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premieres minerales

Presente par Ie secretariat de fa CEA

·L'Afrique recele une quantite considerable de matteres premieres minerales, dont Une partie seulement est actuel-lement exploitee. Malheureusement,lapresque totalite de . celles-ci va alimenter les usines de transformation situees hors du continent. Cependant pour atteindre l'objectif fixe

a

Lima selon lequel l' Afrique devrait fournir 2% de la production industrielle mondiale (contre environ 0,6%

'1ctuellement), d'ici l'an 2000, elle devra certainement de-player des efforts considerables en vue d'utiliser ses resSQur-ces pour son propre developpement.

La poursuite de eet objectif exigera des pays africains la mise en oeuvre d'une politique concertee et d'une coopera-tion erroite dans la recherche, I'exploitacoopera-tion, Ie commerce et la transformation des matieres premieres minerales de la region.

Les pays africains etant dotes differemment en res sources naturelles, Ie commerce des matieres premieres minerales, notamment celles destinees aux industries de base, apparalt comme Ia clef du developpement autonome et rationne! du continent.

Le Plan dJAction de Lagos vient encore de preciser les principales lignes d'action qui aideraient

a

developper

davantage Ie commerce des matieres premieres en general et

a

asseoir une meilleure cooperation intra-africaine pour I'exploitation et Ie contra Ie des principales richesses du continent. Dans cet ordre d'idees Ie commerce intra-africain pourrait etre favorise par une reorientation d'une partie des exportations des matieres premieres minerales et, par I'expansion des echanges entre les pays africains.

Le preSent rapport vise d'une part

a

presenter so us une forme condensee, Ia situation et les problemes des echanges intra-africains de matieres premieres minerales, et d'autre part

a

de gager les perspectives dans ce domaine. II couvre donc Ies principaux points suivants : l'evaluation quantita-tive et qualitaquantita-tive de Ia production, des exportations, des importations et des tentatives d'echanges intra-africains; les perspectives des echanges intra-africains et les obstacles et barrieres qui freinent son deve!oppement; et Ies mesures

a

prendre pour reduire ou eli miner ces obstacles et accroitre les echanges des matieres premieres minerales entre pays africains.

CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA PRODUCTION ET DE LA DEMANDE

La production africaine de matieres premieres minerales est

a

la fois importante et tres diversifiee. Elle ne profite cependant pas directement

a

I'industrialisation de I'Afrique, dans la mesure OU la majeure partie de cette production est dirigee vers des poles industriels situes hors du continent.

L'absence d'une valorisation reelle sur place des matieres premieres minerales constitue une pene economique et commerciale considerable.

Pourtant, la participation de la production africaine

a

I'ensemble de la production mondiale est tres importante. A D'apres Ie document E/CN.14/MIN.80/10; prepare par la Division du Commerce international.

titre d'exemple, l'Afrique fournit environ 18%

a

20% de la

production mondiale de cuivre, de 6,5%

a

8,5% de la

production de minerai de fer et 15% de la production de minerai de manganese. La part de I' Afrique dans la produc-tion de certaines autres matieres premieres (du reste pro-duites par un groupe restreint de pays) est assez fluctuante, dans la mesure ou d'importantes variations interviennent au stade de l'extraction. Ainsi l' Afrique a fourni de 1965

a

1977,

de 20%

a

26,4% du total de la production mondiale de phosphates. La production de bauxite, qui representait

a

peine 1,6% en 1950 est passee

a

15% en 1977. Dans Ie sens oppose, la contribution africaine

a

la production mondiale de concentre d'etain est passee de 13,5% en 1965

a

7,1 % en

1977; I'epuisement de certains gisements au Nigeria et la baisse de la production du Ziire sont en partie les causes de ce declin. La production africaine de zinc qui est consideree comme relativement faible, est egalement en haisse (5,2% de la production mondiale en 1962 contre 3,9% en 1977).

D'autres richesses minerales, telle que la potasse, ont ete decouvertes dans plusieurs pays, mais n'ont pas ete exploi-tees, generalement

a

cause de certaines difficultes econo-miques et financieres.

L'instabilite des prix des matieres premieres minerales depuis dix ans a perturbe Ie marche international et decourage dans un premier stade certains pays

a

continuer

a

exporter leurs richesses naturelles

a

I'etat brut. II en est resulte une veritable prise de conscience, tendant

a

reviser la

politique commerciale et

a

instaurer une nouvelle orienta-tion du commerce qui garantirait davantage les interets des nations africaines. La difficulte de faire des previsions sur l'evolution future des prix, ainsi que I'accumulation de stocks de certaines matieres premieres au niveau du marche international, constituent d' autres raisons majeures incitant

a

rechercher de nouvelles solutions, mais cette fois-ci dans Ie cadre d'une cooperation sous-regionale ou regionale.

L'accroissement des echanges intra-africains des matieres premieres minerales, en vue d'approvisionner des unites industrielles africaines, qu'elles soient nationales ou multi-nationales, existantes ou en voie de creation, allegerait, sans aucun doute, une partie des difficultes que rencontrent les pays africains producteurs et exportateurs de matieres premieres brutes, au niveau du marche international.

La tendance

a

l'augmentation des echanges intra-africains est plutot recente et evolue assez lentement. Elle se heurte

a

toute une serie de harrieres, tant physiques, economiques, que legislatives. Les declarations d'intention visant

a

reduire

ou

a

eliminer ces obstacles, et les nomhreuses resolutions qui ont ete formulees

a

diverses occasions n'ont malheureu-sement pas ere suivies en pratique. II en resulte que Ie commerce intra-africain demeure marginal pour la plupart des rnatieres premieres, sinon inexistant pour certaines d'entre elles.

A cela il faut ajouter que la relative jeunesse de l'industrie africaine de transformation des matieres premieres mine-rales n'a pas encore provoque une reelle demande. En effet, dans de nomhreux pays, les premieres industries installces sont generalement orientees vers la production directe de biens de consommation, afin de reduire les importations.

Ces industries consistent generalement en petites usines, elles ne presentent pas de problemes techniques majeurs et n'exigent pas de gros efforts financiers.

EXPORTATIONS

A travers quelques exemples d'exportations de matleres premieres minerales telles que la bauxite, Ie cuivre, Ie minerai de fer, Ie man~anese, Ies phosphates,l'etain, Ie zinc 55

etc., on constate que l'Afrique exporte un pourcentage tres eleve de sa production atteignant parfois 99%.

Les exportations de cuivre, sous differentes formes (minerai de cuivre, cuivre blister, alliages) concernent souvent plus de 80% de la ptoduction totale africaine.

Depuis quelques annees, on observe un contrale plus pousse de cette ressource miniere et une meilleure valorisation de celle-ci avant exportation. De ce fait, les exportations de cuivre metal et de cuivre raffine connaissent une expansion soutenue et reguliere.

Presque tout Ie minerai de fer brut ou semi-traite est exporte en I'absence d'industries siderurgiques locales. Les efforts d'industrialisation mis en oeuvre dans une dizaine de pays sont loin d'absorher Ie minerai extrait par les mines de ces pays. Un seul pays, pratiquemem, Ie Nigeria, fait appel aux importations pour alimenter ses grandes acieries. La hausse du cours mondial du minerai de fer enregistree au second semestre de 1974, et surtout en 1975, a ete un des elements qui ont conduit

a

une reprise des exportations africaines (40.000.000 t en 1974 contre

a

peine 28.000.000 t en 1978). La chute des exportations du Liberia et, dans une moindre mesure de la Mauritanie, n'a pas permis

a

l'Afrique

de maintenir la position qui aurait ete la sienne pendant les annees 1974-1975. L'amelioration du cours du minerai de fer durant 1979 et 1980 a permis une legere reprise des exportations africaines vers les pays occidentaux qui con-tinuent de maintenir des stocks assez importants.

Les fluctuations des prix des phosphates ont egalement cause des problemes majeurs aux pays africains exporta-teurs, et notamment au Maroc qui realise 60% environ des volumes exportes par I' Afrique. La recente amelioration des prix de vente du phosphate brut en 1980 n'a pas donne pleine satisfaction aux pays africains exportateurs, dans la mesure ou ils la considerent comme etant relativement faible et ou les stocks demeurent importants sur Ie marche international. De plus, Ie comportement de certaines puis-sances economiques occidentales ne favorise guere les efforts deployes par les pays africains exportateurs pour assainir Ie marche international. Malgre ces difficultes, on constate que la plupart des pays africains producteurs de phosphates exportent leurs minerais pour pres de 95% de leur production; par exemple entre 1966 et 1977, Ie Maroc a exporte 95,2% de sa production, Ie Togo, 91,6%, la Tunisie 84% dont 10,4% comme engrais, et Ie Senegal 93,3% dom 5% sous forme d'engrais phosphates.

Comme c'est Ie cas pour la plupart des matieres pre-mieres, les exportations africaines de minerai de manganese representent une importante proportion de fa production.

Elles ont cependant fluctue considerablement en volume et en valeur, en raison notamment de l'augmentation record des prix au cours de l'annee 1977 et de l'accroissement resultant des stocks de securite ce qui a modere fa demande par voie de consequence. II convient cependant de noterque les exportations de ferro-manganese se sont developpees plus rapidement que celles du minerai brut, bien que cette augmentation ait ere surtout Ie fait des pays developpes. Par ailleurs, la tendance des recettes d'exportations pour les quatre grands pays exportateurs (Gabon, Ghana, Maroc, Zaire) est consideree comme satisfaisante depuis lahausse des cours de 1971 et surtout de 1972. D'autres pays qui exportaient jadis des volumes beaucoup moins importants, ont pratiquement arrete ou reduit sensiblement leurs pro-grammes d'exportation afin de satisfaire en priorite leurs besoins nationaux (Egypte, Zambie, Soudan, etc.) ou

a

cause de difficultes (colas eIeves du transport au Congo).

La production africaine de bauxite est exportee dans une 56

proportion allant de 85

a

95%. L'absence de moyens financiers et technologiques ecarte les pays africains du marche international de la bauxite. Pour cette raison, Ie commerce intra-africain de l'aluminium, par exemple, se trouve effectivement limite. Pourtant des pays comme Ie Ghana, la Republique Vnie du Cameroun et la Guinee sont"

bien places pour developper sensiblement leurs ventes en Afrique, si on arrive

a

lever certains obstacles et barrieres.

Les exportations de minerai d'etain des pays africains sont relativement faibles et accusent un declin continuo En effet,' bon nombre de pays africains ne veulent plus exporter Ie minerai

a

l'etat brut, mais souhaitent Ie traiter et l'utiliser d'abord dans leur developpement industriel interne en.

fonction de leur capacite d'absorption et des moyens industriels mis en place. La reprise des prix de l'etain sur Ie marche international en 1980 devrait erre de nature

a

encourager certains pays

a

investir

a

nouveau dans ce

secteur. .

L'evolution des exportations africaines du minerai de zinc est presque similaire

a

celIe enregistree pour Ie minerai d'etain. Le volume des exportations globales de l'Afrique' est en baisse nette; c'est Ie resultat de la baisse de la production du Zaire, du Maroc et de I'Algerie d'une part, et de la transformation sur place, de plus en plus importante, du minerai en differents alliages dans certains pays (Algerie, Zaire, notamment). II apparalt, en conclusion, que les exportations africaines de minerai brut de zinc tendent

a

diminuer alors que celles des alliages de zinc vont connaitre

a

moyen et long termes une evolution plus favorable des que les usines en place ou en projet (notamment au Zaire, au Nigeria, en Algerie et en Tunisie) auront des capacites de production depassant les besoins de la consommation interieure. Des lors, Ie commerce intra-africain des alliages de zinc pourrait en beneficier.

Sur Ie plan des recettes d'exportations, les societes transnationaies operant dans de nombreux pays detournent souvent la vigilance des pays producteurs en fixant des prix de transfert

a

un niveau artificiel, non seulement pour reduire Ie montant global de leurs impats mais aussi pour se soustraire aux restrictions de change, reduire au minimum Ie montant des droits de douanes et donner satisfaction aux partenaires locaux de leurs filiales etrangeres. Cette situa-tion est d'autant plus preoccupante que Ie secteur de transformation des matieres premieres mineraies est entre les mains d'un petit nombre de grosses entreprises commer-ciales dont I'integration verticale est generalement tn~~s

poussee. Les principales entreprises ont un caractere trans-national et enfin les intenhs etrangers prennent une part importante, quoique apparemment decroissante,

a

la

pro-priere et au contrale des activites productrices dans certains pays produc:teurs de matieres premieres.

La faible integration des activites de ces societes trans-nationales dans I'economie des pays producteurs de matihes premieres a abouti

a

limiter les debouches ouverts aux produits fabriques par d'eventuels concurrents, consequen-ce, en particulier du monopole de Ia technologie avancee que possedent ces memes societes transnationales. On devine les consequences directes et indirectes d'une telle situation sur Ies producteurs africains et sur les echanges intra-africains dans ce secteur. Cette situation est particulierement grave et dangereuse pour certains pays africains dont la production d'une gammetn~~srestreinte de matieres premieres constitue l'aetivite economique principale.

IMPORTATIONS

A l'image de I'industrie africaine de transformation des

matieres premieres minerales, peu developpee et consideree e~core comme relativement jeune par comparaison aux aiures regions du monde, les importations africaines de ces memes matieres demeurent encore limitees

a

la fois en

;olume et par Ie nombre de pays preneurs.

, En effet, peu de pays ont reussi, jusqu'a present, a monter une industrie lourde capable de traiter des volumes impor-tants de matieres premieres. Les pays africains continuent a importer des produits semi-finis ou finis composes a base de -matieres premieres minerales. Le fait que les societes transnationales interviennent toujours largement dans la recherche, la prospection et l'exploitation des minerais, en 'orientant leurs efforts essentiellement vers leurs interets immediats et les besoins des pays developpes, n 'a pas permis

a

I' Afrique de reorienter Ie courant de ses echanges en fonction de ses interets propres.

. Vne cooperation intra-africaine dans Ie domaine de la mise en valeur des res sources minerales contribuerait sans aucun doute a stimuler les echanges entre producteurs africains, exportateurs et importateurs. II est navrant de -noter en effet que les pays africains continuent d'importer, pour des centaines de millions de dollars, des produits semi-finis et semi-finis a base de minerais extraits auparavant et exportes tels quels d' Afrique. Les quelques exemples don-nes ci-apres confirment la faiblesse des importations des matieres premieres minerales africaines.

Pour ce qui est des achats africains de cuivre, il semble que se sont surtout les pays de I' Afrique du Nord (Algerie, Maroc, Tunisie), ainsi que Ie Kenya et Ie Ghana qui ont Ie plus besoin d'en importer, compte tenu des possibilites d'absorption de leur industrie du cuivre. Les importations globales sont en progression constante, compte tenu notam-ment du developpenotam-ment rapide de I'infrastructure des telecommunications et de l'urbanisation des cites africaines, secteurs clefs, de la consommation du metal rouge. Les importations africaines de d.bles, tuyaux, barres et autres produits manufactures a base de cuivre ont progresse rapidement ces deux dernieres annees.

Ilest difficile de parler d'importations de minerai de fer par les pays africains, car celles-ci sont insignifiantes. Les achats africa ins representent en effet moins de 1% des importations mondiales. L'industrie de l'acier,

a

peine

naissante dans quelques pays africains, n'est pas en mesure pour Ie moment de susciter un commerce important de minerai entre pays africains. Le fer est cependant importe sous d'autres formes en dehors du minerai, par les pays africains. On peut citer, entre autres, Ie fer et l'acier en ferraille, la ferraille brute, les feuillards, les barres de fer, les fils de fer, les tubes et tuyaux, etc.

La faible consommation par I'agriculture africaine d'en-, grais phosphates contraste sans aucun do ute avec les quantites importantes exportees par Ie continent africain.

Neanmoins l' Afrique importe davantage d'engrais phospha-tes que de phosphate brut. Ces importations sont relative-ment faibles au regard du potentiel de production de l'agriculture africaine et de ses possibilites d' absorption d'engrais.

L' Afrique n'importe pas de bauxite. Par contre, une vingtaine de pays acherent des quantites non negligeables d'aluminium provenant de sources extra-africaines (a quel-ques exceptions pres). La part des importations africaines d'aluminium, en valeur, par rapport aux importations mondiales est faible : 5,3% en 1975 et 3,7% en 1977.

L'thain est egalement importe en tres faibles quantites en Afrique sous forme d'alliages. Le fait que, dans ce cas precis, plusieurs pays africains traitent eux-memes leur minerai

d'etain, soit en totalite (Nigeria) soit en partie (Egypte, Maroc, Zaire et Zimbabwe) explique Ie recul tres net des importations totales d'etain attribuees au continent afri-cain. Celles-ci representaient, en valeur, 2,04% des importa-tions mondiales en 1971, 1,46% en 1972 et a peine 1,1%en 1977.

La pan des importations africaines de zinc (en valeur) dans les importations mondiales demeure tres faible : 3,0%

en 1974, 5,1 % en 1975, 2,6% en 1976 et 3,2% en 1977. Le continent africain, qui est largement deficitaire en minerai de zinc, pourrait accrol'tre ses achats a I'exterieur dans les annees a venir car la production de zinc manufacture est en nene croissance dans Ie continent et particulierement en Algerie et au Zai·re et parce que Ie Nigeria a un besoin important de minerai de zinc en raison de ses capacites industrielles de transformation. L'exploitation de nom-breuses mines de zinc localisees et evaluees dans differentes sous-regions du continent africain a ete retardee pendant plusieurs annees a cause des difficultes economlques et financieres des pays concernes.

ECHANGES INTRA-AFRICAINS

Les echanges intra-africains des matieres premieres mine-rales sont soit inexistants soit insignifiants et, dans de nom-breux cas, intermittents.

En plus des obstacles classiques qui entravent Ie commer-ce africain d'une maniere generale, les echanges intra-africains des matieres premieres minerales sont freines par Ie fait que les pays a economie de marche developpee Se sont assure la mai'trise des gisements dans de nombreux pays africains. Ce contrale a ete realise par Ie canal des consor-tiums dans lesquels les societes exploitantes s'associent en entreprises cooperatives pour reduire les risques politiques et beneficier des avantages que procure la production a grande echelle.

Le marche africain, dans lequelles echanges entre voisins sont pratiquement absents, ne represente donc, dans une large mesure, qu'un debouche pour les industries des pays capitalistes developpes avec toutes les consequences que cela comporte. Pour illustrer Ie handicap dont souffre Ie com-merce intra-africain des matieres premieres en general, quelques exemples sont donnes ci-apres.

Les echanges intra-africains de cuivre, que se soit sous forme de minerai ou apres traitement, sont tres faibles et purement occasionnels. On peut citer les ventes de la Zambie

a

ses voisins immediats : la Republique-Unie de Tanzanie (4000 $ E.U. en 1972),le Kenya (12000$ E.U.); les achats de la Somalie et du Kenya, et de Djibouti (pour reexportation); les importations de I' Algerie en provenance du Maroc (75000 $ E.U. en 1972) etc. L'Egypte a importe 1191 t de la Zambie en 1973.

0'apres les renseignements disponibles, le commerce intra-africain de minerai de fer est pratiquement inexistant.

Les quelques echanges identifies concernent surtout la ferraille de fer et d'acier et toutes sortes de dechets, la fonte, les pieces forgees, etc.

L'Egypte est pratiquement Ie seul pays qui importe du minerai de manganese en provenance de pays africains.

Cependant, comme il existe une etroite correlation entre la consommation de manganese et la production d'acier les perspectives du commerce intra-africain de manganese apparaissent bonnes compte tenu du developpement de I'industrie siderurgique un peu partout en Afrique.

Cependant, comme il existe une etroite correlation entre la consommation de manganese et la production d'acier les perspectives du commerce intra-africain de manganese apparaissent bonnes compte tenu du developpement de I'industrie siderurgique un peu partout en Afrique.