Ie domaine de la transformation des ressources minerales permettra aux pays africains d'exporter des metaux et non plus exclusive-ment des minerais, et donc non seuleexclusive-ment de multiplier par 8 ou 10 les recettes en devises de l'Afrique, mais elle aidera egalement les pays africains

a

orienter leur production de fa~on

a

produire ce dont ils ont besoin. L'on a constate, par exemple, que sur Ie marche mondial Ie prix d'une tOnne d'acier en barre est de 200 dollars et celui d'une tonne de tuyaux d'acier de 380 dollars, alors que Ie Liberia ne re,oit que 48 dollars pour les trois tonnes de minerai de fer necessaire pour produire ces deux articles. Une tonne de lingots d'aluminium cOllte 1 000 dollars, alors que la quantite de bauxite necessaire pour les produire ne coute que 120 dollars. Pour se faire une idee de l'importance dela valeur ajoutee

a

laquelle renonce I' Afrique en ne transfor-mant pas elle-meme ses minerais, it suffit d'observer que les exportations annuelles de minerai de fer des pays en developpement africains se chiffrent

a

quelque 600 millions de dollars en valeur reelle, alors que I'acier qui pourrait erre produit sur place

a

partir de ce minerai rapporterait aux pays africains pres de dix fois plus en recettes d'exportation, sans compter les emplois qui pourraient etre crees et les autres activites economiques qui pourraient etre entreprises. La validite d'une telle politique vis ant

a

stimuler les activites economiques industrielles par Ie traitement et l'utilisation de ces mincraux en Afrique a ete confirmee en 1978 par une etude du Ministere des affaires exterieures de la Republique federale d'Allemagne qui constatait qu'une baisse d'un tiers des entrees de chrome en Allemagne federale pourrait en quelques semaines reduire d'un quart la production indus-trielle du pays et mettre au chomage 7 millions de travail-leurs6.Les implications politiques et economiques de toute mesure visant

a

renverser cette tendance sont tres claires et c'estIa.une voie dans laquelle aucun pays ne saurait se lancer individuellement.

Ces arguments justifient la cooperation intra-africaine dans ce domaine. Mais pour realiser ces objectifs, les pays africains devront faire des efforts plus resolus et mieux soutenus pour former leurs ressortissants

a

toutes les

disciplines qu'exige la mise en valeur des ressources mine-rales. L'acquisition par les africains de connaissances et de techniques est une condition prealable

a

la prise en main de leur destin. Des siecles d'echanges commerciaux de ce genre ont eu des repercussions nefastes en ce sens que l'avenir de l'Afrique est tributaire d'un marche sur lequel elle n'a aucune pnse.

Pour ces raisons, il faut des lors evaluer l'etat actuel de la cooperation intra-africaine en matiere de mise en valeur des ressources minerales africaines et proposer les mesures que les pays africains pourraient prendre pour larenforcer.

L'ETAT ACTUEL DE LA COOPERAnON

INTRA-AFRICAINE DANS LE DOMAINE DE LA MISE EN VALEUR DES RESSOURCES MINERALES Avant d'examiner I'etat actue1 de la cooperation econo-mique multinationale dans Ie domaine minier, il convient de faire observer qu'il existe au moins deux niveaux de cooperation : Ie niveau intra-africain et Ie niveau

interre-gional. La cooperation intra-africaine a jusqu'ici ete fort limitee. Ce sujet, qui est notre principale preoccupation est examineci-aprt~s.Par contre, au niveau interregionat l'Afri-'que a coopere avec des pays comme les Etats-Unis, Ie Royaume-Uni, la France, Ie Canada, l'Allemagne federale, la Belgique, les Pays-Bas, I'Autriche, la Chine, l'Inde, la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie, l'URSS et tous les autres pays socialistes.

La cooperation avec ces pays a consiste essentiellement en une formation de techniciens et de specialistes africains aux niveaux universitaire et post-universitaire a Fetranger. En outre, ces pays ont egalement foumi une assistance techni-que a un certain nombre de pays africains. Cette cooperation est certes souhaitable et, dans certains cas,ilse peut meme qu'elle profite aux pays africains, mais eUe ne devrait pas se substituer a la cooperation intra-africaine car eUe n'a pas aide les pays africains

a

progresser beaucoup dans la mise en valeur de leurs res sources minerales mais leur a plutot impose une nouvelle forme de dependance pour l'enrichis-sement des riches.

Comme il a deja ete dit, la cooperation intra-africaine est pratiquement inexistante. La principale initiative en vue de I'encourager dans Ie domaine de la mise en valeur des ressources minerales a ete prise par la CEA. La CEA a mis en place un Programme africain de Telederection dote de trois stations receptrices au sol a Ouagadougou, a Kinshasa et

a

Nairobi ainsi que de cinq centres de formationet d'assistan-ce aux utilisateurs a Ouagadougou, a Kinshasa, a Nairobi, au Caire et a lle-Ife. Ce programme aidera les pays africains a faire I'inventaire de leurs ressources naturelles non renouve-lables. L'application de ces techniques nouvelles permettra aux pays africains de proceder

a

l'exploration de leurs ressources minerales tant sous couverture forestiere qu'en terrain decouvert. Compte tenu de l'experience acquise par un certain nombre de pays africains dans ce domaine,itest necessaire de menre en commun les ressources techniques de fa,on qu'un nombre aussi important que possible de pays africains puissent profiter du Programme.

La CEA a egalement aide a creer deux instituts de formation dont les activites sont etroitement liees au Programme de Teledetection (lle-Ife et Nairobi).LeCentre d'lle-Ife dispense une formation dans tous les domaines des leves aeriens, tandis que celui de Nairobi dispense une formation en leve, en cartographie et en tetedetection, et fournit des services specialises aux 18 pays de l'Afrique de l'Est et de I' Afrique australe. Le principal probleme auquel ces instituts ont

a

faire face est Ie manque d'enthousiasme dont les pays africains ont fait preuve en ce qui concerne leur participation

a

leurs activites. A present, quatre pays seulement sont membres de ces deux instituts.

n

n'est guere necessaire de souligner I'importance que rever la partici-pation des pays africains compte tenu du manque aigu, sur Ie continent africain, de personnel pour entreprendre des activites d'exploration minerale.

La CEA a participe en outre aux preparatifs en vue de la creation de centres pour la mise en valeur des ressources minerales dans les sous-regions de )' Afrique de l'Est et de I' Afrique australe, de I'Afrique centrale, de I'Afrique de l'Ouest et de I' Afrique du Nord. Le Centre pour la mise en valeur des ressources minerales de I'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe a deja ete mis en place a Dodoma (Republique-Unie de Tanzanie), son but principal etant de fournir des services specialises et onereux que les Etats membres auraient des difficultes

a

trouver individuellement et d'assurer une formation en cours d'emploi. II s'agit de mettre en commun les ressources disponibles en matiere de

technologie et de personnel afin d' offrir des services de formation et autres

a

un nombre de pays aussi important que possible.

Outre ces efforts, les pays africains eux-memes, soit individuellement soit coUectivement, ont cree un certain nombre d'instituts miniers. Meme lorsqu'il s'agit d'instituts nationaux, ils dispensent une formation au niveau multina-tional. Parmi les instituts qui assurent une formation muitinationaIe, itconvient de citer l'Institut des mines de Bukavu, qui forme des ingenieurs des mines; I'Institut du petrole d' Algerie, qui forme des ingenieurs et des techni-ciens du petrole; l'Ecole des mines du Maroc qui assure la formation d'ingenieurs des mines, de geologues et de personnel technique pour la prospection et I'exploration;

enfin, l'Ecole des mines de Zambie, qui dispense une formation superieure

a

I'intention d'ingenieurs des mines et de geologues. A I'echelon sous-regional, la Communaute economique de I' Afrique de l'Ouest (CEAO) a cree un Institut des mines au Mali.

n

y a eu aussi a un degre tres limite une cooperation intra-africaine bilaterale en matiere d'exploration dans Ie cadre de laquelle la Jamahiriya arabe libyenne a coopere avec l'Egyp-te, et l'Algerie avec la Republique-Unie de Tanzanie. Une cooperation intra-africaine bilaterale est egalement inter-venue dans Ie secteur minier entre Ie Niger et Ie Nigeria ainsi qu'entre Ie Tchad et la Republique-Unie du Cameroun.

n

est evident que jusqu'a present tres peu a ete fait pour promouvoir la cooperation intra-africaine dans Ie domaine des ressources minerales et les rares activites entreprises n'ont pas ete systematiques. Pour que les pays africains puissent mettre en valeur leur potentiel mineral

a

leur

propre profit, ils devront instaurer une cooperation intra-africaine dans tous les domaines de la mise en valeur des ressources minerales : politique miniere, exploration, ex-ploitation, transformation, utilisation et formation de personnel.

QUELQUES DOMAINES FAVORABLES A LA COOPERAnON INTRA-AFRICAINE

Le Plan d'action de Lagos definit clairement les grands objectifs delastrategie pour la mise en valeur des res sources

Le Plan d'action de Lagos definit clairement les grands objectifs delastrategie pour la mise en valeur des res sources